La course automobile n’est pas reconnue au Tchad

La précision a été apportée par le ministère en charge des sports qui évoque les risques d’insécurité liés à cette discipline et l’absence de cadre réglementaire.

Un communiqué du ministre de la Jeunesse et des Sports, Maïdé Hamit Lony du 3 avril 2025 met en garde contre l’organisation des compétitions de courses automobiles. Le membre du gouvernement indique que les courses mécaniques ne sont pas reconnues comme sport officiel sur l’ensemble du territoire national de la République du Tchad.

Maïdé Hamit Lony justifie cette sortie par l’évocation de l’absence de cadre réglementaire : « si certaines catégories de courses automobiles sont reconnues internationalement comme disciplines sportives, il faut noter qu’au Tchad, ces activités ne peuvent être autorisées à cause de plusieurs facteurs : l’absence du cadre réglementaire national qui réglemente la pratique de la course

Il énumère également la faiblesse des systèmes de documents d’assurance qui couvrent les risques liés à ce type. Notamment les risques élevés pour la sécurité, que ce soit pour les participants ou les spectateurs, l’absence d’une organisation et d’une organisation professionnelle qualifiées pour superviser de tels événements dans des conditions conformes aux normes de responsabilité civile et de sécurité.

Par conséquent, toute initiative visant à organiser des courses automobiles sur les terres tchadiennes ne peut être reconnue ou approuvée par le ministère de la jeunesse et des sports, peut-on lire dans le communiqué.

« Et toute personne ou structure qui participe à de telles activités le fera à ses propres risques », met-il en garde.

 

Tchad : drame de Pala, le Premier ministre au chevet des familles endeuillées

Le chef du gouvernement, Allah Maye Halina a quitté N’Djaména ce matin du 4 avril pour Pala où il entend apporter son soutien aux familles des victimes de la tragédie dans une école primaire.

Le 3 avril 2025, des élèves de l’école primaire EGTH B, à Pala, chef-lieu de la province du Mayo-Kebbi Ouest ont péri suite à l’effondrement du mur de leur salle de classe. Le bilan provisoire donné par le ministère en charge de l’éducation fait état de 5 morts et de nombres blessés. Après avoir adressé un message, le premier ministre décide de se rendre au chevet des personnes affligées.

Allah Maye Halina a quitté ce matin 04 Avril 2025 pour Pala, chef-lieu de la province du Mayo Kebbi Ouest. Il est accompagné de quelques membres du gouvernement et de son cabinet. Le chef du gouvernement va présenter ses condoléances aux parents endeuillés par la mort de leurs enfants.

Il se rendra également au chevet des blessés pour leur remonter le moral et leur souhaiter prompt rétablissement, apprend-on.

Déby ferme toutes les voies devant le plan des Émirats arabes unis au Soudan

La vérité commence à émerger sur les récentes tensions dans les relations entre N’Djamena et Abou Dhabi d’une part, et entre N’Djamena et Khartoum d’autre part, en raison des derniers changements dans la scène politique et sécuritaire au Tchad.

Malgré les menaces émises par le général Yasser al-Atta, membre du Conseil de souveraineté soudanais, contre le gouvernement tchadien, l’accusant de continuer à collaborer avec le gouvernement d’Abou Dhabi pour acheminer l’aide militaire aux Forces de soutien rapide, les mesures prises par le Tchad ces dernières semaines prouvent le contraire.

Selon des informations publiées par le site d’information africain ‘’Jeune Afrique’’ le premier de ce mois, un accord a été conclu entre le président tchadien Mahamat Idriss Déby et des hauts officiers de son armée, appartenant à la tribu Zaghawa, stipulant la fin de l’activité des Émirats arabes unis à l’aéroport d’Amdjarass et dans l’est du pays, qui est liée au transfert du soutien militaire aux forces d’Hemedti. En échange, Déby recevra la garantie que les défections au sein de son armée cesseront.

Il convient de noter que depuis le début du conflit au Soudan, l’armée tchadienne a connu plusieurs défections, de nombreux officiers supérieurs ayant rejoint l’armée soudanaise pour lutter contre les Forces de soutien rapide. L’exemple le plus frappant s’est peut-être produit le 22 mars, à 200 kilomètres au nord d’El-Fasher, dans le Darfour soudanais, un drone a tué Moda Ali Brahim Maguine et Nadir Saboun Docki Dondi, deux colonels zaghawa qui avaient fait désertion de l’armée tchadienne.

Dans un autre rapport, publié le 14 mars,  »Jeune Afrique » a mentionné que Déby a envoyé deux émissaires à Port Soudan le 2 mars pour rétablir les relations avec le gouvernement soudanais. Cependant, le chef de l’armée soudanaise Abdelfattah Al-Burhan avait posé la fermeture de la base d’Amdjarass et la fermeture des frontières comme condition préalable à la normalisation des relations entre les deux pays.

Depuis le début de cette année, la Turquie, proche allié d’Al-Burhan, a utilisé tous les moyens pour faciliter le processus de normalisation entre les deux pays. Ce qui l’a incité à envoyer ses hauts responsables à plusieurs reprises au Tchad pour transmettre les préoccupations du gouvernement soudanais concernant la fermeture de la base d’Amdjarass, qui constitue un obstacle à la normalisation entre les deux pays, ainsi que de la surveillance des frontière terrestres pour empêcher l’aide militaire émirati d’atteindre les forces d’Hemedti.

Pour sécuriser les frontière terrestres, la Turquie a obtenu mi-janvier un accord lui permettant d’utiliser la base d’Abéché pour déployer des drones de surveillance et de reconnaissance et former l’armée de l’air tchadienne à leur utilisation. Ces drones ont été observés survolant la ville soudanaise d’Al-Tineh, à la frontière avec le Tchad, le 24 mars.

Concernant les inquiétudes liées à la fermeture de la base d’Amdjarass, 12 avions Ilyushin Il-76, utilisés auparavant pour transporter des armes et des munitions aux Forces de soutien rapide, ont été transférés de l’aéroport d’Amdjarass vers la capitale, N’Djamena, au cours des dernières semaines, selon un rapport publié par le journal français ‘’Le Monde’’.

Cependant, malgré cela, Abou Dhabi a continué à soutenir militairement les Forces de soutien rapide depuis l’aéroport de N’Djamena, en utilisant l’aide humanitaire comme couverture, incitant ainsi le gouvernement soudanais à menacer le Tchad de frappes aériennes sur ses aéroports et à intenter une action en justice contre Abou Dhabi devant la Cour internationale de justice.

Cela a également poussé l’Arabie saoudite à intervenir, en dépêchant son vice-ministre des Affaires étrangères, Waleed Bin Abdulkarim El-Khereiji, au Tchad le 20 mars pour rencontrer le président Déby et discuter avec lui la nécessité d’empêcher les Émirats arabes unis de fournir un soutien militaire aux forces d’Hemedti, selon un rapport de Jeune Afrique publié le 1er avril 2025.

Il est important de mentionner que l’Arabie saoudite est considérée comme un soutien clé du gouvernement d’Al-Burhan dans cette guerre, qui a conduit à une détérioration de ses relations avec son voisin, les Émirats arabes unis, selon le magazine américain  »Foreign Policy ».

Dans son dernier rapport,  »Jeune Afrique » a indiqué que les mesures prises par le gouvernement de Déby, qui ont tendu les relations entre N’Djamena et Abou Dhabi à un degré sans précédent, ont poussé les Emiratis à se tourner vers les pays voisins, comme la République centrafricaine, avec laquelle ils ont signé le 6 mars des accords majeurs dans divers domaines. Par ailleurs, selon les informations obtenues par le même site africain, Abou Dhabi cherche à utiliser l’aéroport de la capitale, Bangui, et l’aéroport de Birao, à l’est du pays, pour reprendre ses opérations logistiques avec ses alliés au Soudan.

Il semble que les alliés d’Al-Burhan, représentés à la fois par Riyad et Ankara, aient décidé de s’opposer fermement au plan émirati, en coupant les voies d’approvisionnement militaire des Forces de soutien rapide depuis le Tchad par le biais d’accords avec le président Déby.

Cela aura-t-il un impact positif sur les relations avec le gouvernement soudanais dans un avenir proche ?

Tchad : Mahamat Idriss Deby présente ses condoléances aux familles des élèves morts à Pala

Le président tchadien, Mahamat Idriss Deby à travers un message a adressé ses condoléances aux familles des élèves tués suite à l’effondrement du mur d’une salle de classe à Pala.

 

D’après les chiffres provisoires donnés par le ministère de l’Education nationale, ce sont cinq élèves qui sont morts après l’effondrement du mur d’une salle de classe à l’école primaire de l’EGTH à Pala. Le département signale également de nombres blessés, pris en charge à l’hôpital provinciale de Pala, dans le Mayo-Kebbi Ouest.

Face à cette situation tragique et choquante, le numéro 1 tchadien essaye d’apporter du réconfort. A travers un message publié sur ses réseaux sociaux, le chef de l’Etat Mahamat Idriss Deby adresse ses condoléances. « J’ai appris avec consternation la triste nouvelle de l’effondrement d’une classe de l’école primaire de l’EGTH à Pala, ayant causé plusieurs morts et blessés. Face à ce drame qui a si durement frappé des enfants innocents, leurs proches et le corps enseignant, je présente mes sincères condoléances aux familles endeuillées et souhaite prompt rétablissement aux blessés. Toute la lumière doit être faite sur ce qui s’est passé et les responsabilités doivent être situées afin que des tels drames ne se reproduisent pas. »

Tchad : visite inopinée du Premier ministre à la Douane de Ngueli

Le Premier ministre, Allah Maye Halina a effectué ce jeudi 3 avril 2025, une visite inopinée aux entrepôts de la Douane de Ngueli dans le 9ème arrondissement de la ville de N’Djamena.

 

Il est allé prendre connaissance de l’état de fonctionnement de la Douane et le niveau de recouvrement des recettes. Le chef du gouvernement, s’est rendu dans les différents bureaux où il a été informé des niveaux de recouvrement et du niveau d’évolution des recettes douanières au cours des deux derniers mois de l’année, la gestion et la décharge des marchandises, la procédure de dédouanement des marchandises. Aux entrepôts de la Douane, presque vides, le Premier ministre Ambassadeur Allah-Maye Halina a rappelé aux responsables la nécessité de la mise en application de l’arrêté numéro 11 et la note de service numéro 72 relative à la gestion des marchandises à la douane de NGueli.

Le patron du gouvernement a attiré l’attention des services des douanes sur la déperdition des recettes, la corruption et l’entrée frauduleuse des produits prohibés par Ngueli. Il a cependant félicité les agents qui font de bonnes recettes. À cet égard, le chef de bureau numéro 2 qui a dépassé la prévision à plus 30% pour le mois de mars de cette année a été félicité.

Allah Maye Halina a demandé en outre au Directeur général de la Douane, le général Ousman Brahim Djouma de renforcer le contrôle pour limiter la déperdition des recettes et la célérité dans la gestion des dossiers.

 

Tchad : des élèves tués dans l’effondrement d’une salle de classe à Pala

Un évènement tragique survient ce 03 avril 2025 l’école primaire EGTH B. L’effondre d’une salle de classe a causé la mort de plusieurs élèves, plusieurs blessés signalés.

 

Pala sous le choc. L’école primaire EGTH B, située dans le 1er arrondissement de la ville de Pala, chef-lieu de la province du Mayo-Kebbi Ouest a été le théâtre d’une scène de désolation. L’effondrement du mur d’une salle de classe a causé une forte perte en vie humaine d’élèves. De nombres blessés enregistrés. Les victimes sont prises en charge à l’hôpital provincial.

Le premier ministre, Allah-Maye Halina adresse un message de condoléance. « C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris l’effondrement d’une salle de classe de l’école primaire EGTH, dans le 1ᵉʳ arrondissement de la ville de Pala, survenu ce jour, 03 avril 2025. Cette tragédie a coûté la vie à plusieurs de nos enfants et a fait de nombreux blessés.

Je déplore ce drame et partage la douleur des familles endeuillées. Au nom du gouvernement et en mon nom propre, je leur adresse mes condoléances les plus attristées. Je souhaite un prompt rétablissement aux élèves blessés ».

La ministre de l’Action sociale, Zara Mahamat Issa assure de son soutien indéfectible aux élèves blessés et à leurs familles. Elle appelle à une mobilisation de toutes les forces pour plus de solidarité et d’actions.

Tchad : 20 motos remis au ministère de l’environnement pour surveiller le parc de Zakouma

Quelques semaines après la tuerie de deux rhinocéros par des braconniers au pars national de Zakouma, des engins ont été offerts pour renforcer la capacité de surveillance.

 

Il s’agit de 20 motos, don de African Parks Network (APN), remis au ministère de l’Environnement et du Développement durable le 2 avril 2025. Les donateurs invitent à les utiliser en réaction à la recrudescence du braconnage dans le Parc national de Zakouma.

Les clés de ces engins ont été remises officiellement par le Directeur pays d’APN, Ahmat Brahim Siam au Secrétaire général du ministère, Koularambaye Koundja Julien.

Cette donation vise à renforcer les capacités opérationnelles des gardes fauniques et forestières dans la surveillance du Parc national de Zakouma.

Tchad : Mahamat Idriss Deby Itno préside une réunion de sécurité

Le président de la République, le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno a dirigé ce 2 avril, au Palais Toumaï, une réunion consacrée à la sécurité.

 

La rencontre a regroupé, le premier ministre, ambassadeur Allah-Maye Halina, quelques membres du gouvernement, les commandants de grandes formations militaires, les responsables 𝗰communaux, judiciaires et ceux de différents corps de sécurité intérieure, a procédé à une évaluation de la situation sécuritaire.

Le chef de l’État a donné des orientations consistant à améliorer de manière considérable la sécurité des biens et des personnes.

CEMAC : la BEAC présente et met en circulation la nouvelle gamme de pièces de monnaie

Yvon Sana Bangui, le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC) a présenté ce 2 avril 2025, la nouvelle gamme de pièces de monnaie « type 2024 » mise en circulation dans les pays membres de la CEMAC.

Au cours de la conférence de presse, le patron de la Banque centrale, Yvon Sana Bangui a expliqué que, cette initiative s’inscrit dans la continuité de la modernisation des moyens de paiement en espèces amorcée le 15 décembre 2022 avec l’introduction de la nouvelle gamme de billets «< Type 2020 ». La gamme « Type 2024 » se compose de neuf (9) dénominations : 1 FCFA, 2 FCFA, 5 FCFA, 10 FCFA, 25 FCFA, 50 FCFA, 100 FCFA, 200 FCFA et 500 FCFA. « La pièce de 200 FCFA est une innovation pour pallier les problèmes de changes qui sont souvent source d’inflation des prix des marchandises sur le marché », note le gouverneur.  Par ailleurs, l’innovation concerne aussi les formats et les alliages apportés sur les pièces en vue de prévenir leur utilisation frauduleuse.

« En décembre 2025 ce sera presque 500 millions de pièces que nous allons injecter. Et nous poursuivrons dans cette dynamique, année après année pour qu’à l’horizon 2030 nous injections 3 milliards de F », révèle le gouverneur de la BEAC. La nouvelle gamme « allie sécurité renforcée, durabilité environnementale et design distinctif », rassure la BEAC.

La banque précise dans un communiqué que, ces pièces sont fabriquées à partir de métaux résistants et respectueux de l’environnement, et arborent des gravures spécifiques illustrant l’intégration sous-régionale et l’émergence des États de la CEMAC. « Une attention particulière est portée aux thèmes de l’éducation, de la place de la femme dans la société, de l’agriculture moderne et de la protection de la faune et de la flore ».

« En outre, elle se distingue des gammes précédentes par la création d’un format spécifique avec des pans pour les pièces de 50 FCFA et de 100 FCFA, qui renforcent leur sécurité contre les usages illicites et facilitent leur identification par rapport aux anciennes gammes. »

La BEAC précise que les pièces de la gamme «Type 2024 » circuleront conjointement avec les pièces des anciennes gammes actuellement en circulation.

Il est à rappeler que la dernière gamme de pièces de monnaie injectée date de 2006.

Macron écarte son féroce rival au détriment de l’avenir de la France en Afrique

Au cours des sept années de présidence de Macron en France, le sentiment anti-français en Afrique s’est accru, se traduisant politiquement par l’expulsion des forces françaises de plusieurs pays africains, notamment ceux du Sahel et d’Afrique de l’Ouest, où le Tchad et le Sénégal étaient les derniers bastions de la présence militaire française dans la région.

Le député français, au sein du Parlement européen, Thierry Mariani a qualifié le retrait des forces françaises du Tchad et du Sénégal de  »désastre » pour la France.

Mariani a ajouté que personne n’a fait plus de mal à la France que Macron au cours des 40 dernières années, poursuivant  »S’il veut rendre service au pays, il devrait démissionner dès que possible  ».

En outre, le 5 décembre dernier, plusieurs partis français, de droite à gauche, ont appelé Macron à démissionner, le tenant pour responsable de l’échec de la gouvernance du pays.

De nombreux parlementaires et hommes politiques français estiment que la principale raison du déclin de l’influence française en Afrique est l’approche arrogante et méprisante de Macron envers les dirigeants africains et son manque de respect pour leurs décisions souveraines.

Récemment, à la mi-mars, la cheffe du parti de l’extrême droite français  »Rassemblement national », Marine Le Pen, a tenté d’exploiter la faiblesse du leadership de Macron et sa popularité déclinante au niveau local et international, en effectuant une tournée dans plusieurs pays africains, en tentant ainsi d’améliorer l’image de son parti et d’accroître sa popularité en France et sur tout le continent africain, notamment à l’approche de la prochaine élection présidentielle, prévue en 2027.

Malgré l’absence de statut officiel de sa présence au Tchad, sa visite a bénéficié d’une importante couverture médiatique, notamment après qu’elle a été chaleureusement accueillie par le président du pays, Mahamat Idriss Déby, dans sa ville natale d’Amdjarass.

Lors de sa rencontre avec Déby, Le Pen a fait passer le message que son parti avait une vision et une approche des relations étrangères totalement différentes de celles de Macron. Elle a également exprimé sa volonté de restaurer les relations entre la France et ses partenaires africains sous le slogan  »des relations avec l’Afrique fondées sur le respect mutuel »

La cheffe de file d’extrême droite a tenu Macron responsable du déclin de la France sur le continent africain et du départ des bases militaires qui constituent la base de l’influence et de l’expansion de Paris dans la région.

De nombreux experts estiment que la visite de Le Pen vise à servir de  »diplomate alternatif » dans un contexte de baisse de popularité de Macron en Afrique, ce qui pourrait la donner un élan lors des prochaines élections présidentielles, d’autant plus qu’elle a terminé deuxième lors des deux derniers tours. Les mêmes experts ont ajouté que ses chances de remporter la présidence pourraient être assez fortes.

Cependant, au moment même où Marine Le Pen élaborait un plan pour assurer sa place à l’Élysée, Macron préparait un autre parallèle pour contrecarrer ses ambitions et ses aspirations. Deux semaines après sa visite au Tchad, elle s’est retrouvée condamnée par la justice française pour « détournement de fonds publics » pour avoir employé quatre assistants de son parti, alors que le Parlement européen payait leurs salaires.

En conséquence, le 31 mars 2025, Le tribunal correctionnel de Paris a décidé d’interdire à la présidente du Rassemblement national de se présenter aux élections pendant cinq ans, ce qui signifie qu’elle ne pourra pas concourir à l’élection présidentielle de 2027. Elle a également été condamnée à quatre ans de prison, dont deux ferme avec bracelet électronique et 100 000 euros d’amende.

Dans sa première réaction, Marine Le Pen a dénoncé sur la chaîne française TF1 des pratiques « réservées aux régimes autoritaires », « une décision politique », un Etat « de droit totalement violé par la décision » judiciaire la condamnant à une inéligibilité immédiate pour cinq ans, à un peu plus de deux ans de la présidentielle dont elle est la favorite.

Cette décision de la justice française, impulsée par le président Macron, révèle la volonté de ce dernier de s’accrocher au pouvoir malgré la perte d’influence de son pays dans la plupart des pays africains et le déclin de son économie. Cela démontre également son manque d’intérêt à rétablir les relations avec les dirigeants de ces pays.