Tchad : le plumpy en vente dans les marchés

Ce complément alimentaire est destiné à la lutte contre la malnutrition et est distribué gratuitement par les structures sanitaires aux femmes qui allaitent.

Le plumpy, est utilisé à des fins commerciales à N’Djamena. Cet aliment doit être distribué gratuitement par les structures sanitaires aux femmes allaitantes pour lutter contre la malnutrition. Il faut le dire il y a des notifications qui interdisent la vente du plumpy.

Le plumpy appelé communément « plimpilim » à N’Djamena, ou Aliment thérapeutique prêt  à employer (ATPE) est un aliment qui contient du sucre, d’arachide, d’huile végétale et de poudre de lait écrémé très riche en lipide et en matière grasse. Cet aliment de valeur nutritionnelle est octroyé par le ministère de la santé publique et ses partenaires tels que l’OMS et d’autres, aux différents centres de santé, hôpitaux publics et privés.

Il est distribué gratuitement par ces structures sanitaires aux femmes allaitantes et aux enfants malnutris ou qui présentent des déficits de la malnutrition afin de combattre la malnutrition et les maladies liées à celle-là, qui reste encore l’une des causes de la mort enfantine au Tchad.

Le plumpy donne du poids aux enfants et leur épargne des maladies. Malheureusement au Tchad, cet aliment est utilisé à des fins commerciales. Il est revendu dans des marchés par certains individus. Du marché de Dembé, de Diguel et passant par le marché central, le constat est le même. Il fait l’objet d’une vente à vil prix, 150f le petit format, et 200f le grand format. Selon nos informations, la plupart des vendeurs sont des bénéficiaires (femmes allaitantes) de ce supplément nutritionnel. D’autres en font un objet de tontine.

Les causes de la vente de cet aliment sont liées au niveau d’instruction, le statut social et économique des bénéficiaires. Mais sa vente au marché laisse des conséquences psychologiques et humaines.

Selon le nutritionniste et responsable de volet nutrition de l’Agence du développement économique et social (ADES-UNHCR), Abdelhakim Hassan Borgou,  ces femmes encourent des risques grandissants en vendant ce produit qui est destiné aux enfants selon leurs poids et qui présentent des déficits de malnutrition. «  Un enfant qui a un poids faible doit prendre deux sachets par jour. Mais si la maman lui donne un sachet et revend les autres au marché, l’enfant ne sera jamais guéri complètement, il présentera une faible capacité de réflexion et va rechuter à chaque fois,  ce qui à la longue pourra causer sa mort », déplore-t-il.

Tchad : le statut socio-juridique des femmes au centre des assisses à N’Djamena

Ouvert ce lundi 09 septembre à N’Djamena, le colloque de la section tchadienne du réseau des femmes ministres et parlementaires africaines porte sur l’effectivité du statut socio-juridique de la femme.

« Les engagements du Tchad à la Conférence internationale sur la population et le développement », c’est le thème autour duquel se tient du 9 au 11 septembre à N’Djamena ce colloque. C’est une initiative de la section tchadienne du réseau des femmes ministres et parlementaires africaines en partenariat avec l’UNFPA.

Ce colloque vise à mesurer l’évolution du statut socio-juridique de la femme depuis le Caire d’une part, évaluer les engagements du Tchad en faveur de la femme tant au niveau national, régional et international d’autre part. Ce sont plusieurs femmes ministres, anciennes ministres et parlementaires venues de plusieurs pays prendre part à l’évènement.

A l’ouverture du colloque, la secrétaire exécutive du réseau des femmes africaines ministres et parlementaires section Tchad, Élise Loum a déclaré que « les engagements du Tchad en faveur de la femme sont nombreux mais nous devons nous approprier de nos propres politiques nationales ».

Pendant trois jours, les conférences-débats sont au menu de ce colloque. Au sortir de ce colloque, la section fera des propositions concrètes pour avoir un environnement propice et favorable à la femme.

Coupure d’électricité à N’Djamena : l’ADC fustige la SNE

L’Association pour la Défense des Droits des Consommateurs (ADC) se dit préoccupée des coupures intempestives d’électricité dans la capitale tchadienne.

C’est dans un communiqué de presse, que l’ADC a exprimé son mécontentement face aux coupures « récurrentes » d’électricité N’Djamena. Pour ladite association, c’est une situation qui pénalise les populations.

Dans le même communiqué, l’ADC pointe du doigt le non-respect de la procédure de coupure. « Pour les cas de non-paiement de facture, la coupure se fait systématiquement sans aucune forme de procédure. Alors que les cas de délestages intempestifs et coupures se font sans que les consommateurs ne bénéficient d’une réparation pour les dommages subis »

L’ADC demande à la société nationale d’Electricité (SNE), de trouver des solutions pour assurer une meilleure production et une distribution régulière et équitable de l’électricité.

Dans son communiqué, l’Association pour la Défense des Droits des Consommateurs rappelle que l’électricité est un service social de base et doit cesser d’être considéré comme un luxe accessible aux privilégiés.

N’Djamena: vers la mise en place d’un système d’alerte face aux risques de catastrophes

Une étude réalisée par la Croix-Rouge vise à prévenir les différentes catastrophes qui touchent régulièrement la capitale.

La Croix Rouge a restitué mardi 23 juillet, une étude sur les risques de catastrophes à N’Djamena. L’étude englobe quatre quartiers de la capitale : Kabé, Walia, Abena et Atrone. Elle a été réalisée à la suite d’une consultation qui s’est déroulée du 10 juin au 20 juillet 2019, dans les 7ème et 8ème arrondissements.

L’étude a un aspect particulièrement préventif face aux différentes catastrophes qui touchent régulièrement la capitale, notamment les inondations, l’insalubrité et la prolifération du paludisme ou d’autres maladies.

Elle s’inscrit dans le cadre du projet de renforcement de la résilience des populations et des institutions locales face aux risques de catastrophes au Tchad.

D’après la représentante de la Croix Rouge française au Tchad, Caroline Geri, « la réduction des risques de catastrophe et l’impact de ces catastrophes sur nos communautés est effectivement une priorité sur laquelle nous devons tous travailler activement ensemble. »

« Je suis convaincu d’avance des pertinentes pistes de solution et également des recommandations afin d’améliorer et d’augmenter la résilience des communautés, et de mettre en place une stratégie et de programmes humanitaires durables et à long terme qui supprimeront la fracture de développement durable pour un meilleur avenir, conformément aux principes humanitaires de La Croix Rouge et du Croissant rouge », a indiqué le représentant du délégué général du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena, Abakar Youssouf Zaid.

L’étude doit permettre d’aboutir à la validation et à la mise en place d’un système d’alerte précoce dans la capitale.

Tchad : les habitants de N’Djamena souffrent d’une sévère pénurie de gaz

La révision des machines de la raffinerie de Djarmaya, seule source d’approvisionnement en gaz au Tchad, qui compte près de 15 millions d’habitants, a causé la rareté de butane dans la capitale N’Djamena. Conséquence, les files d’attente s’allongent devant les points de vente de distribution de bombonnes de gaz.

Trouver du gaz à N’Djamena, capitale du Tchad, n’est pas une partie de plaisir depuis plusieurs semaines.Joseph en sait quelque chose pour avoir parcouru la ville sur sa bicyclette durant deux jours, à la recherche d’une bonbonne de gaz. “Trouver du gaz relève du parcours du combattant” se désespère-t-il .

La révision des machines de la raffinerie qui fournit habituellement six citernes par jour, serait la cause de cette pénurie . Actuellement, une seule citerne est livrée par jour, selon le président du syndicat des grossistes et vendeur de gaz au Tchad, Randa Bongo.

“Pour faire la cuisson, les femmes sont réduites à utiliser les bouses de vache ou les fruits de rôniers (sorte de palmier)”, explique à l’AFP Jeannette Nadji, agent de la fonction publique.

Au Juha restaurant, un petit maquis, “on est en train de cuisiner en grande quantité, on prépare en avance”, explique le gérant, préoccupé par une baisse de son chiffre d’affaires .

Actualité : la session ordinaire des Chefs d’Etat de la zone CEMAC annoncée à N’Djamena

Cette session ordinaire se tiendra dans les prochaines semaines, d’après une source proche de l’organisation ayant requis l’anonymat.

L’un des points majeurs à l’ordre du jour devrait être la passation de témoins, entre les présidents Idriss Deby du Tchad et son homologue camerounais Paul Biya, à la présidence de la communauté. D’autres dossiers traités dans le cadre de précédentes rencontres des ministres de la zone, devraient aussi faire l’objet des discussions.

Il s’agit des questions relatives à la Douane, le budget proposé de la commission qui est en hausse de près de 4% à 84 milliards de FCFA et la situation de la sous-région qui peine à sortir définitivement des défis macroéconomiques.

De ce point de vue, la question de la mobilisation des ressources fiscales internes et l’amélioration de la position extérieure seront des sujets pertinents à aborder.

Culture : l’Institut Itinérant du Slam organise une résidence de slam du 1er au 21 mars à N’Djamena

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la semaine de la francophonie.

L’Institut Itinérant du Slam est un concept qui vise à insuffler un nouveau souffle au slam à travers des formations, des ateliers et des échanges d’expériences dans différents pays. Ainsi, le concert de restitution se tiendra le 22 mars à 19h30 à l’IFT. La première partie de ce concert sera assuré par le formateur Croquemort.

En effet, Xénopi, Danapih, M-Res, Docta Ibra, Gracias et Djémi, sont les slameurs et slameuses retenus pour la résidence qui commence ce 1er mars 2019. Cette résidence intitulée « De l’idée à la scène » se déroule à l’Institut français du Tchad (IFT) et au studio de Preston Concept Record (PCR). Elle est dirigée par Didier Lalaye alias Croquemort, slameur tchadien et Gabriel Kada alias Bokal, ingénieur de son et rappeur.

Faire du slam un véritable art de la scène et l’ouvrir vers des collaborations, des réseaux de diffusion, des festivals et autres concerts à travers le monde est le but de cette résidence. Elle veut rendre le slam musical, professionnel, attractif, vendable en prenant en compte le contrôle de l’écriture poétique, le rythme de déclamation, l’écriture musicale et enfin la gestion de la scène de spectacle.

 

Musique : le chanteur rwandais Duravan en concert ce jour à N’Djamena

Le chanteur rwandais Yvan Buravan, vainqueur du Prix Découvertes RFI 2018, a annoncé ce mardi le quatrième concert de sa tournée africaine dans les Instituts français lors d’une conférence de presse à N’Djamena.

Avant 2009, il ne savait pas qu’il voulait devenir chanteur. Pourtant cette année-là, il a remporté un concours dans son pays, le Rwanda. Et c’était le déclic.

« J’avais 14 ans quand j’ai découvert mon talent de musique. Avant cela je ne savais pas que je pouvais faire de la musique. Je n’avais pas ça dans mes rêves. Je croyais que j’allais être footballeur », affirme Yvan Buravan lors d’une conférence de presse tenue ce mardi 26 février dans la salle Sahel de l’hôtel Hilton, à N’Djamena.

Carrière solo de Buravan

C’est à l’âge de 20 ans qu’il commence réellement sa carrière solo. Après quelques passages dans des “bandes” et autres chorales dans son pays. Aujourd’hui, à 23 ans, Yvan Buravan est le lauréat du Prix Découvertes RFI 2018 et l’un des chanteurs les plus regardés sur YouTube au Rwanda.

Economie : zoom sur la confection des marmites made in Tchad

Entre archaïsme et conditions de travail précaires, les fabricants de marmite made in Tchad excellent dans leur domaine.

En effet, c’est une immersion dans le plus grand atelier de fabrication de N’Djamena. A l’entrée sud du quartier Ridina, dans le 5e arrondissement de N’Djamena, on sent une odeur de brûlé qui flotte dans l’air. L’endroit est modeste, clôturé par des tôles rouillées. Un hangar de fortune se dresse au milieu de la cour où travaillent 14 employés. Chacun exécute une tâche spécifique. Le propriétaire de l’atelier scrute les faits et gestes de ses employés.

En fait, dans le plus grand atelier de fabrication de marmite au Tchad, rien ne se fait au hasard. L’activité est archaïque et artisanale certes, mais elle nécessite une grande précision. « Toute erreur peut fausser le processus de fabrication », confirme Abakar Adoum, qui gère l’entreprise depuis 15 ans.

Ainsi, tout commence par la collecte de l’aluminium, matière première de fabrication. Les carcasses de moteurs des véhicules et des motos, des fils électriques usés, les canettes de boisson, etc. Bref tout ce qui contient de l’aluminium est récupérable.

« Nous avons un large réseau avec des garagistes qui nous amènent des pièces défectueuses ; des agents de le SNE [Société nationale d’électricité] qui nous apportent des fils électriques qui ne fonctionnent pas ; des femmes des casseroles déjà usées et même avec des enfants qui ramassent des canettes dans les rues », indique Abakar Adoum.

Ces matériaux sont mis dans une fosse d’un mètre carré et fondent pendant deux heures sous une température très élevée. Comme à la forge, un employé est chargé de souffler sur le feu et un autre de contrôler le processus de liquéfaction et d’enlever les résidus qui remontent à la surface grâce à un long instrument. Cela permet de s’éloigner de la chaleur infernale dégagée par le bouillonnement de l’aluminium.

 

Tchad : N’Djamena prépare le premier Salon africain de l’agriculture

Le tout premier Salon africain de l’agriculture (Safagri) se tiendra à N’Djamena, du 12 au 15 Mars prochain.

La ministre en charge du secteur a fait une communication au cours du conseil des ministres tenu le 21 février 2019. Celle-ci est relative à l’organisation de la première édition du Salon Africain de l’Agriculture (SAFAGRI).

En effet, ce salon sera organisé en marge de la 54ème session ordinaire du Conseil des ministres du CILSS. Ainsi, il  réunira près de 40 pays et 250 experts et professionnels. Ces derniers débattront de la transformation des chaînes des valeurs agricoles en Afrique face aux défis économiques, climatiques et sécuritaires.

Tchad : les raisons de la démission d’Oumar Abdallah Lebine dévoilées

Selon des sources proches, plusieurs raisons sont évoquées pour justifier son départ. Parmi lesquelles : la gestion de la mairie, des recrutements du maire titulaire qui ne plaisent pas à son adjoint.

Oumar Abdallah Lebine, premier adjoint du maire de la ville de N’Djamena, vient de rendre le tablier. D’après son ex secrétaire général, le climat devenait hostile entre eux. Oumar Abdalla Lebine ne s’entendait plus avec son titulaire, Saleh Abdel aziz Damane. Le 21 février, le premier adjoint du maire de N’Djamena a démissionné. « Le vieux se fâchait à plusieurs reprises contre son jeune titulaire qui ne le consultait jamais », confirme un agent au secrétariat de la commune de N’Djamena.

Par ailleurs, l’autre pomme de discorde entre les deux hommes est le licenciement des agents de ladite commune. « Le maire actuel recrute des nouveaux alors que plus de 200 agents sont renvoyés par l’inspection général de l’Etat pour des raisons économiques », confie une source dans la cour de l’Hôtel de ville. C’est un conflit qui date de plus d’un mois. « Le torchon brule entre les deux personnalités depuis plus d’un mois. Ils se sont même entrés dedans au bureau du maire titulaire », témoigne un policier de la municipalité. L’affaire a atteint le chef de l’Etat alors qu’il séjournait en visite privé à Amdjarass, dans l’est du pays.

Lire également : https://www.journaldutchad.com/tchad-le-maire-de-ndjamena-pose-sa-lettre-de-demission/

Tchad : le premier adjoint du maire de N’Djamena pose sa lettre de démission

Oumar Abdallah Lebine, le premier adjoint du maire de N’Djamena, a déposé ce jeudi 21 février sa lettre de démission. Un conseil a été convoqué pour élire son remplaçant ce jour-même.

Suite à des tensions qui durent depuis quelques semaines entre le maire de la ville de N’Djamena, Saleh Abdelaziz Damane, et son premier adjoint, Oumar Abdallah Lebine, ce dernier jette l’éponge ce jeudi 21 février.

Oumar Abdallah Lebine quitte sa fonction qu’il occupe depuis octobre 2018. Le désormais ex maire adjoint aurait pris cette décision pour éviter une probable destitution.

Un conseil communal a par ailleurs été convoqué ce même jeudi afin d’élire son remplaçant.

Tchad : Emirati Amea Power construira une centrale solaire de 120 MW près de N’Djamena

Des négociations ont débuté entre le Tchad et le développeur émirati d’énergie, Amea Power pour la construction d’une centrale solaire de 120 MW près de la capitale N’Djamena.

Les autorités nationales ont d’ailleurs annoncé que le projet qui renforcera le réseau électrique national, sera mis en place en deux phases. « Des instructions claires ont été données par le président de la République pour la réalisation du projet », a d’ailleurs affirmé à ce propos, Astria Fataki, l’un des responsable de la compagnie énergétique. Un mémorandum d’entente a été signé entre les deux parties à propos de la centrale qui sera cédée à la Société nationale d’électricité, la compagnie électrique nationale.

En juillet dernier, un accord du même genre a été signé par le gouvernement avec Almaden Emirates Fortune Power, une entité compatriote d’Amea pour la mise en place d’une centrale solaire de capacité comprise entre 200 et 400 MW.

Le pays enclavé a actuellement une production électrique de 125 MW qui lui permet d’alimenter 9,4% de ses 14,4 millions de citoyens. Il a décidé d’avoir recours aux producteurs indépendants d’énergie afin d’améliorer cette situation.

 

Tchad : un présumé terroriste de Boko Haram interpellé à N’Djamena

Connu sous le nom de Ahmat Abdelwahab, le présumé membre de Boko Haram a été arrêté le lundi 18 février 2019 par les services de la police.

Il a effectivement été interpellé au cours de cette matinée-là par les policiers, qui faisait suite à l’affichage de sa photo au commissariat central de la ville de N’Djamena.

Ainsi, une source policière a confirmé son arrestation du présumé terroriste et son audition est en cours. Au cours de la présentation des présumés malfrats arrêtés à N’Djamena, la police a refusé de se prononcer sur cette affaire tout en la confirmant.

Pendant leur opération, les services secrets se sont activés en coulisse pour mettre la main sur ce présumé Ahmat Abdelwahab. Sa photo était présentée à tous les corps de la police tchadienne. “Il peut se trouver partout donc soyez prudents”,  avait prévenu un responsable de la police à ses éléments.

 

 

Politique : le Mouvement pour l’Unité et le Renouveau barre la voie au terrorisme

Ce jeudi 14 février 2019, les partisans du parti politique, MUR (Mouvement pour l’Unité et le Renouveau) a organisé une marche de soutien au président de la République Idriss Deby Itno et aux forces de défense et de sécurité dans les rues du 4ème arrondissement de N’Djamena.

Comme une colonie de fourmis, ils étaient près de mille militants de ce parti, alliés du MPS, qui ont pris d’assaut l’avenue Omar Bongo au quartier Amriguébe dans le 4ème arrondissement de la ville de N’Djamena. « Non au terrorisme », « non à la guerre », « oui à la paix » sont là quelques messages qu’on pouvait lire de part et autre sur les tracts et les banderoles.

Cette manifestation intervient après les troubles qu’a connus le Nord du Tchad ces dernières semaines. « Nous voulons à travers cette marche dire non à toute tentative de prise du pouvoir par les armes. Le MUR réitère son engagement de soutenir le président Deby dans n’importe quelle situation », a affirmé le président du MUR, Saleh Bourma. Par ailleurs le parti MUR félicite la France pour son intervention auprès de l’aviation tchadienne.

Tchad : la HAMA se concerte avec les journalistes sur les nouveaux textes qui encadrent leur profession

Ce mardi 12 février 2019, la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (Hama) a organisé une journée d’échanges et d’imprégnation sur les nouveaux textes juridiques qui encadrent le secteur de la communication et des médias au Tchad, à la salle multimédia du CEFOD à N’Djamena.

La journée d’information et d’imprégnation était l’occasion pour la Hama de présenter les nouveaux textes et d’échanger avec les différents responsables et professionnels des médias ainsi que ceux  de la société civile. Le but étant de faciliter une compréhension et une appropriation des textes sur la communication pour un développement harmonieux des médias, de la liberté d’expression et de liberté de la presse.

Dr Ngatebaye Eugéne Le Yotha, consultant à la Hama, en présentant les nouveaux textes adoptés par l’Assemblée nationale, en novembre 2018, a fait une étude comparative avec les anciens. Il s’agit principalement de l’ordonnance portant régime de la presse écrite et média électronique au Tchad, et de l’ordonnance portant attributions, organisation et fonctionnement de la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel. Selon le consultant, l’ancien texte portant régime de la presse ne fait pas la distinction entre la presse privée et la presse publique, ce qui est corrigé dans le nouveau avec des définitions approfondies. La nouvelle loi s’attarde aussi longuement sur la qualité du journaliste.

La grande innovation de la nouvelle loi, il faut le préciser,  est la prise en compte de la presse en ligne et du blog. Pour ce qui est de la création des organes de presse l’ancien comme le nouveau texte exige une équipe d’au moins deux journalistes professionnels  par un régime déclaratif avec les mêmes conditions que la presse écrite.  Toutefois, la nouvelle loi précise qu’en plus d’être journalistes formés, le directeur de publication et le rédacteur en chef doivent avoir au moins bac+3. Au cours des échanges, les participants à la journée ont évoqué entre autres les questions de la carte de presse, de l’aide à la presse, du prix de l’excellence en journalisme, la censure des médias privés. Le président de la Hama, Dieudonné, Djonabaye, en clôturant les travaux a relevé que, son institution n’est pas contre les entreprises de presse mais plutôt pour leur épanouissement et leur promotion.

N’Djamena : un cadavre découvert derrière le Palais du 15 janvier

 

Un homme âgé d’une trentaine d’années a été retrouvé mort ce mardi 4 décembre derrière le Palais du 15 janvier, dans le 8ème arrondissement de la commune de N’Djamena. Une bagarre a éclaté hier nuit entre deux personnes et l’auteur des coups a sorti un couteau puis poignardé à mort sa victime.

La victime s’appellait Adoum Maki, a-t-on appris de source policière. L’assassin est actuellement en fuite.

La police s’est rendue aujourd’hui sur les lieux de l’assassinat pour faire un constat en présence de représentants de la justice. Elle a récupéré le corps de la victime qui a été déposé à la morgue de l’hôpital de la liberté.

Un espace urbain semi-forestier se trouve derrière le Palais du 15 janvier. Ce lieu est réputé pour être fréquenté par des délinquants.

Tchad : 16 affaires de viols inscrites à la session criminelle

La session s’est ouverte hier 03 décembre à la cour d’appel de N’Djamena. Il s’agit de la cinquième session depuis le début de l’année.

 

La session criminelle de la cour d’appel de N’Djamena s’est ouverte ce lundi 3 décembre à N’Djamena. Plusieurs dossiers ont été examinés au cours de cette 5ème session, dont 16 affaires de viols, deux cas d’assassinats, deux affaires d’associations de malfaiteurs, deux dossiers de participation à un mouvement insurrectionnel, un cas de meurtre, un cas de détournement de mineur et un cas d’enlèvement d’enfant.

A l’ouverture, le président de la cour d’appel de N’Djamena a demandé au procureur général près la cour d’appel de N’Djamena de prononcer son allocution

« La présente session criminelle permet ainsi d’apporter une pierre à l’édifice de la justice et de la lutte contre l’impunité, notamment dans les cas de violences faites aux femmes et aux filles », a expliqué le procureur général près la cour d’appel, Moukhtar Abdelhakim Doutoum.

Le leader du Front populaire pour le renouveau (FPR), Baba Laddé, accusé de plusieurs chefs d’accusation et incarcéré depuis plusieurs mois, doit être présenté aujourd’hui devant la justice.

 

N’Djamena : un nouveau centre de formation technique professionnelle

Sotem Formation est une initiative d’un jeune tchadien et a été inauguré ce lundi 19 novembre dans un quartier de la capitale.

 

Un centre de formation technique professionnelle dénommé Sotem Formation a été inauguré ce lundi 19 novembre à N’Djamena, au quartier Goz Attor dans la commune du 10ème arrondissement. Il vise à contribuer à l’encadrement des jeunes déscolarisés et à lutter contre le chômage.

Ce centre privé de formation est une initiative d’un jeune promoteur ingénieur, concepteur et diplômé de l’université anglaise Bradford, Mahamat Hangata. « Il a pour objectif de former 300 à 400 jeunes pour une durée de formation qui varie d’une filière à une autre », a précisé le promoteur.

La Première Dame a été représentée par la ministre de la Formation professionnelle et des Petits métiers, Madjidian Padja Ruth. « Sotem Formation est une initiative d’un jeune tchadien, entrepreneur dynamique, qui se soucie non seulement du chômage des autres jeunes tchadiens mais aussi et surtout de l’amélioration du tissu économique du pays », a relevé la ministre.

Le centre dispensa des formations dans les domaines liées à la construction métallique, la menuiserie, la soudure, le montage, l’électricité, le bâtiment, le froid et climatisation. Une formation en fabrication du charbon de bois est également prévue pour lutter contre la désertification.

Le ministère de la Formation professionnelle et des Petits métiers va étudier la possibilité de mettre en place des mécanismes de suivi des jeunes qui seront formés au sein de cette nouvelle structure privée.

 

Darussalam: les travaux de construction des canaux de rétention d’eau ont débuté

La cérémonie de lancement des travaux a eu lieu le 13 novembre en présence du ministre de l’aménagement du territoire, du développement de l’habitat et de l’urbanisme, Achta Mahamat Brémé.

 

Bientôt les inondations ne seront plus qu’un lointain souvenir pour les populations du 8e arrondissement de la ville de N’Djamena. En effet, depuis hier, les travaux de construction de canaux de drainage et des bassins de rétention d’eau ont été lancés à Darussalam.

Ce projet financé par l’Agence française pour le développement (AFD) et l’Union Européenne est estimé à  9,38 milliards de Fcfa. Les ingénieurs affectés à la réalisation de cet ouvrage auront 25 mois pour finir les travaux.

Concrètement, il sera question pour ces travaux inscrits entrant dans le « projet eau et assainissement à N’Djaména (PEAN) » d’aménager deux bassins de rétention visant à stocker provisoirement les eaux pluviales et de réaliser deux canaux de drainage.

S’agissant des Canaux de drainage, l’un mesurera environ 5 km vise et permettra l’acheminement les eaux refoulées entre les bassins sud et nord de la capitale. Et l’autre de 1,7 km servira à acheminer les eaux refoulées depuis le bassin nord vers le canal existant à N’Djari.

A côté de ça, il sera aussi question de construire et d’équiper une station de pompage au niveau de chaque bassin de rétention et le renforcement de l’actuelle station de Lamadji constituent le troisième objectif du projet.

Pour l’Ambassadeur de France au Tchad, Philippe Lacoste, à l’issue de ces travaux les impacts attendus pour la population sont multiples. « Les 200 habitants, des 7ème et 8ème arrondissements ciblés par le projet auront un environnement plus sain durant les saisons pluvieuses », précise-t-il.

Précisons que ce projet qui prend en compte la question sanitaire de la population. « Ces réalisations permettront de baisser les maladies hydriques, infectieuses et vectorielles grâce à la réduction des eaux stagnantes mais aussi d’atténuer les conséquences matérielles et financières des inondations au niveau des commerces. Les réalisations vont accroitre l’attractivité économique dans cette zone », annonce-t-il.

Selon le ministre de l’aménagement du territoire, du développement de l’habitat et de l’urbanisme, Achta Ahmat Brémé, « le plan est élaboré conforment aux normes internationales en matière de déplacement involontaire d’une tranche de la population. Des dispositions sont prises pour dédommager les personnes qui ont réalisé des investissements sur leurs terrains mais procéder à la réinstallation de tous ceux qui ont été impactés par les travaux sur des nouvelles parcelles à Adinew dans la commune du 7ème arrondissement », clarifie-t-elle.

 

 

Coupe d’Afrique du slam poésie : N’Djamena accueille la compétition

Depuis le 06 novembre 36 pays du continent s’affrontent avec comme pour seule arme les mots. Cette compétition est une initiation de l’association Coupe d’Afrique du Slam Poésie.

 

Cette première édition regroupe 36 pays africains représentés chacun par un candidat.   On cite entre autres le Cameroun, le Maroc, l’Egypte, la RDC, le Burkina Faso, l’Angola, le Tchad… La Coupe d’Afrique du Slam Poésie (CASP) a été initiée en réponse à une réelle volonté de renforcer les synergies et les collaborations panafricaines. Elle se tiendra sur une semaine, du 05 au 10 Novembre 2018 au village artistique sis à l’espace Talino Manu de N’Djamena.

Le CAPS est inspiré du festival « Ndjam S’enflamme en slam » organisé chaque année depuis 2014 par l’artiste Didier Lalaye alias Croquemort.

Le représentant du Ministre du développement touristique, de la culture et de l’artisanat Deyta Patrick, se réjouit de cette initiative qui, selon lui, est une première dans l’histoire de l’Afrique avant d’ouvrir les festivités de la coupe.

Le président du comité d’organisateur Didier Lalaye  a souligné le caractère important de l’histoire et les difficultés rencontrées par les organisateurs.

Le Slam est une branche musicale qui fait place aux mots, à la poésie et célèbre ces derniers. Il est devenu une expression culturelle très importante dans plusieurs pays d’Afrique. Il est la liaison entre l’art de la musique et la poésie.

Tchad : N’Djamena envahit par les eaux

Dans certains quartiers de la ville, les habitants sont obligés d’utiliser des pirogues pour se rendre d’un lieu à un autre.

 

Les pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours sur la capitale tchadienne ont fait au moins un mort et des dégâts matériels. A Walia le quartier sud dans le 9ème arrondissement, nombreuses sont les familles qui se retrouvent sans abris.

La montée des eaux des deux fleuves Chari et Logone ont rendu difficile la vie aux habitants du quartier qui ont du mal à se déplacer. Les eaux sont entrées jusque dans les maisons. Le quartier Dingangali, toujours dans le 9ème arrondissement, est lui aussi menacé par les eaux.

Pour le maire de la commune du 9ème arrondissement, Mahamat Kerimah Saleh, le problème c’est le manque d’infrastructures et selon lui la commune n’a pas de moyens.

Dans certains quartiers comme le 7ème et le premier arrondissement, les populations utilisent des pirogues pour accéder à leur maison. Le mois dernier une femme a été tuée à Walia suite à l’effondrement d’un mur qui n’a pas résisté aux eaux.

 

 

Commune : N’Djamena fait le grand nettoyage

La journée de jeudi 30 août a été consacrée au nettoyage et de mise en terre des plants dans la capitale tchadienne.

 

La délégation générale du gouvernement auprès de la commune de N’djamena a organisé une journée de nettoyage et de mise en terre des plants ce jeudi 30 août 2018. Ce sont l’enceinte de la délégation générale du gouvernement auprès de la commune de N’djamèna, les communes du 2e, 3e et 10e arrondissement qui ont bénéficié de cet acte citoyen.

Dans l’enceinte de la délégation générale du gouvernement auprès de la commune de N’djamèna et le local du 2e arrondissement, le délègue général du gouvernement auprès de la commune de N’djamena, Dago Yacoub, la Maire Mariam Djimet Ibet, le commandant de légion par intérim Abderaman Mahamat et le commissaire central, Achim Haroun, ont passé un coup de balai et mis en terre des plants. Un accueil très chaleureux a été réservé à la délégation.

« Il faut au moins 200 plantes par arrondissement »

Dans le 3e arrondissement, c’est devant l’hôtel Hilton que le délègue général du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena et sa délégation ont mis en terre les plants et passé des coups de balais. Dans le 10e arrondissement, c’est au cimetière de Lamadi que la délégation a mis en terre des plants. Au retour du cimetière de Lamadi, la délégation s’est arrêtée à la station de pompage pour constater le fonctionnement de ladite station. Elle s’est également arrêtée au rond-point Hamama ; cet axe est dégradé par les conducteurs des gros porteurs qui transportent du sable. A cet effet, le délégué général du gouvernement leur a donné un délai d’une semaine pour arranger l’axe. Dans le cas contraire, ils seront délogés et installés hors de la ville de N’Djamena.

Animaux errants, eaux usées

Selon le délégué général du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena, Dago Yacoub, la journée du 30 août est organisée pour accompagner l’initiative des jeunes et du couple présidentiel de planter des arbres et de nettoyer la ville. Selon lui, « ce geste doit être un exemple et il doit être suivi dans toutes les institutions du Tchad. Il doit également être suivi par tout le monde, chacun doit au moins planter deux arbres dans sa vie. Tout le monde a l’obligation de nettoyer sa maison et donc nettoyer autour de soi est aussi une obligation ».

« Chaque commune de N’Djamena doit accomplir ce geste citoyen, il faut au moins 200 plantes par arrondissement ; chaque maire, chaque chef de carré doit accomplir ce geste », a-t-il relevé.

Le délègue général du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena a expliqué que le bétail ne doit plus errer dans la rue sinon il sera saisi. Par ailleurs, les citoyens qui versent de l’eau sale dans les rues doivent mettre fin à cette pratique. « La population a tendance à dire que c’est à la mairie de nettoyer la ville, mais la mairie c’est toute la population et donc chacun doit nettoyer son entourage pour rendre la ville propre », a-t-il souligné.

Hadj 2018 : les derniers pèlerins ont quittés N’Djamena

 

Ce mercredi 15 août, le dernier vol du Hadj 2018 a quitté N’Djamena pour la Mecque. Cette année, ce sont au total 5.000 Tchadiens, candidats au pélérinage, qui sont acheminés vers la Terre Sainte de l’Islam. Du 04 au 14 août, au total, 17 vols en raison de 2 à 3 par jour ont suffi pour évacuer tous les pélérins. Il a fallu l’appui du chef de l’Etat pour que 1.000 pélérins s’ajoutent aux 4.000 prévus au départ.

« Toute l’équipe qui m’a accompagné à travailler d’arrache-pied, nous n’avons connu aucune réticence du côté de ceux qui nous accompagnent et aussi tous les pélérins ont été disciplinés » se réjouit le président de la commission du Hadj Idriss Doukouni. Ainsi, Chaque pélérin tchadien a droit à 50 kilos en plus de 12 kilos de bagage à main. Pour bien accomplir le Hadj qui est l’un de cinq Piliers de l’Islam, le président de la commission demande aux pélérins d’être assidus à cette méditation et d’accomplir cet acte religieux avec beaucoup d’abnégation.

Afrique centrale : N’Djamena accueille une rencontre sur la dracunculose

Celle-ci a débuté depuis le mercredi 15 aout et a pour but de mettre sur pied des méthodes pour renforcer la surveillance contre la maladie dans cette partie du continent.

 

Le ministère tchadien de la Santé organise depuis mercredi à N’Djaména une réunion internationale transfrontalière sur le renforcement de la surveillance, l’intervention et l’éradication de la maladie du ver de Guinée en Afrique centrale.

Cette maladie demeure une préoccupation des systèmes de santé du Cameroun, de la Centrafrique et du Tchad, même si sur l’ensemble de ces trois pays, où la maladie est endémique, seul le Tchad a enregistré des cas humains. Au cours de l’année 2018, cinq cas humains, 841 infections chez les chiens et 17 autres chez les chats y ont été notifiés, selon des données du ministère de la Santé.

« Le risque de la réintroduction de la maladie du ver de Guinée (…) reste élevé en raison de la transmission en cours au Tchad. Ce risque est d’autant plus important que l’épidémie inexpliquée de la maladie (…) au Tchad est présente chez les humains et chez les animaux, principalement chez les chiens, mais aussi les chats », a déclaré le docteur Jean Bosco Ndihokubwago, représentant de l’OMS au Tchad.

« Il est donc urgent de renforcer la surveillance à la frontière commune entre le Tchad et ses voisins », a-t-il ajouté.

La rencontre de N’Djaména, organisée sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), vise à identifier les faiblesses et les défis liés à la réalisation des activités transfrontalières et à renforcer la surveillance de la dracunculose, tout en examinant, pays par pays, les activités spécifiques de lutte contre la maladie.

Tchad : N’Djamena ville sale ?

Plusieurs jours après l’ultimatum lancé par le Chef de l’Etat Idriss la situation en terme d’insalubrité ne semble pas améliorer.

 

N’Djamena, capitale tchadienne, est sale en cette saison des pluies. Dans les dix communes d’arrondissements et la mairie centrale, le constat est le même. Une situation déplorée par le président Déby au cours d’une rencontre qu’il a eu avec ces autorités communales. Il leur a donné 72 heures d’assainir la ville.

« La situation dans les communes des 10 arrondissements est en tout identique, sinon pire. Je ne comprendre pas pour quoi ? Je vous donne 72 heures pour réparer le mal. Pas d’ordures dans les caniveaux et pas d’ordures qui bouchent les rues bitumées », a déclaré le président tchadien.

Trois semaines après cette sévère mise en garde d’Idriss Déby Itno aux chefs des communes d’arrondissements de la ville de N’Djamena, rien n’est fait sur le terrain. Des ordures curées des caniveaux et des tas d’immondices ne sont pas dégagés et les rues ne sont pas aménagées. La situation rend la ville désagréable alors que les hautes autorités rêvent de faire de la capitale tchadienne, la vitrine de l’Afrique centrale.

Ironie du sort, ces élus locaux jouent la prolongation comme les députés de l’Assemblée nationale puisque leur mandat a pris fin depuis avril 2016. Ces élus locaux ne se rendent pas compte que la ville est sale. Il a fallu cette interpellation pour qu’ils organisent une tournée afin de s’enquérir des réalités du terrain.

« Ensemble avec les dix maires d’arrondissements et la mairie centrale, nous sommes tous aujourd’hui sur le terrain pour constater et donner des instructions fermes », explique Djimet Ibet, maire de la ville de N’Djamena.

« Nous allons continuer à fermer les dalles, enlever les terres curées parce que la ville est sale ».

Après la mise en scène de Mme le maire de la ville de N’Djamena et les 10 chefs des communes d’arrondissements, le constat est toujours le même.

Quelques citoyens interrogés par VOA Afrique, affirment que ces élus locaux sont défaillants.

« Je pense que l’ordre donné par le président n’a pas du tout été respecté. Le bassin de rétention dans le 7e arrondissement a débordé », témoigne un Tchadien.

« Quand il pleut, mon oncle n’arrive pas à sortir sa voiture. Il va au travail à pied », affirme cet autre citoyen.

Pour le maire de la commune du 7e arrondissement, l’un des plus vastes de la capitale, le travail est en train d’être fait sur le terrain avec les moyens de bord.

Allaïssem Siadmadji demande aux citoyens d’aider les autorités municipales dans l’assainissement de la ville, expliquant que « nous avons curé les caniveaux, nous avons également cassé l’embouchure entre les grands canaux et les bassins de rétention » et affirme que « parce qu’il y a des gens qui jettent les ordures dans les caniveaux, ils créent des problèmes ».

Selon la loi du 15 juillet 2005, portant statut particulier de la ville N’Djamena, toutes les communes d’arrondissements y compris la mairie centrale ont bénéficié chacune d’une autonomie de gestion.

Cette même loi définit les compétences entre les communes d’arrondissements et la mairie centrale.

Malheureusement, chaque période d’hivernage est considérée comme un cauchemar pour les habitants des quartiers périphériques de N’Djamena.

Tchad : 883 arbres plantés au cimetière de Toukra

Sur une initiative du botaniste tchadien Lagmet Hargueh, à travers le projet « Semaine verte », des jeunes de N’Djamena ont donné de peur temps pour l’environnement.

 

Rendre meilleur l’environnement du  cimetière, c’est le principal souci qui  a motivé ces jeunes de différents quartiers de N’Djamena. Environ 50 jeunes et personnes de bonne volonté sont sortis pour cette action et au total, 883 arbres sont plantés à cet effet. Pour le botaniste, Lagmet Hargueh, par ailleurs initiateur de cette semaine verte, « permettre aux gens qui viennent pour les enterrements d’avoir de l’ombre où s’asseoir est la principale raison qui a donné naissance à cette action citoyenne.»

Présent au lancement de ladite semaine, le chef du quartier de  Ngonba dans le 9ème arrondissement de la ville de N’Djamena, Betelem Jérémie a saisi l’occasion pour remercier ces jeunes et personnes de bonne volonté sortis massivement apporter leurs contributions pour la réussite de cette initiative. « Nous ne nous sommes pas bien préparés mais pour les prochains jours, nous ferons de notre mieux pour mobiliser plus de jeunes de notre quartier, car c’est nous les premiers bénéficiaires », rassure-t-il.

Comme le chef du quartier, quelques habitants du quartier Toukra ont également participé à cette noble action. « C’est une très bonne initiative et nous allons nous en approprier, parce que beaucoup qui sont là, ne sont pas de ce quartier….donc la responsabilité nous revient pour prendre soin de ces arbres », a déclaré l’un d’eux.

Bon à savoir, cette action citoyenne dénommée « Semaine verte » n’est qu’à sa première édition et prendra fin le 12 de ce mois.

N’Djamena : Mariam Djimet Ibet annonce des mesures dans son arrondissement

Ceci vient à la suite de la mise au point du Président de la république qui avait donné 72 heures aux maires pour se raviser.

 

La maire de N’Djaména a fait ce samedi 28 juillet 2018, à son bureau, un point de presse relatif à la mise en œuvre des points issues de la communication du président de la République à l’endroit des maires de la capitale. Mme Mariam Djimet Ibet a fait le bilan des 72 heures données par le chef de l’Etat et annoncé les mesures prises pour résoudre les problèmes.

La maire de N’Djaména indique qu’après une rencontre avec les 10 maires d’arrondissements autour du délégué général du Gouvernement, ils se sont mis très rapidement à traduire dans les faits les préoccupations du chef de l’Etat. Elle cite entre autres, l’enlèvement systématique des dépôts sauvages d’ordures, le curage des caniveaux, la mise en marche permanente des stations de pompage, l’éclairage public, la réduction de l’effectif du personnel et la libération des espaces et réserves appartenant à l’Etat.

Sur l’enlèvement des ordures, Mme Mariam Djimet Ibet renseigne que tous les maires des communes ont décidé de revoir la stratégie de collecte des déchets dans la ville de N’Djaména. « Plusieurs équipes ont été déployées dans les différentes communes pour enlever les ordures entassées dans certains endroits et éliminer également les dépôts sauvages. A long terme, la commune de N’Djaména envisage entreprendre une étude de faisabilité sur la gestion des déchets avec les partenaires afin de les résoudre de manière durable », annonce-t-elle.

Abordant l’aspect sur le curage des caniveaux, la maire de N’Djaména, reconnaît que le problème est bien réel, car certaines entreprises bénéficiaires du marché de curage, faute de paiement, n’ont pas pu honorer leur engagement.  Toutefois, elle assure que des instructions ont été données aux entrepreneurs de corriger les manquements. Jusqu’à ce matin, rassure-t-elle, les travaux avancent bien. « Les caniveaux non curés sont en train de l’être, les terres issues de ces curages sont enlevées, les stations de pompage fonctionnent normalement exceptées celle de Sabangali dont les travaux de réparation sont en cours », précise Mme Mariam Djimet Ibet.

Concernant la réduction de l’effectif du personnel communal, la maire de N’Djaména, informe qu’une commission est composée des représentants de l’administration et ceux des partenaires sociaux pour faire des propositions objectives aux fins de réduire l’effectif et partant la masse salariale. Les conclusions des travaux de cette commission ainsi que les recommandations seront exécutées comme telles, martèle Mme Mariam Djimet Ibet.

Sur les réserves de l’Etat occupées anarchiquement, le bourgmestre de N’Djaména rapporte que des décisions ont été également prises dans ce sens. Il s’agit entre autres de vérifier et recenser toutes les réserves, de renforcer les mesures tendant à la protection et à la conservation des réserves et interdire toute attribution.

Outre ces points, la maire de N’Djaména explique que d’autres préoccupations ont été soulevées, notamment la sécurité. A cet effet, rapporte-t-elle, un plan d’urgence pour l’éclairage public est en cours d’élaboration. « Avec la SNE, nous ferons de notre mieux pour que la ville soit éclairée » promet Mariam Djimet Ibet. D’après elle, des instructions ont été également données pour accroître le dispositif sécuritaire dans les différents marchés, mosquées, églises et autres lieux de rassemblement public.

 

 

N’Djamena : les enseignants appelés à ne pas reporter les notes des élevés

Le Syndicat des enseignants du Tchad a au cours d’une Assemblée générale tenu le 23 juillet dernier demandé aux enseignants de la capitale de ne pas remplir les bulletins de note.

 

C’est la cour de l’école du centre de N’Djamena qui a servi de cadre à la tenue de cette rencontre évaluative. A l’ordre du jour, la question de remplissage des bulletins des classes intermédiaires. Les enseignants fustigent l’attitude de leur ministère de tutelle qui a instruit les chefs d’établissement publics de remplir les bulletins de notes pour commencer une nouvelle année scolaire d’ici le 15 septembre prochain.

Le secrétaire général du SET pour la ville de N’Djamena appelle ses collègues qui ont désisté d’aller surveiller les différents examens de revenir à la légalité. Pour lui, la récréation est terminée.

Les enseignants présents à l’AG s’interrogent sur les notes avec lesquelles il faut remplir les bulletins. « Aucune composition de classe n’a été organisée et le ministère de l’éducation demande le remplissage des bulletins? » s’interroge dame Deneroh Ouldah enseignante du primaire. Un autre enseignant se demande si le conseil d’orientation s’est réuni pour orienter les élèves des classes littéraires ou scientifiques. Les élèves vont-ils passé en classe supérieur sans note? Des notes seront-elles attribuées à ses élèves? Ce sont des questions qui taraudent les esprits des enseignants en grève.

Pour le SET de la commune de N’Djamena, la lutte syndicale continue jusqu’à satisfaction totale. Il appelle au boycott du remplissage des bulletins de notes.

 

 

N’Djamena : Idriss Deby dénonce le mauvais travail des maires

Les maires des différents arrondissements de la capitale se sont réunis ce 23 juillet au Palais présidentiel.

Idriss Deby n’a pas fait dans la langue de bois. Il donne trois jours aux maires de la commune de N’Djamena pour régler tous les dysfonctionnement qu’on observe dans la capitale. D’entrée de jeu il a fait comprendre à ces élus ses intentions en les convoquant : « Je vous ai convoqué ce matin pour constater pour le déplorer, qu’aussi bien la commune de la ville que les dix communes d’Arrondissement de N’Djaména n’ont montré la pleine mesure de leur capacité à satisfaire les légitimes attentes des populations de notre cité capitale ».

Le Président de la République a utilisé un ton péremptoire pour faire comprendre aux maires le rôle important qu’ils doivent jouer auprès de leurs administrés. Il a énoncé un à un les problèmes que rencontre les populations des dix arrondissements de N’Djamena. « Les caniveaux et la plupart des canaux de drainage des eaux pluviales, les bassins de rétention d’eau, stations de pompage d’eau sont tous bouchés exposant ainsi, la population à toutes sortes de maladies dont notamment le paludisme et le choléra.

A côté de ça il dénonce aussi le fait que « le parc automobile et les matériels de la voirie municipale sont quasiment-inexistants », « les tracto-pelles, caterpillards, corbillards, bennes de ramassage de sable, camions poubelles de « N’Djamena Nadif  » bacs à ordures etc.…ont pratiquement disparu »,  « Les lampadaires ne sont pas du tout éclairés la nuit, plongeant N’Djamena dans une obscurité totale ».

Et tous ces problèmes surviennent parce que « les recettes de la mairie vont à 90% dans les poches des individus véreux bien identifiés dont le souci principal est de vider systématiquement, les caisses de la mairie ». Mais aussi à case d’un problème de communication entre personnel de mairie et les « relations souvent conflictuelles entre les maires et conseillers municipaux ».

Pour faire face à toutes ces difficultés, Idriss Deby Itno préconise entre autres, de diminuer de manière drastique les effectifs ; de revoir en baisse les indemnités et salaires ; de cesser avec les missions improductives à l’extérieur du pays, des responsables de la Mairie centrale et enfin toutes les niches de recettes de la Mairie doivent être visitées.