Sahel: l’ONU s’attend à plus de 15 millions cas de malnutrition aiguë

En Afrique de l’Ouest et du Centre, 15,4 millions de cas de malnutrition aiguë chez les enfants de moins de cinq ans (dont un tiers de sa forme sévère) sont attendus en 2020, si des mesures adéquates ne sont pas mises en place dès maintenant, ont alerté vendredi des agences onusiennes.« Cela représente une augmentation de 20% par rapport aux estimations précédentes de janvier 2020, selon une analyse de l’impact de l’insécurité alimentaire combiné à celui de la Covid-19 sur la malnutrition aiguë dans 19 pays de la région », écrivent le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) dans un communiqué conjoint.

Selon ces deux agences de l’ONU, les conflits et la violence armée ont entraîné des déplacements massifs de population et limité considérablement l’accès aux services sociaux de base, ce qui a augmenté les cas de malnutrition infantile à des niveaux sans précédent.

« La maladie à coronavirus exacerbe les contextes fragiles en Afrique occidentale et centrale, notamment au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Tchad, qui étaient déjà frappés par l’insécurité alimentaire et la malnutrition. Selon les prévisions datant d’avant la pandémie du coronavirus, 4,5 millions de cas de malnutrition aiguë étaient anticipés en 2020, dans ces 6 pays. Aujourd’hui, avec l’insécurité croissante et la Covid-19, ce nombre est passé à près de 5,4 millions de cas », ajoutent-elles.

Ce qui fait dire à Marie-Pierre Poirier, Directrice régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, que « les enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère sont plus exposés aux complications liées à la Covid-19. Alors qu’une bonne nutrition pour les enfants, dès leurs premiers jours, les protège contre les maladies et les infections, et favorise leur rétablissement lorsqu’ils tombent malades ».

Plusieurs facteurs menacent l’état nutritionnel des enfants de moins de cinq ans en Afrique de l’Ouest et du Centre. Il s’agit notamment de l’insécurité alimentaire des ménages, de mauvaises pratiques de nutrition et d’alimentation des mères et des nourrissons, des conflits et de la violence armée, des déplacements de population, des taux élevés de maladies infantiles et de maladies d’origine hydrique telles que la diarrhée, de la fragilité des systèmes de santé, du manque d’accès à l’eau potable et à l’assainissement, et de la pauvreté chronique.

« En plus de ces facteurs déterminants de la malnutrition, les mesures visant à limiter la propagation de la pandémie Covid-19 ont entraîné des perturbations dans la production et la distribution des aliments, dans les chaînes d’approvisionnement sanitaires et humanitaires, ainsi qu’un ralentissement des activités économiques. La pandémie a eu des effets négatifs indirects sur les systèmes alimentaires, les revenus et la sécurité alimentaire des ménages, ainsi que sur la disponibilité et l’accès aux services de traitement contre la malnutrition », notent le PAM et l’UNICEF.

Gouvernance et diplomatie au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent essentiellement de la demande de déclaration de patrimoine adressée aux ministres par le Président Macky Sall et du bras de fer entre l’Union européenne et le Sénégal sur l’ouverture de l’espace Schengen aux citoyens du pays de la Teranga.« En exigeant à ses collaborateurs de déclarer leur patrimoine, après un an de violation flagrante de la loi, dans un contexte même où l’on agite des velléités de remaniement, Macky Sall n’aura réussi qu’à avouer qu’il y a des ministres hors-la-loi dans son gouvernement », commente  le quotidien EnQuête qui  barre sa Une par ce titre : « Le serpent de mer ».

Le journal qui demande « Pourquoi maintenant ? » affirme que « Selon certaines indiscrétions, le chef de l’Etat voudrait peut-être avoir une idée de l’arsenal de guerre sur lequel sont assis certains des membres du gouvernement ». Car, « (…) ils nombreux les observateurs qui s’interrogent sur la volonté réelle de Macky Sall de promouvoir la transparence avec cette affaire de déclaration de patrimoine ».

Abondant dans le même sens que EnQuête, L’Observateur fait savoir que « Cette exigence du chef de l’Etat, déclarée en Conseil des ministres, semble incongrue aux yeux de beaucoup de hauts fonctionnaires et d’acteurs politiques, selon qui, Macky Sall est le premier à faire entorse à la loi sur la déclaration de patrimoine ».

Qualifiant de « divertissement » la demande du président à ses ministres, le même journal s’interroge : « Avec tous ces pouvoirs, quel besoin le chef de l’Etat avait-il encore d’accorder un délai de 45 jours à des gens qui devaient faire leur déclaration, il y a de cela un an ? Pourquoi faire ce rappel à cette période où les scandales sur la gestion des publiques débordent du lit des départements ministériels et autres institutions de la République, alors qu’en août 2019, il a été officiellement rappelé que plus de 320 +hautes autorités tardaient à répondre favorablement à la demande du chef de l’Etat ? Le coup de gueule de Macky Sall cache-t-il des calculs politiques, dans ce contexte de pré-remaniement ? »

A cette dernière question, l’opposant Abdoul Mbaye, interrogé par L’Observateur, répond par l’affirmatif car « Macky Sall ne devait pas attendre les rapports de l’Ige (sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes, Ndlr) pour se rappeler cela ».

Sous le titre « L’Europe ferme ses portes aux Sénégalais », WalfQuotidien revient sur l’absence du nom du Sénégal sur la deuxième liste des quelques pays africains autorisés à fouler l’espace Schengen et affirme : « Dakar opte pour la loi du Talion ».

Cela pousse Le Quotidien à arborer cette Une : « A UE et à DIA ». « Suite à la décision de l’Union européenne de bannir le Sénégal, ce jeudi 16 juillet 2020, de la deuxième liste des pays autorisés à voyager dans son espace, l’Etat du Sénégal a décidé d’appliquer la réciprocité. Ce principe, d’après le ministre du Tourisme et transports aériens, Alioune Sarr, sera applicable à tous les Etats ayant pris des mesures à l’encontre du Sénégal », soulignent nos confrères.

Les quotidiens sénégalais sont par ailleurs revenus sur le report en 2026 des Jeux olympiques de la jeunesse initialement prévus en 2022. A ce propos, L’Observateur parlant de « lourdes conséquences sportives » soutient que les « fédérations (sont) entre déception et résignation ». Car, ces derniers « devront réajuster leur plan de préparation des jeunes athlètes (15-18 ans) qui ne seront plus éligibles en 2026 ».

Positivant ce report, Vox Populi estime que celui-ci est « Une opportunité pour le Sénégal de +travailler avec sérénité, sans pression+ ». D’autant plus que le Sénégal bénéficie du « soutien indéfectible des partenaires », renchérit le quotidien national Le Soleil.

Ce dernier assure qu’il n’y aura « Pas de surcoût ni de retard dans la préparation » et que « Le corps diplomatique s’engage à aider le pays à relever le défi de l’organisation ».

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa parution du jour au 34ème titre de champion remporté hier par les merengues et affiche : « Le Real de Zidane brise l’hégémonie du Barça ».

JOJ : le Sénégal donne rendez-vous au monde en 2026

Le président du Comité d’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) de Dakar, Mamadou Diagna Ndiaye s’est réjoui du report de cette compétition qui sera « mémorable » en 2026.« Ce report nous donne le temps de travailler avec sérénité, sans pression, pour délivrer en 2026 des Jeux Olympiques (de la Jeunesse) mémorables », a déclaré ce jeudi M. Ndiaye lors d’une conférence de presse tenue dans la capitale sénégalaise.

Le Comité International Olympique (CIO) dont il est membre a annoncé mercredi dernier le report, « d’un commun accord avec le Sénégal », des JOJ de Dakar pour quatre années supplémentaires, dans le contexte de la pandémie de Covid-19 qui a perturbé plusieurs calendriers.

« Une réelle tension sur les dates », a fait noter le président du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss), avant de saluer « la solidarité du mouvement sportif en ces moments d’incertitude dans le monde entier ».

En outre, « ce report nous donne l’opportunité de mieux préparer les stratégies et plans de mobilisation et d’implication de toutes les contrées du Sénégal, pour que ce soient leurs jeux à eux », a souligné Mamadou Diagna Ndiaye.

Les autorités sportives sénégalaises ambitionnent de mettre leurs athlètes dans des conditions optimales de performance afin qu’ils décrochent de nombreuses médailles dans six ans.

Pour ce faire, il sera déroulé « un vrai programme de préparation de jeunes champions, futurs médaillés, comme j’ai eu à l’évoquer avec nos partenaires chinois lors de ma visite à Beijing en décembre 2019, qui sont toujours prêts à nous accompagner dans ce sens », a renseigné le président du Comité d’organisation des JOJ de Dakar.

Pour sa part, Matar Ba, le ministre des Sports a indiqué que « cette décision (du report) fait suite à une proposition du président de la République du Sénégal, Macky Sall favorablement accueillie par Thomas Bach, le président du Comité International Olympique (CIO)».

Cette proposition du chef de l’État sénégalais, a précisé M. Ba, a été formulée en toute responsabilité et quasiment dans les mêmes formes et dans les mêmes conditions, que lorsqu’il s’est agi de présenter la candidature du Sénégal pour l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2022.

L’injonction aux ministres de déclarer leur patrimoine à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent pour l’essentiel de la demande du président de la République à ses ministres de déclarer leur patrimoine d’ici fin août.« Macky fixe un ultimatum à ses ministres », affiche Vox Populi, précisant qu’« ils ont jusqu’à fin août pour faire leur déclaration de patrimoine à l’Ofnac (Office National de la Lutte Contre la Fraude et la Corruption) ». Cela pousse Le Quotidien à arborer ce titre : « Macky relance le chrono ».

Dans ses colonnes, le même journal se pose toutefois cette série de questions : « Fallait-t-il accorder 45 jours de plus à des personnes qui ont bénéficié de plus d’un an pour se soumettre à leur obligation ? L’Ofnac avait-il besoin d’attendre tout ce temps et se montrer accommodant avec ces personnes à la limite de l’illégalité ? Après la publication des rapports de l’Ige, Macky préparait-il un coup contre certains de ses ministres ? ».

Tout compte fait, estime le journal, « on ne peut manquer, (…) de faire un rapprochement, entre ce rappel et la publication quasi-concomitante de 3 rapports de l’Inspection générale d’Etat sur les gestions de 2016 à 2019 ». 

Pour le quotidien EnQuête, il y a bel et bien un lien entre la publication des rapports de l’Ige et la colère du chef de l’Etat contre certains de ses ministres. D’où cette titraille qui barre la Une du journal : « Après la publication des rapports de l’Ige : Macky Sall se fâche ». 

Pour L’AS quotidien, avec cette demande du président de la République, « le cri de cœur de Seynabou Ndiaye Diakhaté est (enfin) entendu. (Car) La Présidente de l’Ofnac n’a de cesse d’exhorter les assujettis à la déclaration de patrimoine à se signaler ».

« Lors d’un atelier d’échanges et de sensibilisation sur la question, le 30 juillet 2019, elle avait déploré des réticences avant de confier que leur base de données a recensé plus de 1000 personnes assujetties à la déclaration de patrimoine. Et que l’Ofnac n’avait reçu jusqu’ici que 680 déclarations, soit un peu plus de 50% », rappelle le journal. 

Sous le titre « Macky Sall pour la mise en œuvre optimale des textes », le quotidien national Le Soleil informe que le chef de l’Etat « demande de finaliser dans les meilleurs délais » les documents relatifs à la nouvelle Convention collective nationale du secteur de la presse. 

Sur un tout autre sujet, L’Observateur revient sur ce qu’il qualifie de « spirale de scandales et de controverses » sous le magistère de Macky Sall en arborant ce titre : « L’engrenage des cas graves ». A ses pages 4 et 5, le quotidien revient sur « les 12 affaires qui ont mis le pays sens dessus-dessous les 4 derniers mois ». Parmi ces « cas graves » figurent notamment le bradage du littoral ; les insultes du député Moustapha Cissé Lô, l’affaire Batiplus…

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs rappelés de la disparition, un an jour pour jour, de l’ancien Secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng. A ce propos, L’Observateur se fait raconter « les secrets d’Etat » de l’ancien président du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) par sa sécretaire Lena Lô. 

Pour se remémorer ce triste événement, EnQuête donne la parole à l’enseignant-chercheur, Papa Fara Diallo qui affirme que « le Ps reste figé là où Tanor Dieng l’avait laissé ». 

Une assertion que ne partage pas WalfQuotidien pour qui « le Ps dessine ses plans » pour les prochaines échéances électorales. Car, selon le porte-parole du parti, Abdoulaye Wilane, « le Parti socialiste aura son propre candidat à la prochaine présidentielle ». 

En sport, Walf Quotidien revient sur le repport des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) initialement prévus en 2022 et soutient qu’il s’agit là d’« une coupure de jambes pour le Sénégal qui était déjà bien engagé sur la piste pour la réussite de cette première en terre africaine de compétition majeure du Comité International Olympique (CIO) ». 

« Ce report répond à l’exigence de responsabilité et au souci d’efficacité que commandent les circonstances actuelles marquées par la pandémie du coronavirus », note Le Soleil, soulignant que « La proposition du Président Macky Sall a, en effet, été favorablement accueillie par Thomas Bach, président du Comité International Olympique ».

Covid-19: Dakar rouvre ses frontières aériennes

Le Sénégal, après plus de trois mois de fermeture de son espace aérien, a commencé à recevoir hier mercredi 15 juillet des vols internationaux réguliers, au moment où l’Union européenne se montrerait désormais favorable à accueillir des ressortissants sénégalais dans l’espace Schengen.M. Bâ, octogénaire franco-sénégalais, est en vacances à Dakar depuis plus de quatre mois. Il avait prévu de se ressourcer pour un mois, mais se heurte depuis à la fermeture des frontières aériennes. Habitant à Lille, au nord de la France, il raconte avoir fait des pieds et des mains en vain. Comme délivré aujourd’hui, il se réjouit devant l’idée de pouvoir retrouver à bientôt les siens.

Comme annoncé le 29 juin dernier par le président Macky Sall, l’espace aérien sénégalais s’est rouvert ce mercredi pour les vols internationaux réguliers. Les aéroports n’étaient pas totalement fermés puisque les vols spéciaux continuaient d’atterrir et de décoller.

Toutefois à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), le plus grand du pays situé à 45 km environ de la capitale, ce n’était pas l’ambiance des grands jours ce 15 juillet. Quelques vols sont marqués aux écrans du hall pour garder le caractère progressif de la reprise. Les arrivées et départs concernent pour ce premier jour les compagnies Air Algérie, Air France, Air Sénégal, TRANSAIR, Air Côte d’Ivoire, Ethiopian Airlines et IBERIA.

Mais déjà, le ministère sénégalais du Tourisme et des Transports aériens a mis en place un protocole sanitaire pour celle-ci. Dans le contexte de la Covid-19, les compagnies aériennes doivent disposer d’un programme de vol dûment approuvé par l’Autorité de l’Aviation civile et d’une autorisation ponctuelle délivrée par celle-ci pour effectuer un vol ou une série de vols à destination du Sénégal.

Elles doivent s’assurer également, pour les passagers en transit, que le pays de départ remplit les conditions requises par le pays de destination et renseigner la fiche de désinfection de l’aéronef contre la Covid-19.

Levée des restrictions de l’UE

Mercredi matin, la Directrice de la Santé publique, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, était à l’AIBD pour inspecter le dispositif de reprise. Sur place, elle a annoncé que les restrictions de l’Union européenne sur le Sénégal seraient levées.

« Notre diplomatie a joué un très grand rôle. J’ai dû entendre, cela reste à vérifier de manière officielle, que les restrictions de l’Union européenne ont été levées pour le Sénégal. Dès que nous avons entendu cette information, nous avons déposé au niveau du ministère des Affaires Etrangères, pour les diplomates de l’UE, un document qui a été accepté », a-t-elle déclaré sur IRadio (privée).

Dakar, à l’instar de Libreville, avait décidé en début juillet d’appliquer la réciprocité à l’UE après qu’elle a choisi de n’admettre que quatre pays africains (Algérie, Maroc, Rwanda et Tunisie) pour voyager dans l’espace Schengen.

Pour Bruxelles, cette mesure est motivée par des critères épidémiologiques. Au même moment, l’ambassadeur de l’Union européenne à Dakar, Irène Mingasson, avait précisé dans la presse sénégalaise que Dakar « n’est pas concerné par cette nouvelle situation ».

Le sujet a par la suite motivé la tenue d’une réunion au ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur où « les discussions qui se sont déroulées dans une ambiance cordiale ont montré une réelle volonté de toutes les parties de trouver une solution », selon un communiqué du ministère du Tourisme et des Transports aériens.

Tout compte fait, le différend diplomatique serait en passe d’être enterré entre Dakar et Bruxelles. D’autant plus que le Sénégal, qui a levé depuis le 29 juin l’état d’urgence sanitaire, ferait partie des meilleurs élèves en Afrique dans la gestion du nouveau coronavirus au point de vue de ses résultats. A ce jour, il recense 8369 cas dont 153 décès, 5605 guérisons et 2610 malades sous traitement.

« On nous parlait d’un certain taux d’attaque. Nous ne dormons pas sur nos lauriers, mais le Sénégal est train de gérer cette pandémie de la façon la plus adéquate possible », a laissé entendre Marie Khémesse Ngom Ndiaye à l’AIBD.

Jeux Olympiques de la Jeunesse : Dakar 2022 reportée jusqu’en 2026 (CIO)

Le Comité International Olympique (CIO) a décidé mercredi, « d’un commun accord » avec le Sénégal, de se donner quatre années supplémentaires pour organiser les JOJ de Dakar 2022, désormais transformés en Dakar 2026.« La proposition du président Macky Sall a en effet été favorablement accueillie par  Thomas Bach, président du CIO, à l’issue d’échanges approfondis sur le sujet », explique le CIO dans un communiqué, soulignant que ce report répond à « l’exigence de responsabilité et au souci d’efficacité » que commandent les circonstances actuelles marquées par la pandémie de Covid-19.

L’accord a été approuvé, ce mercredi, par la commission exécutive du CIO et sera soumis, pour ratification, à la Session du CIO vendredi 17 juillet 2020, précise le document.

Par ailleurs, le report permet au CIO, aux Comités nationaux olympiques (CNO) et aux Fédérations internationales (FI) de « mieux planifier leurs activités, fortement affectées » par le report des Jeux Olympiques de Tokyo 2020, les reports ultérieurs des grandes compétitions sportives internationales ainsi que les conséquences opérationnelles et financières de la crise sanitaire mondiale.

Dans le même temps, souligne le CIO, organiser Dakar 2022 en 2026 « permet au Sénégal de poursuivre les excellents préparatifs des Jeux Olympiques de la Jeunesse ». 

Macky Sall et Thomas Bach, qui se félicitent par ailleurs des « avancées réalisées, ont d’une même voix renouvelé leur confiance » au président du comité d’organisation de Dakar 2022, Mamadou Diagna Ndiaye, membre du CIO au Sénégal, et « restent pleinement déterminés à faire de ces Jeux Olympiques de la Jeunesse, première compétition olympique en Afrique, une réussite pleine et entière ».

« Cet accord conclu à l’amiable est le reflet de la confiance mutuelle entre le Sénégal et le CIO, a déclaré le président du CIO. Je voudrais exprimer mes sincères remerciements au président Macky Sall, grand ami et partisan du Mouvement olympique, pour cette relation exceptionnelle, de confiance et de qualité. Pour toutes ces raisons, je suis certain qu’ensemble, nous organiserons de brillants Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar 2026 pour le Sénégal, l’ensemble du continent africain et tous les jeunes athlètes du monde ».

Pour sa part, le chef d’Etat sénégalais a dit « réitérer au CIO (son) soutien sans réserve à l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse, reportés à 2026. Je saisis l’occasion pour renouveler ma confiance à la commission exécutive et salue l’engagement de ses équipes, à nos côtés, pour faire de Dakar 2026, première manifestation olympique en Afrique, une réussite qui reste dans les mémoires ».

En revanche, le CIO et le Sénégal sont conscients que pour de nombreux jeunes athlètes, « cette nouvelle sera décevante ». Mais « nous ne pouvons que faire appel à leur compréhension. Cet accord reflète l’ampleur des défis opérationnels auxquels le CIO, les CNO et les FI doivent faire face à la suite du report des Jeux Olympiques de Tokyo 2020 », a ajouté le communiqué.

Par ailleurs, le CIO promet de continuer d’offrir à toutes les Fédérations Internationales et Associations continentales de CNO l’intégralité du contenu des programmes éducatifs des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ). Cela permettra de « conserver les objectifs de cette composante très importante et très appréciée des JOJ », lors des nombreuses manifestations organisées jusqu’en 2026, en particulier dans le cadre des Jeux continentaux de la jeunesse.

Sénégal: des impacts négatifs du coronavirus sur la sécurité alimentaire (enquête)

Le coronavirus a des impacts négatifs sur la sécurité alimentaire des populations sénégalaises avec une flambée des prix, une rareté des produits agricoles et une indisponibilité des produits de qualité, selon une enquête de l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (CICODEV).« (…) La fermeture des marchés hebdomadaires aujourd’hui rouverts avec les mesures d’assouplissement dans les différentes régions du pays a eu des impacts non négligeables dans l’approvisionnement en denrées alimentaires des populations, avec une flambée des prix, une rareté des produits agricoles, une inaccessibilité et une indisponibilité des produits de qualité couplées à des problèmes de stockage », souligne le CICODEV dans son « enquête sur les impacts de la Covid-19 sur la sécurité alimentaire au Sénégal.

Menée au mois de mai 2020 à travers ses 16 points focaux répartis dans 14 régions du Sénégal, l’étude révèle que la Covid-19 a un impact sur le quotidien des populations et leur sécurité alimentaire et nutritionnelle

« L’enquête menée par CICODEV révèle à suffisance qu’il existe de réelles menaces d’insécurité alimentaire qui peuvent engendrer un affaissement de l’économie nationale. Son objet s’inscrit en droite ligne de notre mission de générer des connaissances sur les impacts des choix et modèles des citoyens et d’informer, de défendre, de protéger, d’éduquer et de représenter les consommateurs, avec un accent particulier sur les droits des plus défavorisés », a déclaré Amadou Kanouté, Directeur exécutif de CICODEV.

Les menaces immédiates des mesures de confinement sur la sécurité alimentaire en ville et dans les villages sénégalais n’ont pas été sans conséquence et ont pu restreindre l’accès des populations à des ressources alimentaires suffisantes, diverses et nutritives, poursuit l’enquête.

Selon elle, les obstacles rencontrés par les producteurs sont essentiellement liés à la conservation des produits périssables, une situation difficile du fait de l’absence de centres de stockage dans certaines régions et des difficultés d’accès au crédit dans les banques.

«Il faut ajouter à ce décor que les populations sont obligées de parcourir de longues distances pour s’approvisionner avec des risques de non-disponibilité des produits. Ces problèmes, faut-il encore le rappeler, concernent la quasi-totalité des régions du pays, de Kébémer à Matam, en passant par Tambacounda et Kédougou», a indiqué Khady Thiané Ndoye, Chargée de Programme Accès durable à une alimentation saine et nutritive à CICODEV.

Pour mieux faire face aux effets de la pandémie, l’Institut Panafricain pour la Citoyenneté, les Consommateurs et le Développement (CICODEV) exhorte l’État du Sénégal à mettre en place des stocks de sécurité pour garantir la disponibilité permanente des produits alimentaires sains et nutritifs de première nécessité à un coût acceptable pour les consommateurs les plus démunis.

Il lui demande aussi de réduire autant que possible la dépendance du marché aux produits extérieurs pour assurer la sécurité alimentaire de ses citoyens, et de favoriser l’émergence de systèmes alimentaires (production, transformation, distribution, stockage, consommation, gestion des déchets) plus durables, plus résilients et plus favorables aux exploitations familiales locales.

Les rapports de l’IGE toujours au menu des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, continuent de traiter les rapports de l’Inspection générale d’Etat publiés en début de semaine, aux côtés d’autres sujets.« Ces autres +cafards+ débusqués des tiroirs de l’Etat », affiche L’Observateur soulignant qu’« Ils (les rapports de l’Ige) ne sont pas à vider en deux coups de cuiller à pot. (Car) quelle que soit l’expoitation qu’on en fait, il restera toujours à piocher dans les rapports de l’Ige sur la gouvernance et la reddition des comptes au Sénégal, sur la période 2016-2019. Tellement le crime financier est énorme et le modus ingénieux ». 

Après le premiers jet de « cafards » publié hier, le journal revient sur ce qu’il qualifie d’« autres +meurtres+ perpétrés contre l’argent public et signale qu’au ministère de l’Education nationale « Les dossiers d’appels d’offres (ont été) vendus et l’argent +détourné+ dans un compte secret ». 

A l’hopital Principal de Dakar, L’Observateur révèle qu’« Un écart de plus d’un milliards FCfa (a été noté) dans les acquisitions). A l’Entente Cadak-Car et Union de gestion des déchets (UCG), « Un compte bancaire parallèle (a été) ouvert, 8 employés (y) retirent 780 millions de FCfa », ajoute le journal. Ce dernier note par ailleurs les manquements dans la gestion des municipalités et pointe du doigt « Les libertés des maires sur les voitures de fonction et le carburant ».

Sous le titre « La face cachée des prisons », WalQuotidien revient sur le « surpeuplement, les mauvaises conditions de détention, les logements indus… » que dénoncent les rapports de l’Inspection générale d’Etat et le journal Vox Populi qui soutient que « Les prisons s’enferment dans leurs errements ». WalfQuotidien fait, en outre, état du « folklore qui dérange » les vérificateurs de l’Etat à l’occasion des cérémonies de passation de services. 

EnQuête consacre également sa parution du jour aux rapports de l’Ige en mettant le focus sur le Sommet de la Francophonie organisé en 2015 et la construction du Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) et arbore ce titre : « Emblèmes de la mal gouvernance ». 

« Abdoulaye Wade avait son Fesman. Macky Sall tient son triste Sommet de la Francophonie. Et le plus cocasse, c’est que le maitre d’œuvre de cette machine à enfreindre la législation n’est autre que Jacques Habib Sy, un des chantres de la transparence au Sénégal. L’homme ne s’est pas contenté d’attribuer à tout-va des marchés par entente directe. Une lecture approfondie du rapport 2017 de l’Inspection générale d’Etat (Ige) laisse paraitre une véritable bamboula à la Délégation générale à la Francophonie qu’il avait l’honneur de diriger de 2012 à 2015 », écrivent nos confrères. 

Ces derniers, en scrutant les rapports de l’Ige, montrent en plus « comment l’Etat a enrichi Richard Attias (époux de l’ancienne première dame française Cécilia Sarkozy) en renonçant même parfois à des offres gratuites de services de la part de pays partenaires ». 

S’agissant de la gestion du Fonds d’aide aux artistes et au développement de la culture, L’AS quotidien signale que là également « L’Ige décèle de graves micmacs ». « En effet, précise le journal, l’exploitation des relevés des opérations du compte de dépôt du Fonds (…) ouvert au Trésor a permis de découvrir plusieurs situations caractéristiques d’une utilisation inadéquate des ressources financières ». 

Sur un tout autre sujet, le même journal revient sur le bras de fer entre le patron de la Sedima Babacar Ngom et les populations de Ndengler autour du foncier et informe que « Aly Ngouille Ndiaye, le ministre de l’Intérieur, tente de désamorcer la bombe ». 

Le Quotidien accorde quant à lui un entretien au ministre de l’Environnement, Abdou Karim Sall, et affiche « AKS braise la polémique ». Celle-ci portait sur un transfert de quelques gazelles oryx d’un parc national vers la ferme privée du ministre. Une opération au cours de laquelle un des animaux a trouvé la mort. Ce qui avait provoqué l’indignation de plusieurs Sénégalais. 

Dans les colonnes du journal, le ministre déplore le fait que les gens aient « parlé de ce sujet parfois avec beaucoup d’émotions » et clôt le débat en ces termes : « J’en ai terminé sur ce sujet… C’est de la politique politicienne… ». 

Le quotidien national Le Soleil revient pour sa part sur les obsèques du Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, hier à Abidjan, et informe que « Macky Sall a partagé le deuil des Ivoiriens ». 

Vox Populi s’intéresse de son côté sur l’impact de la Covid-19 sur le plus grand marché hebdomadaire d’Afrique de l’Ouest et affirme que « Diaobé perd 5 milliards en 8 semaines ».

En sport, le quotidien spécialisé Stades met le focus sur le « choc des étoiles africaines ce soir » qui aura lieu lors de la rencontre entre Arsenal et Liverpool, deux clubs de la Premier Ligue anglaise, et informe que le trio Mané-Salah-Keïta (sociétaires de Liverpool) feront face au duo Aubameyang-Pépé d’Arsenal.

Sénégal : Macky Sall reçoit trois rapports « introspectifs » de l’IGE

L’Inspection générale d’Etat (IGE) du Sénégal a publié lundi trois rapports annuels épinglant la gestion d’entités publiques et vus par le président Macky Sall comme une invite « à l’introspection et à la responsabilité ».Les rapports susmentionnés que beaucoup d’observateurs demandaient déjà la publication, concernent les périodes 2016, 2017 et 2018-2019. Ce mardi, plusieurs quotidiens ont relégué le coronavirus au second plan pour titrer sur cette actualité. 

« L’IGE sort de sa quarantaine », souligne Le Quotidien là où L’AS note que « l’IGE expose les manquements de l’administration ». Ils concernent entre autres les procédures d’acquisition des marchés, la gestion du parc automobile de l’Etat, les prisons et les bourses de l’enseignement supérieur.

Le premier rapport présente dans sa conception une triple orientation « à la fois éclectique, thématique et didactique », écrit le Vérificateur général François Collin. Il fait état des dysfonctionnements relevés par les rapports des différentes missions de contrôle, conduites par l’IGE entre avril 2015 et juillet 2016, sur diverses entités constituées de quelques administrations centrales, de plusieurs agences d’exécution, d’un certain nombre d’établissements publics de santé et des collectivités locales. 

« Ces dysfonctionnements se rapportent non seulement à la gestion administrative de ces structures, mais encore à leur gouvernance économique et financière », note l’IGE.

Pour sa part, le rapport de 2017 couvre l’intervalle de temps compris entre août 2016 et décembre 2017. Il s’articule sur l’Administration centrale et sur diverses administrations décentralisées et autres organismes publics. La gouvernance de ces différentes entités est analysée aussi bien sous l’angle de la gestion administrative que sous celui de la gestion financière.

Enfin, pour le rapport 2018-2019 qui couvre la période du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2019, il se consacre à l’Administration centrale et aux administrations décentralisées dans leur « sens fonctionnel ou technique ».

Mais de façon ramassée, « les rapports sur l’état de la Gouvernance et de la Reddition des Comptes, produits par l’IGE invitent à l’introspection et à la responsabilité, individuelle et collective, afin d’avancer résolument dans la transformation de l’action publique pour consolider un Etat performant », a twitté le chef de l’Etat Macky Sall peu après la publication des trois documents.

Il a par ailleurs magnifié « la compétence, l’expertise, la loyauté, la réserve et la culture du secret » des Inspecteurs généraux d’Etat. « Je tiens à les féliciter pour l’appropriation remarquable de ces valeurs fondamentales d’éthique et de déontologie ».

L’IGE est une institution administrative supérieure de contrôle placée sous l’autorité directe du président de la République. Il reçoit primo le rapport sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes qui est le moyen pour l’IGE de rendre compte de la gestion publique, durant une période donnée, « dans le respect du secret qui caractérise ses travaux ».

Hommage national au PM défunt Amadou Gon Coulibaly au palais de la présidence à Abidjan

Un hommage de la nation, en mémoire du Premier ministre ivoirien défunt Amadou Gon Coulibaly, a eu lieu mardi sur l’esplanade du palais de la présidence de la République, en présence du président ivoirien Alassane Ouattara et de son homologue sénégalais Macky Sall.Dans le parterre de personnalités politiques et administratives, l’on notait la présence du président Sénégalais, Macky Sall, du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian, représentant le chef d’État français Emmanuel Macron, et des chefs de gouvernements africains.

Avec beaucoup d’émotions, Kandia Camara, ministre en charge de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a rendu un vibrant hommage à Amadou Gon Coulibaly, retraçant son courage et sa verve politique. 

En larmes, Mme Kandia Camara, succombe aux desseins de Dieu, déclarant « hélas, le sort en a voulu ainsi, la haute volonté de Dieu a arraché notre patron et notre candidat (à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020) à notre affection, un rappel fatidique » disposé par le divin.

Mort à la tâche, le 8 juillet 2020, après un Conseil des ministres, Amadou Gon Coulibaly, s’était rendu le 2 mai à Paris à la suite d’un problème cardiaque. De retour le 2 juillet, il a repris trois jours après le travail. C’est le sixième jour qu’un sévère malaise l’emportera.

Plébiscité le 12 mars 2020 par son parti, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), le Premier ministre défunt, Amadou Gon Coulibaly, devrait représenter sa formation politique à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

A cette cérémonie d’hommage, Patrick Achi, le secrétaire général de la présidence de la République, a témoigné de son abnégation à l’ouvrage du développement de la Côte d’Ivoire.  Et ce, jusqu’à son dernier souffle.

Son départ est une onde de choc pour le pays tout entier. Les différentes sensibilités politiques, à l’unisson, ont reconnu en lui un grand serviteur de l’Etat. Il était perçu comme un homme d’esprit de conquête d’où son surnom Le Lion.

Comme le lion, Amadou Gon Coulibaly rêvait d’une Côte d’Ivoire rayonnante, mais la mort a brisé cet élan, s’est révolté Patrick Achi. A sa suite, Henriette Dagri Diabaté, la Grande Chancelière, s’est pour sa part souvenu d’un homme qui ne reculait devant rien.

« Sa voix résonne encore dans mes oreilles… et pourtant on n’entendra plus le lion rugir. Il est couché sans voix. Je veux dire ma fierté d’avoir connu cet homme» , a-t-elle dit dans un une oraison funèbre, au pupitre.

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara dont il était un proche collaborateur, depuis 30 ans, l’a élevé au nom du peuple ivoirien à la dignité de Grand-croix de l’ordre national, la plus grande distinction de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Un défilé des troupes des forces armées a eu lieu, sur l’esplanade du palais de la présidence, en hommage à M. Gon Coulibaly, en présence des siens parmi lesquels l’on comptait sa mère biologique Hadja Fatoumata Gon Coulibaly et son épouse Assétou Gon Coulibaly.

Dauphin désigné du parti au pouvoir, le Rhdp, son décès donne à rebattre les cartes au sein de la coalition au pouvoir en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, dont la période de dépôt des dossiers de candidatures s’étend sur la période du 16 juillet au 1er septembre 2020. 

Un deuil national a été décrété par le chef de l’Etat Alassane Ouattara sur la période du 10 au 17 juillet 2020. Mercredi, son parti, le Rhdp lui rend hommage, avant le transfèrement de sa dépouille à Korhogo (nord), sa ville d’origine, où il sera inhumé vendredi. Il part à l’âge de 61 ans. 

The Africa Road Builders: le président égyptien remporte le Trophée Babacar N’Diaye 2020

Le président égyptien Abdel Fattah a été désigné vainqueur de l’édition 2020 du Super Prix Grand Bâtisseur-Trophée Babacar N’Diaye, à l’issue d’une réunion annuelle du Comité de sélection des Constructeurs de routes africaines, tenue le 26 juin 2020 à Nairobi, au Kenya, a annoncé, lundi, le Commissariat général de l’événement.Au terme des délibérations, Abdel Fattah al-Sissi, président de la République Arabe d’Egypte, a été désigné à l’unanimité des membres, Super Prix Africain des Constructeurs Routiers – Trophée Babacar Ndiaye 2020.  

Le président égyptien a été retenu pour son leadership personnel et pour la réalisation de plusieurs travaux achevés qui contribuent à l’amélioration de la qualité de vie des populations. Le comité s’est félicité du projet de la station de métro Héliopolis au Caire 2.

Le Comité de sélection s’est également félicité du projet de pont suspendu sur le Nil, au Caire, ainsi que le projet d’extension du port de Damiette et de réhabilitation de la ligne ferroviaire Tanta- Mansourah – Damiette.

Tous ces projets, achevés ou en cours de finalisation, ont eu un impact positif sur l’ensemble de plusieurs millions de personnes, facilitant la mobilité des biens et des personnes et créant des opportunités commerciales et d’emplois tangibles.  

Le trophée Babacar N’Diaye devrait être remis le 25 août 2020 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, lors des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), lors de la Conférence Finale avec le président de la BAD, le Dr Akinwumi Adesina, en tant que parrain de l’événement.  

Le prix vise à amener tous les États africains à améliorer la qualité des routes et des transports, et par ailleurs la qualité de vie des populations sur le continent africain.   

La réunion annuelle de nomination du Comité de sélection des Constructeurs de routes africaines – Trophée Babacar Ndiaye s’est tenue le 26 juin 2020 par visioconférence. La réunion a été suivie par des représentants de plusieurs médias de toutes les sous-régions de l’Afrique.   

Le Comité de sélection a travaillé sur la base du rapport fait par le réseau Médias pour les Infrastructures et la Finance en Afrique (MIFA), et pris en compte les récents rapports publics des institutions et organisations internationales en matière de route et de transports en Afrique.

Le thème central des travaux était: « Routes et transports pour améliorer la qualité de vie des populations en Afrique ». Le comité de sélection encourage tous les États à réaliser en temps utile des projets concrets pour atteindre ces objectifs.  

L’Édition 2019 du Trophée Babacar N’Diaye a été remportée par Adama Barrow, président de la République de Gambie. Il a accepté cette distinction portant le nom du Dr Babacar Ndiaye, ancien président de la BAD, qui a inspiré cet événement.  

Le rapport 2019 de l’Inspection générale de l’Etat fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement de la publication des rapports 2016, 2017, 2018 et 2019 de l’Inspection générale de l’Etat.« L’Ige sort de sa quarantaine », titre Le Quotidien avant de souligner que les inspecteurs généraux ont passé « en revue la gestion du parc automobile de l’Etat, les prisons et les bourses du Supérieur ». 

Sur le premier aspect, précise le journal, « Le rapport 2018-2019 de l’Ige épingle, une fois de plus, les procédures d’acquisition, de gestion et d’utilisation des véhicules de l’Etat. Les inspecteurs généraux indiquent que les violations des règlements dans ce domaine ne ralentissent pas, bien au contraire ».

Cela pousse Vox Populi à arborer ce titre : « Scandaleuse noce sur les véhicules de l’Etat ». Plus en détails, le journal informe que sur « 80 véhicules prévus en 2018, 882 (ont été) finalement commandés ». Et le quotidien d’ajouter que « Des officiels s’accaparent des véhicules de l’Etat, d’autres les prêtent à des tiers ». 

Sous le titre « L’Ige expose les manquements de l’administration », L’AS quotidien revient sur cette même actualité et note que le rapport 2018-2019 sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes au Sénégal « relève des errements persistants » dans l’acquisition, l’utilisation et l’entretien de véhicules administratifs. 

L’Observateur liste, avec photos à l’appui, les différentes personnes épinglées par les vérificateurs de l’Etat et parle d’une « Epidémie de mal gouvernance » parce que même le président Macky Sall, infecté par « le virus des décrets controversés », n’est pas épargné. 

« Entre l’achat de voitures sur le dos de l’Etat, le clientélisme politique, les emplois fictifs ou encore les détournements d’objectif, les ressources publiques ont été grandement gaspillées entre 2018 et 2019 », déplore le quotidien EnQuête, d’où ce titre qui barre sa Une du jour : « Bamboula sur les deniers publics ». 

Mettant en avant les aspects positifs de ces rapports, le quotidien national Le Soleil affirme que « Macky Sall s’engage à la mise en œuvre des propositions » de l’Ige pour améliorer la gestion des ressources publiques. 

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs faits l’écho de la demande du Khalife général des Tidjanes (confrérie soufie), Serigne Babacar Sy Mansour, au président de la République Macky Sall par rapport à la gestion de la crise de la Covid-19. 

A ce propos, EnQuête informe que le guide religieux « recommande à l’Etat de communiquer davantage sur l’existence de ce virus mortel et à dire +toute la vérité aux populations+ ». « Corser les mesures pour venir à bout du coronavirus que les Sénégalais semble prendre à la légère. Alors que c’est une maladie qui est là, qui tue des gens et qui envahit le pays », exhorte Serigne Babacar dans les colonnes de Vox Populi. 

En solitaire, WalfQuotidien revient sur ce qu’il qualifie de « L’autre audio qui risque d’exploser la République » et écrit : « Divulgué, cet audio va cerner le pouvoir par des flammes méphitiques d’un brasier d’été qui s’étendront à la vitesse d’un incendie de forêt. Et toutes les techniques habituelles d’extinction ou d’étouffement risquent de s’avérer inopérantes ». 

L’audio en question serait du député de la mouvance présidentielle Moustapha Cissé Lô et mettrait en cause le directeur du quotidien national Le Soleil Yakham Mbaye. Il y a de cela quelques semaines, un audio ou le premier insultait et incriminait le second avait beaucoup fait parler. 

Litige foncier, justice, politique et coronavirus à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus, ce lundi à APA, traitent de divers sujets en accordant la part belle aux litiges fonciers qui défraient la chronique depuis quelques semaines.« Le labyrinthe des litiges », barre à sa Une le quotidien EnQuête avant de souligner qu’« A l’image de la régulation des relations entre l’Etat et les grandes familles confrériques, la réglementation définitive sur les questions foncières est une patate chaude que les différents régimes en place, depuis les indépendances, se sont refilés à la moindre difficulté pouvant menacer leur pouvoir ».

Le journal qui consacre tout un dossier à cette problématique fait remarquer que « Partout sur le territoire national, des terres sont en train d’être soustraites du domaine national en vue de leur immatriculation, d’abord au nom de l’Etat, ensuite au bénéfice de particuliers, nationaux comme étrangers ».

Cela pousse l’ancien conseiller du président Abdou Diouf (1981-2000) à sonner « l’alerte » dans les colonnes du même quotidien. Ce dernier donne ensuite la parole au Chargé de programme gouvernance foncière à l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (Cicodev Africa) qui déclare : « (…) si l’on veut réduire les conflits fonciers, il faut réinventer la gouvernance foncière à l’échelle locale ».

Sous le titre « Polémique à terre », Le Quotiden revient sur l’incident survenu hier à Ndingler dans le domaine foncier opposant l’homme d’affaires Babacar Ngom et les populations de ladite localité, et informe qu’un « vigile de la Sedima (entreprise de Babacar Ngom) a menacé des députés avec son arme ».

« Après la marche des populations de Djilakh, ces parlementaires étaient venus s’enquérir de la situation qui prévaut dans ce village, mais aussi évaluer le problème foncier qui alimente les débats ces derniers jours et qui oppose Babacar Ngom aux villages de Djilakh et de Ndingler », rapporte Le Quotidien.

WalfQuotidien s’attarde de son côté sur ce qu’il convient d’appeler le énième « bras de fer sur le littoral » et écrit : « Face à la menace d’être déguerpis de leur espace de création sur la Corniche Ouest, des artisans et artistes font appel aux autorités ».

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés à la sortie du président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums), Souleymane Teliko, sur le déroulé du procès de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall. Et c’est le journal L’AS qui relaie à sa page 7 les propos du magistrat selon lesquels « (…) sur le procès de l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall il y a eu bel et bien une violation de la présomption d’innocence et des droits de la défense ».

« Ça ne changera rien du verdict, mais cette sortie du président de l’Union des magistrats sénégalais est un baume au cœur pour Khalifa Sall et ses partisans », note Le Quotidien.

Le quotidien L’Observateur consacre sa parution du jour au nouveau « corona-plan » du Sénégal qui dit que l’« hospitalisation (est désormais) réservée aux plus de 60 ans » et que le nombre de tests sera réduit.

En économie, le quotidien national Le Soleil revient sur la surliquidité bancaire et la faiblesse du financement de l’économie en donnant « les raisons d’un paradoxe ».

Le quotidien spécialisé Stades met le focus sur la fin imminente des championnats européens et arbore cette Une : « Real, gagner ce lundi pour être sacré jeudi ».

Le même journal revient par ailleurs sur les fortunes diverses des Lions en Angleterre et informe que « Sadio (a été) accroché à Anfield (mais que) Ismaïla Sarr respire ».

Evolution du coronavirus en Afrique

Le nouveau coronavirus provoque une crise sanitaire inédite dans le monde entier et l’Afrique est de plus en plus touchée. Avec cet article, mis à jour régulièrement, APA suit pour vous l’évolution de la Covid-19 sur le continent.

NOMBRE DE PAYS TOUCHÉS

 
54

NOMBRE DE CAS RECENSÉS

559.581

NOMBRE DE DÉCÈS

12.723

Afrique du Sud : Cas (250.687) – Guérisons (118.232) – Décès (3860)

La nation arc-en-ciel annonce ce vendredi 12.348 cas et 140 morts.

Algérie : Cas (18.242) – Guérisons (13.124) – Décès(996)

434 nouveaux tests positifs ont été effectués aujourd’hui. En plus, il y a eu 8 décès.

Angola : Cas (458) – Guérisons (117) – Décès (23)

Ce vendredi, Luanda rapporte 62 cas et 1 mort.

Bénin : Cas (1285) – Guérisons (333) – Décès (23)

Dans l’ex-Dahomey, il y a 86 nouveaux cas et 2 morts. 

Botswana : Cas (314) – Guérisons (31) – Décès (1)

Dans ce pays de l’Afrique australe, pas de cas signalés.

Burkina Faso : Cas (1020) – Guérisons (862) – Décès(53)

Au pays des hommes intègres, il y a quinze cas supplémentaires.

Burundi : Cas (191) – Guérisons (118) – Décès (1)

Ce pays ne recense pas d’infections.

Cabo Verde : Cas (1591) – Guérisons (730) – Décès (19)

Dans cet archipel, 39 cas et 1 mort sont confirmés ce vendredi.

Cameroun : Cas (14.916) – Guérisons (11.525) – Décès(359)

Au pays de Paul Biya, on ne mentionne aucun cas.

Centrafrique : Cas (4259) – Guérisons (1142) – Décès (53)

En République centrafricaine, il y a 59 cas et 1 mort.

Comores : Cas (314) – Guérisons (272) – Décès (7)

Les îles Comores confirment un cas.

Congo : Cas (2028) – Guérisons (589) – Décès (47)

Ce pays de l’Afrique centrale indique 207 infections.

Côte d’Ivoire : Cas (12.052) – Guérisons (6080) – Décès (81)

302 cas de Covid-19 et 2 décès ont été notés ce vendredi. 

Djibouti : Cas (4968) – Guérisons (4689) – Décès (56)

Aujourd’hui, treize nouveaux cas sont constatés. 

Egypte : Cas (80.235) – Guérisons (23.274) – Décès (3702)

Dans ce grand pays de l’Afrique du nord, on déclare981 cas et 85 morts.

Erythrée : Cas (232) – Guérisons (107) – Décès (0)

Après une longue durée, le virus a refait surface. Dix-sept cas sont confirmés ce jour.

Eswatini : Cas (1257) – Guérisons (633) – Décès (18)

L’ex-Swaziland rapporte 44 cas et 1 mort. 

Ethiopie : Cas (7120) – Guérisons (2430) – Décès (124)

Ce pays, abritant le siège de l’Union Africaine (UA), note 147 cas et 4 morts.

Gabon : Cas (5942) – Guérisons (3004) – Décès (46)

Dans le pays d’Ali Bongo, il y a aujourd’hui 71 cas.

Gambie : Cas (64) – Guérisons (34) – Décès (3)

Ce pays enclavé remarque un cas aujourd’hui.

Ghana : Cas (23.463) – Guérisons (18.622) – Décès(129)

Accra ne déclare rien ce vendredi.

Guinée : Cas (5969) – Guérisons (4732) – Décès (37)

Conakry annonce aujourd’hui 88 contaminations et 1 mort.

Guinée-Bissau : Cas (1790) – Guérisons (760) – Décès (25)

Ce pays lusophone ne confirme pas d’infections. 

Guinée équatoriale : Cas (3071) – Guérisons (842) – Décès (51)

Malabo n’indique rien ce vendredi.

Kenya : Cas (9448) – Guérisons (2733) – Décès (181)

Ce pays de l’Afrique de l’est a communiqué 473contaminations et 8 décès.

Lesotho : Cas (184) – Guérisons (26) – Décès (1)

Dans cet Etat enclavé, 93 cas et 1 mort sont répertoriés.

Liberia : Cas (963) – Guérisons (400) – Décès (47)

Monrovia rapporte six cas et cinq morts ce vendredi.

Libye : Cas (1342) – Guérisons (307) – Décès (38)

Tripoli décompte aujourd’hui 74 cas et 2 morts.

Madagascar : Cas (4143) – Guérisons (2183) – Décès (34)

Dans la Grande île, 361 cas et 1 mort sont attestés ce jour.

Malawi : Cas (2069) – Guérisons (379) – Décès (31)

Ce vendredi, 127 cas et 6 décès sont rapportés.

Mali : Cas (2404) – Guérisons (1650) – Décès (121)

Ce pays ouest-africain recense 34 infections et 1 mort.

Maroc : Cas (15.328) – Guérisons (11.827) – Décès(243)

Ce vendredi, 249 personnes ont contracté le virus dans le Royaume. Et un patient est mort.

Maurice : Cas (342) – Guérisons (330) – Décès (10)

A l’île Maurice, aucun cas n’a été détecté ce jour.

Mauritanie : Cas (5203) – Guérisons (2111) – Décès (146)

La République islamique déclare 77 cas et 2 morts.

Mozambique : Cas (1111) – Guérisons (344) – Décès(9)

Maputo constate aujourd’hui 19 infections. 

Namibie : Cas (668) – Guérisons (25) – Décès (1)

Cet Etat dénombre 53 cas et 1 mort ce vendredi.

Niger : Cas (1099) – Guérisons (978) – Décès (68)

Niamey déclare deux contaminations.

Nigeria : Cas (30.748) – Guérisons (12.546) – Décès(689)

Ce grand pays de l’Afrique de l’ouest fait part de 499 cas et 5 morts.

Ouganda : Cas (1006) – Guérisons (938) – Décès (0)

Kampala constate six cas ce vendredi.

RD Congo : Cas (7905) – Guérisons (3513) – Décès(189)

Kinshasa annonce aujourd’hui 59 cas.

Rwanda : Cas (1252) – Guérisons (635) – Décès (3)

Le pays de Paul Kagamé déclare 42 cas.

Sao Tomé-et-Principe : Cas (727) – Guérisons (284) – Décès (14)

Ce pays insulaire du Golfe de Guinée recense trois cas et un mort.

Sénégal : Cas (7882) – Guérisons (5311) – Décès (145)

Ce vendredi, le Sénégal a réalisé 868 tests dont 98 sont positifs. Il s’agit de 81 cas contacts suivis et 17 cas issusde la transmission communautaire. En outre, deuxpatients ont rendu l’âme.

Seychelles : Cas (100) – Guérisons (11) – Décès  (0)

Ce pays ne comptait plus de cas actif depuis fort longtemps. Il y en a neuf de plus.

Sierra Leone : Cas (1613) – Guérisons (1133) – Décès(63)

Cette nation anglophone indique 29 cas ce vendredi.

Somalie : Cas (3038) – Guérisons (1209) – Décès (92)

Les autorités sanitaires n’ont rien déclaré.

Soudan : Cas (10.204) – Guérisons (5277) – Décès (649)

Khartoum annonce aujourd’hui 46 cas et 8 morts.

Soudan du Sud : Cas (2021) – Guérisons (333) – Décès(38)

Le dernier Etat africain indépendant n’indique pas de contaminations.

Tanzanie : Cas (509) – Guérisons (183) – Décès (21)

Ce pays n’annonce rien depuis plusieurs semaines.

Tchad : Cas (874) – Guérisons (789) – Décès (74)

Dans cet Etat dirigé par Idriss Déby, on enregistre une seule infection.

Togo : Cas (710) – Guérisons (494) – Décès (15)

Les autorités sanitaires indiquent six cas positifs.

Tunisie : Cas (1240) – Guérisons (1067) – Décès (50)

Tunis annonce aujourd’hui neuf cas.

Zambie : Cas (1895) – Guérisons (1348) – Décès (42)

Lusaka ne rapporte pas de contaminations.

Zimbabwe : Cas (942) – Guérisons (320) – Décès (13)

Dans ce pays de l’Afrique australe, il y a 57 nouveaux porteurs du virus et 4 morts.

La Covid-19 s’offre la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, ce samedi à APA, traitent de plusieurs sujets relatifs à la pandémie du coronavirus. »246 milliards de baisse de chiffre d’affaires: Le tourisme et l’hôtellerie au bord de l’abîme », titre Walf Quotidien. Parlant de la tabaski en période de crise sanitaire, ce journal note « le blue des vendeurs de tissus ».

L’As suit la propagation du coronavirus à Dakar et constate que « les Maristes et les Sicap Liberté (sont) les points chauds ». « 98 nouveaux tests, 2 décès; soit 145  morts; 38 cas graves en réanimation et 2425 patients dans les hôpitaux: Ça ne sent pas bon », titre Source A.

Cette évolution de la pandémie pousse, selon Vox Populi, « l’Eglise à garder ses portes closes » et « craint une deuxième vague de contamination et un reconfinement ». À propos de l’impact de la Covid-19 sur le tourisme et l’hôtellerie, le journal fait état de 246 milliards f cfa de perte en 3 mois.

« Persistance de la pandémie du coronavirus: Les Églises restent fermées jusqu’à nouvel ordre », ajoute Les Échos.

« Mortalité et contexte Covid-19: La danse macabre », titre EnQuête.

En politique, Sud Quotidien s’intéresse aux dissensions et enquêtes de moralité au sein de l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir) et parle des « défis du président ».

La politique et le foncier en exergue dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, ce vendredi à APA, traitent de l’actualité politique et du foncier avec le bras de fer qui oppose l’homme d’affaires Babacar Ngom aux habitants de Ndengueler, un village situé dans le département de Mbour. »Assemblée nationale: soupçons de magouille pour éjecter Cissé Lô (exclu de l’Alliance pour la République après des audios insultants contre ses camarades de parti) », titre Walf Quotidien qui, à propos des élections locales et législatives, informe qu’on s’achemine « vers le couplage des scrutins ».

Pour mettre fin au différend Cissé Lô-Yakham Mbaye, Le Quotidien informe que le ministre d’État, Marième Badiane mène la médiation.

« Cumul de fonctions de président de conseil départemental et de ministre-Moussa Baldé dans l’illégalité continue », titre L’As.

Les Échos parle des décrets instituant l’honorariat pour les anciens présidents du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et informe que « la Cour suprême déboute Mamadou Lamine Diallo, Abdoul Mbaye et le crd ». Selon le journal, la première requête est déclarée « sans objet » et la seconde « irrecevable ».

« Décrets sur l’honorariat: La Cour suprême déboute Abdoul Mbaye et cie », renchérit Le Quotidien.

Ce journal revient également sur l’affaire des gazelles Oryx impliquant le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall. « Transfert des gazelles Oryx (dans sa ferme privée): Karim Sall sans réserve », titre Le Quotidien, dans lequel journal, le ministre affirme: « Je suis droit dans mes bottes ».

Il poursuit dans Vox Populi: « Je n’ai rien à me reprocher, je suis droit dans mes bottes ». Parlant de la sécurité publique, Vox Populi titre: « Plus de 2600 personnes interpelées en juin. Six meurtres en un mois, tous élucidés par la police ».

Pendant ce temps, EnQuête revient sur la prise de parole de Babacar Ngom, patron de Sedima Group, sur le litige foncier qui l’oppose aux populations de Ndengueler. « Les vérités de Babacar Ngom », titre le journal qui relaie les propos de l’homme d’affaires: « je vais continuer d’y aller car, ces terres m’appartiennent. Je leur avais donné ces 2 millions sur conseil de Khadim Samb. Si ce projet aboutit, d’ici à 2021, nous voulons investir 2 à 3 milliards ». 

« Affaire des terres spoliées: Babacar Ngom rétablit la vérité », ajoute Le Témoin, mais Source A parle de « terres de chaos » à Ndengueler.

Covid-19: des organisations féminines pour un cessez-le-feu au Sahel

Les mouvements armés opérant au Sahel doivent déclarer un cessez-le-feu pendant cette période de pandémie de Covid-19, a plaidé ce jeudi à Dakar, un collectif d’organisations féminines de la société civile de l’Afrique de l’Ouest.« Nous, organisations et plateforme régionales féminines de la société civile en Afrique de l’Ouest et au Sahel, lançons un cri du cœur et demandons aux mouvements armés de déclarer un cessez-le-feu pendant cette période de la pandémie, d’arrêter les attaques et de s’engager sur la voie de dialogue et de solutions pacifiques », écrit le collectif dans une déclaration dont APA a obtenu copie.

Ledit collectif est composé, entre autres,  du Réseau Paix et Sécurité pour les femmes de l’espace CEDEAO (REPSFECO), la Plateforme des femmes du G5 Sahel (PF-G5S), le Réseau ouest-africain des jeunes femmes leaders (ROAJELF), le Réseau des femmes du fleuve Mano (REFMAP) Femmes Africa solidarité (FAS), Partners West Africa-Sénégal (PWA) et le Forum des femmes de l’espace Sénégal-Gambie-Guinée Bissau.

Ces organisations demandent également « une cessation immédiate et sans condition de ces violences et actes terroristes et le respect du cessez-le-feu pendant cette période de pandémie et à mettre la vie, la santé et le bien-être des populations au centre des priorités ».

« Nous demandons aux Etats de renforcer les mesures sécuritaires pour la protection des civils, d’éviter toutes violations des Droits de l’Homme et d’accorder une attention particulière aux femmes, aux jeunes et aux enfants qui constituent les cibles les plus vulnérables », poursuivent-elles.

Ce faisant, elles invitent « toutes les parties prenantes à engager des discussions sur tous les problèmes et revendications en vue d’établir un climat de paix, de confiance et de stabilité ». A l’Union Africaine, à la Cedeao et au G5 Sahel, il est demandé d’ «appuyer les initiatives endogènes de médiation pour atteindre l’objectif de +faire taire les armes+ sur l’ensemble de la région du Sahel ».

Covid-19 : Macky Sall sort de sa quarantaine, encore testé négatif

Le président sénégalais Macky Sall est sorti jeudi indemne de son isolement de quinze jours après avoir été en contact avec une personne testée positive au nouveau coronavirus.Le chef d’Etat qui s’était mis en quatorzaine le 24 juin 2020, avait tenu à respecter le protocole sanitaire. Il a été « suivi régulièrement durant ces quinze jours et les résultats des derniers tests sont restés négatifs », annonce un communiqué de la présidence signé par le ministre-conseiller Seydou Guèye.

Durant sa quarantaine, Macky Sall continuait d’assurer sa charge présidentielle. Ainsi le 29 juin dernier, il a annoncé la levée de l’état d’urgence dont le couvre-feu qui était en vigueur depuis le 23 mars. 

Les frontières aériennes vont ainsi être rouvertes à partir du 15 juillet prochain même si celles terrestres et maritimes « restent fermées jusqu’à nouvel ordre ». De même, les lieux accueillant des activités de loisirs à huis clos ne seront pas rouverts « en raison du risque élevé de propagation du virus », soulignait le chef de l’Etat.

Du 2 mars à ce 9 juillet, le Sénégal a recensé 7784 cas de coronavirus. 5169 malades sont guéris, 143 décédés et 2471 personnes sous traitement, parmi elles 36 cas graves.

Sénégal : la fédération de football siffle la fin de la saison sans décerner de titres

La Fédération sénégalaise de football (FSF) a décidé mercredi de mettre de mettre « un terme définitif » aux compétitions de la saison 2019-2020 suspendues à mi-parcours à cause de la Covid-19.Réuni mercredi à son siège, le Comité exécutif de la FSF a également décidé de ne pas décerner de titres et de geler les promotions et relégations à tous les échelons du football national. Cela tient compte « du ratio insuffisant de matchs disputés » pour ladite saison, précise le communiqué parvenu à APA.

La FSF désigne par ailleurs les deux équipes les mieux placées de la Ligue 1 à la dernière journée de la phase aller pour représenter le Sénégal respectivement à la Ligue des champions africaine et à la Coupe CAF. Il s’agit de Teungueth FC et Jaraaf, deux clubs dakarois.

En outre, le démarrage de la nouvelle saison 2020-2021 est fixé au 30 octobre 2020. En sa prélude, la FSF va subventionner plusieurs entités pour un montant d’un peu plus d’un milliard FCFA. 

Ainsi, les 14 clubs de Ligue 1 recevront chacun 15 millions là où ceux de Ligue 2 vont empocher 10 millions individuellement. Pour les 24 équipes de National 1 et 32 de National 2, elles auront sept et trois millions respectivement.

Trois millions seront aussi remis aux 10 clubs de première division du football féminin, tandis que deux millions sont prévus pour chacune des 10 équipes de l’échelon inférieur. 

Ces subventions « supplémentaires », inscrites dans le « plan de relance post Covid-19 » de la FSF, seront effectives après réception de l’appui de la FIFA pour 870 millions, la CAF pour 290 millions et l’Etat du Sénégal (non précisé). 

Sénégal: des chercheurs écartent le risque d’infection des abattoirs à la Covid-19

Il n’y a pas de risques d’infection au coronavirus des abattoirs de viande au Sénégal, selon des chercheurs des Programmes Thématiques de Recherche (PTR) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (Cames).« La Covid 19 n’est pas transmissible à l’homme par l’intermédiaire de la viande de bovin, de caprin ou de porcin. Toutefois au Sénégal, nous ferons de notre mieux pour contrôler l’abattage à l’entrée et à la sortie de l’animal. Tout est contrôlé et passé au peigne fin. C’est pourquoi, nous pouvons dire qu’il n’y a pas de risques d’infection à la Covid-19 au Sénégal par le biais des abattoirs », a dit le Dr Bocar Hann.

S’exprimant au cours d’une cérémonie de remise de masques aux acteurs de la Société de gestion des abattoirs du Sénégal (Sogas) par les membres du réseau des jeunes chercheurs des PTR du Cames, Dr Hann a souligné que le ministère de la Santé et de l’Action sociale qu’il représente au sein de cette entreprise « ne ménage aucun effort pour protèger la santé des consommateurs ».  

Ingénieur des travaux d’élevage et adjoint de la production de la Sogas, Lansana Sané a écarté la piste de zoonose dans la transmission de la Covid 19 au Sénégal.  «Certes, les abattoirs sont des milieux poreux, difficiles à gérer, mais il est de notre responsabilité de rassurer la population concernant la consommation de viande. Certaines personnes pensent que la Covid est transmissible de la personne à l’animal. Nous rassurons la population que ce n’est pas le cas. Cela ne proviendrait pas d’une zoonose, mais du contact d’homme à homme. Il est donc intéressant de respecter les mesures édictées par le ministère de la Santé, à savoir la distanciation sociale, le port de masque», a expliqué M. Sané.

Toutes choses qui font dire au Pr Yacoub Kane de l’École Inter-États des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar (Eisvm) de Dakar que « la consommation de la viande n’est pas une source de contamination à la Covid-19 ». Car, a-t-il dit, « les gens se contaminent à la Covid-19 par contact entre eux ».

Sahel: «La guerre continue malgré la Covid-19» (CICR)

Le cessez-le-feu mondial lancé après l’apparition de la pandémie de Covid-19 n’a pas permis de taire les armes au Sahel, selon le Comité International de la Croix-Rouge (CICR).« Malgré le cessez-le-feu mondial lancé à la suite de l’apparition de la pandémie de Covid-19, la guerre continue au Sahel. Au cours des derniers mois, les conditions de sécurité et la crise humanitaire se sont fortement dégradées dans la région du Liptako-Gourma, à cheval sur le Burkina Faso, le Mali et le Niger », déclare l’organisation dans un communiqué parvenu mercredi à APA.

Pour le CICR, « le Sahel est le théâtre d’un conflit sans frontières ». Les lignes de front ne cessent de bouger et avec elles des populations en quête de refuge.  En plus du conflit, les effets du changement climatique et de la pandémie du coronavirus continuent de peser davantage sur le quotidien de millions de personnes, ajoute-t-il.

Dans la région, la violence armée, la pénurie alimentaire, l’absence ou la « faible présence des autorités publiques » ainsi que la crise économique ont entraîné le déplacement de « plus d’un million de personnes, alors que d’autres ont fait le choix de rejoindre des groupes armés ».

Par ailleurs, Patrick Youssef, directeur régional pour l’Afrique au CICR, souligne « l’urgence » de répondre à la détresse de la population et de créer un espace propice au développement.

En effet, la réponse sécuritaire « ne peut se suffire à elle-même » dans le Sahel qui est « en proie au manque de solutions politiques pour apaiser les tensions et créer un espace propice au développement de l’humain ».

Ainsi, fait savoir le CICR, l’action humanitaire reste « pour l’instant la seule action concrète » pour pallier les conséquences des mouvements de population. « Nous ne pourrons cependant pas répondre seuls à tous les besoins à court terme comme à long terme », a précisé l’organisation.

Covid-19: la BAD prévoit un rebond de la croissance en Afrique de 3% en 2021

L’Afrique devrait connaître un rebond de sa croissance économique de 3% en 2021 contre -3,4% dans le pire des scénarios pour 2020 si la crise de la Covid-19 n’est pas jugulée, prévoit la Banque africaine de développement (BAD) dans le supplément d’un rapport sur les «Perspectives économiques en Afrique 2020 ».Dans une évaluation socio-économique complète de l’impact de la pandémie, la Banque africaine de développement relève que la croissance devrait rebondir à 3% en 2021, contre -3,4% dans le pire des scénarios pour 2020, mentionne une note dont APA a reçu copie.

Selon le supplément du rapport, près de 49 millions d’Africains pourraient être plongés dans l’extrême pauvreté à cause de la pandémie, en particulier en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, où la pandémie continue de progresser.

Les prévisions du supplément aux Perspectives économiques en Afrique de la Banque, publié le 30 janvier, soulignent que la croissance de l’Afrique était, auparavant, prévue à 3,9 % en 2020 et à 4,1 % en 2021.

En outre, le supplément avertit que les perspectives de croissance pour 2021 et au-delà dépendraient largement de l’efficacité des gouvernements africains à aplatir la courbe de l’épidémie et des politiques de réouverture des économies.

Dans ce contexte, les gouvernements et les partenaires au développement doivent intervenir de manière mieux coordonnée, plus ciblée et plus rapide pour limiter efficacement les répercussions de la crise de la Covid-19, fait observer la BAD.

« Pour rouvrir les économies, les décideurs politiques devraient adopter une approche progressive et graduelle qui évalue soigneusement les compromis entre le redémarrage trop rapide de l’activité économique et la préservation de la santé des populations », a déclaré Charles Leyeka Lufumpa, économiste en chef par intérim et vice-président pour la Gouvernance économique et la gestion des connaissances à la Banque.  

Les activités économiques peuvent être relancées progressivement sur la base des risques de transmission des différents secteurs, indique le rapport qui relève que sur le plan clinique, seuls 21 des 54 pays d’Afrique ont les moyens de faire face aux épidémies.

Le supplément ressort que la courbe de la pandémie en Afrique est en train de s’aplatir progressivement. Cependant, compte tenu des insuffisances des systèmes de santé et de la protection sociale, le virus reste une menace pour les vies humaines.

Selon le rapport de la Banque, l’Afrique pourrait perdre entre 145,5 milliards et 189,7 milliards de dollars américains de croissance en 2020.

Hanan Morsy, la directrice du Département des politiques macroéconomiques, des prévisions et de la recherche à la Banque africaine de développement affirme que le supplément des Perspectives économiques en Afrique 2020 montre que pour la première fois depuis un demi-siècle, l’Afrique serait confrontée à une récession économique en raison des retombées de la pandémie de la Covid-19.

Cela affecterait les progrès réalisés en matière de réduction de la pauvreté car on estime que 49 millions d’Africains pourraient être poussés dans la pauvreté, avec environ 30 millions d’emplois sur le point de disparaître.

 L’institution suggère également de nouvelles politiques de régulation du marché du travail destinées à protéger les salariés et les emplois, ainsi que des politiques structurelles devant permettre aux économies africaines de se reconstruire et d’améliorer leur résilience face aux chocs futurs.

Le tourisme, les transports et les loisirs seront certainement les secteurs qui tarderont le plus à repartir. Entre 2017 et 2018, le secteur du tourisme et des voyages en Afrique avait progressé de 5,6 % (moyenne internationale de 3,9 %), poursuit la note.

Selon Morsy, le supplément prévoyait que dans le pire des cas, 49 millions d’Africains supplémentaires pourraient être poussés vers l’extrême pauvreté par les conséquences de la pandémie. Le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté en Afrique (en usant du seuil de pauvreté international de 1,90 $) pourrait atteindre 453,4 millions en 2020 en raison de la pandémie, contre 425,2 millions dans un scénario sans pandémie.

Selon les auteurs du supplément, les populations d’Afrique de l’Ouest et du centre courent un risque plus élevé de tomber dans l’extrême pauvreté en raison de la pandémie, mais le Covid-19 pourrait également aggraver la pauvreté en Afrique orientale et australe.

Les cas confirmés de Covid-19 dans 54 pays africains s’élevaient à 304 642 pour 8 087 décès signalés au 22 juin 2020. Mais selon le supplément, en réalité les chiffres rapportés étaient probablement plus élevés en raison des capacités de test limitées dans la plupart des pays, conclut la note.

Politique et diplomatie parmi les sujets à la Une de la presse sénégalaise

Divers sujets liés à la politique dont l’affaire Moustapha Cissé Lô, exclu de l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir) et la diplomatie avec la décision du Sénégal d’appliquer la réciprocité à l’Union européenne qui a mis le pays sur la liste de ceux dont les citoyens sont interdits d’entrer dans l’espace Schengen pour cause de Covid-19. »Exclusion de Cissé Lô, risques de collusion avec les bannis-Les liaisons potentiellement dangereuses », note Walf Quotidien. 

« Disgrâce à l’Assemblée nationale: La descente aux enfers continue pour El Pistolero », titre Vox Populi, expliquant qu’après l’Apr, Benno Bokk Yaakar exclut Cissé Lô de son groupe parlementaire.

Dans ce journal, la Convergence des cadres républicains (Ccr) estime que « l’Apr ne doit être sapée, en aucun cas, par des forces centrifuges qui se livrent à des guerres intestines ».

La Tribune s’intéresse à « l’entourage du président aux profils controversés » et titre: « Macky et le choix de ses hommes ». Pendant ce temps, Walf Quotidien note: « Hyper présidentialisme: Macky, seul maître à bord. Unique décideur, son poids écrase tout. Protocole en lambeaux et conflits de compétences dérèglent le système. Les encombrants invités à la table du chef ».

« Idrissa Seck: Le silence du rusé », titre Lii Quotidien. À la Une de L’As, Aminata Touré, présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), affirme que « la statue de Faidherbe (à Saint-Louis) doit être remplacée par celle de Ndaté Yalla ».

Libération se met « sur les traces des gazelles de la ferme de Sael » et renseigne qu’elles étaient bien destinées à la ferme qui appartient au ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall. 

Selon le journal, les Parcs nationaux qui sont sous la tutelle de son ministère ont signé une convention de partenariat avec le gérant de la ferme privée du ministre Sall. « Deux gazelles sont mortes lors du transport après d’horribles fractures », poursuit Libération.

Ce qui fait dire à Source A qu’au lieu de déterrer ces gazelles et de faire l’autopsie, « Abdou Karim Sall sert du truc-bidon ».

« Criminalité, levée État d’urgence et couvre-feu: Les agresseurs s’enhardissent », titre EnQuête, qui dessine « l’axe du mal: Avenue Bourguiba, rond-point Jet d’eau, Liberté 6, Hlm ». Pour le criminologue Khaly Niang, « il y a un rattrapage du temps perdu par les acteurs de l’industrie du crime ».

Le journal EnQuête parle également de ces discussions entre le Sénégal et l’UE à propos de l’interdiction de voyager dans l’espace Schengen. « Réciprocité: Dakar tient tête à Bruxelles », titre Sud Quotidien.

En Afrique francophone, les FinTechs ont besoin d’un coup de pouce pour se développer (Etude)

Les entreprises FinTechs en Afrique francophone ont besoin d’un coup de pouce pour booster leur développement et combler leur gap par rapport à leurs paires anglophones, rapporte une étude parvenue ce mardi à APA.« Le marché est mûr pour l’innovation, mais il faudra un effort collectif pour remédier aux lacunes actuelles, qui comprennent les contraintes réglementaires, la faiblesse des systèmes juridiques, le manque de connaissances financières et numériques et l’absence d’antécédents de crédit, pour exploiter le marché potentiel », souligne l’étude. 

Cette dernière qui a porté sur l’activité encore embryonnaire mais néanmoins stratégique des FinTechs (entreprises axées ou fondées sur la technologie, qui utilisent ou fournissent des technologies modernes et innovantes dans le domaine financier) a montré que beaucoup d’entre elles ont du mal à atteindre la maturité en raison du manque de compétences managériales de leurs fondateurs et de leur incapacité à trouver un soutien approprié.

Par ailleurs, ajoute le document, compte tenu de la nature informelle de ces entreprises sur plusieurs marchés, les opérateurs historiques sont peu enclins à nouer des partenariats en raison des risques encourus. Ce qui fait qu’il existe peu ou pas de possibilités de financement à un stade précoce. Celles disponibles étant limitées dans le cadre de concours d’innovation et de subventions accordées par des bailleurs de fonds. 

Ces concours débouchent sur de très bonnes solutions proposées par de jeunes entrepreneurs, mais elles sont souvent incapables d’atteindre le marché faute de financement durable, fait remarquer le document.

A ces divers constats s’ajoute le fait que pour les opérateurs historiques, les FinTechs ne sont pas encore susceptibles de jouer un rôle déterminant dans leurs stratégies commerciales ou de les aider à faire progresser la centralité du client.

Et pour pallier ces difficultés, il est nécessaire, selon les auteurs de l’étude, de procéder à des incitations fiscales, faciliter l’accès équitable pour l’USSD (fonctionnalité pour les services mobiles de type sous forme de codes), renforcer la collaboration et les partenariats entre acteurs existants et FinTechs, et trouver des solutions alternatives à leur financement.

Cette étude menée par le cabinet MicroSave Consulting, en collaboration avec la Fondation Mastercard concernait six pays que sont le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Mali, la RDC, le Sénégal et le Togo.

L’exclusion de Cissé Lô de l’Apr alimente la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais de ce mardi se focalisent sur l’exclusion du député Moustapha Cissé Lô de son parti, l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir), après ses insultes contre le député Farba Ngom et le journaliste Yakham Mbaye. »Pour propos insultants-Lô évacué de l’Apr », informe Le Quotidien, là où La Tribune explique « tout sur l’exclusion de Moustapha Cissé Lô ». Selon ce journal, le président Macky Sall estime que « trop, c’est trop ». 

« Apr-Cissé Lô insulte l’avenir ! », s’exclame Rewmi Quotidien, indiquant ce que risque « le diffuseur des audios (Whatsapp) du parlementaire ». 

« Exclusion de l’Apr-Cissé Lô-La rançon de la démesure », écrit EnQuête, à côté de Vox Populi qui souligne: « La commission de discipline passe à l’acte-Le peloton d’exécution de l’Apr fusille El Pistolero (surnom de Cissé Lô) ».

« Moustapha Cissé Lô exclu en mode fast track par les sicaires de l’Apr-Le fou du roi perdu par la reine », titre Le Témoin, rappelant que depuis huit ans, le député a insulté impunément jusqu’à ce qu’il commette l’irréparable de s’en prendre à la Première dame.

Pour Les Échos, « Macky sort le sabre » et « Cissé Lô exclu de l’Apr, l’Assemblée le renie, Benno Bokk Yaakar va le virer ». Sud Quotidien semble partager la même idée et estime que « Cissé Lô (est) sur siège éjectable » avec la modification en vue du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Toutes choses qui font dire à L’As que « Cissé Lô entame sa descente aux enfers ». « Macky Sall-Cissé Lô-La lune de fiel », titre L’Observateur.

Le Quotidien traite de la progression de la Covid-19 et constate une « forte fièvre (au district sanitaire) Dakar ouest » avec plus de 1100 cas entre Yoff, Ngor, Almadies et Ouakam.

L’As donne le bilan de la Covid-19 au Sénégal à la date du 5 juillet et fait état de 3 décès, 78 nouveaux cas et 44 cas en réanimation.

Sénégal: un ancien parlementaire de la Cedeao exclu du parti de Macky Sall

La Commission de discipline de l’Alliance pour la République (APR, pouvoir) a annoncé lundi « l’exclusion définitive » de ses rangs du deuxième vice-président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Moustapha Cissé Lo, pour injures sur des camarades de parti.Dans un enregistrement vocal fortement relayé dans les médias sociaux, des propos injurieux salaces attribués à l’ancien président du Parlement de la Cedeao (2016 – 2020) sont adressés au député Farba Ngom et au directeur général du quotidien national Le Soleil, Yakham Mbaye, tous trois membres de l’APR. 

Moustapha Cissé Lô, 66 ans, qui n’a pas contesté être l’auteur de la bande sonore, avait même annoncé sa démission hier dimanche de son poste de deuxième vice-président de l’Assemblée nationale et des instances de l’APR. Il disait rester simple député, militant et membre fondateur du parti présidentiel.

Cependant sur instruction de son président, Macky Sall, un jury de sept personnes a délibéré « à l’unanimité » pour prononcer cette lourde décision. Il estime que les propos du camarade Cissé Lô étaient « empreints d’une indécence que récusent la morale et la bienséance sociale » et « ont fini de heurter la conscience des populations ». 

La commission de discipline constate également « la propension de camarades du Parti à s’épancher dans les médias par des propos injurieux ou calomnieux » et qui « entachent gravement l’image » de l’APR. Par conséquent, elle « avertit fermement tout camarade qui adopterait des comportements et des propos à même de ternir l’image du parti ou de jeter le discrédit sur les institutions de la république ».

L’APR est créé le 1er décembre 2008 par Macky Sall suite à sa brouille avec son prédécesseur et secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (PDS), Abdoulaye Wade (2000 à 2012). Il avait à l’époque abandonné tous les postes qu’il occupait grâce à ce parti avant de conquérir le pouvoir trois ans plus tard.

Sénégal: FariFima ou quand le coronavirus booste une start-up

Une start-up sénégalaise, spécialisée dans les produits cosmétiques, a su profiter de l’épidémie du coronavirus pour doper ses ventes.La preuve par les chiffres. Rien que pour le premier trimestre de 2020, la petite entreprise dakaroise, FariFima, a réalisé son chiffre d’affaires de l’année précédente, soit près de 15 millions de francs CFA. Une percée en cette période creuse pour cette société dont le cœur de métier est la confection de produits cosmétiques.

Aux commandes de FariFima (l’exaltation de la peau noire en langue bambara), Mariane Ouattara et Birama Thiam ne manquent pas d’audace. En peu de temps, leur start-up s’est lancée avec bonheur dans le business du désinfectant et du gel hydroalcoolique.

Au départ, la promotrice a produit une faible quantité de cette solution efficace sur le nouveau coronavirus, avant de la présenter à une amie pharmacienne. Cette dernière ne tarit pas d’arguments pour convaincre Mariane de s’engager dans une production industrielle.

De deux litres de gel par jour, FariFima est aujourd’hui capable de conditionner 100 litres quotidiennement. Le succès, découlant de la mise sur le marché, persuade les deux associés à élaborer un désinfectant à partir de l’infusion de feuilles de kinkéliba (Combretum micranthum) et de mangue.

Le pari est immédiatement gagnant : 180 litres produits par semaine au commencement, 5000 litres actuellement. Depuis, le carnet de commandes est bien rempli. D’ailleurs, l’un des groupes de presse les plus importants du Sénégal a fait confiance à Farifima pour la protection de ses employés.

« Ça fait trois mois que je ne dors que deux heures par jour. Birama et moi travaillons nuit et jour. A 8 heures, je suis à la boutique pendant qu’il gère d’autres choses. Notre production a explosé. Aujourd’hui, les gens nous appellent de partout », se réjouit Mariane Ouattara.

Une consécration qui n’éloigne pas Farifima de son essence : prendre soin de la peau noire. « FariFima évolue dans tout ce qui est aromathérapie ou phytothérapie », explique M. Thiam.

« Là où le médecin prescrit des comprimés pour guérir une infection, on peut utiliser des huiles essentielles pour soigner une peau infectée par les champignons », ajoute cet ingénieur en microbiologie, faisant visiter le laboratoire de l’entreprise.

Quelques formules chimiques sont inscrites sur le mur. Par-ci par-là, l’on aperçoit une microbalance, un émulsificateur, des échantillons de divers produits finis ou en phase test et des intrants en tout genre.

La salle sert à la fois d’espace de production, de recherche et de développement. « Venez voir, on est en train de fabriquer du gel », dit Mariane à l’autre bout de la pièce. Dans un langage technique simplifié, la directrice de FariFima détaille le processus de fabrication des produits. « De la conception à la concrétisation, il faut tabler sur au minimum un an », fait-elle savoir d’une voix altérée par le vrombissement du gélificateur.

Avec des prélèvements effectués durant toutes les étapes de la confection des produits cosmétiques, Farifima qui place la sécurité au cœur de ses préoccupations, a mis en place des processus de contrôle ultra poussés. De la formule chimique au conditionnement, tout est passé au peigne fin.

Un échantillon dans chaque lot de produits finis fait l’objet de contrôles portant notamment sur l’odeur, la couleur, la texture… et « si un produit ne passe pas l’un des tests, c’est tout le lot qui sera retiré de la chaîne », assure Birama Thiam.

La beauté ébène

FariFima concocte ses produits à partir de ressources naturelles présentes sur le continent africain. Pour le bien-être de la peau, l’huile de baobab, le beurre de karité ou de mangue, le sel et la boue du Lac rose ou encore l’huile de palme sont exploités. Ces différentes matières premières constituent des intrants incontournables.

Il y a aussi les huiles essentielles issues des plantes qui, malheureusement, « ne sont pas très accessibles en Afrique et coûtent très chères », regrette Mariane, non sans préciser que l’« avantage est qu’elles sont utilisées en très faible quantité ».

Grâce à un travail de longue haleine, la start-up a maintenant à son actif 150 gammes de produits allant de la parfumerie à l’eau de toilette, en passant par les savons, les huiles, les soins antitaches et anti acnés.

Au Sénégal où la dépigmentation a la vie dure, FariFima propose des produits pour réparer les dégâts manifestes sur la peau. « L’un de nos produits phares utilisés par les gens qui se dépigmentent, c’est notre gamme anti vergeture. 80 voire 85 % de ces produits sont achetés par les femmes qui se dépigmentent. Cette clientèle cherche les meilleurs produits et utilise tous nos laits de corps et nos produits d’hydratation », explique la patronne de FariFima.

Selon dette docteure en Chimie, son entreprise a développé, avec l’aide d’un dermatologue, une gamme « qui sera bientôt lancée » pour régénérer, hydrater et protéger la peau des personnes désirant arrêter la dépigmentation.

Mariane et Birame pensent aussi à l’environnement : FariFima fabrique d’autres produits à base de matières recyclées. L’entreprise compte, parmi ses divers articles, des savons à base de résidus de café infusé ou de poudre de riz.

« FariFima, ce n’est pas juste le naturel. C’est aussi redonner une nouvelle vie pour participer à la sauvegarde de l’écosystème », soutient Mariane.

Un avenir prometteur

Après l’obtention du baccalauréat au Sénégal, la jeune femme au teint foncé s’est rendue en France puis au Canada pour effectuer des études supérieures qui lui permettront de se spécialiser en Chimie.

Désormais, celle qui voulait être médecin compte diversifier davantage ses offres afin de tirer le maximum de profit des « 7000 milliards F CFA » que représente le marché de la cosmétique en Afrique.

Avec une renommée grandissant, FariFima est sollicitée par d’autres entreprises pour fabriquer des produits en leurs noms. « On est à 20 projets. On a aussi décliné des offres parce que tout simplement nos moyens ne permettent pas de les satisfaire », confie Mme Ouattara.

La start-up s’apprête à étendre ses tentacules sur le continent avec l’ouverture prochaine de deux boutiques en Côte d’Ivoire et au Rwanda. Deux pays à fort potentiel économique et où les produits cosmétiques naturels sont « très prisés ».

Pour partager son immense expérience, Mariane a bénéficié de l’appui du ministère sénégalais de la Formation professionnelle et de la Banque Mondiale (BM) afin de mettre sur pied une école de formation en fabrication cosmétique naturelle. L’objectif est d’aider les jeunes à « devenir des acteurs de leurs vies, de les envoyer vers des pharmacies et des usines pour mieux conseiller la clientèle », explique t-elle.

L’insertion socioprofessionnelle des personnes à mobilité réduite est également prise en compte dans ce projet pour participer à l’autonomisation de cette frange de la population.

La presse sénégalaise à fond sur la crise à l’Apr

Les quotidiens sénégalais reçus, ce lundi à APA, mettent l’accent sur la sortie du député Moustapha Cissé Lô, ancien président du Parlement de la Cedeao et membre de l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir), qui insulte ses camarades militants, le député Farba Ngom et le journaliste Yakham Mbaye. »Vice-président de l’Assemblée nationale: Cissé Lô déborde et annonce sa démission », écrit Le Quotidien dans sa manchette.

« Déballages, insultes au haut sommet de l’Etat: Le peuple sous le choc », titre L’As, expliquant que Macky actionne la commission de discipline et que Cissé Lô démissionne de son poste de vice-président de l’Assemblée nationale.

« Audios avec insultes et accusations contre des responsables du régime-Macky exclut Cissé Lô, la commission de discipline (de l’Apr) se réunit aujourd’hui », titre Les Échos, rappelant que cette commission est composée d’Abdoulaye Badji, d’Abdoulaye Daouda Diallo, de Mbaye Ndiaye, de Benoît Sambou, d’Abdou Mbow, d’Oumar Guèye et d’Awa Guèye.

Le journal rappelle que « dans ses audios, Cissé Lô a copieusement insulté Farba Ngom et Yakham Mbaye ». Ce qui pousse l’ancien ministre de l’Apr, Mbagnick Ndiaye, à dire dans Source A: « On ne peut pas emprisonner Assane Diouf (qualifié d’insulteur public) et laisser libre Cissé Lô ».

Parlant de « l’activation de la commission de discipline de l’Apr après ses insultes publiques », Vox Populi titre que « Macky envoie Cissé Lô à la guillotine ». Selon ce journal, « l’Apr exprime son effroi et son indignation après les propos d’une extrême gravité de Cissé Lô ».

« Incontestablement, cela constitue une brutale agression contre la République, ses institutions et nos valeurs sociales », estime Vox Populi, poussant Libérationà écrire: « L’Apr ou le parti des insanités: Les Sénégalais révoltés et scandalisés ».

« Cissé Lô, Farba Ngom et Yakham Mbaye: La République dans toute sa laideur », titre Lii Quotidien, à côté de La Tribune qui écrit que « Cissé Lô déchire le Macky ».

A propos de ces « injures, insanités et accusations au sommet de l’Etat », EnQuête note que « la République (est) indisposée ».

« Entretien-réplique: Yakham Mbaye, toutes griffes dehors », titre Walf Quotidien, dans lequel journal, M. Mbaye affirme: « Tout se passe comme si l’honneur de la Première dame vaut plus que celui de ma mère. Cissé Lô devait être arrêté depuis longtemps; il urge de trouver les moyens de l’arrêter. Moi, le Zorro défendant tête baissée du camp auquel il appartient contre les ennemis dedans, c’est fini ! »

Dans son dossier du jour, EnQuête s’intéresse à la campagne agricole et pose « l’équation des intrants » agricoles. Selon le journal, l’hivernage s’installe, les prévisions pluviométriques sont bonnes et les intrants font défaut. Pourtant, souligne EnQuête, « le budget alloué à la campagne agricole s’élève à 60 milliards de francs cfa ».

« Inondations de 2000 à nos jours: Des milliards dans les égouts », titre Sud Quotidien, pendant que L’Info s’entretient avec Baïdy Agne, président du Conseil national du patronnat (Cnp), qui affirme que: « Les baisses des chiffres d’affaires (à cause du coronavirus) vont de 10 à 100% ».

L’OIF lance un projet de mobilité des enseignants

Pour promouvoir de la langue française et répondre aux besoins de ses Etats et gouvernements membres, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) lance un projet de mobilité des enseignants dans l’espace francophone, a appris APA dimanche.« Ce projet vise à renforcer les capacités des établissements scolaires d’un pays donné dans le domaine de l’enseignement et de l’apprentissage du français, en palliant un manque ponctuel d’enseignant(e)s qualifié(e)s de et en français au sein de son système éducatif et en renforçant les compétences professionnelles des enseignant(e)s en exercice dans le pays », explique l’OIF dans un communiqué de presse.

Elle précise que tous les enseignants de l’espace francophone peuvent se porter candidat pour une expérience d’une année, renouvelable une fois.

Une première phase pilote a commencé avec le lancement officiel, le 23 juin 2020, d’un appel à candidatures, pour la rentrée scolaire de septembre 2020, de 20 enseignant(e)s volontaires de français pour les écoles primaires et secondaires du Rwanda.

Lors de cette phase pilote, souligne l’OIF, d’autres appels à candidatures suivront pour tous les pays qui auront manifesté leur intérêt. Ce seront ainsi une cinquantaine de professeurs au moins qui seront mobilisés chaque année jusqu’en 2022.

Elle indique que si le français est actuellement une langue d’enseignement et d’apprentissage dans 35 pays membres de la Francophonie, une partie d’entre eux doit faire face à une pénurie d’enseignants qualifiés de et en français.

« Malgré un système éducatif global en crise, plusieurs pays tentent de relever le défi d’une bonne maîtrise de la langue française en mettant en place d’ambitieuses politiques de formations. Dans ce contexte, plusieurs Etats membres ont demandé à l’OIF la mise à disposition d’enseignants du primaire comme du secondaire dans le cadre de son action en faveur de la langue française et de l’éducation », dit le communiqué.

Covid-19: Bolloré Logistics prolonge son pont aérien en Afrique

Pour assurer la continuité des approvisionnements dans le contexte de la Covid-19, Bolloré Logistics prolonge jusqu’au 31 juillet 2020, son service spécial de fret cargo hebdomadaire entre l’Europe et l’Afrique de l’Ouest, rapporte un communiqué reçu dimanche à APA.« Afin de répondre à la demande de transport aérien et continuer à garantir la continuité des approvisionnements vers le continent africain, Bolloré Logistics propose depuis trois mois, des liaisons régulières hebdomadaires depuis l’Europe vers les pays d’Afrique de l’Ouest », explique notre source.

Elle souligne que deux à trois vols tout cargo assurent chaque semaine le transport de fret au départ des hubs aéroportuaires de Bolloré Logistics à Liège (Belgique) ou Roissy Charles-de Gaulle (France). Ils desservent les destinations d’Abidjan (Côte d’Ivoire), Bamako (Mali), Accra (Ghana), Freetown (Sierra Leone), Ouagadougou (Burkina Faso), Conakry (Guinée), Niamey (Niger), Monrovia (Libéria) et Nouakchott (Mauritanie).

« Ce service WARA AIR SERVICE entre l’Europe et l’Afrique est complètement connecté au réseau mondial de Bolloré Logistics et alimenté par des programmes similaires de charters depuis l’Asie et l’Amérique du Nord offrant ainsi des solutions intégrées de bout en bout », poursuit le communiqué.

Depuis le début des restrictions de transport, une trentaine de vols ont déjà permis l’acheminement fiable et sécurisé de 1 800 tonnes de marchandises destinées à l’aide humanitaire, de matériels et équipements sanitaires, produits médicaux et alimentaires, pièces détachées, matériel télécom et autres biens de consommation courante. Plus de 100 tonnes de mangues ont aussi été exportées au départ de l’Afrique pour l’Europe.

Ce service dédié WARA AIR SERVICE de Bolloré Logistics est maintenu jusqu’au 31 juillet 2020, et pourrait être amené à se prolonger davantage si les conditions de restriction des capacités en fret aérien venaient à perdurer. Bolloré Logistics suit en effet l’évolution de la situation pandémique à travers le monde notamment en Afrique.

L’entreprise a mis en place une organisation permettant la poursuite des opérations logistiques afin d’assurer la continuité des chaines d’approvisionnement. Une cellule de crise a ainsi été constituée autour d’experts avec l’objectif de superviser un plan d’urgence et de proposer des solutions évolutives tenant compte des directives émises par les autorités locales.

« Dans les 48 pays d’Afrique où nous exerçons nos activités, Bolloré Logistics propose des plans de transport alternatifs adaptés aux besoins de nos clients. Nous nous appuyons sur notre réseau de logistique intégrée unique pour assurer l’acheminement de bout en bout de tout type de marchandises jusque dans les zones les plus isolées », a précisé Jérôme Petit, CEO Afrique de Bolloré Logistics, cité par le communiqué.