Tchad : le président de transition à Paris pour le nouveau pacte financier mondial

Sur invitation du président français, Emmanuel Macron, le président tchadien de transition participera au sommet sur le nouveau pacte financier du 22 au 23 juin 2023.

Le président de transition est arrivé à Paris le 20 juin 2023. Pendant deux jours, Mahamat Idriss Deby prendra part aux travaux du sommet pour un nouveau pacte financier mondial. Ce somme a pour objectif de jeter les bases d’un nouveau système financier pour relever les défis communs du 21ème siècle, en particulier la lutte contre les inégalités, le changement climatique et la protection de la biodiversité pour favoriser une croissance économique équitable et inclusive.

Le sommet de Paris est décliné en six tables rondes de haut niveau et une quarantaine d’événements parallèles.

Les attentes du sommet de Paris sont entre autres, les pays riches devraient présenter l’avancement des engagements financiers déjà pris. « Notamment les 100 milliards d’euros qui sont promis par les pays riches pour financer l’adaptation et l’atténuation au changement climatique, mais qui devaient être fournis dès 2020 majoritairement sous forme de prêts malgré la crise de la dette. »

D’après Terre solidaire, une grande partie des annonces devrait se concentrer notamment sur la mobilisation accrue du secteur privé pour le financement du développement, et l’évolution en ce sens des stratégies des institutions financières internationales. Celles-ci s’appuient fortement sur l’approche du de-risking (qui consiste à faire peser sur des dispositifs et financements publics multilatéraux et/ou nationaux les risques pris par les investisseurs privés).

Il s’agit là d’un approfondissement d’un agenda du financement du développement « pro finance privée » déjà promu depuis de nombreuses années. Celui-ci n’a pourtant pas fait ses preuves.

Tchad : un candidat au Bac se donne la mort pour soupçons de tricherie

L’incident s’est produit à l’issue de la deuxième journée de l’examen au centre de Faya. Soupçonné pour tricherie et mis à la porte par un surveillant, un candidat au baccalauréat littéraire, série A4 se suicide.

Dans la journée du mardi 20 juin 2023, une tragédie se produit au centre d’examen de la ville de Faya. Un candidat au baccalauréat soupçonné de tricherie, se donne la mort à l’aide d’une corde. D’après les premières informations, l’élève a été attrapé avec des ‘’balistiques’’ qu’il a dissimulés.

Accusation que la victime a refusé de corroborer, apprend-on à travers différents sites. Il aurait demandé au surveillant soupçonneux, d’apporter les preuves de ses ‘’allégations’’. Ce qui n’aurait pas été fait. Le candidat sera quand-même mis à la porte se dépêchera d’aller signaler son renvoi à un son oncle. A son parent, le candidat assure qu’il a été injustement sorti de salle. Avant que l’oncle qui a promis obtenir réparation, n’entame la procédure, le pire s’est produit. La famille est inconsolable et convaincu que leur fils était innocent.

Ses parents entendent porter plainte contre le surveillant. La famille exige que le : « responsable soit arrêté pour sa supposée implication dans le décès de leur fils. » Ils ont laissé entendre que leur fils ne sera pas mis en terre tant que l’enseignant n’est pas mis aux arrêts.

Ce sont au total deux élèves qui ont été accusés dans la même salle d’examen mais un seul a décidé de se donner la mort.

La Banque mondiale appuie la résilience des communautés locales au Tchad

La Banque mondiale a approuvé un don d’un montant de 140 millions de dollars pour améliorer l’accès aux services de base, renforcer les opportunités économiques et les institutions locales dans des zones ciblées du Tchad.

Le Projet de développement territorial et de résilience au Tchad (ResiTchad) investira dans les infrastructures communautaires résilientes au climat, identifiées par les communautés locales elles-mêmes, telles que les forages, les routes, les infrastructures de résilience urbaine, les centres socioculturels, les petits investissements générateurs de revenus et productifs afin de réduire les vulnérabilités spécifiques à l’enclavement de zones ciblées. Il est également prévu des investissements transformateurs à plus grande échelle dans les pôles économiques clés dans les villes ciblées à l’intérieur du pays.

 Ceux-ci pourront être des infrastructures qui relient les centres urbains et leurs environs, soutiennent les chaînes de valeur locales, les services liés au commerce et au transport, et les espaces commerciaux et industriels tels que les marchés, les marchés à bétail et les gares routières. Enfin, il est prévu la formation et le renforcement des capacités au profit des parties prenantes locales, à savoir les communautés locales,  l’administration provinciale et les collectivités territoriales, en mettant l’accent sur la capacité des communautés à s’engager dans le développement durable local et la capacité des institutions à fournir les services publics.

« Le ResiTchad vient comme une réponse indispensable aux risques liés au climat et à la fragilité, ainsi qu’au nouvel afflux de personnes déplacées en raison de la crise soudanaise », précise Clara de Sousa ; directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad . « En tant que premier projet de développement local intégré financé par la Banque dans le nord du Tchad, il entend jouer un rôle de catalyseur pour un soutien supplémentaire à ces régions en retard et fragiles », ajoute-t-elle.

« Dans la zone ciblée par le projet, les femmes et les filles sont exposées de manière disproportionnée aux vulnérabilités économiques et sociales, motivées par les normes sociales et culturelles » pointe Rasit Pertev, représentant de la Banque mondiale au Tchad.  « Toutes les dispositions seront prises, dans le cadre de ResiTchad, pour privilégier la participation des femmes et s’assurer que leurs besoins et leurs préoccupations sont reflétées dans le processus décisionnel lié à la planification du développement local », ajoute-t-il.

Le projet cible les provinces du nord (Borkou, Ennedi-Est, Ennedi-Ouest, Tibesti) et de l’est (Ouaddaï, Sila, Wadi Fira) en raison de leur fragilité, de leur vulnérabilité aux risques liés au changement climatique, et la présence importante de réfugiés (dans les provinces orientales). Il bénéficiera à environ 769 000 personnes, dont 384 500 seront des bénéficiaires directs. Les bénéficiaires comprendront les populations locales, y compris les ménages et groupes vulnérables, les réfugiés, les communautés d’accueil, les jeunes, les associations de femmes et les agents des administrations locales.

L’extrême nord du pays est la partie la plus fragile du pays. La zone est caractérisée par un climat aride, des conflits répétés, l’isolement de sa population et des décennies de sous-investissement conduisant à un accès limité aux services de base. L’est du Tchad est soumis à des vulnérabilités d’ordre climatique et accueille un grand nombre de réfugiés venus du Soudan, dont les perspectives de retour sont incertaines à moyen terme.

Tchad : le ministère de la culture organise un concert en soutien aux artistes

Pour manifester son attachement aux artistes et musiciens, le ministre des Affaires Culturelles, du Patrimoine Historique, du Tourisme et de l’Artisanat organise un concert le 21 juin à la Place de la Nation.

En prélude à la fête de la musique, le ministre des Affaires Culturelles, Abakar Rozzi Teguil, a tenu un point de presse le 19 juin à l’Espace Talino Manu.  La fête de la musique qui sera célébrée le 21 Juin 2023 à la place de la Nation, avec tous les artistes était au centre de sa communication. Il a laissé entendre que ce sera : « l’occasion pour lui de prouver aux artistes et musiciens que son ministère est avec eux et les soutient. »

« Qu’ils soient à la télé, à la radio ou sur les réseaux sociaux, Les artistes sont proches de vous et sont à vos côtés au quotidien. Je voudrais vous demander d’être présent pour eux et d’appeler vos amis et vos proches pour prendre part à ce grand concert qui aura lieu le mercredi 21 juin dès 16h à la Place de la Nation dont l’entrée est gratuite.» Cette déclaration du ministre survient à une période où certains artistes se sentent léser par leur département.

Tchad-Cameroun : Mahamat Idriss Deby remercie Paul Biya pour la médiation dans l’affaire Savannah

Une délégation tchadienne, conduite par le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence, Dr Gali Ngohté Gatta, a été reçue en audience au palais présidentiel à Yaoundé.

A la sortie d’audience, le 19 juin 2023, le secrétaire général de la présidence du Tchad a indiqué qu’il est porteur d’un message du président de transition adressé au président camerounais. Gali Ngohté Gatta a fait état des sincères remerciements de Mahamat Idriss Deby à Paul Biya pour le soutien apporté au Tchad dans le : « processus transactionnel de la gestion de son pétrole ». Au micro de la Crtv, télévision publique camerounaise, il déclare que, l’incident entre les deux pays est « définitivement clos ».

D’après le chef de délégation, le président camerounais a salué l’initiative du chef de l’Etat d’envoyer un émissaire pour entretenir des discussions de haut niveau. Il a réaffirmé l’engagement du Cameroun à soutenir la stabilité et le développement du Tchad, tout en exprimant son souhait de renforcer davantage les relations bilatérales.

« La rencontre entre les émissaires du chef de l’Etat et le président de la République du Cameroun marque un pas important dans la consolidation des relations entre les deux pays. Elle souligne surtout la volonté des deux dirigeants de travailler ensemble, partager des idées et trouver des solutions communes aux défis auxquels ils sont confrontés. La rencontre témoigne également de l’importance du dialogue diplomatique pour la résolution pacifique des différends et la promotion d’une coopération régionale agissante », rapporte la présidence du Tchad.

En guise de rappel, les deux pays ont récemment été confrontés à ce qui était qualifié de ‘’crise diplomatique’’, par certains observateurs. Accusant le Cameroun d’, « agissements inamicaux et contraires aux intérêts du Tchad posés par ses représentants dans les conseils d’administration de Cotco et Totco. », dans « la prétendue acquisition des actifs de l’ex-Esso par la nébuleuse Savannah Energy. », le Tchad avait rappelé son ambassadeur. Suite aux arrangements, le diplomate a repris fonction à Yaoundé.

Tchad : le ministère des Affaires étrangères entend améliorer son site web

Les ministres Mahamat Saleh Anadif et Mahamat Allahou Taher ont eu un échange ce 18 juin 2023, au sujet de l’amélioration du site Web et les adresses mails du ministère des Affaires Etrangères.

 

Les ministres des Télécommunications et de l’Economie Numérique et des Tchadiens de l’Etranger et de la Coopération Internationale ont eu une séance de travail ce jour. Les échanges entre les deux chefs de départements étaient axés sur les questions liées de gestion de l’internet du ministère des Affaires étrangères.

« Cette rencontre d’échanges est axée sur l’amélioration du site Web et les adresses mails professionnels du ministère des Affaires Etrangères. », note le ministère des Télécommunications. Qui précise sur sa page, que les débats étaient fructueux et ont débouché sur des pistes des solutions idoines. Il assure que, que des efforts seront déployés afin que des réponses inhérentes et très rapides soient trouvées à ce problème.

La rencontre entre les deux ministres s’est tenue en présence de leurs différents collaborateurs.

Sommet des chefs d’Etat de la CEEAC : voici les grands dossiers de la rencontre

Le Gabon accueillera le 1er juillet année courante, le 23ème sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC.

La 23ème Session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres de la CEEAC sur le thème : « Relever le défi du financement de la communauté pour accélérer le processus d’intégration de la région Afrique centrale et soutenir la mise en œuvre de sa réforme institutionnelle ».

Selon le communiqué de la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, Libreville accueille en présentiel du 20 juin au 1er juillet 2023 les chefs des 11 Etats de la CEEAC.

Cette rencontre sera l’occasion pour les États membres de faire un point de l’état d’avancement du processus d’intégration régionale. Aussi, elle réunira le comité technique spécialisé du budget et des finances, le comité technique spécialisé justice et affaire juridique, le comité de représentant permanents, le comité inter État des experts, le comité technique spécialisée défense, sureté et sécurité et le Conseil des ministres de la CEEAC qui se tiendra le 29 juin. Les travaux de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC se tiendront quant à eux le 1er juillet au Palais Rénovation de Libreville.

Il est question lors de ce Sommet, de faire le point sur l’état de mise en œuvre des décisions des 21ème et 22ème sessions ordinaires de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC. Notamment sur la problématique du financement du processus de l’intégration en Afrique Centrale.

Par ailleurs, examiner et valider les Règlements intérieurs des Organes et Institutions de la Communauté ; examiner et valider les Protocoles annexés au Traité révisé de la CEEAC relatifs au Parlement, à la Cour de Justice et à la Cour des Comptes de la Communauté.

Aussi, examiner et valider les textes d’application du Règlement financier révisé de la CEEAC, relatifs aux règles budgétaires et comptables et, à la comptabilité générale et le plan des comptes général de la CEEAC et faire la revue de la situation politique et sécuritaire de la région au premier semestre 2023.

En outre, ce sommet de la CEEAC devrait se pencher sur le financement du processus d’intégration, mais surtout de réforme de l’organisation régionale.

Il faut souligner que c’est au terme du cinquième Conseil des ministres du Comité de pilotage de la rationalisation des Communautés économiques régionales en Afrique centrale (COPIL/CER-AC) qui s’était déroulé du 11 au 12 août 2022 à Yaoundé au Cameroun qu’a été adopté plusieurs textes réglementaires avec à terme le projet de fusion entre la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) et la Communauté économique des États d’Afrique centrale.

Tchad : remise de 28 véhicules tout terrain au ministère de l’Elevage

Le ministère de l’Elevage et des Productions Animales a bénéficié de 28 véhicules tout terrain à titre exceptionnel suite au recours auprès du président de transition.

La remise officielle des clés a eu lieu le samedi 17 juin 2023 dans les locaux dudit Ministère.

Pour le Ministre de l’Elevage et des Productions Animales Dr Abderahim Awat Atteib, le secteur élevage est aujourd’hui un potentiel sûr en matière de garantie pour la sécurité alimentaire et l’amélioration des conditions de vie des populations.

Malheureusement, le maintien de ce potentiel fait face à des défis majeurs liés entre autres au mode de production et à la présence des maladies animales récurrentes.

Conscient que les batailles contre les maladies ne peuvent être remportées sans une logistique adéquate, « le chef de l’Etat, dans sa constance à trouver des solutions aux problèmes que rencontrent les institutions de l’Etat, a instruit de manière à doter le ministère en moyens roulants. »

Le ministre en charge de l’Elevage a fait remarquer que cette dotation arrive à un moment où le Ministère a ouvert plusieurs chantiers stratégiques mais également dans un contexte marqué par l’engagement politique dans la lutte contre la peste des petits ruminants, en vue de son éradication au Tchad.

Tchad : 93. 944 candidats composent les épreuves écrites du baccalauréat

La première série d’épreuves écrites du baccalauréat de l’enseignement secondaire et général débute ce lundi 19 juin 2023 dans tous les 141 centres d’examens dont dispose le Tchad.

Au total 93. 944 candidats, en classe de terminale sont concernés par les épreuves sur toute l’étendue du territoire national. Dont 35 606 filles et 58 338 garçons. Dans un point de presse convoqué à la veille de l’examen, la présidente du jury du baccalauréat, session de juin 2023, Dr Gotoum Nadjinangar a assuré que : « tout est fin prêt pour le déroulement du baccalauréat session de juin 2023 où 93 944 candidats sont appelés à concourir. »

Elle a également indiqué que, pour cette année, l’innovation est, la numérisation codée des épreuves. La présidente du jury invite les autorités décentralisées à veiller sur le bon déroulement de cet examen du début jusqu’à la fin. Dans le même ordre, elle interdit, l’usage de téléphone, des documents, des armes blanches et autres objets dangereux.

L’année dernière, en 2022, 97 915 candidats ont composé cet examen qui ouvre la porte de l’enseignement supérieur. L’on constate ainsi une baisse du nombre des candidats.

Le Tchad célèbre la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse

A l’instar des pays signataires de la Convention cadre des Nations-Unies sur la lutte contre la désertification (CCNULCD), le Tchad célèbre ce 17 juin la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse.

La Journée Mondiale de lutte contre la Désertification et la Sécheresse (JMDS), édition 2023 est placé sous le Thème : « Femme, Sa terre, Ses droits ».  La veille, le ministre en charge de l’environnement, Mahamat Abdelkerim Hanno a fait une déclaration. Il a souligné que, thème de cette année est une interpellation à œuvrer pour l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes et des filles pour qu’elles soient à l’avant-garde des efforts mondiaux de restauration des terres et de résilience à la sécheresse.

« Cette année, la communauté internationale met l’accent sur les droits fonciers des femmes qui sont nécessaires pour atteindre les objectifs mondiaux interconnectés sur l’égalité des sexes et la Neutralité en matière de Dégradation des Terres (NDT) d’ici à l’an 2030 et contribuer à l’avancement de plusieurs autres Objectifs de Développement Durable (ODD). », fait savoir le ministre.

Pour lui, les femmes ont un intérêt vital dans la santé de la terre, mais elles n’ont pas le plus souvent le contrôle. Car, partout dans le monde, les femmes sont confrontées à des obstacles importants pour obtenir des droits fonciers, ce qui limite leur capacité à s’épanouir et à prospérer. Et lorsque la terre se dégrade et que l’eau se raréfie, les femmes sont souvent les plus touchées.

Mahamat Abdelkerim Hanno cite une étude de la Convention des Nations-Unies sur la Lutte Contre la Désertification (CNULCD), qui indique que, l’égalité entre les femmes et les hommes n’est toujours pas atteinte à cause des impacts différenciés de la désertification, de la dégradation des terres et de la sécheresse.

Il déplore, les relations de pouvoir inégales et la discrimination sexiste dans les systèmes juridiques et coutumiers qui persistent. « Des initiatives de restauration intelligente basées sur les terres seraient particulièrement utiles pour les femmes et les jeunes. », souhaite le ministre tchadien de l’environnement.