La notion du vivre ensemble : les artistes lancent une caravane de sensibilisation

Le Réseau des artistes voix du vivre-ensemble a lancé officiellement sa caravane de sensibilisation provinciale la dizaine pour la culture ce mercredi dans le 2e arrondissement de N’Djamena.

Du 4 au 13 mars 2020, la population du 2e arrondissement de N’Djamena verra la caravane du réseau des artistes voix du vivre-ensemble sillonner devant leurs portes. Cette caravane a pour objectif de sensibilisation et d’éducation sur les valeurs de la paix, de la cohabitation pacifique, le vivre-ensemble.

Ladite campagne, a pour thème « la dizaine de la culture pour la promotion de vivre ensemble ». La caravane fera dix jours dans la ville de N’Djamena avant de progresser dans les provinces. Pour transmettre les messages, le réseau a aussi opté pour la projeter des films sur le vivre-ensemble et la cohabitation.

Le directeur artistique du Réseau, Issakha Digadimbaye alias Mandargué, demande aux populations de N’Djamena à sortir massivement ce jeudi 5 mars à la Place de la nation où le premier film sera diffusé.

C’est le maire de la commune du 2e arrondissement, Douga Ahmat Fati qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la caravane.

Moundou : un entrepôt de machine d’extraction d’huile vole en fumé

Un incendie a ravagé les locaux d’un entrepôt de machines à extraction d’huile d’arachide mardi soir à Moundou.

Cinq machines détruites, des centaines de sacs de tourteaux et 800 sacs d’arachides consumés, c’est le bilan provisoire de cet incendie qui a eu lieu mardi soir à Moundou. Les causes de l’incendie restent encore inconnues.

La population a essayé en vain de maîtriser l’incendie avant la venue des sapeurs-pompiers.

Informé de l’incendie, le gouverneur de la province du Logone Occidental Dago Yacoub, accompagné de ses collaborateurs, est descendu sur les lieux pour constater les dégâts et compatir avec la victime.

Kaguer Nargaye : « on a perdu plus de la moitié du marché »

Le directeur d’agence Sud des brasseries du Tchad, Kaguer Nargaye, revient sur les raisons de la mise au chômage technique de plusieurs employés de l’entreprise. Une situation qui a entrainé un désarroi et une crise sociale pour de nombreuses familles.

Depuis quelques mois, les Brasseries connaissent une crise, une crise sans pareille. Cette crise a conduit à la mise en chômage technique d’un certain nombre de personnel. Quelle est la situation actuelle des Brasseries ?

Notre crise a commencé depuis le 2 janvier 2020, suite à la fin de la convention d’établissement que nous avons avec l’État tchadien qui nous exonérait sur certaines taxes. Depuis le 2 janvier 2020, on doit payer toutes les taxes. Nous sommes contraints de revoir en intégrant toutes ces taxes qu’on doit à l’État, c’est-à-dire les taxes qui étaient exonérées.

Le 2 janvier 2020, j’ai convié tous les grossistes ici pour communiquer les nouveaux tarifs. A partir de ce jour-là, les détaillants, les consommateurs et les grossistes se sont soulevés, ils ont réagi et sont partis en grève. Sur le mois de janvier nous n’avons pas vendu. On comptait sur nos échanges avec le Gouvernement. La direction générale a fait toutes les démarches qui n’ont pas donné.

Début février, les grossistes ont décidé de reprendre avec nous. Ils sont venus acheter avec nous et sont partis mettre le produit sur le marché. Les consommateurs, trouvant que les produits sont un peu chers, ont réagi et la consommation ne passait pas. Les grossistes, comme ils n’ont pas vendu, ne peuvent pas venir acheter chez nous. Cette crise que nous traversons en ce moment nous empêche même de produire. Sur le mois de février, on a fait que trois provisions.

Alors que par le passé, on a une moyenne de 20 provisions sur le mois. Voilà, cette crise nous a amené à mettre en chômage technique depuis le 19 février 2020, un bon nombre de personnel. Si la situation perdure six mois après, on va procéder à la seconde phase qui est le licenciement technique.

Le chef de l’Etat était à Moundou il y a quelques jours. Avez-vous échangé avec lui sur ce dossier ?

Le président de la République était ici le 28. J’ai eu l’occasion de lui en parler. Lui-même a dit qu’il connait la crise que traversent les Brasseries. Hier, le 29, nous avons reçu notre ministre de tutelle, du commerce et de l’industrie. On a échangé ici. On a fait le point sur l’état d’avancement de notre dossier au niveau du Gouvernement.

Son service technique a fait le travail. Maintenant, la suite va passer par le ministère des Finances et on attend. Je pense que tous les ministres ne sont pas à N’Djamena. Ils seront de retour à N’Djamena à partir du 10 mars. Après le 10 mars, je pense qu’ils vont essayer de voir notre situation. Cette situation, si elle ne s’arrange pas, alors nous allons mettre en licenciement technique une partie du personnel. On a perdu plus de la moitié du marché. Ça va nous amener même à fermer l’une de nos usines. Voilà la situation que nous traversons qui est très grave.

Toutes les hautes autorités sont conscientes de cette situation.

S’il y a un plaidoyer à faire auprès du Gouvernement, lequel feriez-vous ?

C’est de demander au Gouvernement de revoir les lignes de taxes pour que nous revoyons les prix en baisse parce que les consommateurs trouvent les prix actuels très élevés, donc ils ne peuvent pas consommer, c’est au-delà de leur pouvoir d’achat.

Tchad : Déby en visite dans le Nord

La descente sur le terrain du Chef de l’Etat tchadien dans la province du Nord en début de semaine, avait pour objectif, la restauration de la paix dans cette partie du pays.

Le président de la République Idriss Deby a effectué une visite en ce début de semaine dans la province du Nord. Cette descente dans cette partie du pays, avait pour objectif de trouver des moyens pour un retour total de paix dans cette zone qui est le théâtre des conflits depuis quelques temps.

Idriss Deby a été dans plusieurs localités de ladite province où il a rencontré autorités locales, chefs traditionnels, groupes de femmes et le reste de la population. Occasion pour lui de faire de grandes annonces. Il a tout d’abord passé en revue tous les problèmes dont fait face la population, notamment les conflits intercommunautaires qui a un impact négatif sur l’éducation, l’économie, le quotidien de la population et l’insécurité.

Le Chef de l’Etat exige un climat de paix, le vivre ensemble. Il annonce certains chantiers tels que le bitumage de la route Miski-Faya…. Idriss Déby a demandé à tout le monde – autorités locales, chefs traditionnels, population- de prendre chacun sa responsabilité, de faire son travail comme il se doit afin que la province se développe.

Tchad : les femmes veulent briser les barrières intergénérationnelles

Dans le cadre de la 30e édition de la SENAFET, un dialogue est organisé pour fédérer toutes les énergies positives. Les jeunes générations sont appelés à travailler de concert avec les ainées.

Les femmes tchadiennes célèbrent cette année, la 30e édition de la Semaine Nationale Femme Tchadienne (SENAFET). Ainsi,  elles ont décidé de mettre terme aux conflits de génération qui selon elles freinent leur épanouissement. C’est dans cette optique que le consortium composé de l’association « voix de la femme » et le conseil national des femmes du Tchad ont organisé ce 3 mars 2020 un dialogue inter générationnel.

Placé sous l’égide de la première dame Hinda Déby Itno, occasion pour la Première dame de lancer un appel à l’éveil de la femme tchadienne dans le processus de développent. Elle a demandé aux femmes de s’engager pour l’autonomisation de la femme et contribuer au développement du pays. Hinda Déby a précisé que toutes les générations doivent apprendre à se connaitre afin de mieux se comprendre. Ceci leurs permettra de surpasser les problèmes de génération et souhaite que les femmes tissent un grand réseau d’entrepreneurs afin d’articuler les idées pour construire des projets solides.

Dans son allocution, la Première dame Tchadienne a essayé de démontrer à ces femmes présente à ce consortium que l’éducation de la jeunesse, la pesanteur socio-culturelle, la technologie de l’information et de la communication et l’entrepreneuriat  doivent nourrir la réflexion et alimenter de manière productive les échanges des femmes. Elle leur a offert son livre intitulé « la houe et le stylo ».

Tchad : vers un renforcement des services électroniques en Afrique

Des experts de l’UIT venus de 193 pays en partenariat avec l’ARCEP sont en atelier dans la ville N’Djaména.

Le groupe 12 de l’Union International des Télécommunications (UIT) en partenariat avec l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes au Tchad ont ouvert les travaux ce 2 mars.

La capitale tchadienne a servi de cadre à un atelier du groupe 12 de l’Union International des Télécommunications (UIT) en partenariat avec l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes au Tchad. Pendant deux jours, il s’est agi de faire une évaluation sur la performance du réseau, la qualité des services et la qualité d’expérience.

La tenue de cet atelier est liée à la « croissance vertigineuse » des consommateurs du numérique et de l’avance de la technologie. Pour le Conseiller des commissions d’étude à l’UIT Martin Adolphe, une analyse comparative sera faite entre différents les réseaux mobiles. Il sera également question de comparer la qualité des services et la qualité d’expérience dans le contexte de l’agent mobile et les cadres relatifs à la qualité de service.

Tchad : le PNUD fait un don d’équipement à la plateforme des maisons de culture de N’Djamena

Cette offre s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à la participation citoyenne des jeunes et des femmes à la gouvernance locale et à la consolidation de la paix.

Du matériel bureautique et de communication, c’est cet ensemble qui constituait le don remis par le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), à la plateforme des maisons de culture N’Djamena. La cérémonie de remise a eu lieu le 02 mars au Centre culturel Baba Moustapha.

Ces équipements ont été réceptionnés par le directeur général du ministère de la Culture Deye Wakalo Adoum et le coordonnateur de la plateforme des maisons de quartier de N’Djamena, Abdelkadre Amine Mahamat.

« Ce don va renforcer la capacité de cette frange importante de la population que sont les jeunes et les femmes. À travers ces matériels, ces derniers vont pouvoir communiquer et échanger des expériences en vue de contribuer au développement de leur pays », a indiqué Dr Aimé Robeye Rirangar, représentant le PNUD.

Achta Djibrine Sy visite les unités industrielles de Moundou

La ministre Achta Djibrine Sy a visité lundi 02 mars, la Coton Tchad de Moundou, les brasseries du Tchad et la Manufacture de cigarette du Tchad.

La ministre Achta Djibrine Sy a visité la Coton Tchad de Moundou, les brasseries du Tchad et la Manufacture de cigarette du Tchad. Elle a échangé avec les responsables de ces différentes unités de production sur l’avancement des travaux et la gestion des ressources humaines. Elle également recueilli les doléances du personnel afin de les présenter à qui de droit.

A la Coton Tchad société nouvelle, la première responsable du département du commerce au Tchad, Achta Djibrine Sy est reçue par le secrétaire général, chargé du commerce, Ibrahim Maloum qui explique ce qui se passe exactement dans son secteur.

La ministre a relevé l’importance des ressources humaines. « Toute organisation repose sur des ressources humaines engagées et motivées. Je pense que les responsables de ce département particulier ont une lourde charge. Celle de combiner les intérêts de la Coton Tchad et les intérêts des employés », a-t-elle indiqué.

« Le Gouvernement, face à la crise de la filière coton, a cherché des solutions à travers la privatisation partielle », a expliqué la ministre.

« Nous voulons exécuter convenablement le protocole qui nous engage. (…) Sans oublier les cotonculteurs. Sans les cotonculteurs et cotoncultrices, nous ne serions pas ici. Nous devons avoir les idées claires sur la place du cotonculteur  dans le développement du tissu économique du Tchad et dans la densification du tissu industriel », a ajouté Achta Djibrine Sy.

Am-Timan : lancement d’une campagne de santé de reproduction

Une cérémonie officielle de ladite campagne a eu lieu ce dimanche 01 mars, en présence de la secrétaire général de la province du Salamat, Maab MARA qui représentait le Gouverneur.

Appuyer les équipes de terrain dans leurs activités afin de contribuer à l’accélération de la réduction de la morbidité et de la mortalité maternelle et infantile. C’est l’objectif visé par la campagne de promotion de la santé de reproduction.

Lancée dans onze autres villes du Tchad, cette campagne appelée la « quinzaine nationale », va durer 2 semaines. Plusieurs équipes venues du niveau central devront appuyer les agents sanitaires locaux.

Pendant la « quinzaine nationale », plusieurs activités seront menées, notamment la consultation prénatale, la planification familiale, le dépistage volontaire du VIH et les accouchements assistés. Des réunions de plaidoyer seront organisées avec les autorités locales sur des thématiques liées à la santé de la mère et de l’enfant.

Pour rappel, la quinzaine nationale existe depuis 2012. Cette campagne se déroule chaque année au Tchad.

Tchad : Martin Inoua Doulgué entame la grève de la faim

Alors que son procès en appel devait s’ouvre ce lundi 02 mars, le journaliste a entamé une grève de la faim.

C’est ce lundi 02 mars 2020, que la chambre spéciale devait examiner le dossier de Martin Inoua Doulgué, condamné à 3 ans de prison ferme, par le tribunal de N’Djaména. Mais le procès n’a plus eu lieu parce qu’il n’y était pas. Martin Inoua Doulgué a entamé la grève de faim ce 02 mars. Il dénonce un certain nombre d' »injustices ».

Dans une correspondance transmise  au régisseur de la maison d’arrêt de d’Amsinéné le 1er mars, l’accusé précise les raisons de sa grève. Il est mentionné dans ce document qu’il proteste contre les manipulations diverses liées à son dossier judiciaire. Ce journaliste évoque le traitement inhumain dont il subit en prison et la restriction des visites familiales par le procureur. Martin Inoua Doulgué  juge  non fondé, la décision du procureur de restreindre ses visites. Selon lui, c’est la chambre correctionnelle qui doit statuer sur son dossier.

Mis sur mandant de dépôt le 16 août 2019, le directeur de publication de Salam Info a été condamné en septembre dernier, à 3 ans d’emprisonnement ferme. Il est accusé de « diffamations et de dénonciateurs calomnieuses ».