Quelques jours après la décision du ministre de la jeunesse et des sports fixant le limogeage du sélectionneur national de football, ce dernier est sorti du silence et a apporté sa version des faits
L’entraineur des Saos s’est adressé aux médias hier mardi 6 octobre. C’était au cours d’une conférence de presse organisée à N’Djamena. Dans sa version de faits sur l’affaire Bakhit, Le sélectionneur national a indiqué que Djibrine Bakhit a été sanctionné par la commission d’homologation, de litige et de discipline de la Ligue de football (Linafoot). Il précise qu’en sa qualité d’entraineur, il s’est conformé à la décision. C’est alors que l’attaquant Bakhit n’a pas été convoqué pour Niamey. Le coach a ainsi balayé du revers de la main, les propos du ministre de la jeunesse et des sports.
D’après le technicien français, le ministre aurait été « manipulé » par les responsables de Foullah Edifice, ancien club de Djibrine Bakhit. Il souligne que contrairement à ce qui se dit, c’est le joueur qui s’est rapproché de lui pour demander une mise en relation avec des clubs français. C’est alors qu’il a décidé de le mettre en contact avec un club français As villers Houlgate Normandie, dans lequel évoluent ses deux fils. Il assure que ce n’était qu’une mise en relation. Le sélectionneur confirme que l’ancien attaquant de Foullah Edifice est détenteur de deux licences et deux passeports.
Quant à l’instruction fixant son limogeage, Emmanuel Trégoat regrette que cela ne relève pas de la compétence du ministre de la jeunesse et des sports. Par ailleurs, il ne reconnait pas avoir violé l’article 5 de son contrat de travail. Le français a déclaré que dans cette affaire, il continuera le combat sur un terrain autre que celui du foot.