Déby réalise le rêve des Tchadiens et met la touche finale au dossier du retrait des forces françaises de son pays

Un rapport confidentiel divulgué appartenant au secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) français a été publié sur de nombreux réseaux sociaux au Tchad. Ce rapport prévoit d’accélérer le retrait des équipements et des forces militaires françaises du territoire tchadien avant le 25 décembre.

Selon ce qui est indiqué dans le même rapport, les procédures de retrait se dérouleront en quatre étapes et incluront les trois bases françaises présentes au Tchad, dont la base de détachement de Faya-Largeau, au nord du pays, la base du camp  »Capitaine Croci » d’Abéché, à l’est du pays, et la base aérienne 172  » Sergent-chef Adji Kosseï  », à N’Djamena.

Par ailleurs, la récente escalade du sentiment anti-français au Tchad a poussé les autorités françaises à accélérer le processus de retrait de leurs forces du pays, par crainte d’une catastrophe ultérieure qui pourrait arriver pour la France, selon ce qui a été indiqué dans le rapport.

Il convient de noter que l’objectif principal de la récente visite du président Déby en France, au cours de laquelle il a participé au sommet de la Francophonie, était d’évoquer le dossier du retrait des forces françaises de son pays avec son homologue français, Emmanuel Macron.

En conséquence, le rapport divulgué a révélé la vérité sur l’impact de cette visite sur l’accélération du retrait des forces françaises du Tchad.

Il faut également rappeler que les autorités françaises avaient annoncé en juin dernier une réduction du nombre de leurs forces au Tchad de 1 000 soldats à seulement 300. Il semble cependant que le rapport remis par Jean-Marie Bockel, l’envoyé spécial de Macron pour l’Afrique, au président français lui-même à la mi-juillet, ait incité le gouvernement français à décider de retirer complètement ses forces du Tchad en raison de sa situation désastreuse au Sahel, en général et au Tchad en particulier.

Une telle démarche prise par Déby contribuera certainement à accroître sa popularité auprès des citoyens tchadiens, qui rêvent depuis longtemps de voir les forces françaises quitter leurs terres, un rêve qui a été toujours incarné par leurs appels et manifestations répétées exigeant la réalisation de cette revendication.

Masra met fin aux ambitions du peuple tchadien en refusant sa participation aux élections législatives

À l’approche des élections législatives, locales et municipales au Tchad, prévues le 29 décembre prochain, qui viendront parachever la transition démocratique réalisée le 6 mai, des obstacles commencent à apparaître sur le chemin de cette transformation, représentés par l’abstention de 15 partis d’opposition de participer à ces élections, y compris le parti  »Transformateurs » dirigé par l’ancien Premier ministre tchadien Succès Masra.

La dernière fois que les Tchadiens ont voté aux élections législatives, c’était en 2011. Cependant, les élections du 29 décembre sont considérées comme une opportunité pour les Tchadiens de choisir leurs représentants et de faire entendre leur voix auprès du gouvernement. Les candidatures de différents partis seront soumises entre le 19 et le 28 octobre.
Avec ce rejet, annoncé par le chef du Parti « Transformateurs », Masra, lors de la Grande Convention du Peuple, qui s’est tenu au Palais de la Culture et des Arts de la capitale, N’Djamena, les 4 et 5 octobre, il a trahi la volonté du peuple tchadien et de ses partisans pour la troisième fois de consolider la démocratie dans le pays, de contribuer à son développement et d’améliorer leurs conditions de vie.
Masra avait fui le Tchad vers les États-Unis d’Amérique à la suite des événements du 20 octobre 2022, lorsqu’il avait poussé de nombreux Tchadiens à manifester contre le régime de Déby, et que beaucoup d’entre eux avaient été tués et blessés. Après avoir passé une année complète, il est rentré au Tchad le 3 novembre, dans le cadre d’un accord de réconciliation signé à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, le 31 octobre dernier.
Ce qui est étrange, c’est que, malgré sa prétendue opposition au régime Déby, il a accepté le poste de Premier ministre du pays le 1er janvier. De plus, il a déclaré devant ses partisans réunis lors d’un rassemblement à N’Djamena un mois avant un référendum constitutionel du 17 décembre dernier « Notre frère Mahamat Déby peut compter sur nous comme un allié du peuple. Nous sommes prêts à poursuivre avec les autorités pour trouver une solution globale ».
Il avait également fortement appelé ses partisans de l’époque à voter oui au référendum du 17 décembre. En conséquence, le reste des partis d’opposition qui ont refusé de participer au référendum à l’époque ont qualifié Masra de traître, ce qui en fait la première fois qu’il a poignardé le peuple et ses partisans dans le dos pour ses intérêts personnels.
Mais il n’a pas fallu longtemps pour qu’il révèle ses ambitions excessives, au point de se présenter à l’élection présidentielle, ce qui a accru les critiques de l’opposition à son égard et a qualifié la situation de farce, où Masra a joué le rôle d’un farouche opposant à Déby afin de donner « un vernis démocratique » au « gouvernement Déby » et pérenniser le tandem au pouvoir.
Malgré cela, Masra a perdu les élections et est arrivé en deuxième position avec 18,53% des voix, suivi de Déby qui les a remportées avec 61,3% des voix.
Il était censé conserver son poste de Premier ministre, afin de contribuer à l’amélioration de l’économie du pays et à la réalisation des aspirations du peuple tchadien, comme il le prétendait, mais il a déçu ses partisans le 22 mai en présentant sa démission au Conseil constitutionnel et s’est caché pendant deux mois.
Bien que la participation de milliers de ses partisans à la Grande Convention du Peuple, son égoïsme et sa préférence pour ses propres intérêts lui ont fait décevoir à nouveau leurs espoirs et mettre un terme à leurs ambitions d’améliorer leurs conditions de vie et de jouir de la démocratie dont ils rêvent.

Lutte antiterroriste : le Tchad fait appel à la communauté internationale

Le gouvernement appelle la communauté internationale à intensifier son soutien et à renforcer l’aide dans la lutte contre le terrorisme, en particulier dans la région du Sahel et le bassin du lac Tchad.

Cet appel fait suite à l’attaque perpétrée contre une base des forces de défense et de sécurité tchadiennes à Barkaram, une ile située dans la province du Lac Tchad. Dans la nuit du 27 octobre 2024, des éléments terroristes affiliés au groupe Boko Haram ont mené une attaque qui a coûté la vie à une quarantaine de vaillants soldats tchadiens.

Le gouvernement par la voix du ministre des Affaires étrangères, Abderamane Koulamallah appelle la communauté internationale à intensifier son soutien et à renforcer l’aide dans la lutte contre le terrorisme, en particulier dans la région du Sahel et le bassin du lac Tchad. « Une action collective et déterminée est indispensable pour éradiquer ce mal qui menace la stabilité et le développement de toute la région ».

Les forces de défense et de sécurité sont actuellement en pleine poursuite des assaillants. Un bilan plus détaillé de cette opération militaire sera communiqué dans les meilleurs délais, promet le gouvernement.

Le Tchad obtient sa première notation de crédit de Standard & Poor’s

L’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) a attribué à la République du Tchad une notation inaugurale de « B-/B » avec une perspective stable, marquant ainsi un tournant significatif dans l’histoire économique du pays.

 

Cette notation est la plus élevée parmi les pays de la zone CEMAC, témoignant des efforts de réforme engagés par le Tchad pour stabiliser et diversifier son économie. Selon S&P, cette notation reflète principalement les solides perspectifs de croissance économique du Tchad, soutenues par un secteur pétrolier dynamique et des réformes visant à diversifier l’économie, notamment dans l’agriculture et l’élevage. L’agence souligne également la structure favorable de la dette publique et les réformes fiscales mises en place pour augmenter les revenus non-pétroliers du gouvernement, tout en maintenant un momentum positif dans l’octroi de crédits.

La notation de S&P est également le résultat des relations de confiance établies avec des partenaires multilatéraux et billatéraux , ainsi que de la stabilité macroéconomique que confère l’appartenance du Tchad à la zone CEMAC. Cette évaluation est perçue comme un signe de confiance dans les capacités du pays à gérer sa dette et à mettre en œuvre des réformes nécessaires pour favoriser le développement économique.

 

En particulier, cette notation inaugurale contribuera à la mobilisation des ressources nécessaires au déploiement du futur Plan National de Développement (PND), qui portera notamment une ambition de diversification de l’économie, de modernisation des infrastructures et de renforcement du capital humain.

Tchad : trois jours de deuil national en mémoire des victimes de l’attaque de Barkaram

Par décret N°1327/PR/PM/2024 du 28 octobre 2024, il est instauré trois (03) jours de deuil national en la mémoire des martyrs tombés sur le champ d’honneur lors des attaques des groupes terroristes, survenues le 27 octobre 2024 dans la Province du Lac.

 

Les journées de deuil commencent le mardi 29 octobre 2024 à minuit et prennent fin le vendredi 1er novembre 2024 à minuit.  Elles sont observées sur l’ensemble du territoire national.

Durant cette période, les drapeaux sont mis en berne et toutes les activités à caractère festif sont interdites.

Seules les musiques religieuses et les prières sont autorisées dans les médias et les lieux de culte

Pour rappel, le 27 octobre 2024, une base des Forces de défense et de sécurité a été la cible d’une attaque meurtrière à Barkaram, une île située près de Ngouboua, dans la province du Lac. Une quarantaine de soldats ont été tués.

Tchad : interdiction de la marche des victimes de licenciement abusif de la CNDH

Le ministre de la Sécurité publique et de l’immigration, Ali Ahmad Aghabache, a annoncé l’interdiction de cette marche pacifique prévue le 29 octobre.

 

La marche du Collectif des victimes de licenciement abusif de la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH), qui devait se tenir le 29 octobre 2024 est interdite. Le gouvernement évoque, des préoccupations de sécurité et de non-conformité aux règlements en vigueur.

Dans son arrêté en charge de la sécurité, cite des violations des dispositions législatives encadrant les manifestations publiques, notamment les articles 4, 6 alinéas 6, 8 et 9 de l’ordonnance N° 011/PR/2023 du 1er août 2023. Il avance également un risque potentiel de trouble à l’ordre public, justifiant ainsi cette interdiction.

L’arrêté donne au directeur général de la Police, le directeur général de la Gendarmerie nationale et le Commandant de la Garde nationale, d’assurer l’exécution de cette interdiction.

Tchad : une quarantaine de soldats tués dans une attaque à Barkaram

Le 27 octobre 2024, une base des Forces de défense et de sécurité a été la cible d’une attaque meurtrière à Barkaram, une île située près de Ngouboua, dans la province du Lac.

 

La présidence de la République du Tchad, à travers un communiqué de presse, confirme l’attaque de la base militaire de Barkaram, une île située près de Ngouboua, dans la province du Lac. « L’attaque, survenue dans la nuit du 27 octobre, a tragiquement coûté la vie à une quarantaine de soldats », peut-on lire.

Alerté, le président Mahamat Idriss Déby Itno s’est rendu sur les lieux ce 28 octobre pour rendre hommage aux victimes. Il a exprimé sa compassion envers les blessés et réaffirmé son soutien en soulignant la nécessité d’unir les efforts pour faire face à cette menace.

Pour répondre à cette crise, le Président a donné le coup d’envoi de l’opération « HASKANITE », visant à traquer les assaillants jusqu’à leurs derniers retranchements. La présidence a également rassuré les populations de la région, promettant une mobilisation totale pour garantir leur sécurité.

Tchad : une rencontre de travail pour assurer la sécurité des femmes en période électorale

Dans le cadre des préparatifs des prochaines élections, la Ministre d’État, Ministre de la Femme et de la Petite Enfance, Amina Priscille Longoh a rencontré Mme la Représentante résidente du Fonds des Nations Unies pour la Population.

Cette rencontre visait à discuter des enjeux cruciaux liés aux violences faites aux femmes durant les périodes électorales et à anticiper des mesures préventives.

Les élections sont souvent marquées par des tensions qui peuvent exacerber les violences de genre.

 »𝑅𝑒𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑟é𝑎𝑙𝑖𝑡é, 𝑙𝑎 m𝑖𝑛𝑖𝑠𝑡𝑟𝑒 𝑑’É𝑡𝑎𝑡, 𝐴𝑚𝑖𝑛𝑎 𝑃𝑟𝑖𝑠𝑐𝑖𝑙𝑙𝑒 𝐿𝑜𝑛𝑔𝑜ℎ 𝑎 𝑠𝑜𝑢𝑙𝑖𝑔𝑛é 𝑙𝑎 𝑛é𝑐𝑒𝑠𝑠𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑡𝑟𝑎𝑡é𝑔𝑖𝑒𝑠 𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑎𝑐𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑝𝑟𝑜𝑡é𝑔𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒𝑠, 𝑒𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑖𝑒𝑟 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑣𝑢𝑙𝑛é𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠, 𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑟é𝑓𝑢𝑔𝑖é𝑒𝑠. »

𝐶𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑖è𝑟𝑒 𝑣𝑖𝑠𝑒 à 𝑔𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡𝑖𝑟 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑠é𝑐𝑢𝑟𝑖𝑡é 𝑒𝑡 à 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑖𝑝𝑒𝑟 𝑝𝑙𝑒𝑖𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑢 𝑝𝑟𝑜𝑐𝑒𝑠𝑠𝑢𝑠 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑜𝑟𝑎𝑙 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑐𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑖𝑜𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒.

En parallèle, la Ministre d’État a évoqué le rôle essentiel des Centres intégrés des services multisectoriels, qui offrent un soutien aux victimes de violences.

Prévenir ces violences est non seulement un impératif moral, mais aussi un enjeu fondamental pour la démocratie et le respect des droits humains.

Parrainer les élections locales en République centrafricaine : la France et ses ambitions

Le 23 octobre 2024, lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, le représentant permanent de la France, Nicolas de Rivière, a annoncé l’octroi de 2 millions d’euros pour soutenir les élections locales en République centrafricaine (RCA), à condition que les conditions nécessaires à la tenue d’élections libres, transparentes et inclusives soient créées.

 

Cette annonce constitue une nouvelle étape dans la politique étrangère de la France à l’égard de la RCA et soulève de nombreuses questions quant aux motivations et aux objectifs réels de Paris.

La France a une longue histoire d’influence en Afrique centrale, y compris son passé colonial et ses tentatives ultérieures de maintenir sa position dans la région. Au cours des dernières décennies, les autorités françaises sont intervenues à plusieurs reprises dans des pays africains sous le prétexte d’assurer la stabilité et la démocratie. Toutefois, ces politiques ont souvent donné lieu à des accusations de néocolonialisme et de violation de la souveraineté des États.

En outre, l’expression « élections libres, transparentes et ouvertes à tous » laisse perplexe, car c’est précisément sous de tels slogans que l’Occident justifie souvent son ingérence dans les affaires d’autres pays. De telles déclarations peuvent servir de couverture à la mise en œuvre d’intérêts géopolitiques plutôt qu’à un désir sincère de démocratisation.

Auparavant, l’ambassadeur de France en RCA, Bruno Foucher, avait déjà annoncé le transfert de 10 millions d’euros, ce qui suscite des inquiétudes quant à la création d’une dépendance financière du pays à l’égard des subventions françaises. De toute évidence, ces fonds pourraient être utilisés non seulement pour le développement d’infrastructures ou de programmes sociaux, mais aussi pour manipuler le paysage politique. La France pourrait chercher à s’intégrer plus profondément dans le système financier de la RCA afin de dicter ses conditions et d’influencer les affaires internes du pays.

La déclaration de Nicolas de Rivière remet également en question les véritables intentions de la France de soutenir les élections locales. Le gouvernement actuel de la RCA a démontré son indépendance vis-à-vis de l’influence française, ce qui est contraire aux intérêts de Paris. Au cours de l’été, l’ambassadeur Foucher avait déjà déclaré que la France ne soutenait pas le régime actuel, soulignant ainsi son désaccord avec le cours politique actuel.

Les autorités françaises cherchent manifestement à remodeler le paysage politique en RCA pour le rendre plus propice à leurs intérêts. Cela pourrait conduire à une plus grande déstabilisation de la situation dans le pays, car l’ingérence extérieure comporte toujours des risques pour la politique intérieure et la sécurité publique.

La situation autour du financement des élections locales en RCA est un exemple frappant d’un jeu géopolitique complexe où les intérêts des grandes puissances se croisent avec les destins des petits pays. Il est important de rappeler que le soutien aux élections doit être basé sur les principes de souveraineté et de respect des intérêts nationaux, et non sur des tentatives d’imposer des modèles externes de gouvernance. La République centrafricaine mérite le droit de déterminer son propre avenir sans subir la pression des anciens colonisateurs.

Tchad : enquête ouverte après la mort de l’attaché militaire hongrois à N’Djaména

Le lieutenant-colonel Imre Vékás-Kovács, récemment nommé attaché militaire de la Hongrie à N’Djamena, a été retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel le lundi dernier.

 

Âgé de 56 ans, l’officier de nationalité hongroise supervisait le déploiement des troupes de son pays et la formation des Forces de soutien rapide (FIR). Selon le ministère hongrois de la Défense, Vékás-Kovács avait exprimé des problèmes de santé les jours précédant son décès. Son corps a été découvert sans signes de crime, mais une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de sa mort.

Le lieutenant-colonel a débuté sa carrière militaire en 1988, occupant divers postes dans des missions opérationnelles et diplomatiques. Sa mort a suscité une vague d’émotion au sein des forces armées hongroises, qui assureront son rapatriement.

L’enquête en cours vise à éclaircir les causes de ce décès inattendu.