Tchad : les défenseurs des consommateurs mettent en garde contre la suspension des taxes sur les denrées alimentaires

Le collectif tchadien contre la vie chère (CTVC) et l’Union des consommateurs tchadiens (UCT) estiment les conditions sociales actuelles ne sont pas propices à une suspension éventuelle des exonérations des taxes sur les produits alimentaires

A travers une communication conjointe ce 17 janvier 2021, le CTVC et l’UCT ont interpellé le gouvernement. Ils s’opposent à la volonté de suspendre les taxes sur les produits alimentaires.  D’après, une éventuelle abrogation de façon unilatérale des exonérations douanières relative aux denrées de première nécessité n’est pas propice au regard de la situation sociale qui prévaut.

En effet, le gouvernement avait décidé de suspendre les taxes sur certains produits alimentaires pour atténuer les conséquences de la pandémie à coronavirus. Il s’agit notamment du riz, de la farine, de l’huile, des pâtes alimentaires, du maïs, du fromage, du Sorgho, du mil, des semoules et du sel.

Le collectif tchadien contre la vie chère et l’Union des consommateurs tchadiens regrettent que malgré ces dispositions, les ménages ont vécu une situation drastique de leurs revenus découlant de l’observation des mesures barrières contre le Covid-19. Ils déclarent que : « les mesures d’accompagnement attendues surtout par les familles vulnérables n’ont pas eu l’impact escompté.

 

Tchad : le ministère de l’éducation exhorte les enseignants à une levée de grève

Le ministre de l’éducation nationale et de la promotion civique, Aboubakar Assidick Tchoroma a rencontré le bureau exécutif des enseignants le 15 janvier 2021 pour plaider pour une reprise des cours

Le chef de département de l’éducation nationale et le secrétaire d’Etat à l’éducation estiment que la grève en cours impacte négativement l’école tchadienne. C’est dans ce cadre qu’ils ont rencontré le Bureau exécutif national du Syndicat des enseignants du Tchad pour trouver des issues en vue des relances des activités scolaires interrompues en ce début de semaine.

Les échanges entre les représentants des enseignants et les autorités en charge de l’éducation étaient axés sur la relance et la réouverture des salles de classes. Le ministre a souhaité que les cours reprennent dans de brefs délais. Ceci pour remettre l’école tchadienne déjà asphyxiée par la crise sanitaire sur les rails. Egalement pour assurer l’avenir des enfants du pays.

Le syndicat des enseignants du Tchad fait savoir qu’il a pris note des préoccupations. Toutefois, il demande au ministre de l’éducation de plaider leur sort auprès du gouvernement.

Rappelons que tous les fonctionnaires ont entamé une grève depuis quelques jours pour revendiquer certains avantages sociaux.

Tchad : la SNE annonce la perturbation du électrique à N’Djamena

La Société nationale d’électricité (SNE) informe les consommateurs de certains quartiers de N’Djamena que le réseau électrique sera perturbé demain samedi 16 janvier 2021 de 08 à 15h pour causes de travaux.

A travers un communiqué publié ce 15 janvier, le Direction général de la SNE demande à tous de prendre les dispositions nécessaires face à ces perturbations du réseau électrique. Lequel sera interrompu en raison du programme de maintenance préventive annuelle des sous-stations.

Les transformateurs HTB/, HTB/HTA et HTA/HTB à Gassi desservant en électricité les quartiers Ambatta, Amtoukougne I et II, Atrone, Boutalbagra, Chadartalata, Chagoua I et II, Dembé II, Dinguessou, Gaoui, Gassi, Habena, Ndjari Blama Tom, Ndjari Darassalam, Ngueli, Toukra, Walia Gardolé Djédid, Walia Hadjaraye et Zafaye, seront mis aux arrêts des 8heures du matin.

La Société Nationale d’Électricité demande à tous ses clients de prendre les dispositions nécessaires face à ces perturbations du réseau.

Le Tchad rejette toute implication dans le conflit armé en RCA

Un communiqué du gouvernement tchadien remet en cause les informations des médias officiels centrafricains, alléguant la présence des combattants tchadiens parmi les assaillants dans les affrontements du 13 janvier, dans les faubourgs de Bangui entre l’armée et les groupes rebelles

Le porte-parole du gouvernement tchadien, Chérif Mahamat Zene a fait savoir le 14 janvier 2021, que le Tchad : « dénonce avec force ces fausses accusations, et réaffirme avec force que depuis le retrait en 2014 de son contingent de la mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA). Le Tchad n’a interféré en aucune manière dans la crise centrafricaine, si ce n’est pour appuyer les initiatives de paix et de réconciliation aux côtés de la communauté internationale »

Le ministre de la communication condamne, l’enrôlement des ressortissants tchadiens par toutes les parties au conflit, pour les armer et les utiliser comme combattants. « Le Tchad ne peut admettre que les ressortissants d’origine tchadienne soient recrutés impunément recrutés et utilisés dans le conflit, et exposés devant la presse comme moyens de preuve dans le seul but de faire porter la responsabilité de leur utilisation et à leur pays d’origine », martèle-t-il.

Le gouvernement met en garde les tchadiens vivants en RCA contre toute activité illicite ou comportement répréhensible,  susceptibles de mettre en danger leur vie ou leurs biens, ainsi que les relations entre les deux pays.

Pour rappel, la télévision et les sites web officiels centrafricains ont diffusé le 13 janvier 2021, des vidéos d’un prétendu mercenaire tchadien combattant aux cotés des rebelles à Bangui.

Tchad : six véhicules de services ont été remis aux préfets du Batha

Des véhicules flambants neufs ont été remis le 14 janvier 2021 aux préfets de la province du Batha, par le secrétaire général de la circonscription Ces engins doivent être utilisés à bon escient, prévient-t-il

La cérémonie de remise s’est déroulée à Ati, dans l’enceinte du gouvernorat. Ce sont des véhicules de marque Toyota double cabine 4×4. Le secrétaire général de la province du Batha, Saleh Hagguar Tidjiani a interpellé les bénéficiaires sur le bon usage et l’entretien de ces moyens de déplacement à titre professionnel.

Les préfets ayant reçus les clés de ces engins sont entre autres, ceux des départements du Batha Ouest, du Batha Est, de Filtri, Assinet, Haraz, et du Wadi Rémé. Ils s’en serviront dans le cadre du renforcement des services déconcentrés de l’Etat. Ils avaient démandé ces véhicules au cours de la conférence des gouverneurs de 2019 à Abéché. Le besoin de véhicules avait été cité comme moyen nécessaire pour le service.

Le SG de la province du Batha note que c’est la concrétisation de la promesse du chef de l’Etat aux autorités administratives. « Ces véhicules neufs ne doivent pas être utilisés pour le commerce, ni pour des pratiques néfastes », prévient Saleh Hagguar Tidjiani. Ils doivent être utilisés dans le cadre du service, va-t-il poursuivre.

Les préfets ont assuré que ces véhicules leur permettront d’être présents sur le terrain.

Abakar Djermah Aumi : dévoile son programme de développement du judo en Afrique

Candidat à la présidence de l’Union africaine de judo, Maitre Abakar Djermah Aumi (5ème dan) a les arguments à faire valoir. Soutenu par une trentaine de fédérations africaines, le président du Comité olympique et sportif tchadien  a un ambitieux projet d’épanouissement des jeunes judokas du continent.

 C’est à travers un entretien à la radio national du Tchad qu’Abakar Djermah Aumi a annoncé récemment sa candidature à l’Union africaine de judo. « Ma candidature n’est pas celle d’une personne. La notion de collectif est très importante pour moi, car c’est ensemble qu’on fera avancer le judo sur notre continent. C’est fort de l’excellent travail que j’ai effectué en tant que Directeur sportif lors du championnat d’Afrique au Burundi en 2019, que mes pairs, et notamment les burundais, m’ont demandé de me porter candidat à la présidence de l’Union africaine de Judo », clame–t-il.

A 45 ans, le 29 mars 2021, le président de la fédération tchadien de judo  est par ailleurs actuel président du Comité national olympique connait très bien l’Union africaine de judo, pour être son directeur technique depuis 2016. Sportif chevronné aux multiples casquettes, il est également depuis 2018 vice-président de la Commission finance de l’Association des comités olympiques nationaux d’Afrique (Acnoa).

C’est fort de toutes  ses expériences de sportif de haut niveau et de grand manageur qu’Abakar Djermah Aumi souhaite que le judo en Afrique amorce un grand virage. « Il est nécessaire pour cela que les africains s’appuie sur  ma personne et toute l’équipe qui m’accompagne pour faire développer le judo dans chaque pays. Nous sommes une équipe de gens qui connaissent très bien l’économie du sport et qui possèdent tous les atouts  pour mieux comprendre l’évolution actuel du monde de judo. Nous avons l’obligation et le devoir de développer le judo, grâce à des stratégies innovantes, de détection, de vulgarisation et de formation des encadreurs ».

Pour le développement du judo africain 

Par ailleurs, pour le candidat tchadien, il faudra consolider et renforcer l’organisation des compétitions  (Cup Africa et Open Africa) , des séminaires et de stages de Haut niveau dans chaque zone économique  définis par l’Union africaine de judo.

En cas d’accession au pouvoir, au mois de mai prochain au Maroc, l’ancien grand champion entend redonner au judo tout ce qu’il lui a apporté. «  Ensemble et avec la foi combattante, nous nous attèlerons à consacrer notre vision partagée qui est celle du judo que nous rêvons pour notre continent et pour les générations futures. Pour y parvenir, la culture de la paix à travers le judo  sera notre politique et le code moral du judo notre ligne de conduite », indique ce membre de la Commission ‘’judo for peace’’de la fédération internationale de judo.

Abakar Djermah Aumi a dès son enfance su allier les études au sport. C’est ainsi qu’après son baccalauréat, série D, obtenu en 1997, il a poursuivi son cursus académique. Obtenant tour à tour un Brevet de technicien supérieur en gestion et comptabilité, puis une maitrise de gestion et finances. Un cursus académique qui lui a permis d’occuper de prestigieux postes dans l’administration publique du Tchad. Il a été notamment directeur général des sports au ministère en charge des Sports. Aujourd’hui, il va la conquête du continent : « pour un renouveau et un dynamisme croissant pour le développement du judo africain ».

Tchad : l’ANS accusé d’avoir enlevé le secrétaire général de la mairie de Moundou

Le secrétaire général de la mairie de Moundou, Mbairam Alladoum est introuvable depuis le 10 janvier 2021. Selons ses proches, il a été enlevé par les éléments de l’Agence nationale de sécurité (ANS) et gardé chez le délégué

Il aurait été arrêté et menotté dans la matinée du 10 janvier 2021. Sa famille, ses proches et ses collègues lancent les cris d’alerte. Des sources rapportent qu’il serait gardé chez le délégué provincial du Logone occidental. Lequel aurait refusé de répondre aux appels du gouverneur bloqué à N’Djamena.

Si d’aucuns pensent que c’est une affaire de règlement de compte et d’autres un problème d’intérêt lié au contrat d’enfermage de sésame qui prend fin le 04 février prochain, la famille du secrétaire général de la mairie souhaite que leur parent soit remis en liberté dans les plus brefs délais et sans aucune forme de procès.

Les habitants de Moundou, chef-lieu de la province du Logone occidental pensent que cette forme d’arrestation arbitraire. Pour eux, si le SG est poursuivi pour quelque motif que ce soit, il devrait être mis à la disposition de la police judiciaire, qui a compétence en la matière.

D’après l’Agence de presse panafricaine par contre, Mbaïram Alladoum serait placé en garde à vue au commissariat de sécurité publique. Il explique que le SG est suspecté d’avoir détourné des millions de FCFA dans les caisses du trésor public pour le compte de la commune de Moundou. Aussi, que l’Inspection général d’Etat a dépêché une mission dans la province du Logone occidental. Le secrétaire général du département du Lac Way, Djasnan Djondi serait également impliqué, note le média.

De nombreuses sources rapportent que la tentative de médiation du gouverneur, actuellement dans la capitale a été balayé du revers de la main.

 

Tchad-coronavirus : le gouvernement a maintenu quelques mesures de restrictions

Le Maréchal du Tchad a signé le 13 janvier 2021, un décret portant allègement des mesures restrictives à N’Djamena. Toutefois certaines activités restent fermées et interdites

L’accès à la ville de N’Djamena via les frontières terrestres est interdit sauf en cas de missions dûment autorisées. La seule entrée admise est autorisée sous respect strict des mesures barrières, la présentation du test PCR et la soumission aux principes de lutte contre la propagation du coronavirus.

Les lieux de culte, les boites de nuit, les services publics et privés non essentiels, les processions funéraires et de réjouissance et les transports interurbains, entrant ou sortant de N’Djamena sont également interdits. Ainsi que tout regroupement public ou privé sans respect des mesures barrières et de la distanciation sociale et les attroupements à l’occasion de baptême, mariage, décès et enterrement.

Cette décision est contenue dans le décret du 13 janvier 2021. La note fixe également l’heure du couvre-feu de 20 heures à 5heures du matin et la prorogation du confinement pour une période de deux semaines.

Tchad : les fonctionnaires n’ont pas levé le mot d’ordre de grève

Les fonctionnaires du Tchad poursuivent la grève sèche et illimitée bien qu’ayant rencontré le ministre de la Fonction publique le 12 janvier pour trouver des solutions aux revendications

Le porte-parole adjoint de la plateforme syndicale revendicative, Mahamat Nasradine Moussa a annoncé que la grève des agents de la fonction publique se poursuit. Il fait savoir, qu’avec le gouvernement, ils se sont accordés sur le dégel des effets financiers des avancements et reclassements dès ce mois de janvier 2021.

Des solutions n’ont pas encore été trouvées pour d’autres avantages sociaux inscrit dans l’accord. Notamment, le payement des frais de transports de 2017 et 2019, l’une des raisons ayant poussé à la grève. Il regrette que le ministre de tutelle n’ait fait aucune proposition concrète allant dans ce sens.

La plateforme syndicale revendicative laisse entendre qu’elle reste ouverte au dialogue. Néanmoins la grève continue en attendant des solutions définitives.

 

 

Tchad : allègement des mesures de confinement et du couvre-feu à N’Djamena

Le gouvernement du Tchad a décidé, après évaluation de la situation épidémiologique du Covd-19, d’alléger les mesures restrictives à N’Djamena. La nouvelle décision autorise le fonctionnement de certaines activités

Plusieurs mesures ont de restrictions ont été revues ainsi que l’heure du couvre-feu qui va de 20h à 5heures du matin. Le confinement de la ville de N’Djamena par contre, est renouvelé pour une période de deux semaines renouvelables à partir du 14 janvier 2021 à minuit

Les services autorisés à ouvrir sous réserve du respect strict des mesures barrières et de distanciation sociale, sont entre autres :

– Les établissements scolaires et universitaires publics et privés ;
– La grande prière du vendredi et le culte du dimanche ;
– Les étals, les commerces et les grands marchés ;
– Les aéroports ;
– Les transports en communs urbains ;
– Les bars et les restaurants (avec vente à emporter) ;
– Les centres et établissements de santé ;
– Les boulangeries ;
– Le service des pompiers ;
– Le service d’eau et d’électricité ;
– La distribution de gaz et des produits pétroliers ;
– La presse publique et privée ;
– Les services publics et privés essentiels ;
– Les banques ;
– Les stations-service de carburant ;
– Les compagnies de téléphonie mobile.

Les autres services, activités et manifestations, notamment les frontières, les lieux cultes, les regroupements publics, les boites de nuit, les transports en commun interurbains, les services publics et privés non essentiels et les cérémonies funéraires sont fermés et ou interdits.