Tchad : la mairie de N’Djamena déconseille les bains aux abords du fleuve Chari

Après les nombreux cas de noyades signalés les années précédentes, la mairie de la ville de N’Djaména, appelle à la vigile en cette période de canicule et début du mois de Ramadan.

 

Dans un communiqué du 11 mars 2024, le 1er adjoint à la mairie de la ville de N’Djaména, Mangaly Babguel Souleymane, dit constater qu’en cette période de canicule, les jeunes prennent d’assaut les bords du fleuve Chari, à la recherche de la fraicheur.

« Cette pratique n’est pas sans conséquence », prévient-il, car beaucoup y laissent leur vie par noyade.

En cette période de ramadan où les cas de noyade sont les plus fréquents, le maire de la Commune de la Ville de N’Djamena invite les parents à empêcher les enfants de se rendre aux bords du fleuve pour se baigner.

Tchad : la mairie de N’Djamena en guerre contre l’occupation anarchique de la voie publique

C’est du moins ce qu’on peut lire dans le communiqué de presse, de la Maire de la ville de N’Djaména, Bartchiret Fatimé Zara Douga, rendu public le 31 janvier 2024.

 

Dans sa communication, Bartchiret Fatimé Zara Douga, maire de la ville de N’Djaména, invite les commerçants occupant les emprises des voies publiques, occupant anarchiquement les voies publiques, de bien vouloir les libérer dans un délai de deux semaines. Passé ce délai, la Commune procèdera à une opération de grande envergure afin de libérer lesdits espaces destinés à la circulation des personnes et des biens.

Les entités interpellées ici sont entre autres, les grilleurs de viande, des exploitants des containers, des garages, des ateliers de soudure, de menuiserie, des stations de lavage, des débits de boissons, des quincailleries, des camions chargés des matériaux de construction et des vendeurs.

Le maire rappelle également qu’il est strictement interdit de fabriquer et de cuire des briques à l’intérieur du périmètre urbain.

 

Tchad : célébration de l’Aïd Al-Fitr, la mairie de N’Djamena déconseille le port des armes

Dans le souci de maintenir un climat de sécurité et de quiétude, le maire de la ville de N’Djamena, Bartchiret Fatimé Zara Douga invite les fidèles musulmans à respecter certaines consignes.

Dans son communiqué relatif à la célébration de l’Al-Moubarak dans la quiétude, le maire de N’Djamena appelle au sens de responsabilité. Bartchiret Fatimé Zara Douga demande demande aux fidèles musulmans qui prendront part à la grande prière dans les différentes mosquées de se e débarrasser de toutes armes blanches ou à feu. Elle invite également les fidèles à se soumettre aux fouilles des services de sécurité ou des comités de vigilance qui seront installés pour la circonstance.

Ce n’est pas tout. En guise de rappel, la magistrate municipale  déconseille à nouveau la vente de jouets à caractère violent tels que les armes à feu et les explosifs.
L’élue dit compter sur, l’esprit civique des citoyens et souhaite une bonne fête à tous les fidèles musulmans de la ville de N’Djamena.

Tchad : la mairie de N’Djamena justifie la décision interdisant la cuisson des briques

D’après les autorités communales de la ville de N’Djamena, la fabrication et la cuisson des briques dans le périmètre urbain engendrent d’énormes dégâts sur le plan environnemental.

Le 24 février dernier, la mairie de N’Djamena a interdit, la fabrication et la cuisson des briques dans le périmètre urbain. Une décision qui a suscité l’indignation de plusieurs fabricants. Plusieurs fois interpellés la mairie laisse entendre qu’elle ne reviendra pas sur la décision.

« Ces activités sont la cause d’énormes dégâts environnementaux qui exposent la population riveraines à des drames tel que les décès par noyade, causés par l’aspiration des victimes dans les trous creusés par les fabricants de briques en saison sèche. », peut-on lire sur la page de la mairie.

La mairie présente également : « câbles électriques haute tension, endommagés par la cuisson des briques, au quartier gassi.» Et ajoute que, c’est pour prévenir des dégâts pareils que la décision d’interdire la fabrication et la cuisson des briques dans le périmètre urbain est prise.

« Ces activités sont la cause d’énormes dégâts environnementaux qui exposent la population riveraines à des drames tel que les décès par noyade, causés par l’aspiration des victimes dans les trous creusés par les fabricants de briques en saison sèche. » La décision, indiquent les autorités communales, ont été adoptées suite à de nombreuses plaintes des riverains.

Tchad : Bartchiret Fatimé Zara est le nouveau maire de la ville de N’Djamena

A l’issue d’une session extraordinaire, tenue le 17 janvier 2023, les Conseillers municipaux ont désigné, à l’unanimité Mme Bartchiret Fatimé Zara Douga, maire de la commune de la ville de N’Djaména.

Ce changement est intervenu après le retrait, par les Conseillers municipaux, de leur confiance à l’exécutif sortant.

Mme Bartchiret a pour Premier Adjoint, Monsieur Mamgaly Babguel, qui fait son entrée pour la première fois dans l’exécutif municipal. Monsieur Brahim Abdou Mahamat Choua et Mme Djimasra Madjibeye Joëlle, respectivement deuxième et troisième Adjoint au Maire, ont maintenu leur poste.

La cérémonie de passation a eu lieu aussitôt, après la session, déroulée à huit clos. Elle a été présidée par Mme la Déléguée Générale du Gouvernement auprès de la Commune de N’Djaména, en présence des Conseillers, des cadres de la Commune et plusieurs autres personnes, ayant fait le déplacement.

Émue pour la confiance, placée en sa modeste personne pour conduire désormais la destinée de la ville, Mme Bartchiret Fatimé Zara a exprimé toute sa reconnaissance au Président de Transition, Son Excellence Mahamat Idriss Deby. Elle a, par ailleurs, remercié la Déléguée Générale du Gouvernement auprès de la Commune de N’Djaména pour avoir conduit les travaux de ladite session et les Conseillers municipaux, pour la mission qu’ils l’ont confiée. « Sachez qu’elle est la nôtre. Sa réussite dépendra également de vos conseils et suggestions » a-t-elle déclaré à ses collègues Conseillers.

Tout en s’engageant à assurer ses fonctions dans la loyauté et la transparence, la 4ème femme femme Maire a appelé à la mobilisation de tout le personnel à une synergie d’action à l’effet de répondre à l’attente de la population.

Tchad : l’exécutif municipal de N’Djamena n’a pas été destitué

Source : mairie de N’Djamena

Tchad : les experts de la Banque mondiale et la mairie de N’Djamena à pied d’œuvre contre les inondations

Dans le cadre du Projet Intégré pour la lutte contre les Inondations, l’Emploi et la Résilience urbaine (PILIER), les experts de la Banque Mondiale, ont été reçus par le maire Ali Haroun dans l’après-midi de ce mercredi 13 avril 2022.

La délégation, conduite par M. Oscar Ishizawa, est passée faire la restitution de ses visites sur le terrain et dans les locaux des Directions techniques de la Mairie de N’Djamena. Juste avant de rencontrer le Maire, les experts ont échangé longuement avec les cadres de la mairie lors d’une réunion présidée par le Secrétaire Général de la Commune Hassane Adam Kissine.

Entouré de ses plus proches collaborateurs, le Maire a exprimé sa satisfaction pour ce projet en cours qui, selon lui, permettra de résoudre certaines difficultés que rencontrent la commune notamment les inondations dans certains quartiers de la ville.

Il a, par ailleurs, remercié le Gouvernement du Tchad pour avoir managé la Banque Mondiale pour le financement de ce projet. Le Maire de la ville a saisi cette occasion pour saluer l’engagement des autres partenaires notamment l’Union Européenne et l’AFD à accompagner la ville de N’Djamena dans le processus de son développement.  »Tout ne se fera pas en un jour. Que mes concitoyens croient qu’un jour cette ville sera développée comme les autres » a rassuré le Maire.

Tchad : 12 motos pour appuyer la réglementation de la circulation à N’Djamena

Le Maire de N’Djamena, Ali Haroun a remis à la police municipale 12 motos, le 28 décembre 2021. Elles seront utilisées par une unité de la police municipale pour appuyer la réglementation de la circulation.

Jusque-là assurée par la Compagnie de la Circulation Routière, la gestion de la circulation routière est renforcée. Le patron de la commune de N’Djamena a mis à disposition de la police municipale, 12 motos. Pour un début, cette unité commencera sa mission dans les carrefours où il y a les infrastructures d’enseignement public et privé afin de sécuriser la vie des élèves et étudiants qui ont souvent du mal à traverser la route aux heures de pointe.

En marge de cette remise, « le Maire a profité pour interpeller les agents indélicats qui ne font pas normalement leur travail ». Il les a invités à cesser avec cette habitude car l’Exécutif Municipal a décidé de réorganiser ce corps et surtout de l’assainir.

Cette cérémonie a vu la présence des Adjoints au Maire, du Secrétaire Général et son Adjoint, du Délégué provincial de la Police Nationale, du Commissaire Central, du Commandant de la Circulation Routière et des responsables communaux.

Tchad : les employés de la mairie de N’Djamena suspendus demandent l’intervention du PCMT

Le collectif des employés de la mairie de N’Djamena suspendu souhaite que Mahamat Idriss Deby intervienne pour leur réhabilitation. Ils ont lancé le cri d’alerte le 21 décembre, via un communiqué de presse.

Le président du collectif du Collectif des agents suspendu à la mairie de N’Djamena demande la réhabilitation des 139 agents. Ali Mahamat Saleh Zakaria invite le président du Conseil militaire de transition au secours. Pour lui, Mahamat Idriss Deby doit intervenir personnellement afin que justice soit rendue.

Le collectif regrette que, le maire de la ville Ali Haroun a lancé un recrutement de 270 agents. Pendant que l’affaire est mise en délibéré à la Cour suprême. Le nouveau patron de la mairie a lancé le recrutement des agents de la police municipale et des sapeurs-pompiers. Or, 139 personnes attendent d’être réhabilitées.

Ali Mahamat Saleh Zakaria note par ailleurs que, le recrutement sans avis des conseillers municipaux est un fait inédit dans l’histoire de la mairie. Il s’agit, selon lui, d’une pratique contraire aux textes communaux.

Tchad : le maire de N’Djamena met en garde les agents communaux absentéistes

Après avoir constaté les absences récurrentes des agents municipaux des postes de travail, le maire de la ville de N’Djamena, Ali Haroun entend prendre des mesures sévères contre les concernés

Dans une note rendue public, le 29 juillet 2021, le numéro 1 de la commune de N’Djamena, regrette que malgré les multiples rappels à l’ordre et la fermeté de tons utilisés, le personnel communal continu allègrement à s’absenter pendant les heures de service.

« Pour en témoigner, sur 1286 agents faisant partie de l’effectif communal contrôlés de manière  inopinée le 22 juillet 2021, seulement 224 étaient présents », s’offusque le maire de la ville de N’Djamena, face à ces absences répétées. Ali Haroun entend prendre des mesures de représailles sérieuses contre les absentéistes.

« Je rappelle, pour la dernière fois, que toute absence constatée en violation de l’article 44 de la Convention collective du 14 février 2012, entrainera la suspension de salaire et peuvent occasionner d’autres sanctions, conformément à l’alinéa 3 », averti-t-il.

Le maire exhorte les inspecteurs, directeurs et chefs de service à faire appliquer les termes de la note.

Tchad : la commune de N’Djamena a un nouveau maire

Suite au réaménagement de l’exécutif communal de ce mardi 22 décembre, Ibrahim Wang Foullah est désigné maire de la commune de N’Djamena. Il remplace Oumar Bakar destitué

L’ancien maire premier adjoint de N’Djamena, prend officiellement les reines de l’exécutif communal. Ibrahim Wang Foullah remplace Oumar Boukar, son ancien supérieur hiérarchique destitué pour malversations financières.

L’ancien maire de la ville de N’Djamena a été accusé d’avoir détourné plus de 600 millions dans le cadre des recouvrements des recettes de la mairie. Il a été évincé de la mairie de la capitale en remplacement de son collaborateur.

Le nouveau maire, Ibrahim Wang Foullah a pour premier adjoint Hanana Douga, le 2ème adjoint est Brahim Abdou et le 3ème adjoint reste inchangé, Madjibeye Joölle.

 

Tchad : ouverture de la session budgétaire à la mairie de N’Djamena

La session, consacrée à l’examen du budget remanié de l’exercice 2019, doit permettre l’adopter la synthèse générale des travaux de la session ordinaire du 30 au 31 janvier 2019.

Le conseil municipal de la ville de N’Djamena a ouvert jeudi les travaux de la deuxième session ordinaire au titre de l’année 2019, en présence du délégué général du Gouvernement auprès de la ville de N’Djamena, Djibert Younous, du maire de la ville de N’Djamena, Saleh Abdelaziz Damane, des conseillers municipaux et du personnel de la mairie.

La session, consacrée à l’examen du budget remanié de l’exercice 2019, doit permettre aux conseillers municipaux d’adopter la synthèse générale des travaux de la session ordinaire du 30 au 31 janvier 2019 et examiner le projet de budget remanié 2019.

Le projet de budget primitif 2018 qui a été soumis à l’examen du conseil, est en légère augmentation par rapport à celui de 2019. Le projet de budget remanié s’équilibre en recettes à 8.856.182.195 F CFA et en dépenses à 8.301.638.722 F CFA, soit une augmentation de 4,6%.

« Cette réalisation en recettes s’élève à 4.815.072.727 F CFA contre 4.100.409.000 F CFA, qui est encourageant. Nous avons jugé nécessaire d’apporter certaines modifications sur certaines lignes », a déclaré le maire de la ville de N’Djamena, Saleh Abdelaziz Damane.

Le délégué général du Gouvernement auprès de la ville de N’Djamena, Djibert Younous, a évoqué la nécessaire mise en place d’une meilleure stratégie de mobilisation des recettes par les organes exécutifs de la mairie.

« Nous avons une commission qui est là pour gérer tous les budgets au niveau des différentes communes, ainsi que la commune de N’Djamena, avant que le projet soit approuvé par vous. Il faut nous envoyer le projet à temps », a indiqué Djibert Younous.

Il a déploré l’absence de lignes budgétaires consacrées aux investissements dans les différents projets de budgets de la mairie de N’Djamena et des mairies d’arrondissements.

Tchad : grève suspendue à la mairie de N’Djamena

Le personnel de la mairie de N’Djamena capitale tchadienne a décidé d’arrêter sa grève ce vendredi 18 octobre 2019.

Lancée le lundi 14 octobre, la grève des agents de la mairie de N’Djamena a été levée ce vendredi 18 octobre 20219, par la chambre des délégués du personnel.

Ces agents reçoivent en ce moment deux mois de salaire et à la fin de ce mois d’octobre, les deux autres mois seront épongés. C’est ce qui justifie la suspension de la grève.

A titre de rappel, les agents de la mairie de N’Djamena avaient entamé une grève, dans le but de revendiquer quatre mois d’arriérés de salaire.

Tchad : le personnel de la mairie de N’Djamena interdit d’accès à cause du retard

Le maire de N’Djamena, Saleh Abdel Aziz Damane a exigé la fermeture des deux entrées principales de la mairie à 8 heures.

 « Tous les agents retardataires ne doivent pas entrer », telle est la consigne laissée par le maire aux agents postés à l’entrée du bâtiment. En effet, les agents retardataires, surpris par l’acte du maire de la ville de N’Djamena, se retrouvent en petit groupe sous les arbres dans les alentours. Alors, 5 femmes assises sur un banc voient d’un mauvais œil cet acte. « Il est mal conseillé », dit l’une d’entre elles.

Un peu plus loin, quelques directeurs et chefs de services, eux aussi dehors. « Avec la tension actuelle à la mairie de N’Djamena, il prend une telle décision ? », s’interroge un des chefs de services.

Ainsi, tous les retardataires se sont vus empêcher par les agents de la police municipale d’entrer dans la cour de l’institution. Sauf, le chef de service recouvrement ainsi que le directeur de cabinet ont été autorisés à accéder à leurs bureaux malgré leur retard.

 

Tchad : Saleh Abdelaziz Damane est le nouveau maire de N’Djamena

L’ancienne maire, Mariam Djimet Ibet, a été démise de ses fonctions dans la soirée d’hier ainsi que ses deux adjoints.

 

La soirée du 04 octobre a tourné au cauchemar pour Mariam Djimet Ibet. La désormais ancienne maire de la capitale tchadien s’est vu remplacé à son poste au profit de Saleh Abdelaziz Damane. Et dans ses valises, elle a amené ses deux adjoints.

Mme Ibet, plusieurs fois mise sur la sellette, a subi le même sort que son mari, près de six ans plutôt. Le 12 novembre 2012, le premier maire de N’Djaména, Djimet Ibet, avait été révoqué pour des scandales financiers, après seulement quatre mois d’exercice.

Le conseil communal, qui s’est réuni en session extraordinaire jeudi dans la foulée, a élu une nouvelle équipe dirigée par Saleh Abdelaziz Damane. Le nouveau maire de N’Djaména signe son retour après avoir été contraint à la démission, début janvier 2014, sous la pression des élus de son propre parti MPS (le Mouvement patriotique du salut, au pouvoir) qui domine la plupart des conseils régionaux, notamment celui de la capitale.

Les premières élections communales de l’histoire du Tchad, organisées en janvier 2012 dans une quarantaine de communes, ont été une étape décisive de la politique de la décentralisation. Les maires et leurs adjoints sont élus au sein des conseils municipaux pour un mandat de trois ans renouvelable.

Mais faute de moyens financiers, de nouvelles élections locales, et aussi législatives, n’ont pas été organisées à ce jour.