Grammy Awards : Angélique Kidjo reçoit le prix Mother Nature pour la 5è fois

La chanteuse Franco-Beninoise a remporté à nouveau le trophée le 03 avril dernier lors de la 64ème édition des Grammy Awards aux États-Unis d’Amérique.

Elle est connue pour ses chansons engagées, mais également ses actions humanitaires. Angélique Kidjo, ambassadrice de l’UNICEF a pour la cinquième fois été auréolée aux Grammy Awards. Une récompense pour son album ‘Mother Nature’ qui est sorti le 18 juin 2021. La distinction a été remise le 03 avril dernier.

L’événement qui se déroule à Las Vegas aux État-Unis d’Amérique a récompensé la chanteuse dans la catégorie, Meilleur album de musique mondiale. Une récompense qu’elle obtient devant d’autres artistes à l’instar du Nigerian Wizkid avec son album Legacy+,  et le ghanéen Rocky Dawuni, Made in Lagos

Elle se fait aussi appeler Mother nature en référence à ses actions en faveur de la nature, sa préservation, ainsi que par son look tout aussi naturel. La Béninoise est primée grâce à son album musical qui magnifie et reconnaît le rôle de la femme.

Durant la cérémonie, Angélique a tenu à saluer les différentes stars avec lesquelles elle a collaboré dans son album. Quelques-uns sont Yemi Alade, Burna Boy, M. Eazi et Shungudzo. L’artiste n’a pas ignoré ses nombreux fans, « la dernière fois que j’ai gagné, j’ai dit que les jeunes musiciens africains allaient conquérir le monde. Et à tous les fans, amoureux de la musique, vous êtes toujours là quand nous avons besoin de vous. Quand vous écoutez, nous avançons. Nous sommes tous Africains. »

La chanteuse est née le 14 juillet 1960 à Ouidah au Bénin. Très tôt, elle est exposée aux chansons des artistes comme Miriam Makeba, James Brown, Manu Dibango et Jimi Hendrix entre autres. Ce qui va forger son talent et l’inspirer, si bien qu’elle porte aujourd’hui la voix culturelle d’une Afrique fière.

Outre la récompense de Mother Nature, d’autres Africains ont également reçu des distinctions. C’est le cas par exemple du Sud-africain, Black Coffee qui a reçu le prix du meilleur album électronique de l’année.

Tchad : limogé du poste de Secrétaire d’Etat à la Santé, Dr Djiddi Ali Sougoudi réagit

Au terme d’un décret du président du Conseil militaire de transition, Dr Ali Sougoudji a été muté de ses fonctions de, secrétaire d’Etat à la Santé. Il est remplacé par Dr Baidedji Kandji Francine.

Le président du Conseil militaire de transition Mahamat Idriss Deby a démis le Dr Djiddi Ali Sougoudi de ses fonctions de secrétaire d’Etat à la Santé. Cette mesure fait suite à ses prises de position sur les réseaux sociaux. Le premier ministre avait d’ores et déjà mis les membres de son gouvernement en garde contre des prises de positions sur la toile.

Quelques heures après son remplacement, Dr Sougoudi a de nouveau réagit sur la toile. «Je quitte le gouvernement en gardant mon honnêteté, ma franchise et surtout ma conviction inébranlable pour l’équité et la transparence dans les ressources publiques dédiées à la santé. Servir, c’est aussi partir sans casseroles! », Peut-on lire sur sa page Facebook.

Il est donc clair que c’est la liberté de parole de Djiddi Ali Sougoudi, ses prises de position et sa dénonciation des personnes corrompus qui lui ont valu le limogeage.

Son ancien patron et actuel ministre de la Santé apporte son soutien au désormais ex, secrétaire d’Etat à la Santé. L’ancien ministre de la Santé, Dr Abdoulaye Sabre Fadoul écrit : « Bien sûr, on n’était pas d’accord sur tout, car chacun avait sa manière d’apprécier, de juger et de s’exprimer sur le cours des choses. Tu as irrité beaucoup de nos compatriotes par ta franchise mais tu en a séduit beaucoup d’autres par ta liberté de penser.

Je peux humblement témoigner de ton professionnalisme qui frise l’idéalisme, de ta passion exigeante pour la Santé et de ta rectitude morale. Tu es une chance incomprise. Heureusement que tu n’es pas perdu pour nos structures sanitaires.».

Tchad-Cameroun : les dattes du festival massa, VISSIA BOURANGA sont connues

A travers un point de presse du lundi 04 mars 2022, le président de la commission générale du festival VISSIA BOURANGA a annoncé que la 8ème édition se déroulera du 11 au 16 avril prochain.

Les massa du Tchad et du Cameroun se retrouveront du 11 au 16 avril 2022, dans le cadre du festival international des Arts et de la culture qu’ils ont conjointement initié. A Bongor chef-lieu de la province de Mayo Kebbi Est. L’évènement qui est à sa huitième édition sera placé sous le thème : « Tokna Massana : Acquis et Perspectives ». Avec pour slogan, « Deux pays, un peuple, une culture ».

Le président de la commission générale du festival VISSIA BOURANGA, explique cette rencontre vise à : «promouvoir et valoriser l’identité du peuple Massa à travers son riche patrimoine culturel et artistique, transmettre et pérenniser ses pratiques culturelles et artistiques ancestrale à la génération future pour la culture de la paix et de la cohabitation pacifique au Tchad en général et dans la vallée du Logone en particulier ».

Le festival sera marqué par, la lutte traditionnelle, contes et légendes, devinette, compétitions sportives, élections miss Tokna Massana, soirée Gala.

Pré-dialogue de Doha : le porte-parole du CCMSR destitué pour insubordination

Par une décision de ce lundi 04 avril 2022, le président du Conseil de Commandement Militaire pour le Salut de la République (CCMSR) Rachid Mahamat Tahir mute le porte-parole du mouvement pour ‘’insubordination caractérisée’’.

Le sieur Gassim Chérif n’est plus porte-parole du CCMSR à partir de ce jour. Il a été destitué pour « insubordination caractérisée » par Rachid Mahamat Tahir, président du groupe armé. Cette mesure fait suite à la décision de Chérif Gassim de continuer de siéger au nom du mouvement aux pourparlers de Doha, après l’abandon du président.

Le porte-parole du Conseil de Commandement Militaire pour le Salut de la République, par ailleurs représentant du groupe à Doha avait laissé entendre que son président aurait décidé de suspendre la participation de manière unilatéral. Pour lui, cette décision n’engage que son auteur. « Notre pays le Tchad traverse un moment charnière, l’heure n’est plus à la tergiversation et à la politique de la chaise vide », avait écrit Gassim Chérif.

Tchad : les rebelles du CCMSR se retirent du pré-dialogue de Doha

En continuant de prendre part aux assises de Doha, le porte-parole destitué pensait avoir pris la bonne décision. Le nouveau porte-parole du CCMSR, est Ndeidoum Cyprien.

Les travaux se poursuivent à Doha, dans le cadre du pré-dialogue des politico-militaires. Plus de cinquante groupes rebelles y prennent part.

 

 

 

Tchad : Laoukein Médard prêt à se remettre au service de la ville qui l’a vu naitre

L’ancien maire de la ville de Moundou, Laoukein Médard a laissé entendre qu’il est prêt à se remettre au service de la commune. Pour lui la capitale économique doit être redressée.

Depuis plus de cinq ans, la mairie de Moundou, dans le chef-lieu de la province du Logone occidental est à l’origine de plusieurs polémiques. Laquelle situation ne favorise pas l’épanouissement sur le plan sociétal, économique et culturel. Interpellé sur la question, l’ancien maire, par ailleurs président du parti Convention Tchadienne pour la Paix et le Développement, se dit prêt à reprendre la tête de la municipalité. Lui dont la gestion a été apprécié entre 2016-2017.

«Aujourd’hui, si on met dit va à la mairie redresse ta ville, je vais y aller. Je vais y aller mais pour combien de temps ? Car quand je vais serrer les boulons, ils seront peut-être avec un marteau derrière pour me taper encore sur la tête. Mais si aujourd’hui on me demande, je vais y aller. C’est ma ville natale, je ne peux pas l’abandonner », a déclaré Laoukein Médard.

Le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016, lance qu’il n’est ni influençable, ni manipulable. «Je suis né dans cette ville, je ne peux pas accepter de voir cette ville sombrer. La mairie de Moundou est devenue une vache à lait pour certaines autorités de N’Djamena. Pour tirer profit de cette commune, ils choisissent des gens qu’ils peuvent maitriser. C’est pour cette raison que j’ai fait 4 mois et 16 jours gratuitement à la maison d’arrêt », déclare l’homme politique et ancien maire de Moundou.

Tchad : l’ex capitaine des Saos Mahamat Labbo annonce la fin de sa carrière

Mahamat Labbo dit Zagal, n’apparaitra plus de manière officielle sous les couleurs des Saos. L’ancien capitaine de l’équipe nationale de football a officiellement annoncé la fin de sa carrière.

Après avoir défendu les couleurs du pays pendant 16 ans, Mahamat Labbo entend céder la place aux plus jeunes. Le footballeur de 32 ans a annoncé la fin de sa carrière le 03 avril 2022. Toutefois, il promet se mettre au travail pour l’épanouissement du football au Tchad.

« Pour ma part l’aventure s’arrête là, je laisse la place aux jeunes. J’ai porté pendant 16 ans les maillots de l’équipe nationale avec fierté, amour et détermination. Mais je resterai Sao », a déclaré l’ancien capitaine.

« Je tiens à remercier tous les supporters des Sao. J’aurais aimé terminé mon aventure avec l’équipe nationale par une qualification, mais hélas le destin du football en a décidé autrement. » a-t-il poursuivi.

Le vainqueur de la Coupe CEMAC 2014, entend poursuivre son combat hors du rectangle vert. « Pour ma part l’aventure s’arrête là, je laisse la place aux jeunes. J’ai porté pendant 16 ans les maillots de l’équipe nationale avec fierté, amour et détermination. Mais je resterai Sao. »

Tchad : le débat sur la forme de l’Etat abordé par les mouvements armés à Doha

D’après le Comité d’organisation du dialogue national inclusif (CODNI) , les travaux de restitution des cinq rapports des différents groupes thématiques ont pris fin.

Commencés le mardi 29 mars 2022, les différents groupes thématiques se sont succédé pour la présentation de leurs rapports aux membres du CODNI. Après la restitution des quatre premiers rapports, le premier et deuxième jour, la journée du 31 mars était consacrée à l’analyse du rapport du groupe thématique N° 2. Ce groupe a travaillé sur le thème « Refonder l’Etat, restaurer et renforcer la Démocratie ». Ainsi ils ont passé en revue la forme de l’Etat, la Constitution, la Reforme institutionnelles et le processus électoral.

Lire : Tchad : pré-dialogue de Doha, les exigences des politico-militaires sont connus

Au cours des deux premières plénières, les membres du CODNI ont eu droit à la présentation du sous-comité thématique n°1 qui a travaillé sur le thème « Quel dialogue pour le Tchad ?» avec en ligne de mire la question relative à la paix, la cohésion sociale et la réconciliation nationale.

Ensuite, le sous-comité thématique n°4 a présenté son rapport final portant sur « les sous-thèmes des politiques publiques sectorielles. » Le rapport du groupe thématique n° 5 qui porte sur les questions liées à l’éthique, aux comportements et aux valeurs a été également analysé et discuté lors des deux premières journées.

Il est précisé que, l’analyse de ces différents rapport ont a été fait sous la président du Comité d’organisation du dialogue national inclusif Acheikh Ibn Oumar.*

Lire aussi : Tchad : les rebelles du CCMSR se retirent du pré-dialogue de Doha

Tchad : les rebelles du CCMSR se retirent du pré-dialogue de Doha

Le Conseil du commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR), annonce son retrait des pourparlers en cours entre politico-militaires et gouvernement à Doha.

Le communiqué publié le 31 mars 2022, fait suite à une concertation des membres du groupe rebelle. « Après concertation avec tous les membres des organes du haut commandement du mouvement, cette lourde décision a été prise afin d’éviter de donner le sceau d’approbation au dialogue national avec une junte militaire au pouvoir qui parallèlement entreprend des actions qui laissent présager un agenda caché animé des mauvaises intentions », peut-on lire dans la note.

Les raisons évoquées par ce mouvement armé sont entre autres :

  1. La junte militaire au pouvoir a invité un grand nombre de groupes de faux-opposants fictifs qui sont en réalité des éléments de l’actuel régime au Tchad et dont on n’a appris l’existence qu’à l’inauguration du sommet de Doha. Le but de cette manœuvre étant de noyer la voix des vrais groupes politico-militaires libérateurs du Tchad avec une présence armée réelle sur le terrain afin que la junte au pouvoir puisse imposer un accord à leur avantage.
  2. L’absence d’agenda pour le dialogue préliminaire constitue une défaillance organisationnelle grave. En effet, l’absence de calendrier défini ou de programme clair établi pourra faire perdurer indéfiniment le pré-dialogue sans atteindre l’objectif escompté.
  3. Le refus de la junte militaire au pouvoir de revoir les dispositions de la charte de transition qui accorde trop de pouvoir au chef de ladite junte militaire.
  4. La violation de la trêve durant la période de pourparlers de paix. Nous avons constaté des mouvements suspects près des emplacements de nos troupes dans les zones de Kouribougri et de Tanoua et le déploiement des forces supplémentaires dans des zones stratégiques le long de la frontière.
  5. Le refus de la junte militaire de clarifier sa position en esquivant la question essentielle sur la non-participation de certaines personnes aux premières élections après la transition. En effet, la non-participation aux membres des institutions affiliées à l’autorité de transition (le CMT ou le gouvernement de transition) aux élections après la transition est la condition sine qua non pour assurer une élection libre, transparente et crédible. Or la procrastination de ce point fondamental par la junte témoigne leur mauvaise foi dans la résolution des conflits au Tchad.

Tchad : la gendarmerie nationale a capturé une cinquantaine de présumés malfrats

Dans le cadre de ses opérations, la gendarmerie nationale a mis en déroute une cinquantaine de personnes. Des armes et pièces à conviction divers ont également été saisies.

Le porte-parole de la Gendarmerie Nationale, le colonel Abakar Abderrahmane Haggar a présenté ce 31 mars 2022, des présumés trafiquants. Parmi lesquels, des démarcheurs, des et des trafiquants de drogue et leurs complices, des consommateurs de drogues, et voleurs de planches

Plusieurs armes et des produits frelatés ont également été récupérés.  Entre autres, 32 têtes de moutons, des bœufs, 51 motos de différentes marques, 14 armes à feu de divers calibres, 109 plaquettes de tramadole, une boîte de 500 Exol, 8 sacs de boissons frelatés, et 7 armes de fabrication locale ont été saisis.

Ce résultat est également l’œuvre d’une nouvelle unité spéciale formée par l’Union Européenne. Cette unité a été formé dans l’objectif de renforcer les équipes existantes, informe, le porte-parole de la gendarmerie nationale. En seulement 15 jours, l’unité spéciale a récupéré 2 véhicules et plusieurs délinquants. Particulièrement les clans impliqués dans les enlèvements contre rançons.

Le porte-parole de la gendarmerie, a regretté que la cinquantaine de jeunes appréhendés soit âgé d’environ trente ans.

Tchad : les lauréats professionnels de l’Education s’opposent à l’intégration à la fonction publique par concours

Ils l’ont fait savoir à l’issue d’une rencontre avec le ministre de l’Education national. Pour ces diplômés en attente d’intégration, les concours qui ont donné accès à  l’école professionnelle sont suffisants.

Le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, M. Mog-nan Djimounta, a rencontré, ce mercredi 30 mars 2022, les responsables du Collectif des lauréats professionnels de l’Education en instance d’intégration à la Fonction Publique. Ces derniers ont expliqué leur situation au ministre et lui ont demandé de s’investir pour qu’ils soient satisfaits dans un meilleur délai. Ils ont signifié qu’ils sont contre la décision de recrutement par la voie de concours et demandent tout simplement son annulation.

 Le coordonnateur du Collectif, M. Nanga Thierry, affirme que les professionnels de l’éducation ne passeront un autre concours pour être intégrés à la Fonction Publique. Car, les concours qu’ils ont passés pour être admis et formés à l’école professionnelle, sont suffisants pour leur intégration à la Fonction Publique, justifie-t-il. Pour lui, le concours dont on parle ne pourrait concerner que les généralistes et non ceux formés dans des écoles professionnelles.

Répondant à leurs préoccupations, le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, leur demande, de se calmer. Car, explique le ministre, pour l’instant, il n’est mentionné nulle part que les professionnels de l’éducation doivent passer le concours pour être recrutés. Pour le ministre, ils doivent attendre la mise en place de la commission technique chargée d’organiser ce concours, avant de réagir. C’est la commission technique qui va définir la faisabilité de ce concours, conclut le chef de département de l’Education et de la Promotion Civique.

Pour rappel, le 28 mars dernier, le président du Conseil militaire de transition a demandé de recruter 5000 diplômes à la Fonction publique. La consigne est que l’intégration se fasse spécifiquement par voie de concours.