Tchad : lancement du dépistage gratuit contre le cancer du sein

Le ministre de la santé publique Dr Abdelmadjid Abderahim a officié ce 24 octobre 2024, au centre hospitalier universitaire la renaissance, une journée de dépistage précoce et gratuit de cancer du sein.

La société tchadienne de radiologie et d’imagerie médicale SOTRIM en collaboration avec le CHU-R a initié cette journée au profit des femmes.

La présidente du comité d’organisation Dr Achta Adam Fadoul a parlé de l’importance de cette journée et invité ses sœurs à profiter de cette occasion pour connaitre leur état de santé.

Le président de la SOTRIM Dr Brahim Soukaya Abakar, a expliqué les objectifs poursuivis par son organisation et l’utilité de la journée. Il a encouragé les femmes à se faire dépister précocement.
Il a indiqué leur intention est d’initier des caravanes de dépistage précoce dans les autres localités du pays.

Le directeur général du CHU-R, Dr Daoud Salim Mahamat a salué la présence des professionnels de la santé et s’est réjoui de l’appui du ministre, qui est toujours aux côtés des organisations des professionnels de la santé et des institutions pour des efforts conjugués en faveur de la population. Il a rassuré la SOTRIM de l’appui de son institution.

Le ministre de la santé publique Dr Abdelmadjid Abderahim a souligné que le centre hospitalier universitaire la renaissance est la vitrine du système de santé et du pays, il est du devoir des dirigeants et des cadres d’œuvrer pour redorer le blason et assurer une meilleure prise en charge des patients.

Le ministre a parlé ensuite des bienfaits du dépistage précoce qui favorise le traitement rapide et prompte.
Dr Abdelmadjid Abderahim a invité les femmes cadres de la santé à mettre le paquet pour se démarquer professionnellement et jouer leur rôle dans l’amélioration de la santé de la femme.

Le ministre a fait observer que l’initiative sera décentralisée comme recommandé par les plus hautes autorités du pays.
Il a félicité la SOTRIM pour son initiative et invité ses membres à poursuivre les objectifs de leur organisation.

Tchad : le Premier ministre reçoit un émissaire du facilitateur de la CEEAC pour la transition

Le 22 octobre 2024, le Premier ministre, l’Amb Allah-Maye Halina a reçu en audience, Didier Mazenga Mukanzu, envoyé spécial du facilitateur de la CEEAC pour la transition au Tchad, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts continus pour l’accompagnement du processus de transition politique au Tchad. Au cours de cette audience, les deux personnalités ont abordé les enjeux majeurs liés à la transition, qui se conclura avec l’organisation prochaine des élections législatives, sénatoriales et communales.

L’envoyé spécial Didier Mazenga Mukanzu a souligné l’importance de ces élections comme un moment clé pour le peuple tchadien, lui permettant ainsi d’exprimer sa volonté et de choisir ses représentants. Il a également appelé à une mobilisation générale des citoyens pour garantir une participation active et pacifique au processus électoral.

Le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, facilitateur pour le processus de transition au Tchad, réaffirme l’engagement de la CEEAC à accompagner le pays jusqu’au bout de cette période délicate.

Cette rencontre témoigne d’une volonté commune d’accompagner le Tchad jusqu’au bout du processus de transition, avec l’espoir que les prochaines élections seront un tournant décisif pour l’avenir du pays.

Source : Primature

 

Tchad-élections locales : l’ANGE exige le respect quota de 30% de femmes

L’Agence Nationale de Gestion des Élections (ANGE), à travers une circulaire du 23 octobre, invite les partis politiques et aux regroupements de partis politiques à respecter le quota d’au moins 30% de femmes dans la présentation de la liste des candidats.

 

Aussi, indique l’organe en charge des élections, les partis politiques ou regroupements de partis politiques peuvent présenter en tête de liste un homme ou une femme, même dans les circonscriptions de deux ou plusieurs sièges. La recevabilité des dossiers de candidatures aux élections législatives, provinciales et communales du 29 décembre prochain est soumise à cette condition.

Aussi, pour permettre une participation massive des partis politiques et aux regroupements de partis politiques aux élections combinées du 29 décembre 2024, l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) a jugé nécessaire d’allonger la période de dépôt des dossiers de candidatures aux différentes élections.

Prévue initialement du 19 au 28 octobre 2024, elle est dorénavant fixée du 19 octobre au 1er novembre 2024.

A cet effet, l’ANGE demande aux partis politiques et aux regroupements de partis politiques de prendre les dispositions nécessaires pour la constitution des dossiers de leurs candidats, conformément aux dispositions des textes législatifs afin de respecter ces délais supplémentaires accordés par elle, dans son chronogramme aménagé.

Cameroun : l’artiste Longue Longue publie une vidéo où « les militaires » le torturent

L’artiste engagé a publié le 22 octobre une vidéo de sa torture prise en 2019, par des hommes présentés par lui comme des éléments de la Sécurité militaire.

Les cris, demandes de pardon, et agitations de l’artiste sous l’effet des coups de machette à la plante des pieds font froid dans le dos. Dans la vidéo publiée par ses soins et qui fait le tour de la Toile, Longue Longue est entre les mains de ses bourreaux. D’abord assis par terre les jambes en bas d’une chaise, sont piétinées pour être immobilisées. Sous les ordres de leur chef hiérarchique, des hommes en civil administrent des coups de machette à la plante des pieds de l’artiste. Ils lui demandent de dénoncer la personne qui l’a envoyé « dans la dernière vidéo ». En réponse, l’artiste ne dit « personne ». Et le commandant ordonne de continuer à le fouetter. « Pardon mon frère », « pardon commandant », « j’ai le nerf sciatique », « pardon je m’excuse », peut-on entendre l’artiste gémir sous l’effet des coups et la scène se poursuit sans la chaise.

Dans la vidéo publiée la veille pour annoncer celle de ce jour, l’auteur « d’avant de condamner les autres il faut se regarder » a déclaré qu’il a été enlevé en 2019 par un groupe de militaires à l’hôtel Sawa à Douala. Il a été « emmené à la sécurité militaire ». « Ils m’ont torturé », « ils ont voulu me tuer ». Selon « le libérateur », « 10 militaires musclés m’ont torturé à la machette pendant que leur patron filmait ». Il aura fallu cinq ans pour que la vidéo parvienne à l’artiste qui n’a pas longtemps attendu pour la publier.

A la vue de la vidéo, plusieurs leaders d’opinion réagissent pour condamner la violence et demander justice pour la victime.

« Pour avoir déclaré que Maurice KAMTO était le vainqueur de l’élection présidentielle de 2018, l’artiste musicien LONGUE LONGUE a été torturé avec une rare violence par les éléments du SEMIL 2019 », déclare Joseph Emmanuel Ateba, chargé de la communication du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.

« Je viens de découvrir ces images insoutenables. Elles sont la traduction de la cruauté d’une poignée de « commandants » de la République. Si « forts » devant les faibles… Justice ! Justice ! Justice ! pour l’artiste LONGUE LONGUE.  Mon Dieu ! Qu’a-t-il fait pour souffrir de cette furie déshumanité ? Qui sont-ils pour infliger une telle barbarie aux autres ? Qui arrêtera la violence qu’ils enflamment ? », réagit Cabral Libii, président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale.

« Seigneur, le noir est un loup pour son frère l’ennemi du noir, c’est lui-même. En regardant cette horrible vidéo j’ai une fois imaginé ce que Matinez Zogo à vécu seigneur. Stop à cette barbarie que certains hommes en tenues utilisent encore au Cameroun pour dominer les opprimés. Il est temps que cette barbarie prenne fin. Cette même barbarie qui a causé la mort de beaucoup de nos frères et sœurs. Tous, derrière Longue Longue. Personne ne mérite une telle humiliation (…), condamne l’artiste Lady Ponce.

« On ne peut pas tabasser quelqu’un autant simplement parce qu’il pense différemment ! Non! », insiste le journaliste Rodrigue Tongue.

Coopération : le Tchad et la RCA signent quatre projets d’accords

À l’issue de la 15ème Session de la Grande Commission Mixte entre le Tchad et la République Centrafricaine, qui s’est tenue du 21 au 22 octobre à Bangui, quatre projets d’accords ont été signés entre les deux pays.

Ces accords comprennent un Projet d’Accord portant sur les Consultations politiques régulières et le règlement des conflits, ainsi qu’un Projet d’Accord en matière de sécurité, signés par les ministres des Affaires étrangères du Tchad et de la RCA.

De plus, un Protocole d’Accord visant la création d’une Force mixte de sécurisation des frontières a été paraphé par les ministres de la Défense du Tchad et de la RCA. Enfin, un projet d’Accord Tripartite concernant le rapatriement des réfugiés a été signé par les deux parties et le HCR.

Les représentants des deux pays ont convenu de donner un nouvel élan à la coopération bilatérale, en approfondissant leur collaboration dans divers domaines d’intérêt commun tels que le commerce, l’industrie, l’enseignement supérieur, la santé, la coopération judiciaire, l’agriculture, les ressources naturelles et les mines.

Tchad : promulgation de la loi portant statut particulier de la Ville de N’Djaména

Par décret N°1166/PR/2024 du 23 octobre 2024, est promulguée la Loi N°022/CNT/2024 du 14 octobre 2024 portant statut particulier de la Ville de N’Djaména.

Ce projet de texte a été proposé et défendu par le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Limane Mahamat le 14 octobre aux conseillers nationaux. Le projet de loi portant statut particulier de N’Djaména adopté a été approuvé, avec 152 voix pour, 6 abstentions et 2 voix contre. Il s’inscrit dans le cadre des recommandations issues du Dialogue national inclusif et souverain.

L’objectif de ce projet de loi est de revisiter les dispositions de la loi N°009/PR/2005 du 15 juillet 2005, portant statut particulier de la ville de N’Djamena, à l’effet de les adapter au contexte actuel. Des nouvelles dispositions ont été instituées pour renforcer les moyens d’action de la Commune de la ville de N’Djamena et les communes d’arrondissement, afin qu’elles puissent assurer une bonne gestion de leurs compétences.

Tchad : le projet de loi portant statut particulier de N’Djaména adopté

 

Tchad : nomination au ministère de l’Elevage et de la Production animale

Par décret N°1174/PR/PM/MEPA/2024 du 23 octobre 2024, les personnalités dont les noms suivent sont nommées aux postes de responsabilité ci-après au Ministère de l’Élevage et de la Production Animale :

 

 

CENTRE DE CONTRÔLE DE QUALITÉ DES DENRÉES ALIMENTAIRES (CECOQDA):

DIRECTION GÉNÉRALE

  • Directeur général : Pr. SOUDY IMAR DJIBRINE, maintenu.
  • Directrice générale adjointe : Mme NOURAH MOUSSA KHADAM, en remplacement de M. ALI MAHAMAT MOUSTAPHA, appelé à d’autres fonctions.

DIRECTION DE CONTRÔLE DE QUALITÉ PHYSICOCHIMIQUE DES ALIMENTS, EAUX, BOISSONS ET MÉDICAMENTS

  • Directeur : M. SADDAM ANNOUR TREBO, maintenu.
  • Directeur adjoint : M. MADJIMBAYE PATCHA, maintenu.

DIRECTION DE CONTRÔLE DE QUALITÉ MICROBIOLOGIQUE DES ALIMENTS, EAUX ET BOISSONS

  • Directeur : M. BALLET SAMSON, maintenu.
  • Directeur adjoint : Mme ALKHADAR ZENAB ABDERAHIM, en remplacement de Mme KHADIDJA AZENE, appelée à d’autres fonctions.

DIRECTION DE L’ASSURANCE-QUALITÉ, HYGIÈNE-SÉCURITÉ

  • Directeur : M. MAHAMAT KHER NEDIGUINA, en remplacement de Mme NOURAH MOUSSA KADAM, appelée à d’autres fonctions.
  • Directeur adjoint : M. TESWE SILVERE DJANKREO, en remplacement de M. MAHAMAT KHER NEDIGUINA, appelé à d’autres fonctions.

ECOLE NATIONALE DES TECHNIQUES D’ÉLEVAGE (ENATE)

DIRECTION GÉNÉRALE

  • Directeur général : Dr ADANSA MICHEL, maintenu.
  • Directeur général adjoint : Dr MAHAMAT OUMAR AHMAT, poste vacant.

DIRECTION DE LA FORMATION INITIALE

  • Directrice : Mme ADJOUDJI GUEME, en remplacement de Dre NDILNODJI GISELE, appelée à d’autres fonctions.

DIRECTION DE LA FORMATION CONTINUE

  • Directeur : Dr ABAKAR GOUKOUNI GALMA, en remplacement de Dr ADOUM YOUSSOUF WACHOUM, admis à la retraite.

DIRECTION DES AFFAIRES ADMINISTRATIVES, FINANCIÈRES ET DU MATÉRIEL

  • Directrice : Mme HAOUA HAYAT MAHAMAT YOUSSOUF, poste vacant.

INSTITUT DE RECHERCHE EN ÉLEVAGE POUR LE DÉVELOPPEMENT (IRED)

DIRECTION GÉNÉRALE

  • Directeur général : Dr ABDELAZIZ ARADA IZZEDINE, maintenu.
  • Directeur général adjoint : Dr NGANDOLO BONGO NARE, maintenu.

 

Tchad : le ministère de la Santé annonce l’introduction de nouveaux vaccins

La directrice de la vaccination Dr Mbaïlamen Demian Antoinette a dirigé le 21 octobre 2024, une réunion de travail par rapport à l’introduction des nouveaux vaccins.

C’était en présence du représentant pays de Gavi Dr Thierry Vincent, le point focal GAVI, l’Unicef, l’UGP et l’équipe de la direction de la vaccination.

Le représentant du GAVI Dr Thierry Vincent a indiqué que la sensibilisation et l’éducation s’avèrent nécessaires pour le succès des activités vaccinales et la lutte contre la désinformation.

Il a rassuré ensuite de l’engagement de son institution à soutenir les actions vaccinales pour le bien-être sanitaire des enfants.

Dr Mbailamen Demian Antoinette de la vaccination a indiqué cette rencontre a permis d’explorer aussi des nouvelles pistes pour améliorer l’accès aux vaccins dans le pays.

Dr Mbaïlamen Demian Antoinette a ajouté que pour lutter contre le paludisme, la morbidité et la mortalité causées par le paludisme, les infections respiratoires à pneumocoque et les diarrhées à rotavirus, le Tchad a décidé d’introduire et de déployer des nouveaux vaccins contre ces 3 maladies à partir du 25 octobre 2024 dans le cadre de la vaccination de routine et dans toutes les stratégies de livraison fixes, avancées et mobiles.

Source : ministère de la Santé

Tchad : la Coalition qui a porté Mahamat Idriss Déby au pouvoir s’effondre

La dissolution de la coalition Pour un Tchad qui a porté le président Mahamat Idriss Déby à la tête de l’Etat a été actée le 21 octobre 2024, à l’issue d’une réunion de concertation.

Lors de la réunion avec les leaders des partis membres de l’alliance, le secrétaire général du MPS, Mahamat Zene Bada, a annoncé la rupture de la Coalition Pour Un Tchad Uni. Il a déclaré : « On ne crée pas un parti pour être un allié. »

Cette annonce a surpris et choqué les leaders des partis politiques membres de la coalition. Toutefois, ils prennent acte de la situation et se préparent à une aventure en solitaire. François Djekombé a réagi en affirmant : « Nous prenons acte ce soir de l’annonce du décès de la Coalition pour un Tchad Uni, qui était dans un état comateux et sous assistance respiratoire depuis quelques mois. » Djekombé a également précisé que le MPS a pris cette décision en raison du fait qu’il a refusé de former une alliance uniquement pour les élections locales, ce qui l’empêcherait de se présenter aux élections législatives et sénatoriales. « Je refuse que mon parti soit considéré comme un sous-parti », a-t-il ajouté.

Mahamat Zene Bada a justifié la rupture en soulignant que chaque parti politique devrait avoir son propre groupe parlementaire : « Là où il y a un siège, il n’y a pas d’alliance. Chacun a sa chance. Chacun va seul, et nous ramasserons les fruits à la fin. Nous allons nous retrouver à l’Assemblée nationale. »

Le président du parti Action Socialiste Tchadienne pour le Renouveau (ASTRE), Balthazar Alladoum Djarma, a également pris acte de la dissolution, déclarant : « La chorale est dissoute… fermons l’église. » Takilal N’dolassem a ajouté : « No panika ! Calma. Là où les autres ont peur d’aller, c’est là-bas que nous allons conquérir les choses… Jamais renoncer. »

En février 2024, plus de 200 partis politiques avaient formé une coalition avec le Mouvement Patriotique du Salut (MPS) pour soutenir la candidature de Mahamat Idriss Déby à la présidentielle. Celui-ci a été élu président du Tchad avec 61 % des voix le 6 mai.

Tchad : les enseignants du supérieur observent une grève d’avertissement

Dès ce lundi 21 octobre 2024, les enseignants et chercheurs du supérieur observent une grève d’avertissement de trois jours. C’est la quintessence du communiqué ci-dessous.

 

Le Bureau Exécutif du Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur constate avec regret la situation que traverse l’enseignement supérieur. En effet, malgré sa bonne volonté à conduire l’évolution de l’année académique dans de bonnes conditions et résoudre le problème de l’élasticité des années académiques afin de permettre aux bacheliers de poursuivre leurs études dans les institutions d’enseignement supérieur nationales, le gouvernement de la V République minimise les efforts fournis par les enseignants et chercheurs du supérieur et refuse de satisfaire aux exigences minimales du SYNECS contenues dans son point de presse du 05 Octobre 2024.

Ces revendications sont entre autres ; le statut autonome des enseignants du supérieur, l’arrêté d’application du décret sur le minima horaire ; les arrêtés rectificatifs des enseignants reversés, les primes des lauréats du CAMES et du CSUE; le retard dans le versement des primes et indemnités savamment orchestré ce dernier temps.

En conséquence, le Bureau éxécutif du Syndicat National des enseignants et chercheurs du Supérieur (SYNECS) appelle tous ses Militantes et Militants a cessé toutes les activités académiques et de Recherche sur l’ensemble du territoire national pour une durée de trois jours en guise de grève d’avertissement à partir du lundi 21 octobre 2024.

Il demande, en outre, aux militantes et militants de rester mobilisés et vigilants pour des actions de grandes envergures.