Tchad : de nouveaux accords signés entre la Sonamig et Genève

C’est en début de ce mois, pendant son séjour à Genève que le directeur général de la Société nationale des Mines et de la Géologie (Sonamig) Outhman Hamdane a rencontré plusieurs opérateurs économiques.

Un séjour à Genève qui a plutôt été fructueux pour Outhman Hamdane, le directeur général de la Société nationale des Mines et de la Géologie (Sonamig). C’était l’occasion pour lui de rencontrer plusieurs opérateurs économiques, rencontres qui ont abouti à la signature de trois protocoles d’accord.

C’est avec deux sociétés qui désirent explorer les opportunités d’investissement dans le secteur minier notamment uranifère et des autres minéraux en République du Tchad. Les sociétés concernées par les trois protocoles d’accord sont le Groupe Bolloré au Tchad et la société rwandaise Roka Global.

Les deux sociétés s’engagent à investir dans le développement du secteur minier au Tchad, dans la recherche et l’exploitation.

La partie tchadienne s’engage quant à elle a accorder aux deux sociétés une période de cent quatre-vingt (180) jours exclusifs et non renouvelable et ce à compter de la date de signature du présent accord.

Tchad : les membres du bureau exécutif du MDJT se « retirent des accords signés avec le gouvernement »

Le Mouvement pour la Démocratie et la Justice au Tchad (MDJT) a dans un communiqué publié mercredi, a dénoncé le « massacre des civils dans la localité́ de Miski ».

« Sa population est assiégée et harcelée depuis des mois et voit ses enfants enlevés et torturés en plein jour. Le président tchadien Idriss Déby a décrété́ en septembre l’Etat d’urgence dans les zones nord (Tibesti) et Est (frontière entre le Tchad-Soudan et la frontière entre le Tchad-RCA) dans l’unique intention d’asphyxier d’avantage ces populations », a déclaré Choua Dazi, président du MDJT.

Choua Dazi affirme que « les membres du bureau exécutif et cadres militaires du mouvement décident de se retirer des accords signés avec le gouvernement. »

Le MDJT dénonce le « comportement irresponsable du gouvernement tchadien qui viole expressément les termes de l’accord de paix et de cessez-le-feu. »

Le mouvement dénonce « des violations en toute impunité́ des droits de l’Homme et des nombreuses conventions internationales ». Il estime que « certaines de ces violations constituent des crimes de guerre : le bombardement de civils à Miski ; la violation des accords de paix signés ; le massacre des prisonniers jugés et condamnés par la justice à N’Djamena ; la destitution illégale des chefs coutumiers à l’image du Sultan d’Abéché. »