Tchad : un réseau de faux tests Covid19 a été démantelé

Les autorités sanitaires du Tchad ont annoncé ce lundi 18 janvier 2021 qu’un circuit illicite de tests du civid-19 a été détecté.  Ce réseau de préleveurs perçoit de l’argent contre l’octroi des tests négatifs

Au cours de la conférence de presse hebdomadaire sur l’évaluation de la situation épidémiologique du Covid-19 de ce jour, les autorités sanitaires ont fait des révélations. Ils font savoir qu’un circuit illégal a été établi pour opérer des tests de Covid-19. Le coordonnateur de riposte sanitaire, Pr Choua Ouchemi regrette que certains voyageurs s’opposent aux tests de covid-19 positifs et font recours à ce réseau pour avoir un autre qui serait négatif.

« Nous déplorons le fait que certaines personnes cherchent à être négatives et créent une fausse polémique », a déclaré le Pr Choua Ouchemi. Il ajoute que des tricheurs ont intégrés les équipes pour ces fins malsaines. Les concernés ont été confiés à la justice, assure-t-il.

Représentant le ministre de la Santé publique, le directeur général du ministère, Dr Ismael Barh Bachar ajoute que les voyageurs testés positifs dans un premier temps ont tous fermés leur téléphone avant de se rendre dans ce réseau pour obtenir des bulletins négatifs. C’est le mécanisme mis sur pied par les autorités à l’aéroport qui a permis de repérer ces derniers.

Tchad : un avocat dépose une plainte contre le secrétaire d’Etat à la santé

Me Benjamin Mamgodibaye a porté plainte contre le secrétaire d’Etat à la santé, Dr Djiddi Ali Sougoudi. Cette plainte fait suite à une publication du ministre sur sa page Facebook

En ce début de mois de janvier, le secrétaire général à la santé, Dr Djiddi Ali Sougoudi a fait cette publication sur la pace Facebook : « il y a des moutons, des milliers de moutons qui ont cru que confiner N’Djaména, c’est confiner sa population. Il faut juste savoir faire le moins de con possible et en voici : confiner N’Djaména c’est le confiner par rapport aux autres villes. La population n’djaménoise est soumise juste à une rigueur dans le respect des mesures de port de masques, de distanciation et d’évitement des attroupements. Compris ou non ? ».

Le post a été suite aux éclairages du ministre de la santé publique sur le décret 2585, portant isolement de la ville de N’Djamena. Après les multiples réactions des internautes, le membre du gouvernement a supprimé le message. Trop tard ! Car les captures d’écrans avaient été faits et partagé sur la toile. Des autres sorties s’y sont ajoutées dans le même sens.

L’avocat Benjamin Mamgodibaye estime qu’il a été insulté publiquement par le secrétaire d’Etat à la santé : « lorsque Dr Djiddi Ali Sougoudi nous désigne ’’mouton’’ et ’’con’’, il m’a insulté que je suis bête, stupide, idiot, imbécile, grossier, inepte et connasse ». Il souligne que les mots mouton et con constituent des injures : « il m’a insulté que je suis bête, stupide, idiot, imbécile, grossier, inepte et connasse ». Il regrette également que ne consiste pas seulement au respect des restrictions.

Tchad : la 5ème édition du festival ‘’Yallade Goumoufock’’ va se tenir dans un climat de covid-19

L’artiste Roukika Bonon Augustin a annoncé ce jour que la 5ème édition du festival ‘’Yallade Goumoufock’’ se tiendra du 20 au 31 janvier 2021

Le festival Hip-hop junior, ’Yallade Goumoufock’’ vise à favoriser l’expression des droits des enfants et des adolescents à travers la création et l’expression artistique et culturelle. Afin d’accroitre, l’implication, la participation et le brassage des uns avec les autres. Ce festival vise également à donner naissance aux artistes.

Le promoteur de cet évènement fait savoir plus de 10.000 jeunes ont participé à l’édition précédente. Les sujets évoqués étaient entre autres, les droits fondamentaux des enfants, les objectifs de développement durables, l’excision, le mariage précoce, les mariages forcés et la scolarisation des filles et autres. « Cette cinquième édition est placée sous le signe de la perfection et de l’innovation dans les différentes rubriques », déclare Roukika Bonon Augustin

Les compétitions organisées à ce festival son entre autres la danse Hip-pop, l’interprétation, le rap et le slam.

 

Tchad : les défenseurs des consommateurs mettent en garde contre la suspension des taxes sur les denrées alimentaires

Le collectif tchadien contre la vie chère (CTVC) et l’Union des consommateurs tchadiens (UCT) estiment les conditions sociales actuelles ne sont pas propices à une suspension éventuelle des exonérations des taxes sur les produits alimentaires

A travers une communication conjointe ce 17 janvier 2021, le CTVC et l’UCT ont interpellé le gouvernement. Ils s’opposent à la volonté de suspendre les taxes sur les produits alimentaires.  D’après, une éventuelle abrogation de façon unilatérale des exonérations douanières relative aux denrées de première nécessité n’est pas propice au regard de la situation sociale qui prévaut.

En effet, le gouvernement avait décidé de suspendre les taxes sur certains produits alimentaires pour atténuer les conséquences de la pandémie à coronavirus. Il s’agit notamment du riz, de la farine, de l’huile, des pâtes alimentaires, du maïs, du fromage, du Sorgho, du mil, des semoules et du sel.

Le collectif tchadien contre la vie chère et l’Union des consommateurs tchadiens regrettent que malgré ces dispositions, les ménages ont vécu une situation drastique de leurs revenus découlant de l’observation des mesures barrières contre le Covid-19. Ils déclarent que : « les mesures d’accompagnement attendues surtout par les familles vulnérables n’ont pas eu l’impact escompté.

 

Tchad : le ministère de l’éducation exhorte les enseignants à une levée de grève

Le ministre de l’éducation nationale et de la promotion civique, Aboubakar Assidick Tchoroma a rencontré le bureau exécutif des enseignants le 15 janvier 2021 pour plaider pour une reprise des cours

Le chef de département de l’éducation nationale et le secrétaire d’Etat à l’éducation estiment que la grève en cours impacte négativement l’école tchadienne. C’est dans ce cadre qu’ils ont rencontré le Bureau exécutif national du Syndicat des enseignants du Tchad pour trouver des issues en vue des relances des activités scolaires interrompues en ce début de semaine.

Les échanges entre les représentants des enseignants et les autorités en charge de l’éducation étaient axés sur la relance et la réouverture des salles de classes. Le ministre a souhaité que les cours reprennent dans de brefs délais. Ceci pour remettre l’école tchadienne déjà asphyxiée par la crise sanitaire sur les rails. Egalement pour assurer l’avenir des enfants du pays.

Le syndicat des enseignants du Tchad fait savoir qu’il a pris note des préoccupations. Toutefois, il demande au ministre de l’éducation de plaider leur sort auprès du gouvernement.

Rappelons que tous les fonctionnaires ont entamé une grève depuis quelques jours pour revendiquer certains avantages sociaux.

Tchad : la SNE annonce la perturbation du électrique à N’Djamena

La Société nationale d’électricité (SNE) informe les consommateurs de certains quartiers de N’Djamena que le réseau électrique sera perturbé demain samedi 16 janvier 2021 de 08 à 15h pour causes de travaux.

A travers un communiqué publié ce 15 janvier, le Direction général de la SNE demande à tous de prendre les dispositions nécessaires face à ces perturbations du réseau électrique. Lequel sera interrompu en raison du programme de maintenance préventive annuelle des sous-stations.

Les transformateurs HTB/, HTB/HTA et HTA/HTB à Gassi desservant en électricité les quartiers Ambatta, Amtoukougne I et II, Atrone, Boutalbagra, Chadartalata, Chagoua I et II, Dembé II, Dinguessou, Gaoui, Gassi, Habena, Ndjari Blama Tom, Ndjari Darassalam, Ngueli, Toukra, Walia Gardolé Djédid, Walia Hadjaraye et Zafaye, seront mis aux arrêts des 8heures du matin.

La Société Nationale d’Électricité demande à tous ses clients de prendre les dispositions nécessaires face à ces perturbations du réseau.

Le Tchad rejette toute implication dans le conflit armé en RCA

Un communiqué du gouvernement tchadien remet en cause les informations des médias officiels centrafricains, alléguant la présence des combattants tchadiens parmi les assaillants dans les affrontements du 13 janvier, dans les faubourgs de Bangui entre l’armée et les groupes rebelles

Le porte-parole du gouvernement tchadien, Chérif Mahamat Zene a fait savoir le 14 janvier 2021, que le Tchad : « dénonce avec force ces fausses accusations, et réaffirme avec force que depuis le retrait en 2014 de son contingent de la mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA). Le Tchad n’a interféré en aucune manière dans la crise centrafricaine, si ce n’est pour appuyer les initiatives de paix et de réconciliation aux côtés de la communauté internationale »

Le ministre de la communication condamne, l’enrôlement des ressortissants tchadiens par toutes les parties au conflit, pour les armer et les utiliser comme combattants. « Le Tchad ne peut admettre que les ressortissants d’origine tchadienne soient recrutés impunément recrutés et utilisés dans le conflit, et exposés devant la presse comme moyens de preuve dans le seul but de faire porter la responsabilité de leur utilisation et à leur pays d’origine », martèle-t-il.

Le gouvernement met en garde les tchadiens vivants en RCA contre toute activité illicite ou comportement répréhensible,  susceptibles de mettre en danger leur vie ou leurs biens, ainsi que les relations entre les deux pays.

Pour rappel, la télévision et les sites web officiels centrafricains ont diffusé le 13 janvier 2021, des vidéos d’un prétendu mercenaire tchadien combattant aux cotés des rebelles à Bangui.

Tchad : six véhicules de services ont été remis aux préfets du Batha

Des véhicules flambants neufs ont été remis le 14 janvier 2021 aux préfets de la province du Batha, par le secrétaire général de la circonscription Ces engins doivent être utilisés à bon escient, prévient-t-il

La cérémonie de remise s’est déroulée à Ati, dans l’enceinte du gouvernorat. Ce sont des véhicules de marque Toyota double cabine 4×4. Le secrétaire général de la province du Batha, Saleh Hagguar Tidjiani a interpellé les bénéficiaires sur le bon usage et l’entretien de ces moyens de déplacement à titre professionnel.

Les préfets ayant reçus les clés de ces engins sont entre autres, ceux des départements du Batha Ouest, du Batha Est, de Filtri, Assinet, Haraz, et du Wadi Rémé. Ils s’en serviront dans le cadre du renforcement des services déconcentrés de l’Etat. Ils avaient démandé ces véhicules au cours de la conférence des gouverneurs de 2019 à Abéché. Le besoin de véhicules avait été cité comme moyen nécessaire pour le service.

Le SG de la province du Batha note que c’est la concrétisation de la promesse du chef de l’Etat aux autorités administratives. « Ces véhicules neufs ne doivent pas être utilisés pour le commerce, ni pour des pratiques néfastes », prévient Saleh Hagguar Tidjiani. Ils doivent être utilisés dans le cadre du service, va-t-il poursuivre.

Les préfets ont assuré que ces véhicules leur permettront d’être présents sur le terrain.

Abakar Djermah Aumi : dévoile son programme de développement du judo en Afrique

Candidat à la présidence de l’Union africaine de judo, Maitre Abakar Djermah Aumi (5ème dan) a les arguments à faire valoir. Soutenu par une trentaine de fédérations africaines, le président du Comité olympique et sportif tchadien  a un ambitieux projet d’épanouissement des jeunes judokas du continent.

 C’est à travers un entretien à la radio national du Tchad qu’Abakar Djermah Aumi a annoncé récemment sa candidature à l’Union africaine de judo. « Ma candidature n’est pas celle d’une personne. La notion de collectif est très importante pour moi, car c’est ensemble qu’on fera avancer le judo sur notre continent. C’est fort de l’excellent travail que j’ai effectué en tant que Directeur sportif lors du championnat d’Afrique au Burundi en 2019, que mes pairs, et notamment les burundais, m’ont demandé de me porter candidat à la présidence de l’Union africaine de Judo », clame–t-il.

A 45 ans, le 29 mars 2021, le président de la fédération tchadien de judo  est par ailleurs actuel président du Comité national olympique connait très bien l’Union africaine de judo, pour être son directeur technique depuis 2016. Sportif chevronné aux multiples casquettes, il est également depuis 2018 vice-président de la Commission finance de l’Association des comités olympiques nationaux d’Afrique (Acnoa).

C’est fort de toutes  ses expériences de sportif de haut niveau et de grand manageur qu’Abakar Djermah Aumi souhaite que le judo en Afrique amorce un grand virage. « Il est nécessaire pour cela que les africains s’appuie sur  ma personne et toute l’équipe qui m’accompagne pour faire développer le judo dans chaque pays. Nous sommes une équipe de gens qui connaissent très bien l’économie du sport et qui possèdent tous les atouts  pour mieux comprendre l’évolution actuel du monde de judo. Nous avons l’obligation et le devoir de développer le judo, grâce à des stratégies innovantes, de détection, de vulgarisation et de formation des encadreurs ».

Pour le développement du judo africain 

Par ailleurs, pour le candidat tchadien, il faudra consolider et renforcer l’organisation des compétitions  (Cup Africa et Open Africa) , des séminaires et de stages de Haut niveau dans chaque zone économique  définis par l’Union africaine de judo.

En cas d’accession au pouvoir, au mois de mai prochain au Maroc, l’ancien grand champion entend redonner au judo tout ce qu’il lui a apporté. «  Ensemble et avec la foi combattante, nous nous attèlerons à consacrer notre vision partagée qui est celle du judo que nous rêvons pour notre continent et pour les générations futures. Pour y parvenir, la culture de la paix à travers le judo  sera notre politique et le code moral du judo notre ligne de conduite », indique ce membre de la Commission ‘’judo for peace’’de la fédération internationale de judo.

Abakar Djermah Aumi a dès son enfance su allier les études au sport. C’est ainsi qu’après son baccalauréat, série D, obtenu en 1997, il a poursuivi son cursus académique. Obtenant tour à tour un Brevet de technicien supérieur en gestion et comptabilité, puis une maitrise de gestion et finances. Un cursus académique qui lui a permis d’occuper de prestigieux postes dans l’administration publique du Tchad. Il a été notamment directeur général des sports au ministère en charge des Sports. Aujourd’hui, il va la conquête du continent : « pour un renouveau et un dynamisme croissant pour le développement du judo africain ».

Tchad : l’ANS accusé d’avoir enlevé le secrétaire général de la mairie de Moundou

Le secrétaire général de la mairie de Moundou, Mbairam Alladoum est introuvable depuis le 10 janvier 2021. Selons ses proches, il a été enlevé par les éléments de l’Agence nationale de sécurité (ANS) et gardé chez le délégué

Il aurait été arrêté et menotté dans la matinée du 10 janvier 2021. Sa famille, ses proches et ses collègues lancent les cris d’alerte. Des sources rapportent qu’il serait gardé chez le délégué provincial du Logone occidental. Lequel aurait refusé de répondre aux appels du gouverneur bloqué à N’Djamena.

Si d’aucuns pensent que c’est une affaire de règlement de compte et d’autres un problème d’intérêt lié au contrat d’enfermage de sésame qui prend fin le 04 février prochain, la famille du secrétaire général de la mairie souhaite que leur parent soit remis en liberté dans les plus brefs délais et sans aucune forme de procès.

Les habitants de Moundou, chef-lieu de la province du Logone occidental pensent que cette forme d’arrestation arbitraire. Pour eux, si le SG est poursuivi pour quelque motif que ce soit, il devrait être mis à la disposition de la police judiciaire, qui a compétence en la matière.

D’après l’Agence de presse panafricaine par contre, Mbaïram Alladoum serait placé en garde à vue au commissariat de sécurité publique. Il explique que le SG est suspecté d’avoir détourné des millions de FCFA dans les caisses du trésor public pour le compte de la commune de Moundou. Aussi, que l’Inspection général d’Etat a dépêché une mission dans la province du Logone occidental. Le secrétaire général du département du Lac Way, Djasnan Djondi serait également impliqué, note le média.

De nombreuses sources rapportent que la tentative de médiation du gouverneur, actuellement dans la capitale a été balayé du revers de la main.