Tchad : 12 journaux interdits de parution par la HAMA

La haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) a suspendu ce 07 septembre, 12 organes de presse. Le régulateur fait état de non-conformité à la loi n°31 sur les organes de presse

Le délai de la suspension est de 3 mois indique la note de la HAMA. Le temps pour ces publications de régulariser leur situation près du régulateur. Il est question de défaut de mise en conformité à la loi 31 absences de réponse émise par la Hama.

Les intéressés devront fournir des informations sur le directeur de publication et le rédacteur en chef. Ces deux devraient avoir une formation de journaliste comme prévu dans la loi. Ainsi que la situation de certains employés

Les titres concernés sont entre autres, Le Haut-Parleur, le Baromètre, La Suggestion, Tchad Alyom, Lalekoum, Al Nahda, Chabab Tchad, Atihad, Le Potentiel, Al Khabar, Al Ayam et Al Haya.

Le non-respect de la date fixé pourrait entrainer des sanctions plus lourdes fait savoir la HAMA

Tchad : le ministère de la santé suspend le salaire de 103 agents pour abandon de poste

Un communiqué du ministère de la santé public et de la solidarité nationale suspend le salaire de 103 agents de santé. Ces derniers auraient refusé de regagner leurs lieux d’affectation

La note a été signée par l’inspecteur général par intérim du ministère de la santé publique et de la solidarité nationale, Welba Raïwe Kolandi. Il fait savoir que les agents absents de leurs postes ont été identifiés dans 22 délégations sanitaires. Les noms, matricules, profils et structures de ces derniers ont été précisés.

La liste de ces derniers a été transmise au ministre des finances et du budget par le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale, Abdoulaye Sabre Fadoul.

En effet, en date du 07 août 2020, l’inspection générale avait informé les agents absents de leurs postes qu’à partir du 10 août des visites inopinées peuvent être diligentées dans toutes les structures sanitaires du pays.

C’est ainsi qu’après évaluation et un premier contrôle, l’inspection a constaté que certains agents ne sont pas à leurs lieux d’affectation. Pour un rétablissement du salaire, l’inspecteur générale souligne que : « tout agent qui se trouverait dans cette situation, verrait son salaire suspendu, et ne pourrait être rétabli dans ses droits qu’après vérification de sa présence effective à son poste »

Tchad : la CTDDH s’insurge contre la suspension de Mahamat Nour Ibedou

La Convention tchadienne de défense des droits de l’Homme (CTDDH) a fait un point de presse ce lundi 17 août 2020 pour dénoncer les complots à l’origine de la suspension de leur secrétaire général, Mahamat Nour Ahmed Ibedou

La communication de la convention fait suite à l’ordonnance du Tribunal de grande instance (TGI)  du 12 août dernier, suspendant le secrétaire général Mahamat Nour Ahmed Ibedou de son poste. La CTDDH dénonce les manœuvres du gouvernement qui ont conduit à l’adoption de cette mesure. Elle indique que : « toutes ces manœuvres sordides ne pourront en aucune manière empêcher la CTDDH de continuer à se tenir aux côtés des opprimés et de continuer à défendre les plus faibles, les plus démunis et les victimes de l’arbitraire érigé en système de gouvernement ».

Les défenseurs de Droits l’Homme précisent que le pouvoir à plusieurs fois essayer de neutraliser et de museler leur organisation à travers son secrétaire général suspendu. Ils en veulent pour exemple, le cas « Abba Daoud Nandjede, assistant auprès des conseillers spéciaux à la présidence, responsable de l’ADHET », le comité exécutif fait savoir que ce dernier a tenté de nuire à l’image de Mahamat Nour Ahmed Ibedou, en lui attribuant : « la paternité d’une fausse correspondance », l’accusant de vouloir déstabiliser le pays. Le comité exécutif de la CTDDH, regrette que le Tribunal de grande instance s’appuie sur la requête déposée le 12 août par un ancien membre de l’organisation, Ahmat Hassaballah pour prendre des mesures.

En effet, font savoir les avocats, Ahmat Hassaballah est un traitre qui a éjecté de de CTDDH pour traitrise et connivence avec le gouvernement. Il a été sanctionné à l’issue d’une réunion tenue le 27 juillet pour : « haute trahison »

L’ordonnance fixant suspension de Mahamat Nour Ibedou : « comporte plusieurs irrégularités » relève le comité exécutif. La CTDDH martèle qu’elle condamne avec la dernière énergie ce complot lâche et odieux orchestré par les plus hautes autorités du pays avec l’aide de la justice tchadienne qui est en fait le bras armé du pouvoir.

Tchad : le maire de la ville de N’Djamena Saleh Abdel-Aziz Damane a été suspendu

Il est reproché des faits de « manquements graves » dans l’exercice de sa fonction. L’arrêté de suspension a été signé ce mardi 30 juin par le ministre de l’Administration du territoire, Mahamat Ismail Chaibo

Le ministre de l’Administration du territoire et des collectivités territoriales décentralisées, Mahamat Ismail Chaibo a signé ce jour une note qui met fin à la fonction de Saleh Abdel-Aziz Damane à la tête de l’exécutif de la commune de N’Djamena. Selon l’arrêté, le patron suspendu de la commune a mal géré la somme de 208 millions de FCFA alloué à la lutte contre le coronavirus. L’argent remis par le Comité de gestion de la crise sanitaire à la mairie était destiné à l’organisation des activités de sensibilisation et d’autres activités y afférents pour contrecarrer la pandémie de la covid-19

C’est la deuxième fois que Saleh Abdel-Aziz  Damane est démis de ses fonctions à la tête de la mairie. La première fois il avait été suspendu par l’ancien délégué du gouvernement auprès de la Commune de N’Djamena, Djibert Younous. Le délégué lui reprochait les faits d’ « insubordination.

Tchad : suspension des vols

Les vols transportant des passagers à destination du Tchad sont suspendus à partir du 19 mars à minuit pour une période de 14 jours.

C’est officiel, le Tchad va suspendre les vols à partie du jeudi 19 mars prochain. Le ministre de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale, Mahamat Tahir Orozi, fait cette annonce. Il faut dire que cette annonce du ministre avait été faite au cours d’une conférence de presse lundi mais il avait momentanément suspendu sa déclaration peu après.

Mahamat Tahir Orozi informe que tous les vols transportant des passagers à destination du Tchad sont suspendus à partir du 19 mars à minuit pour une période de 14 jours. Il demande à tous les tchadiens qui résident à l’étranger et qui désirent regagner le pays de le faire dans le délai requis.

Notons aussi que les frontières terrestres restent ouvertes en dehors de celles du Soudan et de la République centrafricaine.

Tchad : suspension du directeur de la télévision nationale

Tout le monde au Tchad a vite fait de rapprocher cette sanction après un reportage d’une minute au journal télévisé du 5 octobre d’une conférence de presse du parti des Transformateurs de Succès Masra.

Société civile, opposition et journalistes en sont convaincus : c’est à cause de ce reportage, le premier du genre sur la télévisons publique, que le directeur de la télévision nationale a été suspendu. La raison ? Ce parti n’aurait pas d’existence légale, selon le pouvoir.

« Faux », lance son président Succès Masra en expliquant que la loi prévoit que si le gouvernement dépasse un délai de six mois sans avoir donné sa réponse, ce parti est tout à fait légal.

« Dans un pays qui se respecte, les médias, publics surtout, sont ouverts à toutes les sensibilités politiques. Donc nous considérons cette décision comme arbitraire. Il est évident que même les associations de la société civile qui ne sont pas encore constituées avaient eu dans le passé la latitude dans le passé de s’exprimer à la Télé Tchad », s’indigne Mahmat Nour Ibedou, de la Convention pour la défense des droits de l’homme.

Le ministre de la Communication, Oumar Yaya Hissein, estime qu’il d’une mauvaise interprétation de sa décision. « On n’a jamais dit qu’il était suspendu parce qu’on a couvert ou a fait diffuser un élément de l’opposition. Il est suspendu pour manquement professionnel grave, nous sommes dans une posture administrative, il ne faut pas faire d’amalgame. » Et d’ajouter, « ça n’est pas la première fois qu’un agent ou un responsable est sanctionné, un point c’est tout ».

De son côté, le président des Transformateurs dénonce « une brimade de plus » de la part d’un pouvoir qui craint sa nouvelle formation politique, selon lui.