Tchad : les 3 otages libérés par Boko Karam se prononcent publiquement

Les trois otages libérés la semaine dernière par le groupe terroriste Boko Haram , ont officiellement pris la parole ce mardi 1er septembre. Ils expliquent que l’opération « Colère de Bohoma » est le facteur déclencheur de leur libération

Le ministre de la santé publique, Abdoulaye Sabre Fadoul a reçu ce jour, les 3 anciens otages de Boko Haram. Ils ont été enlevés en décembre 2019 par 35 djihadistes entre Ngouboua et Tchoukoutalia. Il s’agit entre autre du Dr Ernest Besso Mahamat, médecin en chef de l’hôpital de district de Bagasola, province du Lac, Adoum Brahim, infirmier diplômé d’Etat et leur chauffeur. Tous trois ont été libérés le 28 août dernier à une dizaine de kilomètres du territoire tchadien et escortés jusqu’à la ville de N’Djamena par les militaires tchadiens.

Ils expliquent qu’ils ont vécu dans des conditions terribles et inhumaines. Le Dr confie qu’ils mangeaient des aliments non contrôlés et consommés des eaux souillés. De plus, il s’est retrouvé entrain d’opérer plus de 200 personnes sans kits de protection. « Deux militaires des forces tchadiennes ont été égorgés sous nos yeux », apprend le médecin.  Pour leur survie, le Dr Ernest Besso Mahamat raconte qu’il s’est vu dans l’obligation d’opérer près de 300 terroristes, blessés dans le cadre des affrontements entre Boko Haram et l’armée tchadienne à Bohoma. De retour de l’opération « colère de Bohoma », plusieurs terroristes étaient blessés, c’est alors qu’ils ont fait appel à l’expertise du médecin. C’est après avoir soigné ces derniers qu’ils ont été relâchés.

Le Dr Dr Ernest Besso Mahamat précise que l’opération : « colère de Bohoma » est le facteur déclencheur de leur libération. Au regard de ce qu’ils ont vécu, les trois demandent de quoi assurer leur santé pour reprendre service.

Le médecin-chef a demandé d’observer une minute de silence, en mémoire des militaires égorgés devant eux. Lire aussi

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Tchad : 3 hommes ont encore été enlevés dans la province du Mayo Kebbi Ouest

Dans la nuit de lundi à mardi 7 juillet, trois hommes ont été kidnappés au village Boloro, dans le département du Lac-Léré, province du Mayo Kebbi Ouest. Les ravisseurs attendent l’appel des familles de victimes pour négociations

Après le kidnapping, les ravisseurs seraient entrés sur le territoire camerounais avec les otages, informent les sources sécuritaires. Les otages sont entre autres Idriss Amadou, un homme de 39 ans, Alim Hama 38 ans et Moussa Ousmane homme de 45 ans. Tous sont mariés et pères de familles.

En quittant, les ravisseurs auraient laissé un numéro de téléphone sur lequel les familles des victimes peuvent contacter. Il s’agit d’un numéro Nextell, un opérateur de téléphonie exerçant au Cameroun. Les familles des otages indiquent que les kidnapeurs armés, étaient au nombre de 4. 3 d’entre eux possédaient des armes à feu

Il est à préciser que plusieurs enlèvements du genre ont été observés dans la province du Mayo Kebbi Ouest. Saleh Kebzabo, président de l’UNDRa plusieurs fois dénoncer ces actes et interpellé le gouvernement.  Le député a demandé au ministre de la défense et la sécurité de se prononcer les : « enlèvements contre rançons » dans cette partie du pays.

Tchad : 4 otages ont été libérés après avoir payé une rançon de 8 millions

Ces derniers ont été enlevés le 30 mai par cinq personnes armées dans la province du Mayo Kebbi Ouest. Ils ont été conduits vers le Cameroun par leurs ravisseurs

Après avoir passé 13 jours de captivités, ces derniers ont payé une rançon de 8 millions pour recouvrer la liberté. L’enlèvement avait eu lieu dans le canton Tagopo, province du Mayo Kebbi Ouest. Les otages sont une femme de ménage âgée de 45 ans du nom Salamatou Saleh et trois jeunes garçons. Ils ont respectivement  14, 18 et 20 ans.

Les anciens otages affirment avoir été torturés par les kidnappeurs. En racontant le film de leur enlèvement les otages expliquent que, les hommes armés ont déjoué la trajectoire des forces de l’ordre en faisant des navettes dans les localités du Mayo Kebbi Ouest. Les villages dans lesquels ils ont tourné sont entre autres Vouli, Zavou et Mbibafne. D’après les victimes, les oppresseurs étaient en contact régulièrement avec leurs complices présents sur le territoire tchadien.

Le président du parti l’Union National pour la Démocratie et le Renouveau (UNDR), Saleh Kebzabo a condamné les enlèvements contre rançon l0 jours dernier. Le député a demandé aux autorités sécuritaires de mettre des mécanismes sur pied pour protéger les populations.

Tchad-Mayo Kebbi Ouest : trois personnes enlevées contre rançon

Ce vendredi 29 mai, une nouvelle prise d’otages a eu lieu dans le village Toukour, sous-préfecture de Lamé dans la province du Mayo Kebbi Ouest.

Trois personnes ont été enlevées au petit matin de ce vendredi 29 mai 2020. Ce nouveau rapt intervient une semaine après la libération de 4 otages du village Zavou dans le canton Lamé contre le versement de 7 millions de francs FCFA. Il faut noter qu’il y a une femme qui reste encore disparue.

Plus de 75 475 000FCFA, c’est le montant qui a déjà été dépensé par les paysans de la sous-préfecture de Lamé pour libérer les otages entre les mains des malfrats.