La Banque mondiale finance un projet de transformation numérique au Tchad

Dans un communiqué de presse du 25 septembre, la Banque mondiale a annoncé l’approbation d’un don de 92,2 millions de dollars, soit environ 55,32 milliards de FCFA pour le projet de transformation numérique.

 

Ce projet vise à étendre l’accès à une connectivité haut débit abordable et résiliente au climat, en ciblant particulièrement les zones rurales, périurbaines et urbaines. Rasit Pertev, représentant résident de la Banque mondiale au Tchad, explique que ce projet représente un : « saut technologique significatif » pour un pays enclavé qui peine à améliorer ses taux de pénétration et d’accès à Internet. La Banque mondiale espère que cette initiative attirera des investissements privés dans le secteur numérique tout en offrant des programmes de formation pour renforcer les compétences numériques, en particulier pour les jeunes et les femmes.

Sur une durée de cinq ans, le projet devrait bénéficier à plus de 4,5 millions de personnes en fournissant un accès au haut débit, et à plus de 2 millions d’usagers des plateformes publiques numériques. Environ 40 000 personnes, dont 25 000 femmes et jeunes filles, recevront directement des formations en compétences numériques, tandis que 2 000 personnes handicapées seront également incluses.

« Il étendra la connectivité haut débit dans les zones rurales, périurbaines et urbaines et renforcera les compétences numériques de la population, en particulier des femmes et des jeunes », indique le communiqué.

Tchad/Cameroun : la Banque mondiale approuve 385 millions USD pour l’interconnexion et l’approvisionnement électrique

Cette approbation vise à favoriser la promotion de l’interconnexion électrique régionale et le renforcement de l’approvisionnement en énergie électrique du Cameroun et du Tchad.

La Banque mondiale a approuvé, le 16 juin, un financement de 385 millions de dollars à sa branche Association internationale de développement.

385 millions de dollar américain, c’est le fonds approuvé à l’Association international de développement (IDA) le 16 juin dernier pour le financement du Projet d’interconnexion électrique entre le Cameroun et le Tchad. Un projet qui vise à relier les réseaux électriques du sud et du nord du Cameroun. Aussi, le but est de permettre les échanges d’électricité entre le Cameroun et le Tchad et d’étendre l’accès à l’électricité à N’Djaména.

C’est en considération des problèmes d’approvisionnement en énergie du Tchad que ce projet a été financé. Faut-il encore le rappeler, le Tchad est au bas de l’échelle sur le plan mondial en ce qui concerne la distribution en Energie électrique.

Pendant ce temps, le Cameroun endure une sévère disparité à cet égard entre les régions du Sud et du Nord. Le manque d’accès à l’électricité et de fiabilité de l’alimentation, ainsi que le coût élevé de l’approvisionnement ont de multiples répercussions sur la diversification et la croissance économique des deux pays.

Le financement accordé par la Banque mondiale est une priorité pour les deux pays. Car, il contribuera à relever les différents défis du secteur énergétique.   Il permettra également d’assurer la construction d’une première structure d’interconnexion haute tension d’Afrique centrale. Notamment, en mettant ainsi les sources d’énergie électrique propre du sud du Cameroun à la portée du nord du pays et du Tchad.

Le projet consiste aussi à mettre sur pied le premier réseau interconnecté du Tchad. Réseau qui favorisera le développement futur de son potentiel d’énergie solaire, et financera en passant un programme d’amélioration de la performance opérationnelle et commerciale de la Société nationale d’électricité.

« Le renforcement de l’interconnexion électrique régionale est particulièrement important pour la croissance, la création d’emplois et la transformation économique », explique Deborah Wetzel, Directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Banque mondiale.

Tchad : la Banque mondiale soutien la mobilisation des recettes

L’institution mondial vient d’approuver un don d’un montant de 35 millions de dollars en soutien à l’amélioration de la mobilisation de ses recettes intérieures, fiscales et douanières.

 

C’est par un communiqué rendu public ce 09 juillet que la nouvelle est tombée. La Banque mondiale octroie un don de 35 millions de dollars soit environ 19 milliards 250 millions FCFA au Tchad. Cet argent a pour but de renforcer les efforts mise sur pied par le pays afin d’amélioration la mobilisation des recettes intérieures, fiscales et douanières.

Il sera également question à travers ce don de consolider les capacités institutionnelles des Ministères en charge des Finances et du Budget, du Pétrole et de l’Energie, et des Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information.

Cette opération est basée sur trois principaux axes. Le renforcement de la mobilisation et de la gestion des recettes ; le renforcement institutionnel. Selon le représentant résident de la Banque mondiale au Tchad, François Nankobogo, ce soutien représente un véritable « défi majeur pour la stabilité financière et la résilience du Tchad face aux fluctuations des prix du pétrole ».

Financé par un don de l’IDA, ce projet permettra de mettre sur pied ne « assistance technique et autres activités de renforcement des capacités, des équipements informatiques et d’interconnexion, ainsi que des logiciels nécessaires à l’amélioration de l’efficience institutionnelle ».

Selon le responsable du projet, Rafika Chaouali « Les activités soutenues dans le cadre du projet entraîneront une augmentation cumulée de la collecte des recettes non pétrolières entre 2017 et 2023 d’au moins 6,6% du PIB non pétrolier. Dans une perspective à plus long terme, ce projet devrait aider à augmenter la collecte moyenne des recettes non pétrolières, qui passerait d’environ 8,7% du PIB non pétrolier (2017-2019) à environ 13,7% du PIB non pétrolier (2020-2023) ».

L’Association internationale de développement (IDA), créée le 24 septembre 1960, est une des trois filiales de la Banque mondiale basée à Washington, D.C. qui octroie des prêts et des dons aux pays les plus pauvres pour soutenir leur essor économique. Elle accorde des prêts à long terme (échéances de 20, 35 ou 40 ans, assorties d’un délai de grâce de 10 ans, avant de devoir commencer à rembourser le principal) aux pays les plus pauvres de la planète.

Les crédits à long terme et sans intérêt de l’AID servent à financer des programmes qui vont permettre de construire les politiques, les institutions, les infrastructures et le capital humain que requiert un développement à la fois équitable et soutenable sur le plan environnemental.