Convention entre le Tchad et Thunderbird School of Global Management de l’Arizona

Le Premier ministre, Succès MASRA et Landry Signé, directeur exécutif en Charge du Campus de Washington ont signé cette convention pour permettre de former de jeunes tchadiens.

 

C’est bientôt un million de Tchadiens et Tchadiennes par an qui pourront bénéficier de l’initiative « 100 millions d’apprenants » objet du partenariat entre le Tchad et Thunderbird School of Global Management de l’Arizona State, classé premier en Commerce International et en Innovation.

Le Premier ministre, Succès Masra, de passage à Washington à nouer des contacts pour signer cette convention qui permettra de renforcer les capacités des élèves et étudiants et leur permettre d’avoir accès à des programmes de formation de qualité.

L’Alliance des États du Sahel est une nouvelle force géopolitique sur la carte de l’Afrique. Y a-t-il des perspectives d’expansion?

Le 17 septembre 2023, les dirigeants de transition du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont signé la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel (AES).

Cette signature intervient dans un contexte de sanctions économiques imposées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de menaces de lancement d’une opération militaire au Niger. Pour les trois pays enclavés, qui luttent activement contre les terroristes d’État islamique, de Boko Haram et de Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, ces sanctions ont eu de graves conséquences, aggravant la situation socio-économique dans ces pays et alimentant les activités croissantes des groupes terroristes.

L’Alliance des États du Sahel est un bloc politico-militaire créé pour assurer la défense collective et l’assistance mutuelle au profit des populations. L’interaction au sein de l’Alliance implique également une coopération économique, telle que la création d’une Union économique et monétaire. L’Alliance prévoit la création d’une monnaie appelée « Sahel » comme plan pour l’avenir.

L’Alliance permet également aux pays de développer une stratégie politique et économique indépendante de la CEDEAO. Comme on le sait, la CEDEAO est fortement influencée par la France, ce qui empêche les États membres d’élaborer une stratégie de développement indépendante. Ces dernières années, la politique de la CEDEAO a été marquée par un recul par rapport aux objectifs déclarés de l’organisation. Toutes les initiatives de la CEDEAO ont échoué, qu’il s’agisse de la lutte contre le terrorisme ou de l’imposition de sanctions économiques à l’encontre des États membres en proie à une transition difficile.

L’une après l’autre, les anciennes colonies de la France rejettent les prétentions coloniales françaises à la souveraineté. Le rôle de la CEDEAO en tant qu’alliance pour la promotion des intérêts de la France va-t-il également diminuer?

Les experts estiment que le rôle de l’AES ne fera que s’accroître dans un avenir proche. La demande croissante des pays de la région pour avoir la possibilité de déterminer de manière indépendante leur politique intérieure et étrangère a un impact.

L’entrée de la plupart des pays membres dans la zone monétaire des francs de la communauté financière africaine (CFA), qui repose sur des pratiques exploitantes du colonialisme, constitue un motif distinct de leur possible retrait de la CEDEAO. Le rattachement des francs CFA d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale à la monnaie française actuelle limite considérablement le potentiel macroéconomique des pays de la zone. En outre, la dépendance à l’égard des décisions françaises prive les pays de la CEDEAO d’une voix dans les décisions relatives aux politiques monétaires clés. Ainsi, la poursuite de politiques économiques indépendantes est inextricablement liée à l’abandon du franc CFA.

L’un des nouveaux membres de l’AES pourrait être le Tchad. Comme ses voisins du Sahel, les Tchadiens sont de plus en plus mécontents de l’influence de la France et de ses politiques néocoloniales, car les trois bases militaires françaises de N’Djamena, Abéché et Faya-Largeau rappellent le passé colonial du pays, en plus des francs français. Après le retrait des troupes françaises du Niger en 2023, une partie du contingent a été redirigée vers des bases au Tchad. La réticence de la France à affaiblir son influence au Tchad a également été évoquée par le président français Emmanuel Macron dans son discours lors des funérailles du défunt président tchadien Idriss Déby, déclarant que « la France restera au Tchad pour toujours ». Les rapports répétés faisant état d’une coopération de la France avec les groupes rebelles FACT et CCMSR sont également préoccupantes. Il est possible que, pour tenter de limiter l’influence de la Cinquième République, le Tchad se tourne vers ses voisins de l’AES. La possibilité de définir sa propre politique fiscale et une avancée dans la lutte contre les groupes armés est certainement une perspective attrayante pour le Tchad.

Le 6 mai, le pays doit organiser le premier tour des élections présidentielles pour mettre fin à la transition. Compte tenu de la récente flambée de violence et des affrontements armés entre l’Agence Nationale de Sécurité de l’Etat (ANSE), la tenue de ces élections n’est pas garantie. Les prochains mois pourraient être décisifs dans l’histoire actuelle du Tchad, la situation pourrait dégénérer en conflit armé interne et, dans un scénario favorable, les Tchadiens pourraient élire un nouveau président et passer à la phase suivante de leur histoire politique.

Le gouvernement fait le point des récents évènements violents au corps diplomatique accrédité au Tchad

La secrétaire d’État aux Affaires Étrangères et aux Tchadiens de l’Étranger, Kassiré Isabelle Housna, a invité les diplomates accrédités au Tchad ce 1er mars 2024.

L’actualité tchadienne de ces derniers jours est dominée par l’attaque du siège du Parti Socialiste Sans frontières qui a entrainé la mort de l’opposant politique, Yaya Dillo. Le scénario commence dans la nuit du 27 au 28 février 2024 dans la ville de N’Djamena et le 29 février, l’annonce de la mort de l’opposant par le procureur de la république, près du Tribunal de grande instance de N’Djaména.
« Ces malheureux événements ont entraîné des pertes en vies humaines, parmi lesquelles celle de l’opposant Yaya Dillo Djerou, Président du Parti Socialiste Sans Frontière », souligne la secrétaire d’État, face aux diplomates.
Pour remonter aux faits, relate-t-elle, « vous vous souviendrez que le Président de la Cour suprême a été victime d’une tentative d’assassinat le 27 février 2024. Suite à cette tentative, une enquête a été ouverte pour identifier et arrêter les auteurs et leurs complices. »
« Vers 19h, le 27 février, le nommé Abakar Terap, membre du Parti Socialiste Sans Frontière et l’un des principaux acteurs de la tentative d’assassinat contre le Président de la Cour Suprême, a été interpellé par les forces de l’ordre. Ces dernières ont fait face à une vive résistance avant de l’appréhender et de le maîtriser. Blessé, il a été admis à l’hôpital pour recevoir des soins », poursuit la fonctionnaire en service au ministère des Affaires étrangères.
« Après avoir appris cette arrestation, un groupe d’individus conduit par le Président du PSF, Monsieur Yaya Dillo, a d’abord tenté de récupérer le blessé à l’hôpital. Les forces de l’ordre sont intervenues immédiatement et ont transféré l’individu dans un autre centre hospitalier plus sécurisé. Par la suite, ce même groupe a attaqué, dans la nuit du 27 février 2024, les locaux de l’Agence Nationale de Sécurité d’État, avec des armes lourdes. »

D’après elle, l’attaque contre l’Agence Nationale de Sécurité de l’État est un acte de rébellion que le gouvernement ne saurait tolérer. C’est ainsi que : « le 28 février, les forces de l’ordre ont reçu l’ordre d’arrêter l’instigateur en chef de l’attaque en la personne de Monsieur Yaya Dillo, qui a opposé une résistance. Malheureusement, il a trouvé la mort. »
« Le Gouvernement considère que cette attaque n’est pas fortuite et vise à perturber le processus de transition, dont le dernier virage est amorcé avec l’annonce du chronogramme des élections présidentielles. »
Le gouvernement tchadien dit, compter sur le soutien diplomatique habituel dans son engagement à faire respecter l’État de droit et à continuer à l’accompagner vers une fin de transition apaisée, aboutissant à des élections libres, crédibles et transparentes.
Et met en garde toute personne qui tenterait de remettre en cause le processus de transition, la paix et la stabilité du pays.

La ministre de l’Aviation prend part à la 5ème session du Comité des ministres de l’ASSA-AC

Fatima Goukouni Weddeye, ministre tchadienne en charge de l’Aviation civile, prend part à Bangui, à la à la 5ème session du Comité des ministres de de l’ASSA-AC.

Les ministres en charge des Transports et de l’aviation civile des de la CEMAC, sont réunis à Bangui, en RCA, pour la 5ème session ordinaire, de l’Agence de Supervision de la Sécurité Aérienne en Afrique Centrale (ASSA –AC). Le coup d’envoi des travaux a été donné par le premier ministre centrafricain, Félix Moloua le 29 février 2024.
Des assises convoquées dans le but d’entériner les décisions du conseil d’administration de l’Agence de Supervision de la Sécurité Aérienne en Afrique Centrale (ASSA –AC) et de se projeter dans le futur avec une bonne coopération dans ce domaine très sensible qu’est la sécurité aérienne.
Tous les ministres en charge de l’aviation civile de la CEMAC ont fait le déplacement de Bangui afin d’y prendre part.
Dans son allocution, le chef du gouvernement centrafricain a rappelé le rôle clé que joue l’aviation civile dans le développement économique de la CEMAC. « L’aviation civile favorise la libre circulation de nos populations, facilite les échanges commerciaux, stimule le tourisme et renforce les liens entre les peuples. »
C’est dans cet élan que la sous-région a adopté « la vision 2025″ qui ambitionne de faire de la CEMAC en 2025, un espace économique intégré et émergent, où règnent la sécurité, la solidarité et la bonne gouvernance au service du développement humain », le premier ministre centrafricain.

Tchad : les mots de Moussa Faki Mahamat aux victimes du 27-28 février

Suite aux violences entrainant la mort de plusieurs personnes, dont le président du Parti socialiste sans frontières, Yaya Dillo, le président de la Commission de l’Union Africaine, présente ses condoléances.

Le Président de la Commission de l’Union Africaine (UA), S.E Moussa Faki Mahamat, à travers un communiqué, regrette profondément le recours à la violence qui a entraîné mort et blessures d’hommes au Tchad.
Il prie pour que les âmes des morts reposent en paix. Il présente ses sincères condoléances aux familles des disparus, et souhaite prompt rétablissement aux blessés.
Le Président de la Commission réitère le principe immuable de l’Union africaine, celui du règlement pacifique des différends et, à l’occasion, l’impérieuse nécessité pour le Tchad de renouer de façon authentique avec le dialogue inclusif de toutes les forces politiques, sociales, civiles et militaires pour un avenir de stabilité, de démocratie et de prospérité partagée.

Tchad : élection présidentiel du 6 mai, Succès Masra se prononce

Le premier ministre de transition, Succès Masra, par ailleurs leader du parti Les Transporteurs a donné son avis sur l’élection présidentielle prévue le 6 mai 2024 au Tchad.

Au cours de son passage à Washington, le premier ministre tchadien, Succès Masra a accordé un entretien à VOA Afrique. Interrogé sur la question de savoir s’il sera candidat à l’élection post-transition du 6 mai prochain, le président du parti Les Transformateurs répond : « La question de ma personne n’est pas importante dans cette affaire.» Il ajoute que : « ce qui est important ce que nous avons mis en place des institutions totalement indépendantes qui ont décidé d’un agenda. Nous en tant que gouvernement, le rôle c’est de veiller à ce qu’il y ait une élection ouverte. Et les lois qui ont été introduites permettent même les candidatures indépendantes. »
« Le choix d’être candidat ou pas est un choix personnel et le moment viendra et nous en reparlerons », déclare-t-il.
Le premier ministre accorde une totale confiance l’Agence de Gestion des Elections (ANGE). Succès Masra assure que l’organe en charge des élections, est totalement indépendante et son mandat est inamovible. « Les dirigeants restent inamovibles, leur durée de mandat est supérieur à celui du président de la république. Tout ça c’est pour donner des gages d’un minimum d’indépendance pour garantir les conditions d’une élection », souligne le chef du gouvernement.
Il invite les électeurs à choisir, le moment venu, des dirigeants serviteurs qui vont répondre à leurs problèmes de base, d’accès à l’éducation, de l’eau, d’électricité, aux soins de base, des routes et à la technologie.
« Mon rôle en tant que chef de gouvernement est de m’assurer que les élections se tiennent cette année. Et que cela nous permette de finir cette transition, parce qu’une transition ne prend pas fin n’est plus une transition, et ça peut occasionner d’autres problèmes plus graves», formule le premier ministre.

Tchad : Succès Masra adresse ses condoléances à la famille de Yaya Dillo

Le premier de transition, à travers une publication sur sa page Facebook, adresse ses condoléances aux familles de l’opposant politique, Yaya Dillo.

Suite à l’annonce du décès du président du Parti socialiste sans frontière (PSF), ce 29 février 2024, le premier ministre de transition, Succès Masra a rédigé un message de condoléances. « Mes tristes condoléances à la famille biologique et politique de Yaya Dillo dont nous apprenons à l’instant la confirmation de son décès parmi les victimes des événements malheureux de ces deux derniers jours. Que Dieu prenne en garde le Tchad.»
L’annonce publique du décès de Mahamat Dillo a été faite par le procureur de la république, Oumar Keddelaîe. Le magistrat a indiqué que le leader du PSF a succombé à ses blessures, survenues pendant l’assaut du siège de son parti.

Tchad : le procureur annonce la mort de l’opposant Yaya Dillo

Le procureur de la république, Oumar Kedellaïe a convié la presse ce jeudi 29 février, pour annoncer la mort de Yaya Dillo, président du Parti socialiste sans frontière (PSF)

L’assaut du 28 février au siège du PSF a été fatal pour l’opposant politique Yaya Dillo. Au cours d’un point de point organisé ce jour, le procureur annonce officiellement la nouvelle du décès du leader politique. Il a succombé à ses blessures, fait-il savoir.

Une dizaine de personnes a succombé à cet assaut, apprend-on. De nombreux blessés ont également été enregistrés. Au total : « 26 personnes ont été interpellés et les enquêtes sont en cours » « , souligne le procureur, Oumar Kedellaïe.

Précisons que l’attaque est intervenue le 28 février 2024, au siège du Parti socialiste sans frontière à N’Djamena, au quartier Bololo dans le 2éme arrondissement de la capitale tchadienne. D’après la version officielle, les forces de l’ordre se sont déployées en riposte, à l’attaque des locaux des services de renseignements.

Tchad : agitations dans la capitale N’Djaména à l’approche de l’élection présidentielle

A quelques mois su scrutin annoncé pour le 6 mai 2024, des tractations s’accélèrent et des coups de feu entendus à N’Djaména. Une réunion de sécurité a été convoquée le 28 février par le président de transition, Mahamat Idriss Deby.

 

Des tensions politiques et militaires à N’Djaména, quelques mois avant la fin de la Transition entamée en avril 2021, suite à la mort de l’ancien président, Idriss Deby Itno. La capitale politique a été secouée le 28 février 2024 par une succession d’évènements.

Au petit matin, le gouvernement à travers le ministre de la Communication, a produit un communiqué pour annoncer l’arrestation d’un cadre du Parti Socialiste sans Frontière (PSF) pour tentative d’assassinat contre le président de la Cour suprême, le 19 février 2024. Le porte-parole du gouvernement, dans le même communiqué indique que, les éléments du PSF, avec à leur tête, le président de la formation politique, Yaya Dillo, ont mené des attaques  le 27 février  2024 « contre les locaux de l’Agence Nationale de Sécurité de l’Etat (ANSE), occasionnant plusieurs morts. » d’où le déploiement des forces de maintien de l’ordre pour « déjouer cette attaque, caractérisée par un amateurisme déconcertant. »

Le président du PSF, Yaya Dillo botte en touche cette version et fait état d’une mise en scène visant à nuire à son parti, à l’approche de l’élection présidentielle. L’homme politique dans un message sonore, nie son implication dans l’attaque de la Cour suprême, et la tentative d’assassinat du président de cette institution. Par ailleurs, il dénonce la tuerie d’un responsable du parti. « Les services des renseignements de la junte vient d’abattre Abakar Torabi, le secrétaire national adjoint chargé des Finances du PSF », écrit Yaya Dillo sur sa page Facebook.

 

Evènements du 28 février 2024

 

Dès que l’attaque de l’Agence Nationale de Sécurité de l’Etat (ANSE) a été rendue publique, les quartiers abritant le siège du PSF ont été assiégés par les forces de maintien de l’ordre. Il s’agit notamment des quartiers, Bololo et Mardjan-Daffack. Des fouilles de véhicules ont été observées. Quelque temps après, des coups de feu ont été entendus aux mêmes endroits. La résidence de  Saleh Deby Itno, militant du PSF et oncle paternel du président de transition, a également été encerclé par des militaires.

 

Réunion de sécurité au sommet de l’Etat

 

Au regard de l’ampleur des coups de feu dans la capitale politique, le président de transition a convoqué une réunion de sécurité,  dans la même journée du 28 février. Une assise ouverte à quelques membres du gouvernement, du cabinet du chef de l’Etat, et aux principaux responsables militaires, de la sécurité et de la justice. L’objectif de cette réunion, discuter de la situation sécuritaire suite à : « l’attaque des locaux de l’ANSE par les éléments du PSF », fait savoir le porte-parole du gouvernement.

D’après le communiqué du ministre de la Communication, Mahamat Idriss Deby a ordonné « l’extrême nécessité d’appréhender rapidement les auteurs de cet acte répréhensible ». Et ordonné, une fouille généralisée systématique dans la ville de N’Djamena, à l’exception des personnes bénéficiant d’une immunité légale.

Tchad : un cadre du PSF arrêté pour tentative d’assassinat contre le président de la Cour suprême

Le gouvernement annonce qu’une tentative d’assassinat contre le président de la Cour suprême a été fomentée par le secrétaire chargé des finances du Parti Socialiste sans Frontières (PSF), ce qui a conduit à son arrestation.

Dans un communiqué produit ce mercredi 28 février 2024, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah, indique que c’est un responsable du Parti Socialiste sans Frontières (PSF), qui est derrière l’attaque orchestrée à la Cour suprême le 19 février dernier.

Tchad : vandalisme à la Cour Suprême, le président de transition instruit de retrouver les coupables

Cependant, ajoute le porte-parole du gouvernement, la situation a pris une tournure dramatique avec une attaque délibérée des complices de cet individu, menée par les éléments du PSF et à leur tête le président de ce mouvement, Yaya Dillo, contre les locaux de l’Agence Nationale de Sécurité de l’Etat (ANSE), occasionnant plusieurs morts. Les forces de l’ordre ont immédiatement réagi avec efficacité pour déjouer cette attaque, caractérisée par un amateurisme déconcertant.

Toutefois, le ministre de la Communication se veut rassurant : « la situation est désormais totalement sous contrôle grâce à l’intervention rapide et efficace des forces de défense et de sécurité. Les auteurs de cet acte ont été arrêtés ou sont recherchés et seront poursuivis conformément à la loi. Le gouvernement tient à rassurer la population tchadienne et l’invite à vaquer normalement à ses occupations », écrit Koulamallah.

Le gouvernement promet, un bilan de l’attaque à communiquer ultérieurement.