Tchad : élection présidentielle du 6 mai, les candidats invités à déposer les dossiers

Le président du Conseil constitutionnel, Jean Bernard Padaré, demande les candidats à la prochaine élection présidentielle à déposer les dossiers de candidature du 06 au 15 mars 2024 au greffe de l’institution.

 

« Conformément aux dispositions des articles 69 de la Constitution, 9 de la loi organique n°0001/CNT/2024 du 25 janvier 2024 portant attributions, organisation et fonctionnement du Conseil constitutionnel, 151 du Code électoral et en application du Chronogramme des opérations électorales de l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE). Le Conseil constitutionnel porte à la connaissance des éventuels candidats à l’élection présidentielle du 06 mai 2024 que les dossiers de candidatures sont reçus à son greffe du 06 au 15 mars 2024 inclus. »

Afrique centrale : projet de création d’une association des Cours et Conseils constitutionnels

L’information est du président de la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo (RDC)  au sortir d’un entretien avec le président du Conseil constitutionnel du Cameroun à Yaoundé.

La compétence consultative du Conseil constitutionnel du Cameroun vient d’être sollicitée par la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo. Clément Atangana, président de l’institution camerounaise a reçu vendredi 25 mars 2022, son homologue Kaluba Dibwa de la Cour constitutionnelle et président du Conseil supérieur de la Magistrature de la RDC. Entre autres sujets abordés, figure le projet de création d’une association regroupant les Conseils constitutionnels et les cours constitutionnelles d’Afrique centrale.

« Nous avons fait un tour d’horizon sur les compétence de cette juridiction, voire comment ensemble on peut mettre sur pied, une association de cours constitutionnels et Conseils constitutionnels en Afrique centrale. Pour le faire, nous devons nous connaitre », a déclaré  Kaluba Dibwa.

A l’observation, la vision serait partagée entre le Cameroun, la RDC et d’autres pays de la sous-région Afrique centrale. Le mouvement associatif permettra aux différentes institutions à caractère juridictionnel de partager leurs expériences.

C’est à juste titre que Clément Atangana, magistrat hors échelle, tout premier président du Conseil constitutionnel camerounais a procédé à la présentation du Conseil de 11 membres qu’il préside. Créé par la loi N°96/06 du 18 janvier 1996 portant révision de la constitution du 02 juin 1972, l’institution fonctionne depuis 2018. Elle dispose des compétences consultative et contentieuse. Cette dernière compétence lui donne le pouvoir de veiller à la régularité de l’élection présidentielle, des élections parlementaires et d’en proclamer les résultats.

Ses quatre ans d’expérience n’ont pas manqué de retenir l’attention du visiteur congolais. « J’ai appris beaucoup sur le traitement du contentieux électoral. Nous allons essayer de voir dans quelle mesure nous pouvons adapter cela à la législation congolaise », a déclaré le président du Conseil supérieur de la Magistrature de la RDC.