Ecomondo : « SwitchMed Connect », l’événement de l’Union européenne sur l’économie circulaire, en Italie pour la première fois

RIMINI, Italie, 25 octobre 2022 – Ecomondo, une référence internationale pour l’économie circulaire. « Cette année, annonce Corrado Peraboni, CEO de l’IEG, le salon du groupe italien d’exposition, prévu du 8 au 11 novembre au Centre Expo de Rimini, accueillera « SwitchMed Connect » les 9 et 10, un événement biennal de premier plan financé par l’Union européenne qui promeut les approches de l’économie  circulaire en Algérie, en Égypte, en Israël, en Jordanie, au Liban, au  Maroc, en Palestine et en Tunisie, organisé en Italie pour la première  fois. »

« Pour marquer l’occasion, ajoute Alessandra Astolfi,  Global Exhibition Director, les principaux acteurs méditerranéens de  l’ensemble de l’écosystème écologique seront présents à notre événement  phare des technologies vertes pour permettre des synergies, échanger des savoir-faire et accélérer les innovations environnementales et sociales. »

« Nous sommes très reconnaissants à Ecomondo d’accueillir notre événement phare » déclare Enrique de Villamore,  directeur de MedWaves, responsable de la mise en œuvre de l’événement,  ajoutant « SwitchMed Connect est une occasion unique de créer un pont  entre les deux rives de la Méditerranée autour de la nécessaire  transition vers l’économie circulaire dans la région ».

SwitchMed, fondé en 2013 par l’Union européenne, est le fruit d’une collaboration entre l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), la Division économique du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et MedWaves, le Centre d’activités régionales pour la consommation et la production durables du PNUE/PAM.

« SwichMed Connect »  verra les principales start-ups, entrepreneurs, opérateurs du secteur,  institutions politiques et financières de la Méditerranée réunis à  Ecomondo pour promouvoir et accélérer la transition vers des  modèles de consommation et de production durables au sud de la  Méditerranée. La deuxième journée sera marquée par la cérémonie #EYESONBLUE qui récompensera les 3 meilleurs entrepreneurs et leurs projets  innovants dans le domaine de l’économie bleue. Le concours est organisé  conjointement par la Direction générale de la Commission européenne pour les négociations de voisinage et d’élargissement (DG NEAR), EU Neighbours South et le SwitchMedprogramme.

Au programme : « SwitchMed : systèmes alimentaires halieutiques durables et circulaires pour une économie bleue en Méditerranée » et des conférences sur des sujets transversaux : industrie du textile  et de la mode, accès à la finance durable, circularité des plastiques  et innovation open-eco.

Calendrier des événements ici

Ecomondo 2022, qui en est à sa 25e édition et qui fait figure de précurseur sur les thèmes de l’économie  circulaire et du développement durable, sera également partenaire du  premier pavillon méditerranéen de la COP27,  la réunion annuelle des pays signataires de la Convention-cadre des  Nations unies sur les changements climatiques, qui se tiendra à Charm  el-Cheikh du 6 au 18 novembre 2022.

Mali : libération d’un Thaïlandais après le versement d’une rançon

Après 25 jours de captivité au Mali, un chirurgien plasticien de nationalité thaïlandaise a été libéré contre versement d’une rançon.Le Thaïlandais Nopparat Rattananawaraha est un homme libre. Le chirurgien plasticien et Youtubeur avait été enlevé dans la ville malienne de Kemparana, dans le cercle de San, près de la frontière avec le Burkina Faso.

Selon le porte-parole du ministère thaïlandais des Affaires étrangères, Dr Rattanawaraha a été relâché après le paiement d’une rançon de 5,5 millions de bahts (150.000 dollars). Aucun groupe n’a revendiqué son enlèvement mais la région où il a été kidnappé est la zone d’influence du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), proche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

Arrivé au Mali le 28 septembre dernier, le célèbre Youtubeur n’avait plus donné de ses nouvelles. Sa famille a alors contacté l’ambassade de Thaïlande à Dakar, au Sénégal.

Sur son compte Instagram, le chirurgien qui a posté plusieurs photos de lui au Burkina Faso, s’est aussi excusé auprès de sa communauté. Il affirme être en sécurité. Contacté par APA, le chirurgien plasticien n’a pas réagi.

Enlevée en avril dernier dans le nord du Burkina Faso, une religieuse américaine a été libérée et récupérée au Niger par les forces armées de son pays.

Depuis plus d’une décennie, le Sahel central regroupant le Mali, le Niger et le Burkina Faso est le théâtre d’une insurrection en lien avec l’activité de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda ou à l’Etat islamique. Cette crise sécuritaire a causé la mort de plusieurs milliers de personnes et le déplacement de millions d’autres.

La passe d’armes entre Bamako et Paris se poursuit à Dakar

Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a répondu à certaines affirmations de la secrétaire d’Etat française, Chrysoula Zacharopoulou, tenues à l’ouverture du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique.La sortie de la secrétaire d’Etat française chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou, à l’endroit des autorités de la transition malienne n’a pas été du goût de Bamako. Dans son allocution lors de l’ouverture, lundi, de la 8e édition du Forum international de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique, Mme Zacharopoulou a en effet accusé le régime militaire de Bamako d’avoir relégué au second plan la lutte contre le jihadisme au profit de sa propre sécurité.

« Face à des autorités maliennes qui ont décidé de privilégier leur propre survie politique au détriment de la lutte contre le terrorisme, les conditions politiques n’étaient plus réunies pour que la France continue de travailler aux côtés des forces armées maliennes », a-t-elle déclaré.

Sans surprise, la réponse de Bamako ne s’est pas fait attendre. Lors de son intervention, mardi 25 octobre, à la plénière consacrée aux crises globales et souverainetés en Afrique, le ministre des Affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop, a qualifié le discours de Mme Zacharopoulou de « grande opération de relation publique mais qui manque de sincérité ».

« C’était du politiquement correct à entendre, mais c’est très loin de la réalité. Elle a indiqué que le régime à Bamako se bat pour sa survie. Je crois qu’un régime qui a une telle assise populaire n’a pas à s’inquiéter pour sa survie. Le Mali se bat pour sa survie en tant qu’Etat. Et la survie de l’Etat malien a été menacée parce que la France à la tête d’une organisation internationale est intervenue en Libye pour une opération dont on ne sait pas jusqu’à aujourd’hui l’objectif recherché », a-t-il lancé.

« Qu’est-ce qui a été fait pour gérer le service après-vente et éviter qu’une opération étrangère ne finisse par une déstabilisation de l’ensemble de la région », s’est-il interrogé avant de préciser que « la survie dont on parle, c’est la survie de nos États ».

Hier, la représente française au Forum de Dakar a indiqué que son pays ne compte plus se substituer aux forces armées africaines pour assurer la sécurité sur le continent. Cette idée a été bottée en touche par le chef de la diplomatie malienne.

« L’Etat malien n’est pas présent à Kidal »

« Elle se substitue aux armées africaines parce que quand la France est venue pour nous aider à libérer notre territoire en 2013, nous avons libéré ensemble Gao et Tombouctou. Mais à 50 km de Kidal, l’armée française a stoppé nette l’armée malienne en disant qu’elle ne pouvait pas y entrer. Aujourd’hui 10 ans après, l’armée malienne et l’Etat malien ne sont pas présents à Kidal. Depuis 10 ans elle (la France) travaille au nord du Mali avec des groupes rebelles. Elle a choisi ses amis dans le pays. Ce n’est pas normal », a-t-il dénoncé.

Abdoulaye Diop a également réfuté l’affirmation de Chrysoula Zacharopoulou selon laquelle Paris « renforce la souveraineté des pays africains ». « Le Mali est parti du G5 Sahel parce que la souveraineté des pays n’est pas respectée. Le Mali en pourtant l’un des pays fondateurs. La France n’en est pas membre, mais c’est elle qui a mis son véto pour que le Mali n’en assure pas la présidence. Donc, je pense qu’on ne vient pas faire le libre-service pour faire plaisir aux uns et aux autres. Les partenariats, pour être efficaces, doivent se faire dans la sincérité, loin de tout réflexe colonial. Mais aussi, il faut une approche gagnant-gagnant », a-t-il affirmé.

Le G5 Sahel ou « G5S » est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité, créé lors d’un sommet du 15 au 17 février 2014 par cinq États du Sahel : Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad répartis sur 5 097 338 km².

Foot ivoirien : la FIF ne reconnaît pas un nouveau syndicat

La création de cette nouvelle organisation syndicale visant à défendre les intérêts des footballeurs professionnels couve un malaise dans l’écosystème du football ivoirien.La Fédération ivoirienne de football (FIF), dans un communiqué, indique avoir eu connaissance par le canal des réseaux sociaux de la création de l’Union des footballeurs professionnels de Côte d’Ivoire (UFPCI), qui s’est donnée pour mission de défendre les intérêts des footballeurs professionnels.

Pour la FIF, la défense des intérêts des footballeurs professionnels est « une tâche déjà dévolue à l’Association des footballeurs ivoiriens (AFI) », qui a pour président l’ex-footballeur international Cyril Domoraud.

Lors de l’élection du président de la FIF qui a consacré Idriss Diallo à la tête de la faîtière, l’AFI qui devrait naturellement soutenir Didier Drogba, un candidat et membre de l’organisation, s’est penchée en faveur de l’actuel président de la FIF. Il est reproché à l’AFI de se départir de ses missions.  

 La FIF précise qu’il ressort de l’économie des articles 11 et 13 de ses Statuts qu’elle est composée de membres affiliés, membres reconnus et membres d’honneurs ; et conformément aux dispositions, elle « n’admet comme membres reconnus qu’une seule association par groupement d’intérêt du football ».

Par conséquent, « la seule association reconnue dans le cadre des footballeurs est l’Association des footballeurs ivoiriens (AFI) », insiste la FIF qui mentionne n’avoir pas encore été officiellement saisie de la création d’un nouveau groupement d’intérêt.

Prêt pour Qatar 2022, Macky Sall fait le procès de l’Onu

Les quotidiens sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent principalement de la tribune que s’est offerte le président Macky Sall au Forum international de Dakar pour inviter l’Organisation des nations unies (Onu) à revoir ses mécanismes de résolution des conflits, à un mois du début de la Coupe du monde de football au Qatar pour laquelle le Sénégal compte investir 14 milliards F CFA.Présent au Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité, ouvert lundi 24 octobre, EnQuête rapporte que « Macky Sall tacle l’Onu ». Selon le chef de l’État sénégalais et président en exercice de l’Union Africaine (UA), l’organisation instituée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1945, a « montré ses limites » malgré les moyens colossaux dont elle dispose pour remplir sa mission de résolution des conflits pour une paix mondiale durable.

Pour Macky Sall, « sept milliards de dollars sont injectés chaque année dans ses opérations, sans grands résultats ». En Afrique, par exemple, « 30 millions de réfugiés dus au terrorisme » sont dénombrés alors que les missions onusiennes de paix pullulent sur le continent, regrette dans Le Soleil le président sénégalais, invitant d’ores et déjà « l’Onu à changer sa doctrine ».

« L’inertie du Conseil de sécurité dans la lutte contre le terrorisme en Afrique porte elle-même la défaillance du système multilatéral. Il faut rendre opérationnelle la force africaine en attente et financer de façon plus adéquate le Fonds de paix de l’Union Africaine », préconise le président en exercice de l’organisation continentale, dénonçant au passage dans Le Témoin « les changements anticonstitutionnels en Afrique ».

Mais pour la sécurisation du continent dans ce contexte de lutte contre le terrorisme, Macky Sall tente de nuancer dans L’AS, où il « +brûle+ la condescendance occidentale », avant de déclarer que « nous ne pouvons pas compter sur le financement extérieur pour assurer notre propre sécurité ».

Toutefois, le monde à l’ère du numérique inscrit les États dans de « grands enjeux » sécuritaires. C’est pourquoi, au Forum de Dakar, Macky Sall est reparti « à l’assaut des réseaux sociaux », d’après Vox Populi. « Il est temps de réglementer les réseaux sociaux pour en limiter les abus. (…) L’utilisation d’Internet à des fins terroristes fait fi des frontières nationales », a noté le président sénégalais devant ses homologues angolais João Lourenço et cap-verdien José Maria Neves.

Sur les affaires politiques nationales, WalfQuotidien indique que « l’opposition presse Amadou Ba », exigeant du Premier ministre sénégalais la déclaration préalable de politique générale avant tout débat sur le projet de budget de 2023. Elle réclame aussi du nouveau chef du gouvernement « la distribution, sans délais, aux députés du projet de loi de règlement pour l’année 2021 ».

Dans cette situation, Sud Quotidien craint des « perturbations du marathon budgétaire » qui doit démarrer incessamment à l’Assemblée nationale ou, au mieux, le « report de l’examen du projet de loi de finances initiale de l’année 2023 ».

En revanche, le Sénégal place beaucoup d’espoirs pour les perspectives économiques de l’année prochaine avec le début de l’exploitation du pétrole et du gaz. Dans cet objectif, le gouvernement a arrêté le projet de budget à 6400 milliards F CFA et ne lésine pas sur les moyens pour faire jouer son équipe nationale de football les premiers rôles à la Coupe du monde qui doit démarrer fin novembre au Qatar.

Selon Stades, « le Sénégal table sur 14 milliards F CFA » pour réaliser un « parcours historique » dans sa troisième participation au Mondial de football après avoir atteint les quarts de finale pour son baptême du feu, en 2002, dans la Coupe du monde co-organisée alors par la Corée du Sud et le Japon. Le quotidien sportif affirme que l’équipe championne d’Afrique en titre misera sur un montant de « 7 milliards F CFA pour la phase de poules » et comptera dans sa délégation 327 personnes.

Les Lions partiront de Paris, en France, pour arriver au Qatar le 14 novembre par vol spécial. La bande à Sadio Mané recevra ensuite, cinq jours plus tard, à Doha, le drapeau national des mains du président Macky Sall, explique Stades.

Economie et protection sociale au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la production des bus électriques au Maroc, la couverture sociale universelle et la problématique de la fuite des cerveaux sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur les enjeux de la production des bus électriques au Maroc, écrit que cela serait possible si l’orientation nationale s’attelait dès aujourd’hui à faire éclore ce potentiel et ses retombées positives qui se déclineraient à divers niveaux.

La mise en branle au Maroc d’un écosystème industriel de production de bus et minibus électriques pourra bénéficier d’un taux d’intégration très important en capitalisant sur les atouts nationaux en matière de savoir-faire industriel, de production d’énergies renouvelables et de disponibilité des minerais stratégiques, souligne le journal.

Pour y arriver, encore faut-il que les décideurs politiques cessent de s’approvisionner exclusivement en bus thermiques, même si ces véhicules sont assemblés localement, suggère-t-il.

Dans le même élan, donner sa chance à l’entreprise et à l’investisseur marocains de s’atteler au défi pourrait se révéler « un tournant stratégique » pour l’atteinte des objectifs nationaux en matière de décarbonation et de production de valeur ajoutée locale, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la couverture sociale universelle, un chantier royal, permettra à des millions de Marocains et leurs familles, jusqu’ici sans couverture sociale, de bénéficier d’un accès équitable aux soins et d’aspirer à des allocations familiales et une pension de vieillesse. “C’est un chantier royal titanesque qui est en train de prendre forme”, relève le quotidien.

Le gouvernement, en dépit de la conjoncture économique internationale et nationale, maintient la même cadence des réalisations et préparatifs pour respecter le calendrier annoncé par le Souverain, souligne-t-il.

Il faut dire que le secteur de la prévoyance sociale a été érigé en une priorité gouvernementale dès l’investiture de l’équipe gouvernementale il y a plus d’une année, note-t-il, rappelant que plusieurs décrets ont été adoptés en un temps record par l’Exécutif permettant à des millions de professionnels et d’actifs non salariés d’intégrer le système de la prévoyance sociale avec leurs ayants droit.

+L’Economiste+, qui commente la problématique de l’exode des cerveaux, préconise de leur offrir les “bonnes conditions” pour rester, notamment “un niveau de vie plus important” et “plus de perspectives”.

“Pour réussir ce challenge, il faut investir, réformer, tenir ses promesses… Il faut que l’herbe soit plus verte chez nous”, note la publication.

“Sachant qu’un migrant sur 3 dans le monde s’installe en Europe, que cette même Europe vieillissante est en quête effrénée de jeunes compétences, alors que les conditions restent inchangées au Maroc”, déplore-t-il, appelant à arrêter cette “grande saignée”.

Cryptomonnaies : le Botswana attribue une licence d’exploitation

Yellow Card, plateforme panafricaine d’échanges de cryptomonnaies, peut désormais fournir des services d’actifs virtuels dans ce pays de l’Afrique australe.Le Botswana est en plein dans l’ère des cryptomonnaies. En février dernier, le gouvernement de ce petit pays de l’Afrique australe a adopté un projet de loi avec pour objectif de réglementer le commerce des cryptomonnaies et des jetons numériques.

Dans cette dynamique, l’Autorité de régulation des institutions financières non bancaires du Botswana a récemment accordé une licence d’exploitation à Yellow Card, la bourse panafricaine de cryptomonnaies.

« Cela ouvre de nouvelles possibilités d’expansion en ce qui concerne les partenaires de paiement, les services bancaires et l’élargissement de notre base de clients en Afrique », a déclaré Chris Maurice, le Directeur Général de Yellow Card.

Se considérant comme une « pionnière » dans ce domaine, cette société va cibler la population non bancarisée du Botswana, dont la majorité n’a pas de bulletins de salaire et de comptes bancaires.

D’après un site spécialisé, le Botswana est l’un des principaux pays africains utilisateurs de Bitcoin aux côtés du Ghana, du Kenya, du Nigeria, de l’Afrique du Sud, du Zimbabwe et plus récemment de la Centrafrique.

Tchad : ce qu’il s’est réellement passé le 20 octobre, selon Mahamat Idriss Deby

Une cinquantaine de personnes sont décédées au cours de manifestations contre la prolongation de la transition au Tchad.A l’appel d’une partie de l’opposition, des manifestations ont eu lieu à N’Djamena jeudi 20 octobre contre la prolongation de la transition dirigée par le général Mahamat Idriss Déby. Mais ces évènements ont viré au drame. Une cinquantaine de personnes sont décédées dans des heurts entre protestataires et forces de sécurité, faisant réagir pour la première fois, le président de la transition dans une adresse à la nation lundi 24 octobre. Dans cette déclaration, il estime que « ce ne sont pas de simples manifestations qui ont été maitrisées mais une vraie insurrection minutieusement planifiée pour créer le chaos dans le pays ».

Selon le chef de l’Etat tchadien, ce qui s’est passé le 20 octobre résulte de son refus de céder au chantage du Parti Les Transformateurs et de Wakit Tama. Mahamat Idriss Déby Itno affirme avoir reçu le leader des Transformateurs à huit reprises depuis le début de la transition. « Il m’a proposé pour les élections prochaines un ticket électoral, c’est-à-dire un président et un vice-président sur une même liste. Il renoncerait ainsi à la question de la non-éligibilité du PCMT (Président du Conseil militaire de transition). J’ai rejeté ses propositions car toutes les lois et règles devant régir les futures élections devraient être discutées au Dialogue national », explique le président tchadien. 

Selon Deby fils, « au cours de ces rencontres, un partage de 30% en faveur des Transformateurs dans les postes politiques, administratifs et des sociétés publiques et parabublique nous a été demandé ».

Le chef de l’Etat du Tchad a ajouté que le président des Transformateurs « a demandé à être nommé Premier ministre de Transition et partager à hauteur de 30% les responsabilités dans la gestion de la transition post-dialogue ». « Si j’avais accédé à cette demande, il n’y aurait ni manifestations ni toutes ces violences », assure le président de la transition tchadienne qui accuse les partis politiques d’avoir recruté des « groupes terroristes, paramilitaires pour opérer des assassinats de masse ». Il ne ménage pas « les groupes politico-militaires non signataires des accords de Doha » qui, selon lui, « ont entretenu des relations directes avec les responsables de ces actes violents ». 

L’homme fort de N’Djamena assume les « mesures conservatoires », notamment « le couvre-feu et la suspension des partis politiques impliqués », prises par le gouvernement à la suite de ces évènements tragiques et décrète un deuil national de 7 jours à compter du mardi 25 octobre.

Après la mort du maréchal Idriss Deby Itno en avril 2021 alors qu’il dirigeait une contre-offensive de l’armée tchadienne contre les rebelles du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (Fact), le général Mahamat Idriss Deby Itno a été porté à la tête d’un Conseil militaire de transition (CMT) pour une transition de dix-huit qui vient d’être prolongée de deux ans par le Dialogue national inclusif et souverain (DNIS). Le jeune général de 37 ans a aussi la possibilité de se présenter aux prochaines élections.

Forum d’Asilah : Le journaliste et écrivain Abdallah Mohamadi signe son nouveau livre « Témoins du Temps »

Le journaliste et écrivain mauritanien Abdallah Mohamadi vient de signer, dimanche, son livre « Témoins du temps : Des amitiés sur les chemins de la presse », en marge de la session d’automne de la 43ème édition du Moussem culturel international d’Assilah, au Maroc.Dans son ouvrage (170 pages de taille moyenne), dont la première édition a été publiée à Beyrouth, en août dernier, relate les accointances de l’écrivain avec un groupe de journalistes qui les a croisés durant sa carrière journalistique, entamée dans les années 80 du siècle dernier.

Préfacé par le journaliste Iyad Abou Chakra, le livre comprend des témoignages sur les amitiés qu’a nouées Abdallah Ould Mohamadi avec des journalistes de différents pays du monde. Il s’agit dnotamment e Robert Fisk, Othman Al-Omair, Sadamori Daiji, Qusai Saleh Al-Darwish, Kim Amor, Bashir Al-Bakr, Dominic Derda, Abdelwahab Badrakhan, Sidi Al-Amin, Sami Kulaib, Habib Mahfoud, Mohamed Boukhazar, Mohamed Lachhab et Abdelaziz Dahmani, et Hatem Batioui.

« Cet ouvrage est un témoignage d’amitiés envers plusieurs journalistes, que je considère comme une génération en voie de disparition à un moment où la presse était au summum de sa gloire et de son prestige », a déclaré à la presse l’écrivain mauritanien.

L’auteur compte à son actif déjà publié plusieurs ouvrages, notamment « Tombouctou et ses sœurs : Ruines de villes de sel et lignes » (2009), « Journal d’un journaliste en Afrique » en 2013, « les oiseaux du printemps » (2017), et « Le Maroc et l’Afrique : Vision d’un Roi » en 2022.

Côte d’Ivoire : réflexions sur la compétitivité durable

Un séminaire international autour du thème « Les intégrations à l’économie mondiale et les exigences de la compétitivité durable » s’est ouvert lundi à Abidjan.Durant trois jours, des experts du secteur public et privé, réunis à l’Université internationale de Côte d’Ivoire, analyseront cette thématique. Ouvrant les échanges, M. Vassogbo Bamba, directeur de Cabinet adjoint, représentant le ministre de l’Economie et des finances, a salué cette initiative.  

L’Inspecteur général d’Etat, Théophile Ahoua N’Doli, était présent à ce séminaire sur la compétitivité durable. Un séminaire à l’initiative de la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (Ferdi) à travers l’observatoire de la compétitivité durable.

M. Vassogba a fait savoir qu’il faut des sources de croissance plus diversifiées pour garantir une compétitivité durable, avant d’énoncer que les chocs exogènes actuels ont entraîné pour les économies une pénurie des financements de concession et un accès limité aux capitaux internes.

Sur le continent africain, fera-t-il observer, les économies sont peu compétitives parce que fortement dépendantes des matières premières. Ce facteur continue d’obérer l’attractivité des Etats. Dans ce contexte, il estime qu’il faut « repenser l’insertion de l’Afrique » sur le marché mondial.

Il a relevé, par ailleurs, que la crise de Covid-19 et le conflit russo-ukrainien, offrent des opportunités pour adopter de nouveaux paradigmes en Afrique. La part de l’Afrique dans le commerce mondial a baissé de 4 à 2,8% entre 1970 et 2019, d’où les Etats doivent présenter des offres à fortes valeurs ajoutées. 

« Le continent africain figure au bas du classement de la compétitivité économique mondiale. Les faiblesses du continent persistent sur de nombreux aspects, à savoir la qualité des infrastructures sociales et économiques, la taille insuffisante des marchés nationaux pour de nombreux pays », a-t-il poursuivi. 

Afin de renforcer le rôle de l’Afrique dans le commerce mondial, l’Union africaine (UA) a procédé au lancement de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), un projet de zone de libre-échange visant à accroître le taux des échanges intra-africains estimé à 17%. 

M. Marcelin Cissé, le directeur général du Plan et de la Lutte contre la pauvreté au ministère du Plan et du développement, a donné un aperçu holistique des actions de l’Etat afin que le pays ait une économie résiliente. Il a assuré que le gouvernement est engagé à accélérer la transformation structurelle de l’économie ivoirienne.

Pour ce faire, l’Etat de Côte d’Ivoire entretien un dialogue avec le secteur privé afin d’améliorer l’environnement des Affaires. Dans cette optique, le gouvernement qui mise sur ce secteur pour l’atteinte de ses objectifs de développement; envisage de renforcer la fiscalité et les mécanismes de financement des entreprises.

Côte d’Ivoire : des kits scolaires pour la communauté éducative

Le lancement officiel de cette opération s’est déroulé lundi à Attécoubé, une commune dans l’Ouest d’Abidjan.Cet appui est apporté par le groupe agro-alimentaire Carré d’Or, qui chaque année est présent aux côtés du gouvernement dans le cadre de la distribution des kits scolaires. Pour cette année académique 2022-2023, ce sont un peu plus de 160.000 kits scolaires offerts à la communauté éducative.  

Le Groupe scolaire de Locodjro Santai a abrité l’évènement en présence de la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné ainsi que son collègue des Sports et du développement de l’économie sportive, Danho Paulin Claude, par ailleurs maire d’Attécoubé.

La ministre de l’Education nationale, en recevant ces dons, a marqué son satisfecit face à cette action citoyenne de l’entreprise, traduisant la « reconnaissance du gouvernement et de toute la communauté éducative pour cette action de bienfaisance ».

A travers cette distribution de kits scolaires, l’entreprise prolonge l’action de l’Etat et s’inscrit dans la politique et la dynamique du gouvernement pour une école de qualité, a déclaré le professeur Mariatou Koné.

Ces dons, ajoutera-t-elle, viennent renforcer ceux déjà entrepris par l’Etat de Côte d’Ivoire à travers la distribution de plusieurs kits scolaires estimés 5.319.679 pour un montant de plus de 10 milliards de F Cfa.

Elle n’a pas manqué d’exhorter les parents et les encadreurs à aider les enfants dans l’entretien de ces matériels à eux offerts. Elle a appelé la communauté éducative et tous les partenaires directs et indirects de l’école ivoirienne à une implication active en vue de l’amélioration du système éducatif ivoirien.  

Le maire de la commune, M. Paulin Danho, s’est dit honoré de ce geste porté à l’endroit de sa commune. Il a salué « cette attention particulière » accordée à la petite enfance, aux familles d’Attécoubé et l’engagement à construire une école de qualité sur l’ensemble du territoire national.

« Vous êtes une entreprise citoyenne parce que vous avez compris que le citoyen se construit dès l’enfance, dès l’école pour qu’il ait des valeurs nécessaires pour l’avenir », a dit M. Paulin Danho. La cité d’Attécoubé disposera de 33.000 kits sur l’ensemble total des effets scolaires à distribuer.

Burkina : 10 soldats tués et une cinquantaine de blessés dans une attaque jihadiste

Les groupes armés non étatiques continuent de faire des victimes dans les rangs de l’armée Burkinabè. »Des hommes armés ont attaqué la ville de Djibo, lundi 24 octobre 2022, vers 4:30. Aucun bilan disponible », alertent des sources concordantes, sans aucune précision. D’autres font état « d’attaques complexes contre des positions de l’armée à Djibo » dont le « bilan serait alarmant ».

En début de soirée, l’armée informe que c’est la base du 14e Régiment interarmes (RIA) de Djibo, dans le nord du pays, qui a fait face à une attaque jihadiste.

« Le bilan provisoire établi fait état de 10 militaires tombés au cours des combats et d’une cinquantaine de blessés qui ont été pris en charge », précise le Chef d’état-major général des armées.

Il ajoute que les éléments du 14e RIA ont « vaillamment » riposté aux assaillants, venus « en nombre important ». Des renforts aériens ont été déployés.

« Au moins 18 corps de terroristes ont dénombrés au cours des opérations de ratissage », peut-on lire dans la note officielle.

La ville de Djibo est assiégée par des jihadistes appartenant à la branche locale du Groupe de soutien  à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) lié à Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), la rendant inaccessible. 

Fin septembre 2022, un convoi humanitaire en route pour Djibo avait été la cible d’une attaque terroriste. Cette attaque, revendiquée par le Gsim, a officiellement fait 37 victimes, dont 27 militaires. 70 conducteurs de camions sont comptés disparus, selon leur syndicat. La même attaque avait précipité la chute la chute du lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba et le « couronnement » du capitaine Ibrahim Traoré, nouvel homme fort du pays.

Depuis 2015, le Burkina Faso fait face des exactions des groupes armés terroristes.

Port d’Abidjan : le 2e terminal à conteneurs fin prêt

Le nouveau terminal à conteneurs du Port autonome d’Abidjan (PAA) sera livré et mis en service d’ici à novembre 2022.Au cours d’un panel de haut niveau tenu lundi autour du thème « Les intégrations à l’économie mondiales et les exigences de la compétitivité durable », Jule Kouadio, représentant le directeur général du PAA, a assuré que le 2e terminal à conteneurs (TC2) sera « mis en service le 1er novembre 2022 ».

Ce terminal à conteneurs est une infrastructure pouvant accueillir des navires de 16 mètres de tirant d’eau et plus de 12.500 TU, a dit M. Jule Kouadio, en marge de ce panel de haut niveau organisé à l’Université internationale de Côte d’Ivoire, en présence de l’Inspecteur général d’Etat, Théophile Ahoua N’Doli.  

Le port autonome d’Abidjan rapporte avoir accueilli du 12 au 14 octobre 2022, ses premières escales tests, réalisées avec succès sur le porte-conteneurs MSC Floriana. Il a été évalué de manière concluante, l’ensemble des systèmes, notamment le Terminal Operating System (TOS), en interface avec les systèmes de facturation de la douane.

Ces tests ont permis d’évaluer les opérations de déchargement et de chargement du navire par les portiques de quai, ainsi que le traitement des conteneurs sur le parc, grâce aux portiques RTG et aux tracteurs électriques Gaussin.  

Le second terminal à conteneurs, une fois opérationnel, permettra l’accueil et le traitement des navires porte-conteneurs de 14 000 conteneurs admettant 16 m de tirant d’eau (TE). Avec la réussite des tests, le port d’Abidjan se positionne comme catalyseur de l’économie ivoirienne.

Ce projet de création d’un deuxième Terminal à Conteneurs a été rendu possible grâce à des investissements de l’ordre de 269 milliards de F CFA financés en amont par le Port Autonome d’Abidjan pour la réalisation des infrastructures.

Le concessionnaire Côte d’Ivoire Terminal a investi 262 milliards de F CFA, notamment pour la construction des superstructures et l’acquisition d’équipements pour ce fleuron de l’industrie portuaire ivoirienne.

Côte d’Ivoire : la construction de l' »Immeuble le Paysan » lancée

Cet édifice d’une double tour de 20 étages abritera le siège de la Chambre nationale de l’agriculture et plusieurs entités du secteur agricole.Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, M. Adjoumani Kouassi Kobenan, a procédé lundi à la pose de la première pierre de l' »Immeuble le Paysan », dont l’investissement est estimé à 22 milliards de Fcfa.

Cet immeuble qui sera bâti au Plateau, le Centre des Affaires d’Abidjan, s’étendra sur une superficie de 2 hectares. Il sera réalisé dans le cadre d’un partenariat public-privé avec le groupe marocain de construction Jet Contractors selon un schéma Built operate and transfer (BOT).

Les travaux devraient débuter dans six mois et dureront 24 mois. Ainsi, un bail à construction d’une durée de 25 ans a été signé entre les partenaires. L’opérateur marocain sera en charge de la construction, de la commercialisation du projet et de son financement avec le soutien d’investisseurs régionaux.

La Chambre nationale d’agriculture de Côte d’Ivoire, pour sa part, met à disposition le terrain et veille au respect du cahier des charges de construction, en contrepartie de l’occupation d’une partie des espaces bureaux, indique un document de cette structure d’Etat. 

Un business center de Grade A sera également construit comprenant en plus des commerces, des espaces de restauration, de coworking, de santé, une salle de sport et un parking. Son architecture contribuera au renouveau du Plateau, une cité en pleine transformation.

Charles Blé Goudé attendu à Abidjan le 26 novembre

L’ex-leader des jeunes patriotes regagne son pays plus de quatre mois après l’obtention de son passeport.Contactée, une partisane de M. Blé Goudé résident à Abidjan qui a requis l’anonymat, a confirmé cette date du 26 novembre 2022. Elle a rapporté que le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep, opposition) est actuellement à La Haye.

Dans un message vidéo posté ce 24 octobre 2022, le porte-parole du Cojep, Patrice Saraka a annoncé sur la page Facebook de M. Blé Goudé son retour en Côte d’Ivoire après 12 ans hors de son pays. Pour ce retour, les autorités ivoiriennes ont formellement donné leur accord selon le parti de l’ex-chef de la galaxie patriotique.  

Transféré dans la prison de Scheveningen le 22 mars 2014 pour crimes contre l’humanité perpétrées lors de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, Blé Goudé a été définitivement acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) le 31 mars 2021 avec son mentor, Laurent Gbagbo.

M. Blé Goudé qui a reçu son passeport, le 30 mai 2022, des mains de l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire aux Pays-Bas, M. Hamza Sallah, en présence de Issiaka Konaté, le consul général de la Côte d’Ivoire en France, avait exprimé sa gratitude au chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara pour son implication dans l’établissement de ce document.

Burkina : Recrutement de 15 000 volontaires pour lutter contre le terrorisme

A la suite de militaires de rang, le l’armée burkinabè lance le recrutement de supplétifs civils.Le capitaine Ibrahim Traoré, officiellement investi Président de la Transition, met en place sa stratégie de lutte contre les groupes armés non étatiques.

Le pays a lancé le recrutement de 15 000 Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), dans un communiqué signé, lundi 24 octobre 2022, par le commandant de la Brigade de veille pour la défense patriotique (BVDP), le Colonel Boukari Zoungrana.

Ce recrutement s’inscrit « dans le cadre de la mobilisation populaire de défense du territoire national contre le terrorisme », précise la note consultée par APAnews.

Les candidats doivent être Burkinabè, « patriote de bonne moralité » et avoir 18 ans et plus. Ils doivent aussi postuler avant le 04 novembre prochain. Les nouvelles recrues « prendront part aux opérations militaires sur le théâtre national », précise le colonel Zoungrana.

L’annonce intervient, moins de 10 jours, après le lancement de recrutement de 3 000 militaires de rang au profit des forces armées nationales.

Un officier à confié à APAnews que cette campagne de recrutement entre dans le cadre de la nouvelle stratégie de lutte contre le terrorisme du capitaine Ibrahim Traoré. Celle-ci est peaufinée autour de la Force spéciale anti-terroriste (FORSAT), basée sur une remobilisation de toutes les forces combattantes, notamment des Volontaires. « Ils seront désormais mieux formés (02 à 04 semaines de formation militaire), mieux équipés, mieux organisés et mieux payés », assure-il.

Vendredi dernier, le président Traoré avait reçu à la Primature, son quartier général, le commandement militaire à qui il avait fait part de sa nouvelle vision de lutte contre les groupes armés terroristes.

Les VDP ont été créés en novembre 2019, par le président Roch Kaboré, dans un contexte de recrudescence des attaques terroristes. En septembre 2022, la loi portant création des auxiliaires des forces de défense a été modifiée, en vue de mieux prendre en charge leurs préoccupations.

Depuis 2015, le Burkina fait face à une insurrection terroriste, qui a causé des milliers de victimes et entraîne le déplacement de près de 2 millions de personnes.

Le Soudan du Sud à l’épreuve du respect des droits humains

Le plus jeune État de l’Afrique et du monde doit encore faire des progrès en matière de respect des droits de l’Homme au sortir d’une guerre civile sanglante.Au Soudan du Sud, indépendant le 9 juillet 2011, la lutte pour le pouvoir mettant aux prises le président Salva Kiir et le vice-président Riek Machar, son principal rival depuis des années, a causé la mort d’au moins 400.000 personnes et le déplacement de deux millions d’individus. C’était entre 2013 et 2018.

Dans le processus de paix, entamé en 2018, l’érection d’une société démocratique constitue un des objectifs des autorités de Juba. Dans ce sens, la Mission des Nations Unies au Soudan (Unmiss) n’a cessé de travailler avec toutes les parties prenantes pour sensibiliser à l’importance du respect des droits humains.

Récemment, 60 commandants de l’armée sud-soudanaise ont participé à un atelier de deux jours sur les droits de l’Homme organisé par la mission onusienne à Bor, une ville située à 200 kilomètres au Nord de la capitale.

« Nous avons maintenant une idée claire des responsabilités du commandement et de la manière dont nous pouvons demander des comptes aux auteurs de violations des droits de l’Homme. Nous allons maintenant devenir des ambassadeurs des droits humains et des droits des personnes vulnérables », a déclaré le général de brigade William Abiel.

« Nous tous, qui participons à cet atelier, occupons des postes de direction. Nous nous engageons à transmettre les connaissances que nous avons acquises aux forces placées sous notre commandement afin que nous soyons en mesure d’identifier, de signaler et de prévenir les violations des droits de l’Homme », a-t-il ajouté.

Le 3 avril 2022, Salva Kiir et Riek Machar ont accepté de former un commandement unifié des forces armées. Après cela, « nous avions besoin d’une formation complète pour que nos concitoyens aient confiance en nous. Nous sommes là pour les protéger », a soutenu le général de brigade William Abiel.

L’objectif principal des sessions de formation est de sensibiliser, de développer les compétences et les connaissances et de renforcer les capacités du personnel des Forces de défense populaires du Sud-Soudan.

La formation a été organisée par la Division des droits de l’Homme de la mission onusienne au Soudan du Sud à la demande de l’armée locale. Pour sa part, Geetha Pious, cheffe du bureau local de l’Unmiss, a mis l’accent sur les us et coutumes qui sont des atteintes aux droits humains. « Même les pratiques coutumières comme les mariages précoces ou forcés peuvent s’apparenter à des violations des droits de l’Homme. J’attire l’attention des commandants sur ce point afin qu’ils puissent s’assurer que les droits des femmes et des filles sont respectés en permanence », a-t-elle expliqué.

Au forum de Dakar, Macky Sall appelle l’Onu à servir les intérêts de tous

Pour le président de la République du Sénégal, l’inertie du Conseil de sécurité dans la lutte contre le terrorisme porte en elle-même la défaillance du système multilatéral.« Le terrorisme qui gagne du terrain sur le continent n’est pas qu’une affaire africaine. C’est une menace globale qui relève de la responsabilité première du Conseil de Sécurité qui est garant du mécanisme de sécurité collective en vertu de la Charte des Nations unies ». C’est par ces mots que le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a réitéré son appel pour une implication plus importante des puissances du monde dans la guerre contre les groupes jihadistes.

A en croire le chef de l’Etat sénégalais, les opérations classiques de maintien de la paix ont montré leurs limites. Présidant, lundi, l’ouverture de la 8e édition du Forum international sur la paix et la sécurité à Diamniadio, dans la périphérie de Dakar, il a relevé le fait que des casques bleus, attaqués jusque dans leurs bases sans moyens significatifs de riposte, ne peuvent pas protéger des populations menacées par des terroristes.

« C’est pourquoi, a-t-il dit, nous devons changer en toute vérité la doctrine des opérations de paix qu’il convient de mettre à jour en intégrant clairement la lutte contre le terrorisme y compris en Afrique dans cette nouvelle philosophie des Nations unies ».

Macky Sall est en effet convaincu que « l’inertie du Conseil de Sécurité dans la lutte contre le terrorisme porte en elle-même la défaillance du système multilatéral ». « Pour inspirer confiance et adhésion, il doit servir les intérêts de tous. Autrement, il continuera de susciter la méfiance des uns, la défiance des autres et il finira par perdre la crédibilité et la légitimité attachée à son autorité », a-t-il soutenu.

Pour y arriver, le président en exercice de l’Union africaine compte sur le Conseil consultatif de haut niveau sur le multilatéralisme efficace mis en place par le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres. Il espère que celui-ci « sera œuvre utile en examinant des problématiques majeures telles que la paix, la sécurité, le climat, l’architecture financière internationale et l’espace numérique entre autres ».

Cette année, le Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité est placée sous le thème « L’Afrique à l’épreuve des chocs exogenes: défis de stabilité et de souverainté » et accueille des délégations de 33 pays. 

Niger : quatorze personnes tuées près de la frontière malienne

Les attaques de jihadistes présumés ressurgissent à Tillabéri, à l’ouest du Niger, après plusieurs mois d’accalmie.Le Niger renoue avec les violences meurtrières attribuées aux djihadistes. Ce lundi 24 octobre trois policiers ont été tués après une attaque menée « tôt ce matin » par des « individus armés non identifiés ». L’assaut a visé le poste de police de Tamou, à Tillabéri (ouest), a appris APA de sources concordantes.

Dans cette même région proche de la frontière malienne, onze civils transportant des vivres à Tillabéri (ouest) ont été interceptés et massacrés, samedi 22 octobre, par de présumés jihadistes. « Trois camions ont été interceptés samedi vers 11 heures par des hommes armés et les neuf membres à bord ont été tous assassinés. Deux autres personnes sur une moto ont également été tuées », affirme un responsable municipal de Banibangou, la commune où les attaques ont eu lieu.

Ce dernier, cité par l’Agence France-Presse (AFP), explique que les camions ont été attaqués sur une route sablonneuse et déserte entre la ville de Banibangou et la localité de Tizigorou, près de la frontière avec le Mali. L’un des camions venait de quitter Banibangou, où il avait livré, la veille, du ciment à des entrepreneurs, a précisé la source.

Immense et instable région d’une superficie de 100.000 km2, Tillabéri se situe dans la zone dite « des trois frontières », aux confins du Burkina Faso et du Mali, d’autres pays sahéliens confrontés aux violences djihadistes. Depuis 2017, elle est le théâtre d’actions sanglantes d’insurgés liés à Al-Qaïda ou au groupe Etat islamique (EI), dont la branche sahélienne avait tué en 2017 trois bérets verts de l’armée américaine.

Ces derniers mois, le calme était revenu dans la région. Mais en 2021, des djihadistes présumés y avaient multiplié les assauts particulièrement sanglants contre des civils dans leurs villages et dans leurs champs.

En réponse, les autorités nigériennes ont lancé de vastes opérations à proximité de la frontière avec le Mali, avec l’appui récent, dans le cadre d’un « partenariat de combat », de 250 soldats français. Après son retrait du Mali en effet, la force Barkhane s’est repositionnée sur cette même zone frontalière pour poursuivre sa lutte contre les groupes terroristes.

Il urge de rendre opérationnelle la force africaine en attente (Macky Sall)

Le continent noir doit d’abord compter sur ses propres moyens pour garantir sa sécurité, selon le président Macky Sall.Face au jihadisme et à l’insécurité qui gangrène l’Afrique, les réponses doivent être d’abord endogènes. Pour cela, « il urge de rendre opérationnelle la force africaine en attente et de financer de façon plus adéquate le Fonds de paix de l’union africaine », a déclaré, lundi à Diamniadio, à 30 kilometres de Dakar, le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, également président en exercice de l’Union africaine.

Le chef de l’exécutif sénégalais estime en effet que l’Afrique ne peut pas toujours compter sur le financement extérieur pour assurer sa sécurité et bâtir une architecture de paix. C’est pourquoi, « il faut d’abord que nous fassions des efforts internes avant de demander l’aide des autres », a-t-il soutenu, « convaincu » que l’Afrique a encore quelques capacités pour mobiliser un minimum de ressources pour financer la paix sur le continent.

Macky Sall présidait l’ouverture de la 8e édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité dont le thème est : « L’Afrique à l’épreuve des chocs exogènes : défis de stabilité et de souverainetés ». 

Ouganda : une querelle père et fils au sommet de l’État

Un fossé semble se creuser entre le président Yoweri Museveni et le général Muhoozi Kainerugaba, son fils, auteur d’une grossière faute susceptible de refroidir les relations entre l’Ouganda et le Kenya.Sur Twitter, le général Muhoozi Kainerugaba a osé dire que ses troupes pouvaient s’emparer du Kenya en quelques semaines seulement. Dans son pays, cette pensée a déclenché un torrent de critiques. Le chef de l’État Yoweri Museveni, dont on dit qu’il prépare son fils au pouvoir, s’est résigné à lui retirer le commandement des forces armées terrestres.

Le général quatre étoiles Muhoozi Kainerugaba s’est excusé pour ses propos peu diplomatiques auprès du Kenya et de son président  William Ruto qu’il décrit comme son frère aîné. « Je lui demande d’accorder le pardon à son jeune frère », a-t-il souhaité. Yoweri Museveni lui-même a aussi présenté ses excuses au Kenya au nom de son fils de 48 ans.

Depuis lors, la tension est retombée. Mais le président ougandais souhaite à tout prix restreindre les libertés sur les réseaux sociaux d’un héritier imprévisible. Ce dernier ne l’entend pas de cette oreille. Une défiance qui fait naître de nombreuses  théories sur la relation entre le père et le fils.

Twitter montre le côté espiègle de Muhoozi

Le tweet insinuant l’invasion d’un autre pays, en l’occurrence le Kenya, de la part d’un homme aussi puissant que le fils de Yoweri Museveni, a choqué plus d’un. Entre Kampala et Nairobi, les diplomates des deux pays se sont rapidement activés pour désamorcer la bombe.

Après quoi, le président ougandais s’est intéressé à l’utilisation que le général Muhoozi fait des réseaux sociaux. On prête à Museveni l’intention d’exclure de Twitter son fils, qui a prévenu que « personne ne (le) bannirait de quoi que ce soit ».

Les Ougandais attendent maintenant la réaction de leur chef de l’État au pouvoir depuis 36 ans. D’aucuns pensent que Yoweri Museveni, généralement impitoyable avec la moindre opposition à ses ordres, pourrait faire une croix sur son fils.

Le général Muhoozi, dans un passé récent, a soutenu sur Twitter l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les rebelles du Tigré dans le conflit éthiopien. Il se dit qu’il ne se laissera pas faire. Le président Museveni va-t-il honnir son fils ou considérer son attitude comme une imprudence pardonnable ? Seul le temps nous donnera la réponse.

Umaro Sissoco Embalo en voyage en Russie et en Ukraine

Le président en exercice de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Cédéao est attendu à Moscou et à Kiev.Alors que s’ouvre ce lundi 24 octobre la 8e édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, le chef de l’État bissau-guinéen et président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) s’envole pour Moscou.

Umaro Sissoco Embalo va s’entretenir avec son homologue russe, Vladimir Poutine, dont le pays est en guerre depuis février dernier avec son voisin de l’Ouest, l’Ukraine. « Je vais ce lundi en Russie. Je serai avec le président Vladimir Poutine. Je lui apporte un message de paix. Je lui dirai qu’il est nécessaire de parler avec son frère (Volodymyr) Zelensky », a-t-il affirmé sur Radio France Internationale (RFI).

Umaro Sissoco Embalo sera le deuxième président africain à discuter avec Vladimir Poutine depuis le début du conflit russo-ukrainien. Le 3 juin dernier, le chef de l’État sénégalais, par ailleurs président en exercice de l’Union Africaine (UA), a été reçu à Sotchi par le président russe. Au sortir de cette entrevue, Macky Sall avait obtenu du Kremlin la libération des stocks de céréales bloqués dans les ports ukrainiens. 

La visite du président Embalo à Moscou ce lundi s’inscrit dans cette dynamique. Mais elle intervient après l’adoption d’une nouvelle résolution des Nations Unies contre l’annexion de quatre régions ukrainiennes par la Russie. La majorité des pays africains, précisément 26 dont 11 situés en Afrique de l’Ouest, ont voté en faveur de cette résolution alors que 19 se sont abstenus.

Après son séjour en Russie, le président bissau-guinéen est attendu à Kiev pour y rencontrer le président Volodymyr Zelensky. En visite au Sénégal, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dymytro Kuleba, a déclaré que son pays travaillait à une visite du président de l’UA en Ukraine.

Dakar, capitale des « réflexions » sur la sécurité en Afrique

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par le Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité, ouvert lundi 24 octobre dans la capitale sénégalaise, en présence de plusieurs chefs d’Etat lusophones.« C’est parti pour deux jours de réflexions », indique Le Soleil, titrant sur l’ouverture du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité, ce lundi 24 octobre. Cette huitième édition, qui met à l’honneur l’Afrique lusophone avec notamment la participation du président angolais Joao Lourenço et de ses homologues cap-verdien José Maria Neves et bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, se déroule sous le thème « l’Afrique à l’épreuve des chocs exogènes : défis de stabilité et de souveraineté », souligne le quotidien national.

Près de 300 participants sont « attendus aux séances plénières et ateliers thématiques », faisant de Dakar le « centre des opérations contre le terrorisme », estime L’AS. « Avec la percée du terrorisme dans le Sahel, notamment au Mali, le Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité est devenu un rendez-vous où ce sont des sommités militaires, en particulier des généraux, qui se déploient. Au-delà de quelques chefs d’Etat qui vont marquer de leur présence, c’est le côté sécuritaire qui sera le plus mis en avant », explique le journal.

Notant que le Sénégal accorde une place privilégiée à la sécurité, L’Observateur indique que la loi de finances de 2023 prévoit un montant de « 380 milliards pour le contrôle et le maintien de l’ordre ». Selon le journal, 277 milliards seront attribués à la gendarmerie « pour renforcer la surveillance à travers les patrouilles et contenir toute velléité de trouble à l’ordre public ». La police se retrouvera pour sa part avec un budget de 103 milliards dans la gestion de la Sécurité publique, ajoute L’Observateur.

La lutte contre le trafic de drogue occupe également une place importante dans la politique sécuritaire du Sénégal. Libération affirme que les policiers de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) ont « démantelé un +labo+ à Ouakam », une commune proche du centre-ville dakarois, où des individus ont été arrêtés pour « transformation et trafic de drogues dures, blanchiment de capitaux », entre autres.

« Cerveau du vaste trafic, le Nigérian Ndubuisi Wachucku alias Daddy fournissait plusieurs revendeurs  à Dakar et blanchissait une partie de son argent dans une bambinerie gérée par son épouse qui est en fuite », note le journal.

En politique, EnQuête évoque l’éventuelle amnistie des faits ayant valu à des hommes politiques sénégalais de premier plan, à l’image de l’ex-ministre Karim Wade, une condamnation pénale et une perte de leurs droits civiques. Le journal se demande pourquoi le fils de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000 – 2012) se braque-t-il après que le régime de Macky Sall se dit ouvert à une amnistie.

L’ex-puissant ministre a été condamné en 2015 pour enrichissement illicite et à payer une amende de plus de 130 milliards FCFA. Le dossier a été piloté par l’ancien procureur Alioune Ndao, dirigeant à l’époque la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Il avait dans sa ligne de mire plusieurs hommes politiques qui ont occupé des responsabilités publiques, dont le président Macky Sall lui-même.

« J’avais commencé à investiguer sur le patrimoine du chef de l’Etat : 8 milliards présumés. J’avais aussi ouvert une enquête sur les 7 milliards de Taïwan. J’ai eu des traçabilités », affirme dans Les Echos le magistrat retraité, précisant n’avoir « pas été limogé par SMS » de la tête de la Crei.

Après avoir été tailleur, maçon, gendarme et policier, le procureur Alioune Ndao ne veut pas aller à la retraite. Il compte s’investir en politique pour redonner à la justice son indépendance et développer le Sénégal. « Je suis candidat à l’élection présidentielle de 2024. Je demande gentiment à mon frère Antoine Dione (ministre de l’Intérieur) de me délivrer mon récépissé » de parti, a-t-il dit.

Bolloré Transport & Logistics inaugure la phase 2 d’Aérohub avec la mise en service de la plus grande base logistique aérienne d’Afrique de l’Ouest

Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire a inauguré le 21 octobre 2022 dans la zone aéroportuaire d’Abidjan, la plus grande base logistique d’Afrique de l’Ouest, destinée à développer les flux aériens en amont et en aval.Construite sur une superficie totale de 9 000 m2, cette nouvelle plateforme logistique a nécessité 18 mois de travaux avec le concours de plusieurs entreprises locales et représente un coût global de 3,4 milliards de francs CFA.

L’inauguration de cette nouvelle base logistique correspond à la deuxième phase du projet Aérohub après la mise en service en 2019 d’une plateforme tri-température de 6 000 m2. Elle a été construite et aménagée pour faciliter le conditionnement des produits pharmaceutiques et offrir un stockage à valeur ajoutée pour tout type de fret, notamment les denrées périssables destinées au marché ivoirien ou aux pays européens.

Située à proximité de la zone de fret de l’aéroport Félix Houphouët Boigny, cette plateforme logistique comprend notamment une zone sous douane et abrite une zone d’exploitation de 7 500 m2. Elle dispose également d’un entrepôt de 3 500 m2 et des équipements modernes tels qu’un pont bascule, un niveleur de quai, une fosse de palettisation et une chambre froide.

« Cette nouvelle base logistique aérienne fait partie des projets structurants dans lesquels nous nous sommes engagés depuis quelques années pour moderniser les infrastructures logistiques en Côte d’Ivoire. Trois ans après l’Aérohub, cette nouvelle infrastructure nous permettra de répondre aux besoins croissants de notre clientèle et de renforcer notre rôle de hub logistique régional. », a déclaré Joël HOUNSINOU, Directeur général de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire.

Certifié EDGE pour son efficacité énergétique, sa durabilité et son faible impact sur l’environnement, cette nouvelle infrastructure intègre un système intelligent de climatisation et de contrôle de la température. Elle est également équipée d’un système d’éclairage automatisé et de bassins de rétention des eaux pluviales, permettant d’une part, l’arrosage des plantes de l’espace vert et d’autre part, de minimiser les risques d’inondation.

À propos de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire

Présent en Côte d’Ivoire dans le transport, la logistique et la manutention portuaire, Bolloré Transport & Logistics emploie aujourd’hui plus de 1 500 collaborateurs ivoiriens à travers notamment ses agences à Abidjan, San Pedro, Bouaké, Ferkessédougou et Ouangolodougou. L’entreprise participe activement au développement de la Côte d’Ivoire et s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs. Elle les forme à travers le Centre de Formation Portuaire Panafricain (CFPP) et développe des partenariats avec des établissements d’enseignement supérieur, à l’instar de l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB). Bolloré Transport & Logistics mène également des actions pour les populations en partenariat avec des associations pour l’aide à la scolarisation, à la réinsertion sociale des jeunes et pour leur sensibilisation à la préservation de l’environnement.

www.bollore-transport-logistics.com

Contacts presse :

Cindy PATAN, Responsable Relations Médias – Bolloré Transport & Logistics

Tél. : +33 1 46 96 49 75 / +33 7 72 40 49 75 cindy.patan@bollore.com

Arsène YAPI, Responsable Médias et Contenus – Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire

T +225 27 21 22 04 01 / +225 07 07 19 49 67 – arsene.yapi@bollore.com

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Les enjeux du PLF 2023, le financement par l’Allemagne d’une usine à hydrogène au Maroc et le développement de l’industrie militaire, sont les principaux sujets traités par la presse nationale parue ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le projet de loi de Finances 2023 muscle le dispositif de lutte contre le blanchiment d’argent. Alors que le Maroc s’apprête à quitter la liste grise du Groupe d’action financière, les autorités continuent de mettre en œuvre des mesures destinées à endiguer tous risques liés au blanchiment de capitaux ou bien au financement du terrorisme. 

Le Projet de loi de finances 2023 permet aux autorités compétentes de procéder à des saisies en cas de soupçons. Par ailleurs, ce projet de loi fixe un autre défi tout aussi stratégique et important pour le pays, à savoir la récupération de «l’investment grade». Cet objectif devient une priorité pour le gouvernement qui espère retrouver sa note souveraine d’avant la crise sanitaire dès l’année prochaine, souligne le journal.

+L’Opinion+, qui s’intéresse à la réforme de l’impôt sur les sociétés, estime que peu de temps après l’adoption de la loi-cadre relative à la réforme fiscale, le gouvernement a commencé à appliquer l’une de ses mesures phares, en entamant l’harmonisation du barème de l’Impôt sur les Sociétés. 

Une mesure qui signifie la marche vers un taux unifié de 20% pour une grande partie d’entreprises avec une augmentation à 35% du taux appliqué aux bénéfices supérieurs à 100 millions DH. D’aucuns y voient une hausse de la pression fiscale, d’autres une façon de trouver un équilibre. En tout cas, le gouvernement compte, pour sa part, accroître les recettes de l’IS en 2023, au moment où l’investissement public a atteint un niveau record.

+Le Matin+ fait savoir que l’Allemagne soutient le Maroc dans ses grands projets de développement économique et social, notamment le chantier de la généralisation de la protection sociale, l’eau et les énergies renouvelables. Ainsi, une importante délégation marocaine s’est rendue cette semaine en Allemagne dans le cadre des sessions de négociations gouvernementales entre les deux pays dans plusieurs domaines. 

Il a été convenu dans ce cadre de lancer l’exécution d’un nouveau programme d’appui au Maroc d’un montant de plus de 243 millions d’euros au titre de l’année 2023. Ce programme concerne plusieurs domaines, en particulier ceux liés au développement social et à l’économie durable, indique le quotidien.

La même publication relève que dans le cadre de la stratégie de modernisation de ses capacités militaires, le Maroc multiplie les initiatives pour développer une industrie de la Défense performante. En témoignent les partenariats signés dernièrement avec Israël en vue de fabriquer des drones. 

Or, fabriquer des drones et acquérir des avions et appareils militaires de dernière génération ne peut se concrétiser en l’absence de centres de maintenance et d’entretien de ces équipements. Pour combler ce vide, un partenariat a été bouclé avec le groupe Orizio, en vue de mettre en place un centre dans la région de Benslimane dédié à la maintenance et à l’entretien des appareils militaires nationaux et même ceux des pays de l’Europe, du Moyen-Orient et de l’Afrique (EMOA), croit savoir le journal.

Royal Air Maroc renforce son programme de vols

Lancement de deux nouvelles lignes touristiques reliant Paris CDG à Marrakech, et Séville à Casablanca via Tanger. Reprise de trois routes aériennes directes reliant Casablanca à Porto, à Tenerife et à LuandaDepuis la réouverture des frontières et la reprise du trafic durant la saison d’été 2022, Royal Air Maroc renforce progressivement son programme de vols. A partir de fin octobre, la compagnie lancera deux nouvelles routes aériennes (Paris CDG-Marrakech et Séville-Tanger-Casablanca) et rouvrira trois lignes suspendues depuis la crise sanitaire du Covid 19 (Tenerife, Porto et Luanda au départ de Casablanca), indique lundi un communiqué de la compagnie parvenu à APA.

Renforçant son positionnement sur les lignes touristiques et en tant qu’acteur majeur du secteur, Royal Air Maroc reliera, à compter du 31 octobre, Paris Charles de Gaulle (CDG) à Marrakech à raison de trois fréquences par semaine (lundi, jeudi et samedi). Le départ de l’aéroport international Marrakech-Menara sera effectué à 09h15 (heure locale) pour une arrivée à l’aéroport CDG à 12h25 (heure locale). Le départ de l’aéroport Paris CDG sera programmé à 13h25 et l’arrivée à 16h45 à Marrakech. Ces vols seront opérés par des appareils Boeing B737-800 d’une capacité de près de 160 sièges.

Une nouvelle route aérienne reliant Casablanca et Tanger à Séville permettra de satisfaire la demande des touristes espagnols et marocains ainsi que les Marocains résidant en Espagne. Proposée à des jours et horaires adaptés à ces clientèles, la ligne sera opérée, à partir du 4 décembre prochain, tous les vendredi et dimanche. Le départ sera programmé à 16h15 de l’aéroport Mohammed V de Casablanca (heure locale) pour une arrivée à Tanger à 17h35. Le départ de Tanger est prévu à 18h15 pour une arrivée à Séville à 19h10 (heure locale). Les vols au départ de Séville sont prévus à 19h55 pour une arrivée à Tanger à 21h00 et à Casablanca à 23h00 (heure locale).

Par ailleurs, Royal Air Maroc rouvrira également trois lignes suspendues depuis la crise sanitaire du Covid 19. La compagnie rétablira ainsi les routes aériennes directes à partir de Casablanca et à destination de Porto, Tenerife et Luanda qui seront lancées à compter du 9 décembre prochain.

Le marché lusophone est également concerné par le renforcement du programme de vols. Royal Air Maroc rétablira, à partir du 9 décembre 2022, la ligne Casablanca-Porto à raison de deux fréquences par semaine (Lundi et vendredi) à 16h15 au départ de Casablanca (heure locale) pour arriver à Porto à 16h55 (heure locale). Quant aux vols retour, ils seront programmés au départ de Porto à 17h55 pour une arrivée à Casablanca à 20h30.

Dans le cadre du renforcement du positionnement de Casablanca en tant hub africain, Royal Air Maroc rouvrira la ligne directe Casablanca-Luanda à partir du 9 décembre. Elle sera lancée à raison de trois fréquences par semaine : mercredi, vendredi et dimanche au départ de Casablanca et lundi, jeudi et samedi au départ de Luanda.

« Avec la reprise du trafic, Royal Air Maroc s’engage à renforcer son offre pour confirmer son statut d’acteur de référence du tourisme marocain et de compagnie majeure dans notre continent. Nous nous mobilisons ainsi pour consolider notre position sur les grands marchés émetteurs de touristes tels la France et l’Espagne et pour appuyer notre ancrage en Afrique où notre réseau comprend désormais 27 destinations. Notre engagement se poursuit également auprès des diasporas marocaines et africaines en lançant et en rétablissant des lignes directes qui les rapprochent de leurs mères-patries », indique le Président Directeur Général de Royal Air Maroc, Hamid Addou, cité par le communiqué.

A Dakar, l’Afrique discute de son avenir

Des centaines d’experts discuteront les 24 et 25 octobre à Dakar des voies et moyens pour l’Afrique de faire face aux « chocs exogènes ».Plus que quelques heures pour l’ouverture au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, dans la périphérie de Dakar, de la 8e édition du Forum International sur la Paix et la Sécurité sous la présidence du chef de l’Etat Sénégalais, Macky Sall accompagné de plusieurs de ses homologues africains.

Le ministère des Affaires étrangères attend des délégations en provenance de 33 pays.

Cette rencontre « informelle » de deux jours, les 24 et 25 octobre, qui met en avant les échanges entre décideurs et experts de « divers horizons » est placée cette année sous le thème : « L’Afrique à l’épreuve des chocs exogènes : défis de stabilité et de souveraineté ».

Face à la presse mercredi, le Général Mbaye Cissé, président du Comité d’organisation a assuré que « tout est fin prêt », expliquant que le thème met en avant deux préoccupations majeures : la récurrence des chocs exogènes, à savoir les bouleversants mondiaux de ces dernières années qui ont pour noms Coronavirus et la guerre russo-ukrainiennes et leur impact négatif sur les économies africaines déjà très éprouvées par une crise sécuritaire. Plusieurs Etats africains ont perdu des pans entiers de leurs territoires au profit d’insurgés islamistes liés à des organisations jihadistes internationales telles qu’Al-Qaida ou l’Etat islamique.

Pour le Général Mbaye Cissé, « il est urgent que les Etats Africains inversent la tendance en réduisant leur niveau de dépendance vis-à-vis de l’extérieur pour assoir une résilience durable ».

Le Forum de Dakar servira de tribune pour les leaders du continent de faire entendre à nouveau la voix de l’Afrique. Au plus fort de la crise russo-ukrainienne, Macky Sall avait, en sa qualité de président de l’Union africaine rencontré son homologue russe, Vladimir Poutine.

A l’issue de cet entretien, le chef de l’Etat sénégalais avait obtenu du Kremlin la « libération » des stocks de blés bloqués aux ports d’Ukraine en raison de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. L’urgence était pour Macky Sall, d’éviter une crise alimentaire sans précédent en Afrique.

La rencontre de Dakar ne saurait non plus passer sous silence la récurrence des Coups d’Etats en Afrique de l’Ouest. En cinq ans, cinq putschs ont été enregistrés dans trois pays de cette région du continent africain. Ces crises institutionnelles ont mis à rude épreuve des acquis démocratiques et affaibli la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) en ce qu’elle a eu du mal à faire entendre raison aux putschistes pour un retour à l’ordre constitutionnel dans un délai raisonnable. 

Maroc/Foot : Le derby casablancais tourne en faveur du Wydad (2-1)

Le Wydad de Casablanca (WAC) s’est imposé, dimanche, face à son rival le Raja de Casablanca sur le score de 2 buts à 1, lors du derby qui les a opposés pour le compte de la 6è journée de championnat marocain de football.Les deux buts du WAC de Casablanca ont été inscrits en deuxième période par Ayman Hassouni à la 57ème minute du jeu et à la 80 minute par le congolais Arsene Zola.

Le Raja de Casablanca a réduit la marque par l’intermédiaire de Mohamed Nahiri à la 90ème minute du point de penalty. Les tentatives du Raja de revenir au score, n’ont pas abouti, le match s’étant achevé en faveur des rouges et blancs.

Grâce à cette victoire, le WAC prend les commandes du championnat avec 14 points, suivi des FAR et du FUS de Rabat avec 12 points. Quant au Raja, il pointe à une modeste 12e place avec six points.

Tilapia : la FAO va appuyer 10 fermes pilotes en Côte d’Ivoire

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) veut à travers le projet Fish4ACP contribuer à combler le déficit de poissons en Côte d’Ivoire estimé à 500.000 tonnes par an.Au cours d’une récente réunion semestrielle de l’équipe de suivi du projet Fish4ACP, les participants y compris les acteurs de la filière, ont évalué l’état d’avancement du projet en définissant des critères d’installation des 10 fermes piscicoles sur l’ensemble du territoire ivoirien.   

Administrateur national pour le Programme Fish4ACP à la FAO, Mme Foungnigué Traoré Djiré, a fait savoir que ce sont 10 fermes piscicoles pilotes « de sorte à avoir des modèles qui puissent être répliqués après par ceux qui veulent s’installer » dans la filière.   

Pour ces fermes pilotes, « on va essayer de les mettre à niveau selon le diagnostic des problématiques à adresser sur chaque ferme », a relevé Mme Foungnigué Traoré Djiré, expliquant que la chaîne de valeur de l’aquaculture du tilapia a été sélectionnée, car ce poisson est la première protéine consommée en Côte d’Ivoire.    

L’objectif visé est l’autosuffisance en termes de protéine animale et « nous avons travaillé avec les acteurs de la chaîne de valeur, (ainsi) la vision, c’est que d’ici 10 ans, en 2031, on ait atteint une production de l’ordre de 68.000 tonnes de poissons pour ce programme Fish4ACP », a dit Mme Djiré.   

La consommation actuelle de poissons en Côte d’Ivoire est de 600.000 tonnes, a souligné Mme Foungnigué Traoré Djiré, ajoutant que la production aquacole du tilapia sur l’ensemble du territoire est estimée au niveau du Programme Fsh4ACP « entre 6.000 et 8.000 tonnes par an ».  

Les points de leviers définis pour accompagner l’Etat de Côte d’Ivoire sur cette vision sont la professionnalisation et l’inclusion financière, l’accès à des aliments et alevins (intrants) de qualité, une production durable dans le temps et qui n’impacte pas l’environnement, a-t-elle poursuivi. 

Dr Kouadio N’Gandi, conseiller technique en charge de l’aquaculture, représentant le ministre des Ressources animale et halieutiques, a indiqué que la production aquacole en Côte d’Ivoire est de 4.500 tonnes par an. L’objectif du gouvernement est d’atteindre 100.000 tonnes l’an.

Le projet Fish4ACP, lancé en janvier 2021, est un programme qui est financé par l’Union européenne (UE) avec la coopération économique allemande (BMZ) et qui est mis en œuvre par la FAO et ses partenaires dans des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique.

Burkina : la profession de foi du Premier ministre de la Transition

Au Burkina, le Premier ministre de la transition recemment nommé, annonce les grandes lignes de son action.Nommé Premier ministre, vendredi 21 octobre par le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition du Burkina Faso, le juriste Apollinaire Jean Kyelem de Tembela sait qu’il a du pain sur la planche. « Je suis conscient de la tâche qui m’attend. Avant même d’être nommé Premier ministre, je suis burkinabé. Donc, je connais les réalités du pays », a-t-il reconnu dans un entretien avec le média local, Omega, diffusé dimanche 23 octobre.

Le chef du gouvernement qui sera formé dans les prochaines heures déclare que « les attentes sont nombreuses ». « C’est pourquoi nous parlons de refondation. Et c’est pourquoi le président parle d’urgence. Tout est urgent », insiste Me Kyelem de Tembela qui se chargera de « la gouvernance du territoire ». À l’en croire, il constituera un « binome avec le président ». « Le président est un militaire, il est un homme de terrain. Il m’a fait comprendre que ce qui le préoccupe, c’est la sécurisation du territoire et le retour des déplacés dans leurs localités d’origine », a-t-il soutenu, précisant que le nombre de ministres fixé à 25 par la charte de transition adoptée le 14 octobre à l’issue des Assises nationales peut être revu à la baisse. Pour Me Apollinaire Jean Kyelem de Tembela, la crise sécuritaire que traverse le Burkina requiert d’économiser « sur tous les plans ». Dans ce chapitre, il annonce déjà l’abrogation de la décision prise par l’équipe précédente de relever le traitement salarial des ministres.

Ainsi, le Premier ministre de la transition assume son penchant pour le « sankarisme », expliquant que le développement du Burkina Faso passera forcement par la « ligne tracée par Thomas Sankara », le père de la révolution burkinabé tué en octobre 1987. 

Au sujet de la réconciliation amorcée par le régime précédent, le Premier ministre estime qu’ « il y a un cheminement par rapport au pardon », ajoutant que « cela requiert de l’humilité de la part de celui qui demande pardon et de la sincérité ». Or selon Me Apollinaire Jean Kyelem de Tembela, « ces deux éléments étaient absents » dans le retour de Blaise Compaoré, condamné à perpétuité pour l’assassinat de Thomas Sankara. Pour le chef du gouvernement, « la vraie réconciliation consiste à réconcilier l’ensemble des burkinabé avec eux-mêmes ».

Pour régler la crise sécuritaire à laquelle leur pays est confronté depuis près d’une décennie, des burkinabé réclament un renforcement du partenariat avec la Russie. Me Apollinaire Jean Kyelem de Tembela rappelle que « nous sommes déjà en partenariat avec la Russie depuis les années 60 ». Seulement, « il ne sera pas question pour le Burkina Faso de se laisser dominer par un partenaire quelconque », rappelle-t-il. « Nous négocierons avec tous les partenaires en ayant en vue l’intérêt d’abord du Burkina Faso. Si nous estimons qu’un partenaire n’est pas loyal avec nous, nous attirerons son attention. S’il persiste dans son comportement, nous reverrons nos relations avec ce partenaire. Ça doit être clair pour tout le monde », conclut le chef du gouvernement de la transition.