L’objectif de cette commission va être de réduire les délais du processus électoral pour fixer au plus vite la date des élections législatives, initialement prévues en 2015.
Il y a une semaine au Tchad, le chef de l’Etat Idriss Deby avait rejeté deux projets de calendrier électoral. Une commission a donc été mise en place, mardi 24 septembre, pour réviser le code électoral au sein du Cadre national du dialogue politique (CNDP).
Idriss Deby souhaite que les législatives se tiennent en fin d’année ou alors au plus tard en janvier 2020. La commission aura pour objectif de réduire les délais du processus électoral pour fixer au plus vite la date des élections législatives, qui était initialement prévues en 2015.
Voté il y a à peine deux mois, le code électoral est donc remis sur la table pour une révision partielle. La tâche revient à une commission composée de sept membres du Cadre national du dialogue politique : trois sont issus de la majorité, trois autres de l’opposition, et un président a été désigné, Ali Abel Kram, leader du parti Caméléon, allié au MPS.
Sur le fond, au moins quatre articles vont être revus selon un membre de cette commission, qui fixe un objectif : réduire les délais du processus électoral pour organiser au plus vite les élections législatives.
Selon cette source, le délai de convocation du corps électoral, fixé à quatre mois avant la date du scrutin, devrait être revue à la baisse, comme les délais de l’affichage de la liste des bureaux de vote et de la révision du fichier électoral.
La commission disposera, en théorie, de 10 jours pour déposer son rapport auprès du président du CNDP, qui le transmettra à son tour à la présidence, puis à l’Assemblée nationale. Si la majorité présidentielle salue cette révision à venir du code électoral, une partie de l’opposition la rejette et parle déjà « d’élections frauduleuses ».