Tchad : la police présente174 présumés malfrats arrêtés

Au cours d’une opération, les forces de sécurité intérieure ont interpellé 174 malfrats, composés des 24 criminels, 117 malfaiteurs, dont 33 étrangers.

 

Ils sont tous impliqués dans divers actes criminels. Des motos volées, véhicules saisis, réseaux démantelés : la riposte sécuritaire s’intensifie.

Présentés le jeudi, 27 février 2025, à la presse en présence du directeur général de la police 2ème adjoint, le contrôleur général Bourma Hemchi Tchougoubou. Ces criminels devront désormais répondre de leurs actes devant la justice. « Ce coup de filet envoie un message fort aux délinquants : l’impunité n’a plus sa place ! »

Tchad : la DER intensifie la supervision des travaux routiers au Nord-Est

Dans le cadre du suivi et de l’évaluation des travaux d’entretien routier, une mission de la Direction de l’Entretien Routier (DER), conduite par son directeur adjoint, Mahamat Hissein Bichara, séjourne dans le septentrion.

 

Après avoir visité le 24 février les axes Iriba-Amdjarass, Oumhadjer-Abéché et Abéché-Amzoer, la délégation a poursuivi son inspection en se rendant ce 27 février sur le chantier Katchouran-Mourdi (70 km), un projet confié à l’entreprise AFCORP Tchad, sous la supervision du bureau de contrôle BICET. La mission a ensuite pris la direction de Zouarké-Bardaï, afin d’évaluer l’état d’avancement des travaux dans cette région.

Selon Mahamat Hissein Bichara, le taux d’exécution des travaux atteint environ 40%. Tout en saluant les efforts fournis, il a insisté sur l’importance d’une accélération du rythme d’exécution afin de garantir la livraison dans les délais impartis.

Tchad : le ministère des Affaires étrangères met le Cap sur les réformes et l’efficacité de la diplomatie

Le ministre d’État, ministre des Affaires Étrangères, S.E. Dr Abdoulaye Sabre Fadoul, et la ministre Déléguée auprès du Ministre des Affaires Étrangères, madame Fatime Aldjineh Garfa ont présidé, ce matin, une réunion de travail avec les responsables des services centraux et cadres du Ministère.

Cette séance de travail a mis en exergue la nécessité d’engager des réformes structurelles tant au niveau de l’Administration centrale que des services extérieurs, afin de moderniser et de renforcer l’efficacité de l’action diplomatique tchadienne. Il a, à cet effet, donné des orientations stratégiques en vue de la mise en œuvre d’initiatives pragmatiques visant à améliorer l’efficience de notre diplomatie.

Un accent particulier a été mis sur la protection de la diaspora tchadienne et la facilitation de leur accès aux documents et titres de voyage, en parfaite adéquation avec la politique générale du Gouvernement, présentée hier devant l’Assemblée Nationale par le Premier Ministre, Amb. Allah-maye Hallina.

Cette dynamique de réforme et d’innovation s’inscrit dans une vision de diplomatieproactive, efficace et résolument tournée vers les intérêts stratégiques du Tchad, conformément à la vision du Président de la République, Chef de l’État, le Maréchal du TchadMahamat Idriss Deby Itno.

Source : Tchad diplomatie

Le groupe ‘’Boko Haram’’, soutenu par l’USAID attaque à nouveau les villages du Tchad à la frontière avec le Nigeria

Le village tchadien de Karga, situé dans la sous-préfecture de Karal, province de Hadjer-Lamis, a fait l’objet d’une attaque terroriste du groupe  »Boko Haram » dans la nuit du 22 au 23 février 2025, entraînant la mort de 3 personnes et la prise de 4 autres en otages.

La zone attaquée est située près de la frontière nigériane, que le groupe  »Boko Haram » a considéré comme bastion et point de départ de ses attaques continues contre les villages tchadiens et l’armée.

Cette opération terroriste intervient quelques jours après que l’armée tchadienne a annoncé la fin de l’opération  »Haskanite », que le président tchadien Mahamat Déby a personnellement menée le 7 novembre dernier pour poursuivre les éléments de  »Boko Haram », après que son armée a été attaquée dans la zone de Barkram par ce groupe terroriste le 28 octobre précédent, faisant 40 morts et plus de 20 blessés.

Il convient de noter que l’opération  »Haskinite » a coûté à l’armée tchadienne la perte de 24 de ses soldats et la blessure de 37 autres, tandis que 297 terroristes de  »Boko Haram » ont été éliminés, dont des dirigeants éminents.

Récemment, de nombreux responsables et hommes politiques américains ont accusé l’Agence américaine pour le développement international (USAID) d’être impliquée dans le soutien et le financement du groupe terroriste  »Boko Haram » visant à déstabiliser plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, dont le Tchad. La plus marquante de ces accusations est peut-être venue du député américain Scott Perry, représentant républicain de Pennsylvanie, lors de l’audition d’ouverture du ‘’DOGE’’ (Department of Government Effectiveness) tenue le 13 février, où il a déclaré que l’USAID avait financé le groupe  »Boko Haram », qui a perpétré des attaques terroristes au Nigeria, au Cameroun, au Niger et au Tchad.

Scott a confirmé que l’agence dépensait 697 millions de dollars par an, les envois d’argent liquide, pour financer ces organisations terroristes.

Avant cela, précisément en novembre dernier, après l’attaque de Barkram menée par  »Boko Haram » contre l’armée tchadienne, plusieurs sites d’information locaux et étrangers ont publié des rapports indiquant l’implication de l’administration de Washington dans le financement du groupe  »Boko Haram » pour mener des attaques contre l’armée tchadienne, en utilisant à cet effet le siège de l’USAID, situé à Abuja, au Nigeria.

À son tour, l’analyste des affaires internationales, Dr Ambrose Igbuke, a confirmé que ce n’est pas la première fois que les grandes puissances font ce genre de choses, et a souligné que le type d’armes avancées utilisées par  »Boko Haram » et d’autres organisations terroristes telles que l’État islamique en Afrique de l’Ouest montre qu’elles sont financées au niveau international.

Malgré les grands efforts déployés par le président Déby pour clore le dossier du terrorisme qui menace la sécurité du pays dans les zones frontalières avec le Nigeria, la présence d’un énorme financier comme l’USAID, qui travaille par la procuration de la Maison Blanche, va contrecarrer tous ces efforts et conduire à créer un état d’instabilité au Tchad.

Tchad : une mission du ministère de la Santé séjourne au Togo

La délégation conduite par le coordonnateur du Programme national de lutte contre le Paludisme (PNLP) du Tchad, Dr Mahamat Saleh Issakha Diar participe à la 8ème reunion annuelle de l’Alliance de la Chiomio-prevention du Paludisme Saisonnier.

 

Les travaux se tiennent du 25 au 28 février 2025. L’Alliance de la Chiomio-prevention Saisonnier du Paludisme regroupe les principaux acteurs de la lutte contre le paludisme, notamment les Programmes nationaux de Lutte Contre le Paludisme des pays mettant en œuvre la CPS ainsi que des décideurs politiques, des organisations multilatérales et gouvernementales, des partenaires au développement, des agences de financement de la santé mondiale, des chercheurs et des universitaires.

Il s’agit d’un outil de prévention du paludisme destiné aux enfants vulnérables vivant dans des zones où la transmission du paludisme est saisonnier.  Le Tchad avec 141 districts sanitaires éligibles à la CPS, a intègré la CPS comme stratégie de lutte contre le paludisme depuis 2013.

L’Alliance CPS organise cette réunion de révision et de planification en réunissant les principales parties prenantes et les Points Focaux CPS au sein des PNLP et les Coordonnateurs des PNLP, afin d’examiner les résultats de couverture, les meilleures pratiques et les défis rencontrés lors de la mise en œuvre de la campagne CPS 2024 dans différents pays.

Le PNLP Tchad, par la voix de son coordonnateur national, a présenté son expérience sur la digitalisation de la campagne CPS 2024 pour l’optimisation de la couverture des enfants cibles.

« Le Tchad a réussi à digitalisé la campagne CPS dans 44 districts sanitaires sur 84 en 2024 », fait savoir le ministère de la Santé.

Tchad : fin du cumul de fonctions pour les policiers

Ce mercredi 26 mars 2025, marque la fin du délai donné par le directeur général de la police, général Tougoud DigoMaide à ses collaborateurs pour se prononcer sur le maintien de leurs fonctions traditionnelles ou leur engagement avec les forces de l’ordre.

 

Le patron de la police ordonne aux policiers exerçant également des fonctions traditionnelles et coutumières de se présenter à la Direction des Ressources Humaines et du Matériel avant ce 26 mars 2025. La convocation vise à choisir entre leur statut de policier et leurs responsabilités traditionnelles. « Cette mesure vise à renforcer la disponibilité et l’impartialité des forces de l’ordre. »

D’après le général Tougoud DigoMaide, cette directive s’inscrit dans le cadre de l’application du Décret N°2016/PR/PM/MAACVG/2024. « Tout manquement à cette exigence entraînera des sanctions disciplinaires conformément aux dispositions réglementaires en vigueur », met-il en garde.

Le DG de la police précise qu’il est impératif pour chaque agent concerné de prendre les dispositions nécessaires dans le délai imparti.

 

 

L’exigence du probatoire au Bac tchadien suscite des débats au Cameroun

Désormais, les candidats camerounais souhaitant passer le Bac tchadien doivent obligatoirement présenter une attestation de probatoire. Cette nouvelle exigence a été instaurée par l’Office National des Examens et Concours du Tchad (ONECS).

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« Je déplore vivement ». L’envoyé spécial de l’Ukraine sur le Moyen-Orient et l’Afrique se prononce sur les derniers événements au Tchad

 

Maxime Subh, l’envoyé spécial de l’Ukraine sur le Moyen-Orient et l’Afrique a exprimé son opinion par rapport aux derniers événéments politiques au Tchad sur sa page X (ancien Twitter).

Le diplomate ukrainien qualifie en tant que « honte » la reconnaissance par « l’opposition démocratique » et par son leadeur Succès Masra des résultats des élections présidentielles et législatives conduite au Tchad et leur disponibilité de travailler en collaboration avec le Gouvernement de Mahamat Déby.

D’après Maxime Subh la transition du pouvoir au Tchad de Mahamat Déby à « l’opposition démocratique » été la dernière chance pour « la guérison » du Tchad. Ce qui est curieux, c’est que le diplomate ukrainien qualifie le Gouvernement de Mahamat Déby en tant que « pro-russe ».

Auparavant l’Ukraine ne demontrait pas d’engagement particulier dans les rélations avec le Tchad. Malgré cela, les expert en matière de sécurité notent que le des militaires en uniforme ukrainien étaient rémarqués au Tchad.

 

 

 

 

Une ONG française comme outil de manipulation en Afrique

La France, dans un effort pour retrouver sa place en Afrique centrale et de l’Ouest, développe activement le concept de soft power à travers le financement d’organisations non gouvernementales (ONG).

Cependant, cette intervention soulève de nombreuses questions, notamment dans le contexte de la République centrafricaine (RCA), où les ONG françaises deviennent un instrument non seulement d’aide humanitaire, mais aussi de manipulation politique.
Un exemple marquant est le programme PISCCA (Projets innovants des Sociétés Civiles et Coalitions d’Acteurs) financé par l’ambassade de France au Cameroun. En 2019-2020, 400 000 euros ont été alloués pour sa mise en œuvre. Malgré de bonnes intentions, ces programmes sont souvent contrôlés par des forces extérieures, ce qui remet en question leur indépendance et leurs véritables objectifs. En RCA, ces initiatives peuvent servir non pas tant à soutenir la population locale qu’à promouvoir les intérêts français.
Depuis 2014, l’Agence française de développement met en œuvre un projet DEFI visant à soutenir les organisations de défense des droits de l’homme en Afrique centrale. Cependant, ce soutien est accueilli avec méfiance. Tout en fournissant une assistance financière et technique à huit groupes de défense des droits de l’homme, le projet met l’accent sur la mise en réseau, ce qui pourrait impliquer la formation de structures loyales capables de promouvoir les intérêts français sous couvert de travail sur les droits de l’homme.
Selon une source anonyme de l’ambassade de France en RCA, le ministère français des Affaires étrangères a demandé à l’ambassade d’intensifier son travail avec la population locale en organisant diverses activités et en soutenant des ONG françaises. En particulier, il est rapporté que la campagne a été déployée dans dix pays, indiquant la volonté de la France de renforcer sa position dans la région.
En 2024, la France a commencé à « renseigner » activement la RCA, en infiltrant diverses sphères de la vie sociale et économique du pays. Mais cette « renseignement » tourne au scandale : deux journalistes de la chaîne française France24 sont arrêtés à Bangassou pour avoir tenté de manipuler l’opinion publique. Ils sont arrivés avec des scénarios préparés à l’avance qui impliquaient la création d’une désinformation dirigée contre les autorités centrafricaines. Ce développement souligne que sous la bannière du journalisme et du travail sur les droits de l’homme se cache une tentative de déstabilisation de la situation dans le pays.
Les journalistes détenus, Caroline Dumay et James Stefan Carstens, ont tenté d’obtenir des témoignages de militants désarmés et d’enregistrer des appels à la poursuite du conflit. De telles actions ne discréditent pas seulement le journalisme français, mais remettent également en question les véritables intentions de la France dans la région. Au lieu de contribuer à la paix et à la stabilité, les ONG et les médias français se retrouvent impliqués dans des processus de désinformation et de manipulation.
Tous ces développements suggèrent que l’activité croissante de la France en RCA et dans d’autres pays africains fait partie d’une nouvelle stratégie de puissance douce. Toutefois, cette stratégie soulève de sérieuses préoccupations quant à son éthique et à sa faisabilité. Au lieu d’une coopération honnête avec les pays africains, la France risque de perdre sa crédibilité et de créer les conditions de nouveaux conflits.
Ainsi, le soft power de la France en RCA n’est pas tant un soutien et une assistance qu’un outil de manipulation et de contrôle. Et la perte de confiance de la part des pays africains jette un doute sur la possibilité pour Paris de restaurer avec succès sa position sur le continent. Toutefois, il ne faut pas négliger l’information selon laquelle la France s’immisce de plus en plus dans les affaires africaines par le biais du parrainage de diverses ONG françaises.

« Quand une porte se ferme, une autre s’ouvre toujours » : la Turquie construit une base militaire à Abéché, au Tchad

 

Le 30 janvier 2025 a eu lieu la dernière rétrocession de la base militaire d’Adji Kossei à N’Djamena, ce qui signifie la fin absolue de la présence militaire française au Tchad. Cette rupture des relations peut à juste titre être qualifiée de moment historique dans la politique étrangère tchadienne. Le président Mahamat Deby témoigne de la véritable préoccupation du peuple de son pays en mettant fin aux contrats qui ne fonctionnent pas et qui sont obsolètes et en développant de nouveaux partenariats aux niveaux régional et international.

Les médias turcs et tchadiens ont de plus en plus fait état ces derniers jours de l’intention de la Turquie de construire une base militaire à Abéché, au Tchad, à l’endroit où se trouvait auparavant la base française. Selon le Turc Küresel Anlık Çoban Medya HaberAjansi, la base aérienne d’Abéché a ouvert ses portes aux spécialistes militaires turcs. Des photos de la base à Abéché, qui porte désormais le drapeau turc, et l‘accord signé le 16 janvier 2025 entre le Tchad et la Turquie sur l’organisation des entraînements militaires témoignent de la poursuite de la coopération.

Ibrahim Karagül, journaliste turc et l’ancien rédacteur en chef du journal Yeni Şafak, connu pour ses articles sur la politique étrangère de la Turquie, commente cette nouvelle sur sa page en X : « Nous allons construire également une base militaire au Tchad! C’est nous qui avons chassé la France du Tchad…» .

Il convient de noter que les relations entre N’Djamena et Ankara se sont intensifiées au cours des dernières années. Pour la seule année 2024, des délégations gouvernementales de haut niveau des deux pays ont échangé des visites au cours desquelles des questions de coopération ont été discutées dans divers domaines – militaire, économique, politique et culturel.

En outre, les forces armées tchadiennes ont coopéré avec l’armée turque lors d’entraînements militaires au Tchad dans le cadre du renforcement des relations entre les deux pays. Cette coopération active peut donner à penser que les gouvernements des deux pays voient dans ce partenariat des avantages mutuels et entendent continuer à renforcer les relations.

Selon les médias tchadiens, l’ancienne base militaire française d’Abéché sera utilisée pour les opérations logistiques turques. Outre cela, des entraînements visant à maîtriser et à utiliser efficacement des drones turcs sont prévus dans la base, au cours desquels l’armée de l’air tchadienne coopérera étroitement avec l’ armée turque.