Le Tchad représenté à la session extraordinaire de la CEEAC sur la situation au Gabon

Une délégation tchadienne, conduite par le ministre des Affaires étrangères a quitté N’Djaména ce 4 septembre, pour prendre part à la session extraordinaire de la CEEAC sur la situation au Gabon.

Après avoir fermement condamné la prise de pouvoir par les forces de défense et de sécurité, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), ouvre la 4ème Session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’États et Gouvernement sur la situation politique et sécuritaire au Gabon.

L’émissaire du Tchad, Mahamat Saleh Annadif, ministre en charge des Affaires étrangères a quitté la capitale politique ce jour, pour Djibloho en Guinée équatoriale où les travaux se dérouleront.

Pour rappel le 30 août dernier un groupe de militaires réuni en un « Comité pour la transition et la restauration des institutions » (CTRI), a pris le contrôle du pays, quelques minutes après l’annonce de la réélection d’Ali Bongo. Plusieurs pays et organisations dont le Tchad ont condamné le coup d’Etat et demandent le retour à l’ordre constitutionnel.

Tchad : le ministère de la Santé présente le plan de riposte à l’épidémie de la Dengue

Le ministre de la santé publique, Abdelmadjid Abderahim a officié le 1er septembre une réunion semi-virtuelle, relative à l’épidémie de la dengue. Cette rencontre a vu la présence des délégués sanitaires des différentes provinces du pays.

Le coordonnateur du centre des opérations d’urgence en santé publique par ailleurs gestionnaire des incidences de l’épidémie de la dengue, Dr Dissia Fittouin a présenté le plan de riposte à l’épidémie de la Dengue au Tchad.

Ce plan a pour objet d’interrompre la chaine de transmission de l’épidémie de la Dengue au Tchad. Dr Dissia Foutouin a rappelé que l’épidémie de Dengue confirmée depuis le 10 aout dernier, nécessite une réaction prompte pour circonscrire les risques d’expansion de l’épidémie.

Une validation du présent plan et la mobilisation des ressources nécessaires est un gage pour une interruption rapide de l’épidémie. Il a ensuite énuméré les actions menées par le ministère pour faire face à cette épidémie sans oublier les prochaines étapes.

Le chef du département de la santé publique et de la prévention a félicité l’équipe pour le travail abattu en élaborant le plan de riposte à l’épidémie de la Dengue au Tchad avant de lui demander de renforcer le système de la surveillance. Il a insisté sur l’intensification de la communication pour une meilleure prévention. Dr Abdelmadjid Abderahim de dire que le traitement de la dengue est symptomatique et la particularité de cette maladie, le moustique qui transmis le virus pique en plein le jour.

Tchad : le ministère de l’Education annonce la fin des travaux du CONAM

Les travaux de la 22ème édition de la Commission Nationale d’affectations et de Mutations (CONAM), ouverts le 28 août dernier, ont pris fin le jeudi 31 août 2023.

 C’est le ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique, Moussa Kadam, qui a présidé la cérémonie de clôture, à l’ONAMA.

Au cours de ces travaux, outre le traitement des dossiers d’affectations, les participants ont mené des réflexions et échangé autour des divers thèmes sur l’école tchadienne. A la suite de ces réflexions, ils ont formulé des recommandations et des résolutions, pouvant contribuer à la refondation de l’école tchadienne.

Le ministre de l’Education nationale et de la Promotion Civique, Moussa Kadam, a salué le travail abattu.

Aussi, a-t-il invité les cadres de son département à plus de rigueur et d’engagement au travail, pour relever les défis. (Nous reviendrons sur les recommandations et résolutions)

Le Tchad libéralise la gestion du Hadj

A travers le décret, N°2306/PT/2023 du 31 août 2023, le président de transition, Mahamat Idriss Deby, libéralise de la gestion du Pèlerinage (Hadj et Oumra).

Le président de transition confie la responsabilité au ministère de la Décentralisation et de la Bonne gouvernance de définir les autres modalités relatives à la gestion du Hadj et Oumra.

Un décret précédent a dissous, la Commission Permanente Chargée de l’Organisation du Pèlerinage (Hadj et Oumra) est dissoute.

Tchad : un document confidentiel adressé à un PCA se retrouve sur les réseaux sociaux

Le ministre des Hydrocarbures et de l’Énergie, Djerassem Le Bemadjiel, constate avec regret qu’une correspondance officielle adressée PCA de la SNE se retrouve sur les réseaux sociaux.

En date du 22 Août 2023, un document administratif adressé au, président du Conseil d’Administration de la Société Nationale d’Électricité, s’est retrouvé sur les réseaux sociaux, « avant que le destinataire n’entre en sa possession », signale le ministre.  A travers son communiqué, Djerassem Le Bemadjiel déplore et attire l’attention de certains de ses collaborateurs sur le caractère irresponsable de cet acte.

Ce d’autant que, le document devenu viral, a fait l’objet d’énormes critiques.

Le ministre des Hydrocarbures, invite ses collaborateurs et les structures sous-tutelle, dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public dans l’exercice de ses fonctions ou de sa mission de veiller au strict respect du secret des correspondances émises.

Tchad : les victimes de l’affaire «Arche de Zoé» demandent réparation

Mineurs à l’époque au moment des faits (2007), les victimes de l’affaire «Arche de Zoé» se sont réunis, pour revendiquer  des dédommagements de la part du gouvernement tchadien.

Ce qui est appelé depuis plus de 15 ans affaire «Arche de Zoé», est un fiasco humanitaire qui a tenu en haleine, la sphère publique internationale en octobre 2007. Une association française, portant la dénomination éponyme à ladite affaire, tentait  d’exfiltrer du Tchad vers la France 103 enfants tchadiens, présentés comme orphelins du Darfour. Cette opération illégale a échoué et les enfants ont regagné leurs familles respectives après le dénouement.

Suite à une entente entre la France et l’ancien président tchadien, Idriss Deby Itno, il a été convenu qu’un montant de 6,3 millions d’euros de dommages et intérêts soit versé «solidairement» aux familles des enfants. Non sans inculpés membres de l’association Arche de Zoé, à Paris du 3 au 12 décembre 2012 pour «escroquerie», «exercice illicite de l’activité d’intermédiaire pour l’adoption» et «aide au séjour irrégulier». Au Tchad, six français impliquées dans l’affaire avaient été reconnues coupables de : «tentative d’enlèvement» par la Cour criminelle de N’Djamena. Et les sept espagnols à bord de l’avion qui devait transporter les enfants pour «complicité »

Des dédommagements

Dans un premier temps, le feu président tchadien,  a débloqué entre 1,5 et 2 milliards de francs CFA (2 et 3 millions d’euros) pour les familles en 2009. Bien qu’une une partie a été utilisée pour payer les honoraires des avocats. Le montant restant n’a pas été versé jusqu’à ce jour.

Majeurs à ce jour, les victimes se sont regroupés pour revendiquer les « dédommagements de la part du gouvernement tchadien. »

Dans la lettre adressée au président de transition, ces victimes devenus adultes revendiquaient le paiement de leur dédommagement de 2 milliards de francs CFA, arrêté par le président défunt Idriss Déby Itno.

Il est à préciser que sont pour toutes les familles qui revendiquent.

Tchad : les établissements scolaires délabrés à quelques semaines de la rentrée

Une mission du ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique a effectué, ce mercredi 30 août 2023, une visite dans quelques établissements scolaires de N’Djamena.

Conduite par le délégué provincial de l’Education Nationale et de la Promotion Civique de N’Djamena, M. Mahamat Djibrine Saleh, cette mission s’est rendue précisément à l’école de Dembé, dans le 6ème arrondissement, au lycée de Diguel Est, dans le 8ème arrondissement et à l’école de Gozotor, dans le 10ème arrondissement. L’objectif de cette visite est de constater l’état dans lequel se trouvent ces différents établissements scolaires.

A l’école de Dembé, le constat est très amer. L’école est non seulement engloutie par les commerces et occupée par des Sans Domiciles Fixes, mais elle se trouve dans un environnement très crasseux. « Comment les élèves étudient dans cet environnement très sale, avec des odeurs nauséabondes ? », s’interroge un membre de la délégation, dès son entrée dans la cour d’école.

Quant à l’école de Gozotor, elle est totalement inondée. Pour y accéder, les gens y ont construit « un pont » à l’aide de bois de tables-bancs. L’établissement est très mal entretenu. Toutes les salles de classe ou presque, sont sans portes et sans fenêtres. Le lycée de Diguel est, aussi, dans la même situation que l’école de Gozotor.

« Aucune de ces écoles que nous avons visitées ne reflète l’image d’un établissement de la capitale. Et cela n’est que la partie visible de l’iceberg. Vraiment nous avons du pain sur la planche », observe un syndicaliste.

D’après lui, pour parvenir à faire bien fonctionner l’école tchadienne, tout le monde doit prendre conscience de l’importance de l’éducation pour une Nation, et œuvrer pour soutenir les efforts du gouvernement dans le secteur. « L’éducation est l’affaire de tous, comme nous avons coutume de le dire », plaide-t-il.

Source : ministère de l’Education.

Coup d’Etat au Gabon : le Tchad demande le retour à l’ordre constitutionnel

Le ministère tchadien des Affaires étrangères du Tchad, à travers un communiqué du 30 novembre 2023, demande le retour à l’ordre constitutionnel au Gabon, après la déchéance d’Ali Bongo.

 

« La République du Tchad, suit avec la plus grande attention et préoccupation l’évolution de la situation au Gabon suite à la tentative de coup d’Etat en cours. » peut-on lire dans le document.

Le communiqué portant la signature du porte-parole du ministère tchadien des, Ibrahim Adam Mahamat appelle : « au retour à l’ordre constitutionnel, le Tchad invite à une réunion de la CEEAC et demande aux militaires de veiller à la sécurité et à l’intégrité physique, du Président Ali Bongo Ondimba et de sa famille. »

Rappelons que depuis la nuit du 29 au 31 août 2023, le Gabon est conduit par un groupe de militaires réuni en un « Comité pour la transition et la restauration des institutions » (CTRI).

Tchad : Madjidian Padja Ruth nommé PCA de l’AAZES

L’ancienne ministre, Madjidian Padja Ruth a été nommé  présidente du Conseil d’administration de l’Agence d’administration des Zones économiques spéciales (AAZES).

A travers les décrets n° 2293/PT/2023 et n° 2294/PT/2023 du 30 août 2023, de nouveaux responsables sont nommés à l’Agence d’administration des Zones économiques spéciales (AAZES). Les bénéficiaires sont entre autres, l’ancienne ministre Madjidian Padja Ruth, nommée présidente du Conseil d’administration.

Les autres membres nouvellement nommés sont, Mahamat Gueillet Hemchi, au titre du ministère en charge des Finances, Saleh Abakar Zene, ministère en charge de l’Économie, Achta Rozi Kellemi, ministère en charge de l’industrie ; Gueringue Djibangar, Chambre de Commerce, d’Industrie, d’Agriculture, des Mines et d’Artisanat ; Ali Adji Mahamat Seid, au titre des développeurs des Zones Économiques Spéciales  et Abdelrazic Hassan arabi.

L’AAZES, est un Établissement public à caractère industriel et commercial, créé en 2022, par décret présidentiel. Son président est Ousman Abderamane Djougourou.

Gabon : Brice Oligui Nguema le puissant qui va assurer la transition

Après la chute d’Ali Bongo, les militaires qui ont récupéré la transition ont désigné, le patron de la Garde républicaine, général Brice Oligui Nguema, pour conduire le pays.

 

C’est la première fois depuis près de 55 ans qu’une personne autre, que les ‘’Bongos’’, s’assied sur le fauteuil présidentiel. Même si c’est de façon provisoire ! « Les élections générales du 26 août 2023 ainsi que les résultats tronqués sont annulés. » un groupe de militaires.

Le  groupe réuni en un « Comité pour la transition et la restauration des institutions » (CTRI),  a pris le contrôle du pays dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 août 2023. Suite à la publication des résultats de la présidentielle du 26 août qui donne Ali Bongo, vainqueur.

Ladite équipe est pilotée par le patron de la garde républicaine,  général Brice Oligui Nguema. Un fils d’officier de l’armée qui a officié auprès de Bongo père et fils.

La décision des militaires de récupérer le pouvoir est motivé, disent-ils par : « une grave crise institutionnelle, politique, économique et sociale. » Ils admettent que, l’organisation des échéances électorales, dites élections générales du 26 août 2023, n’a pas rempli les conditions d’un scrutin transparent, crédible et inclusif tant espéré par les Gabonaises et les Gabonais. Ils l’ont fait juste après la proclamation des résultats de la présidentielle qui donne Ali Bongo vainqueur avec, 64,27%.

Brice Oligui Nguema, nouvel homme fort du Gabon et leader du Comité pour la transition et la restauration des institutions, est un officier supérieur formé à l’académie royale militaire de Meknès au Maroc. il a été copté pour faire partir des aides de camp  de l’ancien président Ali Bongo, jusqu’à sa disparition en juin 2009.

Dès la prise de pouvoir par Ali Bongo, ce puissant de l’armée camerounaise a été envoyé en diplomatie pendant une dizaine d’années. Ainsi, il est attaché militaire à l’ambassade du Gabon au Maroc puis au Sénégal, d’après des sources de Mondafrique.

« Un an après l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) d’Ali Bongo survenu à Ryad en Arabie Saoudite en octobre 2018, le colonel Brice Clothaire Oligui Nguema est rappelé au Gabon où il remplace un autre colonel – Frédéric Bongo – à la tête du service de renseignement de la Garde Républicaine : la Direction Générale des Services Spéciaux (DGSS). », reprend la même source.

Six mois après il est promu à la tête de la Garde Républicaine où il remplace le général Grégoire Kouna. À la tête de la « G.R. », il impulse des réformes dont la plus marquante est la Section des Interventions Spéciales (S.I.S – une unité spéciale placée sous l’autorité directe d’Ali Bongo, ndlr.) qu’il fait passer d’une trentaine à plus de 300 éléments (avec près de 100 tireurs de précision !).