Tchad : la FTFA forme 30 entraîneurs en licence D

La direction technique nationale de la Fédération tchadienne de Football Association (FTFA) organise une formation en licence D, à l’intention de 30 entraîneurs des ligues provinciales

Cette session de recyclage entre dans le cadre du développement du football de base. Les bénéficiaires sont les entraîneurs des ligues provinciales de la Tandjilé, du Mayo Kebbi Ouest, du Ouaddai, du Sila et du Wadi Fira. Le directeur technique national de la FTFA, Mahamat Oumar Yaya allias Modou Kouta souligne qu’ : « on ne peut pas développer le football sans les entraîneurs formés ». D’où, la formation en qualité en nombre suffisant des entraîneurs, qui à leur tour, formeront des jeunes pour les compétitions de U15 et U17

Il indique que former les entraîneurs était déjà inscrit dans leur plan d’action. Il fait savoir que la direction technique nationale a déjà couvert 19 ligues provinciales, au moins 20 à 30 instructeurs sont formés dans chacune des ligues en Licence D. Ils continueront pour accélérer en licence B, C et A de la Confédération africaine de football.

« On est conscient que ce ne sont pas tous ces entraîneurs qui vont continuer à entrainer », Mahamat Oumar Yaya allias Modou Kouta. « Parfois sur les 30 qu’on forme, il y’a 15 qui sont sur le terrain voire moins, mais l’objectif est de former en qualité et en quantité », ajoute-t-il. D’après lui, si demain il y’a des compétitions de U15 ou U17, il ne se posera pas des problèmes d’éducateurs.

Tchad-élections : la CENI forme 30 agents pour l’enrôlement biométrique

Une session de formation en faveur des formateurs des agents d’enrôlement biométrique des électeurs s’est ouverte ce 28 juillet à la bibliothèque nationale de N’Djamena.

Elle a été initiée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Elle s’inscrit dans l’objectif de du respect du chronogramme électoral de l’organe en charge des élections. Cette première étape est essentiellement consacrée aux formateurs des agents qui seront déployés dans l’ensemble du pays. Précision faite par le président de la CENI, Kodi Mahamat.

Le président de la CENI a martelé que l’efficience est une  priorité pour l’organe dont il a la charge. « je me réjouis de l’émulation suscité par l’avis à manifestation d’intérêt dont le lancement a permis de recueillir plusieurs candidatures ». Il indique dans un premier après évaluation préalable d’une journée. Kodi Mahamat informe que les participants qui vont se distinguer au cours cette première phase seront retenus pour former les agents à déployer dans tout le pays. Il précise que plusieurs candidatures ont été retenues.

Tchad : les groupements féminins bénéficieront d’au moins 30% sur la rétrocession des tracteurs

Le gouvernement à travers le CGCS a décidé de rétrocéder plus de 1000 tracteurs aux producteurs à un coup largement subventionné dans le respect de l’équité sociale et géographique

La décision de rétrocéder des tracteurs aux producteurs instruit par le président Idriss Deby, fait suite au plan opérationnel soumis par le ministère en charge de l’agriculture au Comité. L’annonce a été portée dans le communiqué du Comité de gestion de crise sanitaire (CGCS) rendu public le 26 mai 2020.

Ainsi, il a été demandé selon le communiqué, de procéder à la rétrocession de plus de 1000 tracteurs aux producteurs à un coup largement subventionné dans le respect de l’équité sociale et géographique. Une priorité doit être accordée aux groupements féminins qui doivent bénéficier d’au moins 30% des cessions. Le produit de cette rétrocession sera injecté dans d’autres activités du secteur, est-il précisé.

Le communiqué demande également l’acquisition selon des mécanismes transparents instruits et en urgence, d’un complément de 10 000 tonnes de semences maraichères et pluviales, 40 000 litres d’insecticides et produits anti antiacridiens, 50 tonnes de fongicides, 3000 kits traitement et 5000 charrues à traction animale.

La note demande par ailleurs de doter les producteurs maraîchers en matériels,  de doubler le nombre de conseillers agricole de traitement et subvenir à leur besoin en moyens de transports adaptés et le financement des missions d’encadrement et de suivi dans tout le pays. Le CGCS n’a pas perdu de vue la circulation des personnes à la nécessaire mobilité des paysans, des producteurs et de la main d’œuvre agricole.