Tchad : les prisonniers du FACT condamnés à vie sortent de prison

Ils ont été libérés hier mercredi 06 avril 2023, à l’issue d’une cérémonie présidée par le ministre de la Justice Mahamat Ahmat Alabo. Un certificat de liberté a été remis à chacun.

Condamnés à la prison à vie pour, actes de terrorisme, mercenariat, enrôlement d’enfants dans l’armée, atteinte à la sécurité du territoire national et atteinte à la vie du chef de l’État ne purgeront pas leurs peines. Les 380 ex rebelles sont mis en liberté au bénéfice de la grâce présidentielle décrétée par le président de transition, Mahamat Idriss Deby. Ils ont reçus leurs certificats de libération des mains du ministre de la Justice.

Tchad : un mandat d’arrêt international lancé contre le leader du FACT, groupe rebelle

Mahamat Ahmat Alhabo leur souhaite un bon retour en famille : «
« Permettez-moi de féliciter les 380 personnes qui ont bénéficié de cette grâce présidentielle et de leur souhaiter un bon retour dans leur famille respective. En ce mois béni de Ramadan, mois de pardon et de piété, vous irez rompre le jeûne ces 13 ème jours de Ramadan en famille. »

Ces éléments du Fact ont été arrêtés après les affrontements d’avril 2021 au nord du Tchad. C’est dans ce combat que l’ancien président, Idriss Deby Itno est mort.

Tchad : au moins 400 rebelles impliqués dans la mort d’Idriss Deby condamnés à vie

 

Tchad-Cameroun : les deux personnes enlevées ont été libérés contre payement de rançon

Les deux chefs de familles enlevées dans la nuit du 06 au 07 juillet 2021 au Tchad ont été retrouvés et libérés le mardi 27 juillet 2021 au Cameroun après avoir payé une rançon

 

Il s’agit de Signabe Padeuh Emmanuel, et Liheunbo Ernest ils avaient été enlevés dans la nuit sous le regard impuissant de leurs familles respectives, dans le village Zavou, canton Lamé dans la province du Mayo Kebbi Ouest. Après leur kidnapping, ils ont été acheminés vers le Cameroun. Les ravisseurs ont traversé la frontière.

De retour en familles, les ex-otages dénoncent les conditions dans lesquelles ils étaient gardés. Les deux hommes ont été retenus captifs dans une forêt, torturés et surveillés par des hommes armés. Les victimes, Signabe Padeuh Emmanuel, et Liheunbo font savoir qu’il y’avait au total 14 otages dont 02 tchadiens et 12 camerounais.

Au lendemain de leur enlèvement, les populations de Lamé avaient indiqués que les deux personnes enlevées avaient beaucoup de réserves de maïs et d’autres denrées. C’est certainement ce qui a motivé les kidnappeurs.

Tchad : les 3 otages libérés par Boko Karam se prononcent publiquement

Les trois otages libérés la semaine dernière par le groupe terroriste Boko Haram , ont officiellement pris la parole ce mardi 1er septembre. Ils expliquent que l’opération « Colère de Bohoma » est le facteur déclencheur de leur libération

Le ministre de la santé publique, Abdoulaye Sabre Fadoul a reçu ce jour, les 3 anciens otages de Boko Haram. Ils ont été enlevés en décembre 2019 par 35 djihadistes entre Ngouboua et Tchoukoutalia. Il s’agit entre autre du Dr Ernest Besso Mahamat, médecin en chef de l’hôpital de district de Bagasola, province du Lac, Adoum Brahim, infirmier diplômé d’Etat et leur chauffeur. Tous trois ont été libérés le 28 août dernier à une dizaine de kilomètres du territoire tchadien et escortés jusqu’à la ville de N’Djamena par les militaires tchadiens.

Ils expliquent qu’ils ont vécu dans des conditions terribles et inhumaines. Le Dr confie qu’ils mangeaient des aliments non contrôlés et consommés des eaux souillés. De plus, il s’est retrouvé entrain d’opérer plus de 200 personnes sans kits de protection. « Deux militaires des forces tchadiennes ont été égorgés sous nos yeux », apprend le médecin.  Pour leur survie, le Dr Ernest Besso Mahamat raconte qu’il s’est vu dans l’obligation d’opérer près de 300 terroristes, blessés dans le cadre des affrontements entre Boko Haram et l’armée tchadienne à Bohoma. De retour de l’opération « colère de Bohoma », plusieurs terroristes étaient blessés, c’est alors qu’ils ont fait appel à l’expertise du médecin. C’est après avoir soigné ces derniers qu’ils ont été relâchés.

Le Dr Dr Ernest Besso Mahamat précise que l’opération : « colère de Bohoma » est le facteur déclencheur de leur libération. Au regard de ce qu’ils ont vécu, les trois demandent de quoi assurer leur santé pour reprendre service.

Le médecin-chef a demandé d’observer une minute de silence, en mémoire des militaires égorgés devant eux. Lire aussi

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Tchad : quatre otages libérés par leurs ravisseurs

Trois chinois et un libyen avaient été kidnappés le 16 août dernier à 5h 30mn, par des inconnus.

Brahim Mahamat Saleh Albreki, chef d’entreprise d’exploitation et ses trois employés chinois ont été remis ce 2 septembre 2019 au premier secrétaire du consul de Chine au Tchad. Ces quatre ex-kidnappés travaillent tous dans le secteur des mines dans le nord du Tchad..

Ils avaient été kidnappés le 16 août dernier aux environs de 5h 30mn. « Des individus à bord de deux véhicules de marque Toyota nous ont attaqué en tirant des coups de feu en l’air. Ils nous ont demandé de leur remettre de l’or que nous avons extrait » témoigne le chef d’entreprise, Brahim Saleh Albreki.