Frontière Tchad-Soudan : les diplomates tchadiens et français au contact des réfugiés

Abderaman Koulamallah, ministre d’État et ministre des Affaires étrangères du Tchad, son homologue français, Jean-Noël Barrot, le secrétaire général adjoint aux Affaires Humanitaires des Nations Unies,  Tom Flecher, ont effectué une visite sur la frontière Tchad-Soudan, le jeudi 28 novembre.

 

Cette mission a pour objectif de constater la réalité alarmante de l’afflux massif de réfugiés, l’accès à l’aide humanitaire et les conditions d’accueil de ces réfugiés ainsi que les retournés tchadiens. Une situation qui nécessite une attention immédiate de la communauté internationale.

Chaque jour, des centaines de personnes fuient la violence et l’instabilité dans leur pays d’origine, cherchant refuge à Adré à l’Est du Tchad et dans ses environs. Actuellement, plus d’un million et demi de réfugiés sont accueillis et pris en charge dans l’Est du Tchad. Cette situation exerce une pression énorme sur les ressources locales et exacerbe les défis économiques, sanitaires et sociaux auxquels les populations hôtes font déjà face.

Pour les chefs des différentes délégations, il est impératif que la communauté internationale se mobilise pour répondre à cette crise humanitaire. Le soutien matériel, financier et logistique est essentiel pour garantir une aide adéquate pour la réinsertion sociale des réfugiés, tout en veillant à la sécurité et au bien-être des populations locales.

Sur le terrain, le chef de la diplomatie tchadienne a reconnu et a salué le travail humanitaire remarquable que font les organisations nationales et internationales. Il a également salué la visite de son homologue français qui illustre l’engagement de son pays à être aux côtés du Tchad pour faire face à cette situation. Nos forces de défense et de sécurité ont été aussi remerciées par le chef de la diplomatie tchadienne pour leur professionnalisme et le sens d’humanité dont elles font preuve depuis le début de cette crise.

Tchad-refugiés de l’Est: le DG des médecins sans frontières Suisse appelle les partenaires internationaux à augmenter leurs appuis

Stephen Cornish, en mission au Tchad a face à la presse ce jeudi 28 décembre 2023, invité les bailleurs et partenaires internationaux à jeter un regard sur les réfugiés soudanais qui se trouvent  dans l’Est du Tchad.

 

 

« Problèmes d’hygiène, manque d’accès à la nourriture, à l’eau, à des abris. Dans le camp de transit d’Adré et les zones avoisinantes, environ 150.000 personnes vivent au jour le jour. À Adré, il n’y a qu’une latrine pour 300 à 400 personnes », a détaillé Stephen Cornish, directeur général de Médecins sans frontières (MSF) Suisse, lors de son point de presse ce jeudi 28 décembre 2023.

En tant qu’humanitaire, Stephen Cornish, dit « n’avoir jamais constaté une situation aussi désastreuse ». Il indique que, malgré les efforts des organisations humanitaires et les gestes de bienvenue des communautés et du gouvernement du Tchad, la situation est « proche d’être catastrophique », alerte-t-il. Lors de sa visite à ce site, le Dg de MSF indique avoir déjà «  constaté un taux très élevé de malnutrition, ainsi qu’un nombre élevé de personnes souffrant de diarrhée et de paludisme ». Apprend-on sur Tchadinfos.

Il rappelle par la suite qu’un demi-million de réfugiés soudanais dans l’Est du Tchad dépendent de l’aide humanitaire. Il invite donc les partenaires internationaux à augmenter leurs appuis, afin de venir en aide à ces réfugiés.

Tchad : 4,5 millions de dollars américains en faveur des réfugiés

Le Japon et le HCR annoncent un accord de près de 4,5 millions de dollars américains en faveur des réfugiés, déplacés internes et communautés d’accueil au Tchad.

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et le Japon ont mobilisé 4,5 millions de dollars américains, soit plus de deux milliards sept cent soixante-cinq millions de FCFA, réfugiés, déplacés internes et communautés d’accueil au Tchad. Une enveloppe qui permettra sans doute d’apporter du sourire à ces personnes qui ont fui de force leurs terres et les victimes des catastrophes naturelles.

D’après Reliefweb : « Au 31 décembre, le Tchad accueillait 597 728 réfugiés et demandeurs d’asile, principalement originaires du Soudan (67 %), de la République Centrafricaine (21 %), du Cameroun (7 %) et du Nigéria (3 %). Le Tchad comptait également 381,289 des personnes déplacées à l’intérieur du pays, 77,650 retournés de la République Centrafricaine et 23,901 retournés au Lac Les comités d’élevage des camps de réfugiés de Guilmey et Kalambari. »

Et à cause des récentes inondations plus de 90 000 personnes ont été forcées de fuir leurs maisons. Sans oublier les conséquences du changement climatique ont un impact dévastateur sur les vies humaines.

Tchad : un montant de 3 milliards distribué aux réfugiés pour amortir les conséquences du Covid-19

Le Projet d’Appui aux Réfugiés et aux Communautés d’Accueil (PARCA) procède ce mardi 17 août au lancement officiel d’une opération de Transferts Monétaires Adaptatifs, au profit de 22.000 ménages vulnérables ciblés dans la ville de N’Djamena, en vue de les soutenir à faire face aux conséquences socioéconomiques de la pandémie du COVID -19.

Cette opération consiste en un transfert unique d’un montant de 120. 000 FCFA par bénéficiaire payable une seule fois. L’opération bénéficiera à 22 000 ménages dans les 10 communes d’Arrondissements de la ville de N’Djamena. Le montant global mobilisé pour cette aide financière est d’environ trois (3) milliards de francs CFA.

« Dans le but de protéger les ménages les plus touchés par les mesures contre la pandémie du coronavirus, le gouvernement tchadien a décidé, en partenariat avec la Banque Mondiale, de répondre rapidement et massivement aux impacts économiques », déclare Issa Doubragne, Ministre de l’Economie, de la Planification du Développement et de la Coopération Internationale. « La décision a été ainsi prise à travers le PARCA, de renforcer la résilience de ces ménages affectés par ces mesures, plus particulièrement ceux de la ville de N’Djaména, qui se trouvent être les plus touchés par la pandémie au vu des statistiques nationales ».

La cérémonie de lancement est placée sous le haut patronage du Premier Ministre, Pahimi Padacké Albert, et se déroule à l’Ecole Annexe d’Ardebdjoumal dans le 3ème Arrondissement de N’Djamena. Plusieurs personnalités politiques et diplomatiques, ainsi que les bénéficiaires, sont attendues.

Le PARCA est un financement de l’Association internationale de développement (IDA), sous forme de don, d’un montant de 145 millions de dollars pour soutenir le Tchad à renforcer la prise en charge des réfugiés et des communautés d’accueil à travers l’amélioration de leur accès aux services sociaux de base et aux moyens de subsistance. Il couvre sept (7) provinces : Wadi-Fira, Mandoul, Ennedi-Est, Moyen Chari, Logone Oriental, Ouaddai et Lac.

Le Tchad enregistre près de 2000 nouveaux réfugiés soudanais

Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a annoncé le 13 février 2021, l’entrée de 1860 réfugiés soudanais sur le sol tchadien. La déclaration a été au cours d’un point de presse

Ces réfugiés ont fui les conflits sanglants en cours dans le Darfour. Ils ont traversé la frontière pour se retrouver au Tchad. Notamment dans la province du Ouaddaï. Le porte-parole du HCR, Babar Baloch a tenu à préciser que ces affrontements intercommunautaires ont déjà causé 144 morts et 230 blessés.

Le HCR indique que ces personnes ayant trouvé refuge au Tchad, sont majoritairement, des femmes, des enfants et des personnes âgées. L’organisation onusienne confie que certains de ces réfugiés ont été déplacés à plusieurs reprises pendant les affrontements de l’année dernière et en janvier 2021.

Les équipes du HCR déplorent les conditions désastreuses. Elles font savoir que Les familles déplacées vivent en plein air ou ont trouvé abri à l’ombre sous des arbres ou dans des abris de fortune. Elles n’ont quasiment aucune protection contre les éléments dans une région où la température peut atteindre 40 degrés Celsius durant la journée. Les besoins en nourriture et en eau sont également pressants.

La priorité est de relocaliser les réfugiés dans un endroit plus sûr où ils peuvent bénéficier d’une assistance vitale et de l’accès aux soins de santé, et où des mesures de quarantaine contre le Covid-19 peuvent être mises en œuvre, note le HCR qui précise que : «  la province du Ouaddaï accueille déjà 145 000 réfugiés soudanais », et qu’il faudrait s’attendre à ce que l’afflux se poursuive si « la sécurité n’est pas rapidement rétablie au Darfour ».

Tchad : un don de 75 millions de dollars de la Banque mondiale pour renforcer la prise en charge des réfugiés et communautés d’accueil

Le groupe de la banque mondial a décidé hier 8 septembre de décaisser la somme de 75 millions de dollars pour venir en appui aux réfugiés et améliorer leurs accès aux services sociaux

Le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a approuvé le 08 septembre un don de 75 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) pour soutenir le Tchad à renforcer la prise en charge des réfugiés et des communautés d’accueil à travers l’amélioration de leur accès aux services sociaux de base et aux moyens de subsistance. Il s’agit d’un financement additionnel au titre du Projet d’Appui aux Réfugiés et aux Communautés d’Accueil (PARCA) dont les fonds proviennent du sous-guichet régional d’IDA-19 pour les réfugiés et les communautés d’accueil.

 « Ce projet augmentera considérablement la couverture des réfugiés et des ménages tchadiens pauvres et vulnérables », souligne Rasit Pertev, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad. « On estime que 495 000 personnes supplémentaires pourraient bénéficier des transferts monétaires, des activités d’inclusion productive et des mesures d’accompagnement ; cette opération améliorera également l’accès aux services sociaux en augmentant les investissements dans la réhabilitation ou la construction de nouvelles infrastructures de service public. »

Ce Fonds additionnel permettra d’étendre l’accès aux services de santé et d’éducation, ainsi que les programmes de transferts monétaires ou d’accompagnement d’activités productives et d’élargir la zone de couverture aux quatre provinces supplémentaires (Wadi-Fira, Mandoul, Ennedi-Est et Moyen Chari), en plus des trois précédemment soutenues par PARCA (Logone Oriental, Ouaddai et Lac).  

Par ailleurs, le projet pourra garantir le même accès à la protection sociale et aux services sociaux aux réfugiés et au reste de la population. En ce sens, il soutiendra la mise en œuvre de la loi sur l’asile une fois approuvée, et il appuiera le gouvernement dans l’élaboration d’une nouvelle stratégie de protection sociale qui inclut les réfugiés et la mise en œuvre des objectifs et activités spécifiques du nouveau cadre d’action global pour les réfugiés (CRRF).

Le PARCA est aligné sur la stratégie institutionnelle du Groupe de la Banque mondiale sur les conflits de fragilité et la violence (FCV), qui donne la priorité à la pleine inclusion des populations les plus vulnérables, y compris les réfugiés et les communautés hôtes, lorsque les impacts des conflits se propagent à travers les frontières du pays. La mise en œuvre est faite en partenariat actif avec plusieurs agences dont le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), le Programme alimentaire mondiale (PAM), la Direction générale pour la protection civile et les opérations d’aide humanitaire européennes de la Commission européenne (ECHO), et d’autres agences concernées.

L’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, accorde des dons et des crédits à taux d’intérêt faible ou nul aux pays les plus pauvres afin de les aider à mettre en œuvre des programmes qui stimulent la croissance économique, contribuent à la réduction de la pauvreté et améliorent les conditions de vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principales sources d’aide pour les 1,5 milliard de personnes qui vivent dans les 75 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Le volume annuel de ses engagements a représenté en moyenne 18 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 54 % de ce montant environ étant destiné à l’Afrique.

Source: banque mondiale

Tchad : les réfugiés sensibilisés sur le Covid 19

La Commission nationale d’accueil, de réinsertion des réfugiés et des rapatriés (CNARR), de concert avec le ministère de l’Administration du territoire, a organisé lundi 06 avril, à N’Djamena, une journée de sensibilisation dans le cadre de la prévention contre la pandémie du COVID-19.

« Réfugiés, retournés, populations hôtes, ensemble respectons les mesures prises par le Gouvernement », tel est le thème de l’évènement.

Le président des réfugies urbains, Abdelbassit Almouzamil, s’est félicité de l’engagement et de l’attention que le gouvernement de la République du Tchad porte en faveur des personnes persécutées. « Nous ne pouvons que nous réjouir de cela et témoigner notre entière reconnaissance. Nous félicitons à sa juste valeur, les mesures préventives prisent très tôt, par les autorités pour stopper la propagation de ce virus mortel », a-t-il dit.

« Les dispositions prises pour lutter contre la pandémie du coronavirus sont très difficiles sur le plan économique, mais elles sont aussi nécessaires pour notre survie. Les réfugies que nous sommes, vulnérables et démunis, ne vivent que du quotidien », a indiqué Abdelbassit Almouzamil.

Il lance un appel à l’endroit du gouvernement, des partenaires, ainsi qu’à toutes personnes de bonnes volontés, afin de les soutenir durant cette période.

Le secrétaire permanent de la CNARR, Mahamout Mahamat Acyl, a relevé que « la lutte interpelle notre responsabilité à nous tous », particulièrement en leur qualité d’acteurs de la protection des réfugiés qui séjournent au Tchad.

Selon lui, « ceci constitue une des préoccupations des autorités. C’est aussi le souci constant pour toutes les organisations humanitaires, en particulier le HCR et le Gouvernement tchadien à travers les mesures sociales prises. »

Pour sa part, la directrice adjointe du ministère de l’Administration du territoire et des Collectivités territoriales décentralisées, Mme. Kodjiana Amina, a affirmé que cette journée vient à point nommé, au moment où la communauté internationale s’est engagée à barrer la route à ce fléau.

Elle a remercié le CNARR pour cette initiative prise en vue de sensibiliser les leaders des réfugies, rappelant sa forte capacité de mobilisation pouvant permettre de relayer les informations aux réfugiés et demandeurs d’asile en République du Tchad.

Projet Parka : une mission de la Banque mondiale en visite à l’Est

La présence de la mission à l’Est du Tchad s’inscrit entre dans le cadre du projet d’appui aux réfugiés et communautés d’accueil (Parka), lancé en décembre dernier à Abéché.

Une mission de la Banque mondiale composée d’experts, conduite par le directeur chargé de la protection sociale en Afrique de l’Ouest et Centrale, Jehan Arulpragasam, est arrivée mardi 14 janvier à Abéché, chef-lieu de la province du Ouaddaï. La mission est accompagnée d’une équipe de l’UNHCR.

La délégation a été accueilli à l’aéroport d’Abéché par le gouverneur de la province du Ouaddaï.

La mission entre dans le cadre du projet d’appui aux réfugiés et communautés d’accueil (Parka), lancé en décembre dernier à Abéché. Le Parka est un projet gouvernemental, financé par la Banque mondiale, au profit de plusieurs provinces de l’Est du Tchad.

Selon le coordonnateur national du projet, Japhet Doudou Beindjila, depuis le lancement du projet, plusieurs activités ont été réalisées concernant les zones d’intervention et le choix des sites.

« Cette forte délégation va se rendre dans le Wadi Fira et à Amdjarass », dans des camps de réfugiés, a précisé le coordonnateur national du projet.

Le chef de projet Parka, Eric Zapatero, a souligné que le projet vise à appuyer les personnes vulnérables afin de lutter contre la pauvreté. Il a ajouté que la mission va travailler pour une extension du champ d’action du projet Parka à d’autres provinces du Tchad.

Le projet va non seulement appuyer les populations vulnérables mais permettre un renforcement des capacités des autorités provinciales. « On croit vraiment que le Gouvernement a la capacité de prendre en charge les activités de lutte contre la pauvreté mais on comprend aussi qu’il faut renforcer les capacités dans plusieurs domaines pour que le projet Parka et d’autres projets puissent être un succès et réussir », a déclaré le chef de projet.

Il a ajouté que « les activités de Parka vont démarrer bientôt » sachant que l’enregistrement des bénéficiaires, l’évaluation des besoins internes en infrastructures à construire au Ouaddaï ont déjà été entamées. « Dans quelques mois, on pourra effectivement commencer à appuyer les populations d’une façon un peu plus spécifique », a-t-il relevé.

Le chef de mission, chargé de la protection sociale et de l’emploi en Afrique de l’Ouest et Centrale à la Banque mondiale, Jehan Arulpragasam, a sollicité l’implication des autorités locales pour la réussite du projet. Il a expliqué que c’est un important projet de protection sociale visant à soutenir les ménages, que ce soit les autochtones ou réfugiés.

Selon lui, le lancement du projet dans les trois à quatre prochains mois est souhaitable pour commencer sa mise en oeuvre.

Le gouverneur Ramadan Erdebou a réitéré sa disponibilité afin d’apporter l’appui nécessaire pour la bonne conduite des actions du projet.

Tchad : vers la construction des centres de santé des réfugiés

Dans le cadre de son partenariat avec le gouvernement tchadien, le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) entend construire des centres de santé dans les camps de réfugiés du Tchad.

Les crises que vivent les populations des pays voisins du Tchad ont augmenté considérablement le nombre des réfugiés dans ce pays. Et cela n’est pas sans conséquences, surtout sanitaires. Pour appuyer le gouvernement tchadien à faire face à la mauvaise situation sanitaire qui prévaut dans les camps des réfugiés, le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) entend créer des centres de santé dans lesdits camps.

L’annonce de ce projet a fait l’objet d’une séance de travail entre le ministre tchadien de la Santé publique, Pr Mahamoud Youssouf Khayal et le représentant assistant du HCR, Tshilombo Mbav César, ce 26 août 2019.

Ces structures de santé que le HCR veut construire seront équipées en matériel et les professionnels de santé seront également formés pour la prise en charge des réfugiés souffrant d’une pathologie quelconque.

Tshilombo Mbav César a saisi l’occasion pour plaider pour l’intégration de ces centres de santé dans le système de santé du Tchad. Selon lui, « son institution est toujours engagée à accompagner le gouvernement tchadien à travers le ministère de la Santé publique ».

Cet engagement de cette agence onusienne en faveur du gouvernement tchadien et surtout des réfugiés est vivement apprécié par Pr Mahamoud Youssouf Khayal qui déclare que « le gouvernement entend travailler en concertation avec les partenaires humanitaires pour fournir de manière adéquate des services sociaux de base aussi bien aux réfugiés qu’aux communautés hôtes ».

Ce projet est le résultat de la coopération que tissent le gouvernement tchadien et cette agence des Nations-Unies.

Tchad : une vague de 320 réfugiés soudanais retournent au Soudan

Dans le cadre de l’accord tripartite signé et les gouvernements tchadien et soudanais et le Haut comité pour les Réfugiés (HCR), une vague de 320 réfugiés soudanais a accepté d’être rapatriée volontairement au Soudan.

Au camp de réfugiés d’Iridimi, plus de 21 000 réfugiés soudanais sont installés. Ce mercredi 20 février, 129 personnes seront rapatriées au Soudan. Toutes passeront leur dernière nuit au site de transit apprêté par le HCR. Ce rapatriement est volontaire car, les réfugiés ont reçu des garanties, des informations concernant la situation sociale, sécuritaire de leurs pays.

Quelques formalités sont nécessaires à accomplir. La première est l’enregistrement et la fouille des bagages des réfugiés concernés. La raison, le transport des armes à feu et blanches sont interdites, a expliqué le représentant de CNARR (Commission nationale d’accueil et de réinsertion des réfugiés). Une fois les bagages enregistrés et embarqués, le HCR a procédé à la remise de kit d’assistance (couverture, savon, moustiquaire, ustensile de cuisine…) pour la réinstallation à toutes les familles qui seront rapatriées. Pour clore la procédure, les concernés ont rempli les dernières exigences.

Selon les estimations, 320 réfugiés de trois camps à savoir Irdimi, Touloum et Amnabak. « Il peut avoir de cas de désistement à la dernière minute », informe un membre du HCR. Les réfugiés ont regagné le site de transit pour y passer la nuit.

Tchad : deux projets en faveurs des réfugiés et les populations hôtes

La cérémonie de lancement de ces deux projets dont le montant total s’élève à 75 millions de dollars a eu lieu le 16 janvier en présence du ministre de l’Economie et de la planification du développement.

 

75 millions de dollars soit environ 41 milliards 250 millions de francs CFA, c’est la somme allouée à la réalisation de deux projets destinés aux réfugiés tchadiens et les populations hôtes. Il s’agit du projet d’appui aux réfugiés et communautés d’accueil (Parca) financé à hauteur de 60 000 000 de dollars par la Banque mondiale et du programme de développement inclusif des zones d’accueil (Diza) financé par l’Union Européenne à hauteur de 15 000 000 d’Euros.

Le premier projet cité s’étendra sur cinq ans. Il s’adresse aux provinces du Ouaddaï, du Logone Oriental et du Lac. Il a pour but d’améliorer l’accès à ses bénéficiaires  aux services essentiels, aux moyens de subsistance et filets sociaux ainsi qu’à renforcer les systèmes nationaux de la gestion de la situation des réfugiés.

« Le Parca vise à améliorer l’accès aux services de base à l’eau potable, améliorer la résilience des ménages pauvres et vulnérables à travers les activités génératrices de revenus et les transferts monétaires et renforcer les systèmes nationaux de soutien aux réfugiés et communautés affectées », explique ministre de l’économie et de la planification du développement, Issa Doubragne.

Le deuxième sur la même lancée, vise l’améliorer les conditions de vie et la résilience des populations autochtones, des réfugiés et retournés à travers un appui au développement local inclusif. Ce projet se déroulera sur trois ans et concerne les provinces du Ouaddaï, du Sila, du Salamat, du Mandoul, du Moyen Chari et du Logone Oriental.

Ayant également pris part à la cérémonie de lancement des projets, le ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale, Mahamat Abali Salah a rappelé que « le Tchad compte actuellement plus de 460 000 réfugiés. Les derniers en date, sont les Centrafricains arrivés en 2018 au sud d’une part, près de 7000 nouveaux nigérians en cours d’enregistrement, d’installation dans la province du Lac ».

 

Tchad : 7.000 nouveaux réfugiés arrivent du Nigeria

Selon le ministre tchadien de l’Administration du territoire, ces émigrés arrivés en début de semaine, se sont installés dans la province du Lac Tchad.

 

La secte islamiste Boko Haram continue de faire des dégâts. Selon le ministre de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Mahamat Abali Salah, un flux de 7.000 nouveaux réfugiés nigérians, se sont installés dans la province du Lac Tchad récemment. Ceux-ci ont fui les exactions du groupe djihadiste. Le ministre a déclaré que des équipes ont été mobilisées pour l’enregistrement et l’installation de cette nouvelle vague de réfugiés.

« Le Tchad compte plus de 460.000 réfugiés et demandeurs d’asile. En dépit de la situation sécuritaire dans les pays qui nous entourent, nous avons toujours ouvert nos frontières pour permettre aux réfugiés de trouver au Tchad une terre de paix et d’hospitalité », affirme le ministre de l’Administration du territoire.

Le nombreux personne ayant fuient les attaques de Boko Haram et se sont réfugiées au Tchad est aujourd’hui de 15.000 personnes.

Tchad : le HRC finance la création de Centres de Formation Technique et Professionnelle

La cérémonie d’inauguration de ces deux CFTP  a eu lieu le 08 novembre dernier. Ceux-ci sont destinés essentiellement aux réfugiés.

 

Le Tchad, à travers le ministère de la Formation Professionnelle et des Petits Métiers a officialisé et inauguré aujourd’hui, 08 novembre 2018, le Centre de Formation Technique et Professionnelle (CFTP) du camp des réfugiés d’Amnabak construit par le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Un autre centre au village Kounoungou a également été officialisé et inauguré hier. Ces deux centres sont respectivement dans les départements de Kobe et de Dar Tama dans la province du Wadi Fira.

Au total, ce sont 10 Centres de Formation Technique et Professionnelle (CFTP) construits par le HCR qui ont fait l’objet de trois importants arrêtés de création et d’officialisation signé le 30 avril 2018 par le Ministère de la Formation Professionnelle et des Petits Métiers.

Les Centres de Formation Technique et Professionnelle proches des camps et sites de réfugiés accueillent les jeunes issus des communautés réfugiées et hôtes. Les apprenants sont formés dans les spécialités suivantes : maintenance moto/vélo, couture, maçonnerie, menuiserie générale, saponification, teinture, enseignement ménager, maintenance électricité bâtiment, maintenance plomberie, … L’opportunité est ainsi offerte à ces jeunes d’embrasser le métier de leur choix pour être davantage compétitifs sur le marché de l’emploi et assurer leur insertion socio-professionnelle. Ces centres sont gérés par le HCR, le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à travers ses partenaires de mise en œuvre sous financement de ses bailleurs.

Jusqu’en fin d’année 2017, plus de 7.676 jeunes réfugiés et tchadiens ont été formés en petits métiers dans les 07 centres de formations professionnelles de Beureuh, Djabal, Dosseye, Farchana, Hadjer-Hadid, Haraze et Maro. 619 apprenants dont 299 tchadiens y sont en cours de formation.

Le Représentant du HCR au Tchad M. Mbili Ambaoumba a salué cet acte de plus du Gouvernement tchadien : « nous voulons remercier et féliciter le Gouvernement tchadien qui ne cesse de réaffirmer son engagement pour une pleine inclusion des réfugiés. Ces Centres de  Formation Technique et Professionnelle qui accueillent les réfugiés et les populations hôtes, contribue à n’en point douter à la cohabitation pacifique entre les deux communautés tout en contribuant à absorber les jeunes déscolarisés ainsi que les adultes pour un auto-emploi ou un emploi salarié».

A travers l’officialisation de ces 07 centres de formation professionnelle ainsi que la création de trois autres centres dont celui d’Oure Cassoni dans la province de l’Ennedi Est, en cours de construction, les jeunes réfugiés et tchadiens des deux sexes âgés de quinze ans au moins bénéficieront des formations professionnelles et petits métiers selon les normes du ministère de la Formation Professionnelle et des Petits Métiers, d’une durée de deux ans de neuf cents heures chacune, sanctionnée par le Diplôme de Fin de Formation Technique et Professionnelle (DFFTP).

Tchad : les réfugiés ont du mal à trouver du travail

Mais avec son adhésion récente au  Cadre d’action global pour les réfugiés, il y a l’espoir de voir les choses changer très prochainement.

 

Le 3 mai dernier, le Tchad a signé sa lettre d’adhésion au Cadre d’action global pour les réfugiés, mis en place par les Nations unies en vue de l’ « intensification du soutien apporté aux réfugiés et aux pays qui les accueillent ».

Fatimé Bouba, une réfugiée centrafricaine, a pris connaissance de l’engagement pris par Ndjamena pour la protection des quelque 450.000 réfugiés et demandeurs d’asile venus des pays voisins, que le Tchad accueille sur son territoire.

Elle fait partie des quelque 6.000 réfugiés vivant dans la capitale tchadienne, dans des conditions difficiles.

« Ce qui ne va pas, c’est que nous avons terminé nos études sans pouvoir accéder à l’emploi ici au Tchad. Nous avons demandé au gouvernement tchadien de nous trouver des emplois », affirme Fatimé Bouba.

C’est le parcours du combattant pour ces réfugiés de trouver un emploi et un logement.

Abdoul Kader Bello Amadou a passé quatre ans au Tchad, mais sa situation ne s’est toujours pas améliorée. « La communauté des réfugiés vivant à Ndjamena a vraiment des difficultés d’accès au logement », dit-il.

Le ministre de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Ahmat Mahamat Bachir, assure que le Tchad ne va laisser aucun réfugié à son sort. Selon lui, les réfugiés pourront rentrer chez eux s’ils le souhaitent.

Mais le Cadre d’action global pour les réfugiés, auquel le Tchad a adhéré, appelle le pays à garantir la « naturalisation » des réfugiés qui ne veulent pas rentrer chez eux, ce que les autorités tchadiennes n’ont pas encore fait.

La création d’écoles dans les camps de réfugiés, avec le soutien du système éducatif tchadien est un acquis pour les réfugiés.

Le Tchad s’engage à leur accorder un accès à la terre, pour qu’ils puissent mener des activités agricoles.

Les nouveau-nés bénéficient d’actes de naissance et de jugements supplétifs délivrés par le Tchad. Seize mille d’entre eux ont déjà obtenu ces papiers cette année.

Tchad : la BM vient en aide aux réfugiés

L’institution financière vient de faire un don de 60 millions de dollars en soutien aux réfugiés et communautés d’accueil du pays.

 

Le Conseil d’Administration du Groupe de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un don de 60 millions de dollars, soit 34 milliards de FCA, pour aider le Tchad à améliorer l’accès des réfugiés et des communautés d’accueil aux services sociaux de base et aux moyens de subsistance, ainsi que pour renforcer les systèmes nationaux de gestion des réfugiés, à travers le Projet d’Appui aux Réfugiés et aux Communautés d’Accueil (PARCA).

« Depuis plus d’une décennie le Tchad accueille des réfugiés provenant du Soudan, de la Centrafrique et des zones affectées par les attaques meurtrières de Boko Haram. Ce don vient en complément à ce que les communautés locales, le Gouvernement du Tchad et les agences internationales apportent comme aide déjà aux quelques 450 000 réfugiés. Ce projet vise à créer les conditions pour une intégration progressive des réfugiés dans le contexte social et économique du pays et renforcer le système national de prise en charge des réfugiés », a déclaré Soukeyna Kane, Directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad.

Le PARCA permettra un meilleur accès aux services de santé et d’éducation avec des investissements pour réhabiliter ou construire de nouvelles infrastructures de service public dans les zones d’accueil des réfugiés. L’opération contribuera aussi à étendre le système de protection sociale du Tchad aux ménages vulnérables des communautés tchadiennes et réfugiées à travers des programmes de transferts monétaires ou d’accompagnement d’activités productives. Le projet appuiera aussi la Commission Nationale d’Accueil, de Réinsertion des Réfugiés et Rapatriés (CNARR) et les dispositifs nationaux de protection, d’enregistrement et de suivi des réfugiés.

Le Projet a été préparé par un Comité technique interministériel présidé par le Ministère de l’Economie et de la Planification du Développement, et en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), le Programme Alimentaire mondiale (PAM), la Protection civile et Opérations d’Aide humanitaire européennes (ECHO) et d’autres agences concernées. « Le HCR se réjouit de ce financement de la Banque mondiale au gouvernement du Tchad qui entre dans le nouveau cadre d’action global pour les réfugiés (CRRF) et du continuum humanitaire-développement. Nous sommes disposés à faire de ce nouveau modèle de partenariat inclusif un succès à répliquer dans d’autres opérations », a affirmé Mbili Ambaoumba, Représentant du HCR.

Les bénéficiaires directs et indirects du projet sont estimés à environ 1,1 million de personnes, dont 30% à 50% de réfugiés, et sont localisés dans les régions qui abritent les réfugiés à l’Est, au Sud et autour du Lac Tchad.

Aide humanitaire : Oxfam distribue des kits d’hygiène aux réfugiés centrafricains

Oxfam Intermon Tchad a lancé il y a deux semaines, une campagne de distribution des kits d’hygiène aux réfugiés centrafricains, basés dans les villages environnants de la ville de Goré.

Chaque kit distribué renferme deux boules de savons, deux bidons de vingt litres pour l’approvisionnement en eau, une boîte de javel et une aiguière par ménage. Au total, 11 villages bénéficient de cette aide dans le canton Kaba Roangar. Les études réalisées par l’ONG Oxfam et ses partenaires en février 2018 ont relevé des besoins accentués en Eau, Hygiène et Assainissement dans les camps des réfugiés. Raison pour laquelle, avant la distribution des kits, les techniciens d’Oxfam ont fait des démonstrations de lavage des mains aux réfugiés. Des conseils pratiques sont donnés aux réfugiés sur l’importance du lavage des mains après la toilette. Quelques consignes sont laissées pour la dose de javel à mettre dans un bidon d’eau de 20 litres.

Dans le canton de Balla, à 23 Km de la ville de Goré, cette action est appréciée par les bénéficiaires. Tarasma Sebastien est l’un d’entre eux : “les démonstrations de lavage vont me permettre de sécuriser mes 6 enfants et leur mère. Surtout le Javel nous permettra de traiter l’eau pour éviter les maux de ventre”. Assala Neola reconnait que les conditions d’hygiène n’étaient pas bonnes et que cette aide vient à point nommé, “ les kits d’hygiène vont me permettre de stopper la diarrhée de ma fille actuellement malade”, se réjouit-il.

Cette distribution entre dans le cadre de la réponse d’urgence offerte par Oxfam Tchad aux réfugiés centrafricains. Le Tchad continu d’enregistrer l’arrivée massive des réfugiés venant de la RCA. Plus de 30.000 autres sont en ce moment arrivés depuis décembre 2017. Actuellement le pays enregistre plus de 100 000 réfugiés centrafricains et près de 40 000 retournés.

Oxfam apporte une réponse d’urgence aux réfugiés centrafricains au Tchad

Cette mesure d’urgence intervient afin de pallier à la situation de vulnérabilité à laquelle sont confrontés les réfugiés de la RCA au Tchad

Depuis décembre 2017, des Centrafricains fuient les exactions des milices de leur pays et se réfugient dans les villages du département de Kaba Roangar, au Sud du Tchad,

à 30 kilomètres de la ville de Goré. Pour venir en aide à ces réfugiés  l’organisme Oxfam construit des latrines et points d’eau.

Les réfugiés de la RCA ont été pris en charge par les populations des villages hôtes de décembre 2017 à février 2018, en partageant les récoltes et la terre pour les activités champêtres. C’est à partir de mars 2018 que les humanitaires ont commencé à intervenir en apportant les premières aides. Ces réfugiés sont en train d’être relocalisés vers les villages à l’intérieur du département de la Nya Pendé pour plus de sécurité car, à la frontière avec la RCA, les milices Seleka traversent et viennent pour certaines exactions comme voler des bétails au Tchad.

Pour pallier à la situation de vulnérabilité des réfugiés centrafricains, Oxfam Tchad a commencé la construction des latrines et des puits d’eau tout au long des camps des réfugiés et des villages hôtes. Oxfam Tchad trouve que la population hôte mérite aussi d’être soutenue car elle a tout perdu en partageant le peu qu’elle a déjà avec les réfugiés à leurs arrivées.

Cette réponse d’urgence d’Oxfam Tchad permet aux réfugiés d’avoir une bonne hygiène de vie en cette saison des pluies.

 

 

Plus de 30.000 nouveaux réfugiés centrafricain au Tchad

Ces personnes qui ont fuis leur pays suite à de nombreuses violences, font face chaque jour à la faim, sans aucune  assistance humanitaire

Plus de 30 000 personnes, contraintes de fuir une éruption de violences en République centrafricaine ont trouvé refuge au Tchad. Elles se trouvent confrontées à la faim et au dénuement sans accès à une assistance humanitaire d’urgence, avertit le Programme Alimentaire Mondial (PAM), ce 14 mai 2018.

“Ces personnes avaient des maisons, cultivaient leurs terres et nourrissaient leurs familles avant que le conflit ne les plonge dans la vulnérabilité. Nous ne pouvons pas les abandonner,” a déclaré Mary-Ellen McGroarty, WFP Représentante et Directrice pays du PAM au Tchad.

Le PAM et l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), aux côtés de la commission du gouvernement tchadien chargée des réfugiés (CNARR) ont fourni une aide d’urgence comprenant de la nourriture, des abris, des articles non alimentaires essentiels ainsi que des soins médicaux. Néanmoins, les efforts d’assistance sont entravés par un manque de financement.

Le PAM a besoin de 10 millions de dollars US pour continuer à fournir une assistance alimentaire et nutritionnelle aux réfugiés et habitants des villages d’accueil pour les six prochains mois. Avec l’arrivée du récent afflux, en majorité des femmes et des enfants, dans le sud du Tchad et depuis le regain de violences dans le nord-ouest de la République Centrafricaine, fin décembre 2017, on compte 100 000 réfugiés Centrafricains au Tchad.