Tchad : Voici le gouvernement d’Union nationale

Le ministre secrétaire général de la présidence de la République, Gali Gatta Ngoté a  présenté ce vendredi la liste des ministres qui constituent le gouvernement d’union nationale.

L’équipe gouvernementale dont Saleh Kebzabo, nouveau Premier ministre de transition est le chef est connu. Ils ont été nommé à travers un décret presidentiel. On enregistre de nouvelles figures et des retours, à l’instar de Laoukein Kourayo Médard et Mahamat Saleh Anadif.

Ci-dessous la liste complète.

Tchad : l’ONASA met en vente 500 tonnes de céréales par province

Pour faire face à l’urgence alimentaire décrété par le pouvoir de transition, l’Office national de sécurité alimentaire (Onasa), entend lancer la vente subventionnée des céréales.

Cette vente subventionnée de céréales concerne essentiellement les 22 provinces. Elle débutera dans les prochains jours, apprend-on. La priorité sera accordée aux plus vulnérables. Personne ne pourra se procurer plus de deux sacs de céréales. Les dispositions ont d’ores et déjà été prises pour que cela profite aux plus démunis, confie une source.

Les contrôleurs veilleront  à ce qu’il n’ait pas de détournement, et que les commerçants n’achètent pas de grands stocks pour en revendre plus cher. C’est pourquoi la vente se fera sous la supervision des gouverneurs de provinces et des délégués de l’ONASA.

D’après les Nations-Unies la situation nutritionnelle est préoccupante dans 17 provinces sur les 23 que compte le Tchad. Ce qui entraine la hausse du taux de malnutrition dans les zones rurales. Le Tchad, troisième pays le moins développé au monde selon l’ONU, a déclaré « l’urgence alimentaire » du fait de la « détérioration constante de la situation nutritionnelle » en raison de la guerre en Ukraine

C’est dans ce cadre qu’un décret a été signé le 02 juin 2022 par le PCMT,  Mahamat Idriss Deby. Il fait état d’un « risque grandissant que les populations encourent si aucune assistance humanitaire comprenant une aide alimentaire (…) n’est apportée ».

Tchad : la ministre des Transports interpellée sur la surcharge des véhicules gros porteurs

Le Conseil national de transition, tenant lieu de parlement, a interpellé Fatima Goukouni Weddeye, ministre des Transports et de la Sécurité Routière, à l’issue de la plénière du 07 juin 2022.

La ministre des transports était à la barre du Conseil National de Transition. Fatima Goukouni Weddeye a répondu à une série de questions. Entre autres sur : « la surcharge des véhicules gros porteurs et leur circulation dans la journée. » Elle est également interpellée sur « la stratégie mise en place par son département pour amener les conducteurs des gros porteurs à respecter la charge autorisée. »,

Les questions avec débats sont initiées par le conseiller, Hassan Saline Hizane et la conseillère, Nimat Mahamat Barka.

Dans le cadre de son intervention, la ministre a souligné l’engagement du gouvernement de transition dans la recherche de réponses pour l’amélioration du trafic routier et les actions pour renforcer la sécurité routière. Elle assure que les préoccupations et leurs contributions des conseiller nationaux seront prises en compte.

Tchad : un conflit agriculteurs-éleveurs fait au moins 9 morts dans le Mayo-Kebbi Est

Des affrontements intercommunautaires opposants agriculteurs et éleveurs le 07 juin 2022 a occasionné au moins neuf morts à Berem, dans la province du Mayo-Kebbi Est.

Encore des morts issus des affrontements intercommunautaires. Le 7 juin au moins 9 morts ont été enregistrés à l’issue d’un conflit agriculteurs-éleveurs. D’après les riverains, un des éleveurs a laissé son troupeau entré dans un champ de mil.

Ayant constaté cela, les habitants se sont mis en colère. Après quelques minutes, les deux groupes sont passés des attaques verbales aux attaques physiques. Les pertes en vie humaine ont été constatées des deux côtés. Les attaques se sont poursuivies dans la nuit.

Les affrontements se sont déroulés en brousse. Alertées, le sous-préfet de Berem Ham, Mahamt Issakha Youssouf est descendu sur le site. Il dit s’être mis en danger en effectuant le déplacement. « En intervenant pour séparer les parties en conflit, nous-mêmes on nous a encerclés. Nous étions dépassés. C’est grâce aux sages du village qu’on a pu maitriser la situation ».

Certains blessés ont été transférés à l’hôpital de Gounou-Gaya

Tchad : conflit agriculteurs-éleveurs 67 personnes interpellés dans la Kabbia

L’Union des syndicats du Tchad suspend son mouvement de grève

L’Union des syndicats du Tchad (UST), a suspendu ce 07 juin 2022, la grève sèche et illimitée entamée le 25 mai dernier pour exiger la libération des six leaders de Wakit Tamma arrêtés.

A l’issue l’assemblée générale organisée ce à la Bourse du travail, la grève initiée par l’UST pour exiger la libération des acteurs de la société civile est suspendu. Le mot d’ordre de grève avait été donné à l’issue des marches du 14 mai.

La décision des travailleurs de reprendre service fait également suite au verdict de justice concernant les leaders de Wakit Tamma. En effet, les six personnes arrêtés et transférés à Moussoro sont condamnés à un an de prison avec sursis, 50.000 FCFA d’amende chacun et 10 millions de dommages et intérêts à payer solidairement. Un verdict prononcé à l’audience foraine, au tribunal de grande instance de Moussoro.

Le président de l’UST, Barka Michel annonce le retrait de sa centrale syndicale du pacte social triennal signé en octobre 2021 entre le gouvernement et les principales centrales syndicales du pays.

Tchad : condamnation des leaders de Wakit Tamma, les réactions divergent

Arrêtés à l’issue des marches contre la politique française du 14 mai 2022, les leaders de Wakit Tamma sont condamnés à 12 mois de prison avec sursis, 10 millions de dommages à payer et 50.000f d’amende.

Cette décision de justice a créé une vague de réactions, tant du côté des acteurs de la société civile que chez certains hommes politiques. L’opposant, Yaya Dillo dénonce  « l’incompétence de la junte à assurer la sécurité des biens et des personnes ». Il entend poursuivre la lutte pour libérer les leaders de la société civile condamnés à Moussoro et évacuer à N’Djamena. « Nous n’avons pas droit au relâchement de la lutte », déclare l’homme politique. Sa formation politique entend mener des actions allant dans ce sens. « Le PSF vous édifiera de son plan d’actions citoyennes contre la mascarade judicio-politique en cours dans notre pays », confie-t-il.

Pour Saleh Kebzabo, il était necessaire que la justice fasse preuve de fermeté dans cette affaire. «L’Etat a fait preuve de fermeté, c’était utile. », déclaré le président de l’UNDR, par ailleurs vice-président du comité spécial chargé des négociations avec les politico-militaires. Il pense que l’Etat ne : « doit pas être intransigeant dans un dossier essentiellement politique. Nous avons besoin de paix et sérénité. »

 Tchad : Amnesty International demande de libérer les marcheurs du 14 mai

L’appel des avocats

Le collectif des avocats entend faire appel de la décision auprès de la Cour d’appel de N’Djamena. Les hommes en toges noires dénoncent le : «manque de courage du Tribunal de grande instance de N’Djamena, qui a siégé en audience foraine à Moussoro- pour « ne pas avoir prononcé la nullité de la procédure. » Deux des leaders des marches sont des avocats inscrits au barreau du Tchad.

Les six condamnés sont entre autres, Gounoung Vaima Ganfare, secrétaire général de l’Union des syndicats du Tchad (UST) ; Koudé Mbaïnaïssem, avocat au barreau du Tchad ; Hissène Massar Hissène, président du Rassemblement des cadres de la société civile ; Allamine Adoudou, ancien ambassadeur en Égypte ; Youssouf Korom, secrétaire général du Syndicat des commerçants fournisseurs tchadiens ; et Max Loalngar, avocat, porte-parole de Wakit Tamma et ancien président de la Ligue tchadienne des droits de l’Homme.

Tchad : les leaders de Wakit Tamma entament une grève de la faim en prison

Tchad : Kouri-Bougoudi, l’exploitation de l’or sera régulée

Les ministres des Mines et des Finances ont été instruits, par le PCMT à l’effet de règlementer les activités et la commercialisation de l’or issu du site d’exploitation de Kouri-Bougoudi.

Dans la soirée du 05 juin 2022, le président du Conseil militaire de transition, Général Mahamat Idriss Deby Itno a rencontré les cadres et techniciens des ministères des Mines et des Finances, au sujet de l’exploitation de l’or à Kouri-Bougoudi. Les deux membres du gouvernement sont instruits de prendre le contrôle des sites et règlementer leur accès.

Mahamat Idriss Deby Itno, veut à travers cette décision, mettre fin à l’exploitation illégale de l’or. « Installer vos comptoirs, règlementer l’accès au site pour faire entrer l’Etat dans ses droits. Interdisez l’accès aux étrangers qui viennent exploiter l’or de manière illégale. Tout expatrié doit avoir une carte de séjour en cours de validité et une autorisation préalable du Ministère des Mines. Le Tchad n’est pas un marché où l’on entre et l’on sort comme on veut avec ses richesses minières selon ses convenances. », dirige le PCMT.

Le chef de la junte demande : d’ « autorisez les tchadiens qui désirent exploiter l’or de manière artisanale à accéder au site minier », quand tout sera prêt. Toutefois, il précise que, ces derniers doivent préalablement payer les droits d’accès au comptoir.

Le président de transition regrette que, l’exploitation et la vente clandestine de l’or de Kouri-Bougoudi fait perdre à l’Etat tchadien 57 milliards de F CFA. « Toutes les mesures édictées ici, doivent être mises en application. Au cas contraire, je ne quitterai pas Kouri-Bougoudi », laisse entendre, Mahamat Idriss Deby.

Il exige également la mise en place d’un Comité de gestion de 5% des revenus générés par l’or au profit de la province productrice.  Et ordonne, l’ouverture d’un bureau des Douanes à Kouri-Bougoudi. « Toutes les marchandises en provenance de la Libye entrent ici, sans être dédouanées. C’est une perte pour le trésor public

Tchad : 105 688 candidats composent Brevet de l’enseignement fondamental

Les épreuves écrites du Brevet de l’Enseignement Fondamental (BEF), session de juin 2022 ont démarré, sur toute l’étendue du territoire nationale. Plus de 105 688 candidats composent.

Le secrétaire d’Etat à l’Education nationale et à la Promotion civique, Saleh Bourma, a procédé, ce lundi 06 juin 2022, au lancement du Brevet de l’Enseignement Fondamental (BEF) au lycée Jacques Moudeïna de Bongor, chef-lieu du Mayo-kebbi Est. Cette année, 105 688 candidats dont 39 080 filles composent dans 448 centres sur l’ensemble du territoire national. La province de Mayo-kebbi Est où le secrétaire d’Etat à l’Education Nationale et à la Promotion Civique a procédé au lancement de cet examen, présente 111 51 candidats.

Dans son message du lancement, le secrétaire d’Etat a exhorté les candidats à bien travailler pour réussir leur examen. Il a, par ailleurs, attiré leur attention sur l’importance de la préservation de la paix, de la cohabitation pacifique et de vivre ensemble

L’Examen se compose sur toute l’étendue du territoire nationale.

Tchad : crise alimentaire et inflation au cœur de la deuxième semaine du savoir

Dans le but de développer des chaînes de valeur agricoles et d’élevage au Tchad, la Banque mondiale organise du 6 au 8 juin 2022, la deuxième semaine du savoir à N’Djamena.

Placé sous le thème « Nourrir la population Tchadienne : Vers la transformation des chaînes de valeur de l’agriculture et de l’élevage ». Cette semaine du savoir a été choisi pour lancer les débats sur l’état des connaissances et de donner des nouvelles pistes de réflexion afin d’améliorer les conditions de vie et de promouvoir des opportunités pour la population tchadienne.

D’après Rasit Pertev,  représentant de la Banque mondiale pour le Tchad : « la crise alimentaire mondiale et l’inflation généralisée en cours doivent inciter à la réflexion quant aux réponses adéquates à apporter surtout dans un contexte aussi fragile et austère comme le Tchad. », Il ajoute que, « ces études offrent des analyses pointues sur la réalité de la crise alimentaire au Tchad afin de permettre au gouvernement et nos partenaires de définir des approches nécessaires pour accélérer la croissance économique durable et la réduction de la pauvreté tout en mettant l’accent sur les secteurs présentant des avantages stratégiques ».

Quatre diagnostics seront posés.

  • la note sur la situation économique et de la pauvreté au Tchad ;
  • le rapport sur les opportunités de commercialisation du bétail et de leurs produits ;
  • L’analyse des contraintes et opportunités pour le développement du sous-secteur agricole ;
  • Stimuler une prospérité partagée dans un pays enclavé en proie à la fragilité et aux conflits.

Les analyses de l’institution de Bretton Woods concluent que : «pour créer des emplois et stimuler l’économie, les pouvoirs publics devront se focaliser sur les réformes et les investissements visant à améliorer la prestation de services publics, à combler les déficits d’infrastructures et à permettre le développement du secteur privé dont les chaines de valeurs agricoles et de l’élevage.», suggestion faite par Fulbert Tchana Tchana, économiste principal de la Banque mondiale pour le Tchad.

En rappel, L’économie du Tchad s’est contractée depuis 2015, empêchant le pays de réduire la pauvreté et d’améliorer les résultats en matière de développement.

Tchad : le maire de N’Djamena attend des suggestions pour éviter les inondations

Afin d’éviter les inondations pendant cette saison pluvieuse qui s’annonce, le maire de la ville de N’Djamena appel à la contribution de tous les citoyens.

La ville de N’Djamena s’apprête à lutter contre les inondations pendant la saison pluvieuse 2022. Le maire de la ville assure que des travaux ont été diligentés pour faire face à la prochaine saison automnale. Les travaux et installations serviront à drainer les eaux et contenir les inondations.

Il s’agit entre autres, du nettoyage des canalisations d’eau et les machines d’égout. Ils ont également creusé des bassins de stockage des eaux de pluie, et entretien.

Ali Haroun demande de veiller à l’entretien de ces installations. Il assure que la municipalité fera aussi sa part pour l’entretenir. « Nous, citoyens, devons éduquer nos citoyens afin qu’ils évitent de jeter des ordures dans les égouts. », indique le maire. « Chaque citoyen devrait aussi empêcher son voisin qui jette ces ordures sur les égouts ou fermer les cours d’eau naturels pour la pluie. », poursuit le maire.

« Ce faisant, nous pouvons éviter le risque d’inondation dans nos quartiers et donc dans notre ville. Je suis prêt à recevoir vos suggestions et suggestions, je suis heureux de les recevoir pour le mieux-être de notre capitale. », conclut le maire, Ali Haroun.