Selon l’ONG Alima le nombre d’enfant frappé par cette pandémie est de plus en plus croissant et atteint désormais « un nombre alarmant ».
Les enfants tchadiens souffrant de malnutrition sévère a atteint « un nombre alarmant » dans les établissements hospitaliers de N’Djamena, selon l’ONG Alima (Alliance pour l’action médicale internationale). « Le nombre d’enfants sévèrement malnutris hospitalisés entre le 1er janvier et la mi-juillet a augmenté de 45% comparé à la même période en 2017 à l’hôpital Tchad-Chine » de la capitale tchadienne, affirme Alima dans un communiqué transmis à l’AFP à Libreville.
« On observe également une croissance de 60% sur les admissions dans les programmes de traitement ambulatoire soutenus par Alima », ajoute l’ONG. « Les médecins et les infirmières font de leur mieux pour prodiguer des soins de qualité à chaque patient, mais cela implique souvent d’assigner deux à trois enfants par lit », affirme Alima. Selon le Dr Moumouni Kinda, responsable d’Alima au Tchad, « la diminution de la production agricole dans la région du Sahel a entraîné une augmentation du nombre de personnes qui migrent des zones rurales vers les zones urbaines où elles vivent dans des conditions précaires ». « De plus, la crise économique, la pauvreté et le chômage affectent la capacité des gens à acheter de la nourriture », souligne-t-il.