Le gouvernement tchadien et ce conseil ont signé le 19 juin dernier un qui vise à promouvoir l’adoption des innovations intelligentes face au climat.
Le Tchad est sujet actuellement à de nombreux changement climatique. Et ceux-ci ont un impact certain sur la qualité de la terre et par conséquent sur l’agriculture. Pour faire face à ceci, le Conseil Ouest et Centre africain pour la recherche et le Développement agricoles (CORAF) vient de signer un protocole d’accord avec ce pays d’Afrique centrale.
Selon Directeur Exécutif du CORAF, Dr Abdou Tenkouano, cet « accord que nous signons aujourd’hui à N’Djamena ouvre non seulement l’accès à l’utilisation des technologies générées par le PPAAO pour améliorer la résilience des communautés au Tchad, mais témoigne également de l’esprit fondateur et du principe du CORAF pour renforcer l’intégration régionale ».
Selon le communiqué de presse parvenu à notre rédaction, l’accord signé le 19 juin « devrait accélérer l’adoption de technologies améliorées et en particulier les innovations intelligentes face au climat ».
Rappelons que le Tchad à bénéficier en début d’année d’ »un financement du Groupe de la Banque mondiale pour la mise en œuvre du ProPAD, le projet d’amélioration de l’agriculture et de la productivité axé sur la résilience face au climat ». Et l’objectif principal de ce projet est de promouvoir la technologie dans l’agriculture, mais aussi d’ « augmenter la productivité agricole et renforcer les systèmes de production des populations ciblées ».
En somme, « ProPAD cherche à utiliser l’approche du Programme de productivité agricole de l’Afrique de l’Ouest (PPAAO) pour accélérer la fourniture de technologies qui peuvent améliorer la productivité agricole ».
Selon le CORAF, « Plus de 200 technologies ont été publiées au cours des dix dernières années dans le cadre du PPAAO. Ces technologies ont été adoptées par près de 4,5 millions de producteurs et de transformateurs sur environ 4,8 millions d’hectares ».
Les chiffres de la Banque Mondiale sur le Tchad sont un peu alarmants. En effet, « On estime qu’un Tchadien sur 10, soit 1,4 million de personnes, souffre d’insécurité alimentaire chronique, ce qui signifie qu’il est incapable de satisfaire ses besoins alimentaires de base, même pendant les ‘’bonnes années de récolte ».
Il serait dont temps pour ce pays de bénéficier comme le Sénégal par exemple du fruit des recherches du « Centre régional d’excellence du CORAF, qui a développé des variétés d’arachide et de niébé qui aident aujourd’hui les agriculteurs à s’adapter aux effets du changement climatique ».