Le Tchad rembourse à l’Angola sa dette avec du bétail

Les deux pays se sont mis d’accord pour que la Tchad paye sa dette de 100 millions de dollars avec des bovins en remboursement d’une dette qu’elle avait contractée en 2017.

La première livraison de 1 500 vaches est arrivée par bateau à Luanda, capitale de l’Angola. Il faut dire que ce sont 75 000 bovins qui devront être livrés pour rembourser les 100 millions de dollars dus. L’information a été rapportée par le journal officiel de l’Angola

Cet accord inhabituel est considéré comme créant une situation gagnante pour les deux nations, le Tchad qui manque d’argent et l’Angola a besoin de bétail.

Au total, l’Angola recevrait 75 000 bovins sur 10 ans, ce qui signifie qu’il a accepté un paiement de 1 333 dollars par animal.
Le même journal officiel, ajoute que le Tchad enverra 3 500 têtes de bétail supplémentaires dans le courant du mois de mars.

Covid 19 : Déby et Biya se parlent au téléphone

Des mesures pour contrer la propagation du coronavirus, c’est le sujet au menu de l’appel téléphonique des présidents tchadien et camerounais mercredi 18 mars 2020.

Le Cameroun a fermé ses frontières. Mais « les marchandises en direction du Tchad entreront librement ». La nouvelle apparait comme un ouf de soulagement pour les commerçants qui faisaient les navettes entre le Tchad et le Cameroun.

Selon le ministre secrétaire général de la Présidence du Tchad, c’est la décision prise mercredi matin, à l’issue d’un entretien téléphonique entre le Président de la République Idriss Deby Itno et son homologue camerounais, Paul Biya.

Cette mesure exceptionnelle évité des pénuries de certaines denrées alimentaires au Tchad, qui importe une grande quantité de celles-ci au Cameroun,

C’est donc pour faire face à la pandémie de coronavirus que les autorités camerounaises ont décidé mardi de fermer leurs frontières terrestres. Quatorze cas déjà confirmés dans ce pays voisin. Alors que  le Tchad jusqu’ici n’a encore enregistré aucun cas.

Coopération : le Tchad et l’Egypte renforcent les relations bilatérales

Le ministre tchadien de la communication Oumar Yaya Hissen  a reçu en audience l’ambassadeur de la République d’Egypte au TchadAmr Abdell Azim Al Said Rifai. La rencontre a porté sur le renforcement des relations entre leurs deux pays.

Les deux hommes ont évoqué la question de renforcement des relations le Tchad et l’Egype, notamment dans le domaine des Technologies de l’Information et de la communication. Les organismes audiovisuels des différents pays vont collaborer ensemble pour améliorer la qualité des programmes et renforcer les capacités de productions.

« Mon pays mettra son savoir-faire aux services des médias publics du Tchad. Les journalistes tchadiens et égyptiens travailleront à renforcer la qualité des programmes radiophoniques et télédiffusés pour répondre aux besoins des auditeurs et des téléspectateurs. Des accords-cadres sont envisagés dans ce sens » a déclaré Amr Abdell Azim Al Said Rifai

Le chef de la mission diplomatique accrédité au Tchad, a indiqué que les TIC intéressent les citoyens des deux pays. C’est à ce titre que les autorités des deux pays feront du mieux pour élargir la formation des journalistes des médias à capitaux publics, ils réviseront aussi la diffusion des programmes dans ces médias.

Moundou : Nérolel Ndoukolé suspendu de sa fonction

Accusée de détournement des fonds, le maire de la commune de Moundou, Nérolel Ndoukolé a été suspendu le 02 mars 2020, par l’inspection Général d’Etat (IGE) au cours d’une mission.

L’inspection Général d’Etat lui demande de verser la somme de 2, 4 milliards de franc CFA dans un délai n’excédant pas dix jours. Les faits ont été rapportés par le gouverneur de la province du Logone occidental Dago Yacoub, au cours d’une réunion avec les forces vives de la province le 17 mars 2020. Il était question au cours de ladite rencontre, de faire le bilan les activités de la circonscription et se pencher sur les  difficultés auxquelles la province serait confrontée.

Etaient présents à la réunion, le gouverneur, les conseillers communaux, le personnel de la mairie, et les chefs de quartiers. Du fait de la crise que traverse la mairie de Moundou depuis plus de deux ans, le personnel ne perçoit pas de salaires, et la ville est confrontée aux problèmes d’insalubrités et du manque d’électricité. Aussi certains employés auraient été victimes de licenciements abusifs.

C’est pour trouver des solutions à ces problèmes que le gouverneur a convoqué cette réunion.

 

Tchad : de nouveaux dirigeants à la tête du SHT

Ibrahim Mahamat Djamouss a été nommé à la tête de la société des hydrocarbures du Tchad (SHT), mardi 17 mars 2020.

La Société des hydrocarbures du Tchad a de nouveaux dirigeants à sa tête. Le président tchadien a nommé Ibrahim Mahamat Djamouss, à la direction de la SHT. Celui-ci sera secondé par une Déby,

Le chef de l’État tchadien a nommé sa fille, Fatimé Idriss Déby,ancienne directrice commerciale de la Société des hydrocarbures du Tchad (SHT), au poste de directrice adjointe de la Société de raffinage de N’Djamena (SRN), détenue à 40 % par l’État du Tchad et à 60 % par les Chinois de la China National Petroleum Corporation (CNPC).

A ce poste, elle remplace Valerie Commelin, qui a été occupé par son frère, Seïd Idriss Déby, jusqu’au 26 décembre 2018, date à laquelle il a été nommé directeur général de la Société des hydrocarbures du Tchad (SHT).

Avant sa nomination Ibrahim Mahamat Djamouss était conseillé pétrole, mines et énergie à la présidence de la République.

Abéché : les étudiants en médecine maintiennent leur grève

Ils dénoncent depuis plusieurs jours, une insuffisance d’enseignants, de salles de classes et de laboratoires au sein de leur établissement.

Lundi 16 mars 2020, les étudiants de la faculté de science et de la santé d’Abéché ont tenu une assemblée générale dans l’amphithéâtre B de ladite faculté. Au sortir de cette rencontre, ils ont décidé de poursuivre la grève entamée depuis plusieurs jours déjà. Ils rejettent toutes les propositions des autorités et entendent continuer la grève jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications.

Il faut dire qu’une rencontre a eu lieu dimanche 15 mars entre les responsables de trois instituts supérieurs publics d’Abéché, les représentants du syndicat des enseignants et ceux de l’Union des étudiants et le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Dr. David Houdeingar.

Une rencontre qui n’a eu aucun impact puisque les déclarations du ministre ont rejetées.

Tchad : des élèves sont édifiés sur les dangers de la drogue

Le ministère de la santé publique a initié une semaine d’éducation, de sensibilisation et de communication à l’endroit des élèves le 16 mars.

Pour lutter contre la drogue et le tabagisme en milieu scolaire, le ministère de la santé publique a mis sur pied un ensemble de paramètre. Ces mesures permettent d’édifier les jeunes sur l’impact culturel, éducationnel et socio-économique de la consommation des stupéfiants. C’est dans ce sens que la journée nationale d’éducation, de sensibilisation et de communication à l’intention de la jeunesse a démarré le 16 mars. Le lancement a eu lieu au lycée technique commercial de N’Djaména

La campagne de sensibilisation contre ces maux est placé sous le thème : « le tabagisme, l’alcoolisme et la consommation des drogues en milieu scolaire ». Plusieurs établissements de la ville ont été conviés aux échanges. Pour mieux édifier, les organisateurs utilisent différents canaux. Notamment. Des débats, des scènes de théâtres et des exposés.

Les organisateurs estiment que la consommation de substances suscitées a des effets négatifs sur la santé et l’épanouissement intellectuel des enfants. Soucieux de ce fait, ils ont décidé d’édifier les élèves sur les dangers de la consommation des substances nocives pendant une semaine.

Certains responsables souhaitent que les cours sur  « Les dangers de la consommation de la drogue soient  enseignés de façon transversal dans les salles de classe » au programme

Tchad : Hinda Déby reçoit Violette Kakyomya

La Première Dame tchadienne a accordé lundi matin une audience à la coordonnatrice du système des Nations Unies au Tchad, Violette Kakyomya.

Lundi 16 mars, Hinda Déby a reçu la coordonnatrice du système des Nations Unies au Tchad, Violette Kakyomya. Au cours de cet entretien, la diplomate onusienne est revenue sur sa mission au Tchad et sur la collaboration entre la Fondation Grand-Cœur et le Système des Nations Unies.

Sur les nombreux défis liés au développement du Tchad, que doit relever Violette Kakyomya, on note ceux avec la Fondation Grand-cœur.

Selon la diplomate, les discussions et réflexions vont se poursuivre pour renforcer la collaboration et élargir le champ de travail entre la Fondation et les différentes agences du système des Nations Unies concernées par les domaines clés d’intervention de la FGC.

La nouvelle coordonnatrice du système des Nations Unies entend mettre son expérience au service de la collaboration entre l’ONU et le Tchad.

Tchad : suspension des vols

Les vols transportant des passagers à destination du Tchad sont suspendus à partir du 19 mars à minuit pour une période de 14 jours.

C’est officiel, le Tchad va suspendre les vols à partie du jeudi 19 mars prochain. Le ministre de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale, Mahamat Tahir Orozi, fait cette annonce. Il faut dire que cette annonce du ministre avait été faite au cours d’une conférence de presse lundi mais il avait momentanément suspendu sa déclaration peu après.

Mahamat Tahir Orozi informe que tous les vols transportant des passagers à destination du Tchad sont suspendus à partir du 19 mars à minuit pour une période de 14 jours. Il demande à tous les tchadiens qui résident à l’étranger et qui désirent regagner le pays de le faire dans le délai requis.

Notons aussi que les frontières terrestres restent ouvertes en dehors de celles du Soudan et de la République centrafricaine.

Guéra : les robinets sont secs

Les chefs traditionnels du Guéra ont formulé plusieurs doléances liées au manque d’eau dans la province, lors d’une rencontre à Mongo avec le secrétaire général du MPS, Mahamat Zene Bada.

D’après le chef de canton Dangleat Est, Idriss Dokony Adiker, « le problème d’eau reste un problème entier sur l’ensemble de la province du Guéra. Au regard du relief bâti sur une dalle granitique, les forages sont souvent improductifs malgré les efforts que vous avez déployés. »

A titre d’exemple, la population du village Oudoulti dans le canton Migami, département du Guéra, affirme souffrir du manque d’eau potable, particulièrement en période de chaleur. Elle sollicite de toute urgence un soutien des autorités et des ONG.

« Face à ce défi, les chefs traditionnels sollicitent une fois de plus votre investissement personnel pour trouver une solution idoine au manque d’eau potable », a ajouté Idriss Dokony Adiker, s’exprimant au nom de l’ensemble des chefs traditionnels.

« Nous transmettrons au chef de l’Etat vos doléances, votre sollicitation personnelle à son endroit parce que vous avez demandé à ce qu’il s’implique personnellement. Et je crois qu’il le ferra InshAllah », a assuré Mahamat Zene Bada.

 Des avancées progressives

Le Gouvernement a engagé de nombreuses réformes dans le secteur de l’eau pour assurer une gestion continue et alléger les souffrances des populations.

La ville de Pala qui a connu de graves problèmes d’eau, se voit actuellement renforcée tant en besoin technique, qu’en énergie (nouveau groupe électrogène) afin de fournir très bientôt de manière continue de l’eau à la population.

La ville de Sarh, suite au nouveau forage, devrait aussi connaitre une nette amélioration d’une bonne eau.

La ville de N’Djamena, à la veille du lancement du projet D2B (financement UE/AFD/Pays-Bas), devrait pouvoir bénéficier d’une mise à niveau totale de son système de distribution afin de desservir totalement les quartiers en manque d’eau.

La ville de Abéché devrait aussi voir très bientôt son park de groupes électrogènes changer pour assurer un service continu en attendant l’arrivée du projet fonds saoudien et Badea.

Cohabitation pacifique

Le secrétaire général du MPS, Mahamat Zene Bada, a demandé aux chefs traditionnels de s’impliquer pour le maintien de la paix, la cohésion et le vivre ensemble.

« Le chef de l’Etat m’a chargé de vous parler du maintien de la paix, de la cohésion sociale, du vivre ensemble. Vous avez dans vos cantons différents communautés, le Tchad en miniature. Vous êtes les premiers acteurs qui devrez faire régner la paix et faire cohabiter les gens d’une manière pacifique », a souligné le secrétaire général du MPS.

Il a également rencontré les opérateurs économiques et des représentants associatifs de la jeunesse.