Un atelier de capitalisation des expériences sur la question a lieu au Radisson Blue.
Une rencontre pour pallier les inondations dans la ville de N’Djamena. L’atelier a été ouvert par le Maire Ali Haroun, en présence du Directeur pays de l’Agence Française de Développement, Philippe Chedanne.
Ali Haroun a souligné que l’objectif de cet atelier est de déboucher sur la définition d’un plan d’actions pour une meilleure maîtrise des risques futurs d’inondations. Selon lui, bâtie sur une cuvette, N’Djaména est soumise, chaque année, à de fréquentes inondations pluviales et fluviales mais celles de 2022 ont été exceptionnelles.
Il a par ailleurs relevé qu’en raison des conséquences liées au changement climatique dans le monde, la région du sahel fera donc face à des risques de fréquence, d’augmentation et d’intensité de pluviométrie extrême. C’est pourquoi il est important de se préparer en avance. Il espère voir sortir de cet atelier qui dure 2 jours, des propositions scientifiques et techniques idoines à la problématique des inondations.
Cet atelier regroupe les représentants des ministères sectoriels, ceux des communes d’arrondissement touchés par les inondations et les représentants de la société civile.
Statistiques
Selon un rapport de OCHA, depuis le 8 septembre, des pluies diluviennes se sont abattues dans le sud du pays, entrainant le débordement des fleuves Chari et Logone (qui se rejoignent dans la capitale N’Djamena) résultant au déplacement de 181 720 personnes (28 907 ménages) qui se sont réfugiées chez des proches ou dans des espaces collectifs tels que les écoles ou les espaces extérieurs de N’Djamena.
Aussi, 222 201 personnes, soit 36 531 ménages, ont été affectées par les inondations à l’Est et au centre du pays à la date du 9 Décembre 2022.