Covid-19: une église rwandaise lance la numérisation de la collection d’offrandes

Suite aux inquiétudes quant aux possibles implications pour l’hygiène de la manipulation d’espèces en temps de Covid-19, l’Eglise adventiste du Septième jour au Rwanda s’est lancée dans la numérisation de la collection d’offrandes, afin de minimiser la possible propagation de la Covid-19, a appris APA lundi auprès du clergé.Désormais, les membres de l’église ayant des smartphones pourront télécharger l’application Mo-Pay et suivre les instructions pour retirer de l’argent de leurs comptes bancaires ou Mobile Money, et faire immédiatement un don ou payer leur dîme à l’église, a déclaré le clergé.

Les responsables rwandais de la santé ont déclaré que la possibilité pour les pièces et les billets de banque de contenir des bactéries a été rapidement reconnue en raison de la pandémie en cours et des risques graves associés à la maladie de Covid-19.

Le Pasteur Hesron Byilingiro, chef de l’Eglise adventiste du Septième jour a déclaré que le monde et le pays en particulier progressaient rapidement vers la numérisation des services et utilisent la technologie pour faire les choses différemment et que l’église ne devrait pas être laissée pour compte.
« Au Rwanda, nous avons vu que la technologie devient de plus en plus le moyen de faire les choses. Il n’y a aucune loi qui dit que l’église doit rester conservatrice et ne pas adopter l’utilisation de la technologie dans ce que nous faisons. Je n’ai jamais vu nulle part dans la Bible où il est dit que nous ne devrions pas faire de progrès en termes de technologie », a-t-il déclaré.

Selon lui, les paroisses adventistes ont clairement besoin d’introduire des installations sans contact et de les rendre disponibles.

Dans le même ordre d’idées, le Rwanda a connu ces dernières semaines une hausse des guérisons et une réduction du nombre de cas actifs de Covid-19.

Les cas actifs dans le pays ont chuté ces derniers jours, passant de plus de 1.600 le 6 octobre à 169 le 17 octobre, selon le ministère de la Santé.

Afrique du Sud: L’état d’urgence prolongé jusqu’au 15 novembre

L’Afrique du Sud a prolongé d’un mois l’état d’urgence imposé pour lutter contre la pandémie de Covid-19, a déclaré jeudi la ministre de la Gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini-Zuma. Au plus fort de l’urgence, le pays a imposé des fermetures qui ont pratiquement empêché le bon fonctionnement de l’activité économique – sauf pour les services essentiels comme la nourriture et les structures de santé, les citoyens étant confinés à chez eux.

 Le cabinet et le ministère de la gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles ont déclaré que l’état d’urgence avait été prolongé à la suite de consultations avec les parties prenantes.

 « La décision d’étendre l’état d’urgence nationale n’a pas été hâtive », a déclaré M. Dlamini-Zuma.

 Et d’ajouter : « la prise en compte des conditions matérielles dans le contexte de la stratégie ajustée aux risques a motivé la décision d’approuver cette nouvelle extension ».

 Les mesures actuelles contenues dans les règlements pour faire face à la catastrophe « sont nécessaires au-delà du 15 octobre 2020 », poursuit-elle.

 « Nous devons également maintenir notre engagement à rester réactifs, agiles et compatissants, alors que nous travaillons pour sauver des vies et protéger les moyens de subsistance de tous les Sud-Africains ».

 Par ailleurs, le pays a enregistré 696.414 cas de Covid-19 dont 18.151 décès depuis son apparition dans le pays en mars, a déclaré le ministère de la Santé jeudi.

Covid-19 : la Gambie assouplit les mesures restrictives

Le gouvernement gambien a assoupli les règles de sécurité sanitaire contre la propagation du coronavirus, déclarant jeudi l’ouverture de lieux publics, notamment des hôtels, des bars, des restaurants, des musées et des gymnases à travers le pays.Cette décision survient au lendemain de la réouverture des écoles pour la première fois depuis leur fermeture en raison de l’éclosion de la pandémie de Covid-19 dans le pays en mars 2020.

En vertu de la nouvelle réglementation assouplie, les lieux publics, y compris les écoles, observeront la distanciation physique, le lavage régulier des mains et le port obligatoire du masque facial.

Tous les élèves doivent se laver les mains avant d’entrer dans le périmètre de l’école et doivent également porter le masque.

On s’attend également à ce que les enseignants et le personnel entrant dans l’enceinte scolaire utilisent des masques, vérifient et enregistrent leur température.

Le ministère de la Santé a conseillé aux acteurs de l’éducation d’afficher dans des endroits, et bien en vue dans les écoles, des panneaux et des messages rappelant et faisant la promotion des mesures de protection contre la Covid-19.

Cependant, les boîtes de nuit et les casinos restent fermés, malgré l’assouplissement des restrictions.

Af’Sud : La « solidarité Covid-19 », un modèle pour mettre fin aux conflits africains (ministre)

L’Afrique devrait s’inspirer de la même unité et de la même résilience dont elle a fait preuve dans la lutte contre Covid-19 pour faire face à d’autres défis auxquels le continent est confronté, a déclaré la Ministre sud-africaine des relations internationales et de la coopération, Naledi Pandor.La ministre s’exprimait lors de la 37ème session du Conseil exécutif de l’Union africaine de deux jours qui doit prendre fin mercredi.

« Alors que nous continuons à lutter contre la pandémie, nous ne devons pas perdre de vue les défis auxquels nous continuons de faire face en tant que continent », a déclaré Pandor en sa qualité de présidente du conseil.

Et d’ajouter : « Les conflits actuels en Afrique et les difficultés auxquelles nous continuons de faire face dans notre quête collective pour déposer les armes d’ici 2020 constituent une grave source de préoccupation et doivent être abordés avec l’urgence et la vigueur qu’ils méritent ».

La ministre a déclaré que les effets des changements climatiques, de la sécheresse, des niveaux extrêmes de pauvreté et de l’augmentation du chômage continuaient d’entraver le développement du continent africain.

« Cela nous oblige à n’épargner aucun effort ni aucune ressource pour nous assurer que le continent réalise son potentiel socio-économique et sa vision, comme indiqué dans l’Agenda 2063 de l’UA », a-t-elle poursuivi.

Naledi Pandor a ajouté que les défis du continent nécessitaient une UA dotée de ressources suffisantes et capables de relever les défis du continent, qui se sont poursuivis sans relâche – même pendant la pandémie.

« L’UA doit développer sa capacité à soutenir le continent dans la mise en place d’institutions fonctionnelles capables de résister aux urgences telles que Covid-19 », a déclaré Pandor.

La session devra également discuter des recommandations du Comité des représentants permanents concernant le budget 2021 de l’Union, ainsi que des progrès qui ont été réalisés à ce jour dans les efforts de l’UA pour améliorer sa gestion financière.

Le président  Cyril Ramaphosa est l’actuel président de l’UA, une organisation dont la création remonte au 25 mai 1963 à Addis-Abeba sous le nom d’Organisation de l’unité Africaine (OUA), qui deviendra Union africaine (UA) en 1990.

Covid-19/Fake news: le Repprelci, faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, remet un rapport final à l’Unesco

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) a remis vendredi à la représentante résidente de l’Unesco à Abidjan, Anne Lemaistre, son rapport final sur le Projet Ivoire Check, visant à lutter contre la propagation des fake news (fausses informations) sur la pandémie de la Covid-19.Les résultats du Projet IvoireCheck, notamment financé par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), a été présenté par Anderson Diédri, un membre du Repprelci, au Bureau de l’institution à Abidjan.   

Ce projet, expliquera-t-il, est justifié par le flot d’informations sur la pandémie de la Covid-19 qui a entraîné une floraison de fake news ou infox, particulièrement diffusées par des médias traditionnels et sur les réseaux sociaux.

A travers ce projet, le Repprelci a contribué à lutter contre la propagation des fausses informations sur la pandémie de la Covid-19, un défi majeur en cette période de pandémie à Covid-19. Et ce, via le Fact checking, un procédé consistant à certifier une information ou une rumeur.   

Le projet Ivoire Check a permis de rectifier les fake news, de limiter leur propagation pour mieux sensibiliser le public en Côte d’Ivoire sur la Covid-19, a relevé M. Diédri, souhaitant qu’il soit répliqué dans le cadre de la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020 afin de mettre à la disposition des citoyens des informations justes et vérifiées.

Du 3 mai au 30 juillet 2020, le projet a permis de publier 76 articles, via un suivi de l’actualité, la fact checking, le monitoring du respect des mesures barrières, la diffusion de données infographiques, ainsi que des flashes d’information et des caricatures.

De façon spécifique, 35 articles de fact checking ont été publiés, a indiqué M. Diédri, avant de faire observer que l’IFCN, le réseau international de vérification des faits, basé aux Etats-Unis, exige dans le processus de certification la publication de 26 articles de fact checking sur une période de six mois. 

Le taux des articles portant sur des propos faussement attribués à des personnalités est de 25,71%. En outre, 25,71% des articles concernent les affirmations inexactes et des publications sans preuve, tandis que 29,55% des publications fausses ont été diffusées dans les médias contre 70,45% sur les réseaux sociaux.

En termes d’audience, le Repprelci revendique 252 042 visiteurs sur le site Internet www.ivoirecovid19check.com, 808 abonnés sur la page Facebook, avec une moyenne de 30 partages par publication.

Par ailleurs, 1,7 million de personnes ont été touchées sur les trois mois qu’a duré le projet Ivoire Check avec au moins 2 019 000 vues sur tous les supports (site web + réseaux sociaux) contre un objectif d’audience de 1,5 million de vues.

Pour atteindre ce résultat, le Repprelci a dû faire recours à des sources fiables, entre autres l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le ministère de la santé, ou encore des experts du secteur de la santé pour vérifier les informations, pour attester les publications.

La représentante de l’Unesco en Côte d’Ivoire, Mme Anne Lemaistre, s’est félicitée du résultat du projet Ivoire Check, qui a permis de toucher 1,7 million de personnes en quelques semaines, affirmant que son institution reconduit cette expérience pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.  

La plateforme  de fact checking a été une « réussite », a-t-elle ajouté, soutenant qu’elle participe à l’éducation des médias via le travail de vérification et à réagir sur les polémiques ou les rumeurs afin de donner l’information juste.

« Nous sommes disponibles pour exécuter avec vous la deuxième étape du projet » portant sur l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a assuré le président du Repprelci, Lassina Sermé, qui a adressé des remerciements à l’Unesco pour avoir financé ce projet.

Le Projet Ivoire check sur l’élection présidentielle a pour coordonnateur général le journaliste Lacinan Ouattara. Il vise à offrir des contenus vérifiés à une plus large audience, à sensibiliser et éduquer les publics à la nécessité de consommer des informations crédibles.  

Gaborone inquiet de la hausse quotidienne des cas de Covid-19

Le gouvernement du Botswana a exprimé son inquiétude face à l’augmentation quotidienne des infections à la Covid-19, alors que le pays a révélé avoir enregistré plus de 1.200 nouveaux cas sur une période de 10 jours à partir de la fin septembre.Mosepele Mosepele, coordinateur adjoint du groupe de travail présidentiel en charge de la Covid-19, a déclaré au quotidien public Daily News que ce pays d’Afrique australe avait enregistré 1228 nouveaux cas entre le 24 septembre et le 4 octobre.

 Cela se traduit par une moyenne quotidienne de 120 cas, contre 20 par jour en août, a déclaré Mosepele.

 Le Botswana a jusqu’à présent réussi à contenir la propagation du coronavirus et est l’un des deux pays d’Afrique australe qui comptent moins de 5.000 cas confirmés. L’autre est le Lesotho, avec 1.767 cas signalés à la date de jeudi.

 Le même jour, le Botswana avait enregistré 3.172 cas de Covid-19, la capitale Gaborone étant considérée comme l’épicentre du virus.

 Selon M. Mosepele, il semblerait que la propagation du coronavirus soit endémique sur les lieux de travail où les employés se réunissaient habituellement pour des réunions et mangeaient ensemble sans adhérer aux protocoles Covid-19.

 Il a conseillé aux employés d’éviter de converger dans des zones fermées pour le déjeuner, mais de prendre plutôt leurs repas dans des espaces ouverts où ils pourraient pratiquer la distanciation sociale.

 Il a également appelé les employeurs à adopter la nouvelle norme du travail par roulement pour minimiser l’interaction entre employés.

Ramaphosa salue le dévouement des enseignants malgré la Covid-19

Le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa a salué le dévouement des enseignants du pays à leur travail, malgré les risques encourus face à la pandémie de Covid-19.Ramaphosa faisait ces éloges mardi, lors des célébrations virtuelles du 30ème anniversaire du Syndicat démocratique sud-africain des enseignants.

«Votre dévouement au succès de nos enfants et à l’avenir de notre pays a été prouvé à maintes reprises, mais plus encore pendant la pandémie de Covid-19.

« Dans l’intérêt de nos enfants et de leurs progrès scolaires, vous avez bravé les dangers et les risques posés par la Covid-19 et vous êtes retourné en classe lorsqu’on vous a demandé de le faire », a déclaré le président.

Alors que le pays est toujours aux prises avec la pandémie, Ramaphosa a assuré aux enseignants que son gouvernement était « engagé pour la sécurité de tous nos éducateurs et apprenants, ainsi que de tout le personnel de soutien de notre environnement scolaire ».

Il a promis que le gouvernement continuerait de veiller à ce que les enseignants disposent d’un équipement de protection individuelle adéquat « et de tout le soutien dont ils ont besoin pour enseigner avec succès et en toute sécurité ».

« De même, je vous exhorte à rester vigilant. Nous devons assurer notre sécurité et celle des autres en continuant à observer à tout momentn les réglementations relatives à la distanciation sociale et aux bons protocoles d’hygiène.

Les écoles sud-africaines ont rouvert par étapes en septembre, alors que la pandémie faisait encore rage, tuant plus de 17.000 personnes sur 682.215 cas confirmés depuis mars, selon les derniers chiffres du ministère de la Santé.

La province de Gauteng est restée l’épicentre de la pandémie, avec 221.061 cas depuis le début de l’épidémie de mars.

Elle est suivie par la province du KwaZulu-Natal, avec 119.694 cas, tandis que les provinces du Cap-Occidental et du Cap-Oriental en comptaient respectivement 111.517 et 89.964 cas mercredi.

Covid-19: Maputo enquête sur la vente présumée de test négatifs

Les autorités mozambicaines ont ouvert une enquête sur les allégations de vente de faux tests négatifs à la Covid-19 afin de permettre aux voyageurs de traverser la frontière du pays avec l’Afrique du Sud, a appris APA mercredi.Le Directeur des services de santé de la province de Maputo, Daniel Chemane, a déclaré que son bureau avait reçu des informations selon lesquelles certaines personnes vendaient de faux résultats négatifs à la Covid-19 près du poste frontière de Ressano Garcia à des personnes souhaitant se rendre en Afrique du Sud.

 « Nous allons travailler sur les moyens d’identification et d’authentification pour rendre les résultats des tests plus fiables », a déclaré M. Chemane à Radio Mozambique.

 M. Chemane a déclaré que les autorités mozambicaines s’efforceraient de faire en sorte qu’il existe un document « plus contrôlable ou vérifiable » pour les résultats des tests Covid-19.

 L’on constaate un bourdonnement d’activité au poste frontalier de Ressano Garcia depuis le 1er octobre, date à laquelle l’Afrique du Sud a rouvert la plupart de ses frontières dans le cadre de l’assouplissement des restrictions sanitaires.

Covid-19: le Bénin 13e mondial sur une opération de lutte douanière

Le Bénin s’est classé 13e sur 99 pays après une opération d’urgence mondiale menée par l’Organisation mondiale des douanes (OMD) contre le trafic illicite lié à la Covid-19.

C’est une prouesse réalisée par l’administration douanière béninoise. Elle vient d’être classée treizième au niveau mondial après une opération d’urgence dénommée « STOP » à laquelle ont participé 99 pays. L’examen portait sur la réactivité de leurs dispositifs humains et techniques face à la circulatuion des faux médicaments et autres produits ou équipements illicites liés au traitement de la maladie de Covid-19. Il était initié par l’Organisation mondiale des douanes qui a rendu publics mardi 6 octobre les résultats lors d’une conférence virtuelle.

Le quotidien national La Nation a salué sur son site ce classement et note que ces résultats ont pu être obtenus grâce au dispositif de lutte contre les faux médicaments mis en place en 2017 sous l’impulsion du chef de l’Etat, Patrice Talon. En effet, les autorités béninoises s’étaient attaquées de façon simultanée et coordonnée aux sites de vente de faux médicaments. Plusieurs tonnes de médicaments illicites ont ainsi été confisquées et des dizaines de personnes arrêtées puis jugées.

A ce jour, fait remarquer le journal, la répression ne s’est pas arrêtée sur le terrain, avec la collaboration des douaniers et des policiers qui a surtout fait tâche d’huile dans l’obtention de ce résultat satisfaisant. 

En outre, précise l’OMD sur son site internet, la réponse immédiate et urgente de l’Opération STOP a été menée en collaboration avec 99 de ses administrations Membres et son réseau de Bureaux Régionaux de Liaison chargés du Renseignement (BRLR) face à la recrudescence du trafic illicite de médicaments et d’équipements médicaux et notamment de ceux utilisés dans le cadre de la pandémie de Covid-19.

Elle s’est déroulée du 11 mai au 12 juillet 2020 sous la supervision du Secrétariat de l’OMD, et a permis un total de 1683 interceptions. En tout, c’est plus de 300 millions d’unités de médicaments qui sont concernées, ainsi que plus de 47 millions d’unités d’équipements médicaux (masques, gants, kits de test Covid-19, thermomètres, blouses) et quelques 2,8 millions de litres de gel désinfectant. 

Durant 63 jours, les Membres ont procédé simultanément à des inspections ciblées des envois sur la base de la liste de contrôle des marchandises liées à la Covid-19 élaborée par l’OMD. Cette opération a été un « véritable baromètre » des trafics illicites liés à la pandémie à coronavirus. 

En plus d’avoir su préserver les marchés nationaux de l’infiltration de produits ou médicaments périmés, illicites ou contrefaisants, elle a permis de sauver « des milliers de vies » et « les frontières sont désormais plus sécurisées ». Par ailleurs, l’OMD assure continuer de « suivre de près l’évolution de la situation » pour d’éventuelles actions futures.

Dans son allocution d’ouverture, le Secrétaire Général de l’OMD, Dr Kunio Mikuriya, a noté avec grande satisfaction le succès de l’Opération STOP, qui, selon lui, «  démontre l’agilité et le savoir-faire des Douanes qui sont les seuls organismes publics habilités à surveiller tous les mouvements transfrontaliers internationaux de marchandises, surtout en temps de crise comme celle liée à la pandémie Covid-19 ». 

Aussi a-t-il félicité et remercié toutes les Administrations des Douanes ayant pris part à l’Opération ainsi que toutes les parties prenantes à savoir les organisations internationales telles qu’INTERPOL, ONUDC, OLAF, EUROPOL et le secteur privé représenté par Novartis, Servier, Pfizer, Sanofi et UL.

L’échange d’informations durant l’opération a été rendu possible grâce à l’outil de communication sécurisé de l’OMD « CENcomm DPI » lancé au début de la crise de la pandémie liée à la Covid-19  pour favoriser le partage d’informations et de données entre les Membres dans ce contexte spécifique.

L’analyse des données obtenues pendant l’opération donne des indications sur les principaux itinéraires et modes opératoires ainsi que sur les produits qui sont le plus couramment sujets au trafic illicite dans ce contexte de pandémie. 

Selon l’OMD, les résultats et les conclusions de l’Opération lui permettront ainsi qu’à ses Membres d’améliorer leurs systèmes  de gestion des risques opérationnels douaniers et de ciblage des marchandises illicites aux niveaux mondial, régional et national.

Covid-19: la star Sadio Mané contrôlé positif

L’international sénégalais de football, Sadio Mané, a été testé positif au nouveau coronavirus, a annoncé vendredi son club Liverpool.Le virus de la Covid-19 s’attaque de nouveau à un joueur de football, en l’occurence le dernier Ballon d’Or africain. L’attaquant sénégalais des Reds, auteur de trois buts pour autant de journées depuis le début de la saison de Premier League, est en effet infecté et placé en quatorzaine.

« Sadio Mané a été testé positif au COVID-19 et a été placé en quarantaine selon les réglementations en vigueur », explique le club anglais dans un communiqué, soulignant que son attaquant vedette a présenté des symptômes mineurs du virus mais se sent globalement en bonne santé.

« Cependant, comme avec Thiago Alcantara, le Liverpool Football Club suit – et continuera de – suivre tous les protocoles relatifs au COVID-19 et Mané s’auto-isolera pendant la période de temps requise », précisent les Reds.

Le quatrième du dernier classement du Ballon d’Or France Football va devoir alors manquer le match face à Aston Villa dimanche, avant la trêve internationale. 

La sélection sénégalaise doit affronter le 9 et le 13 octobre prochain, en amical, le Maroc et la Mauritanie et Mané figure dans la liste des 25 Lions rendue publique hier jeudi par le sélectionneur Aliou Cissé. Mais il devrait logiquement manquer le regroupement.

Voici la liste des joueurs appelés :

Gardiens : Edouard Mendy (Chelsea, Angleterre), Bingourou Kamara (RC Strasbourg, France), Clément Diop (Impact Montréal, Canada).

Défenseurs : Youssouf Sabaly (Bordeaux, France), Saliou Ciss (Nancy, France), Racine Coly (Nice, France), Kalidou Koulibaly (Naples, Italie), Ousseynou Ba et Pape Abdou Cissé (Olympiakos, Grèce), Lamine Gassama (Göztepe, Turquie), Salif Sané (Shalke 04, Allemagne).

Milieux : Sidy Sarr (Nîmes, France), Krépin Diatta (Bruges, Belgique), Pape Cheikh Diop (Dijon, France), Idrissa Gana Guèye (PSG, France), Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace, Angleterre), Joseph Lopy (Sochaux, France).

Attaquants : Sadio Mané (Liverpool, Angleterre), Mame Baba Thiam (Fenerbahce, Turquie), Opa Nguette (Metz, France), Sada Thioub (Angers, France), Ismaila Sarr (Watford, Angleterre), Famara Diédhiou (Bristol, Angleterre), Boulaye Dia (Reims, France) et Habib Diallo (Metz, France).

Covid-19: Le président zimbabwéen souhaite bon rétablissement à Trump

Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a souhaité vendredi, bonne chance au président américain Donald Trump qui a été testé positif au coronavirus.Dans un message Twitter, Mnangagwa s’est dit confiant que Trump et son épouse Melania vont vaincre la maladie qui a infecté à ce jour plus de 34,5 millions de personnes dans le monde depuis le début de l’année, dont 7,5 millions pour les Etats-Unis.

« Mes meilleurs vœux au président Trump @realdonaldtrump et à la Première Dame @FLOTUS pour qu’ils se remettent complètement de la Covid-19 », a déclaré Mnangagwa.

Les Trump ont annoncé vendredi qu’ils avaient été testés positifs au virus et qu’ils étaient en train de récupérer en quarantaine.

Tchad-covid19 : les mesures barrières s’adaptent à l’évolution de la maladie (santé)

Le ministre de la santé publique, Abdoulaye Sabre Fadoul a été interrogé le 28 septembre dernier sur la Covid-19. Il fait savoir que le gouvernement adopte sa stratégie en fonction de la situation épidémiologique

« Les stratégies du gouvernement ne sont pas figées », informe Abdoulaye Sabre Fadoul, ministre de la Santé publique. Il note que les mesures élaborées dans le cadre de la lutte contre la pandémie s’est fait ressentir dans tous les secteurs. Néanmoins, grâce à la stratégie du gouvernement les activités sociales et économiques n’ont pas lourdement été impactées. Le ministre indique que dans ce sens que le couvre-feu a été renforcé dans certaines localités dans les circonscriptions à fortes taux d’infection.

Toutefois, l’officier supérieur dans le domaine sanitaire regrette que malgré les efforts certains points de rassemblement, tels les places mortuaires demeurent les lieux de concentration et de propagation du virus. « Les principaux foyers qui ont été détectés au Tchad, et ont parfois été gérés très difficilement, ont trouvé leur source de déclenchement à partir des places mortuaires », signale le ministre de la santé publique. Il dénonce également les occasions d’attroupements communautaires, à l’instar des mariages, des baptêmes et visites.

D’après le ministre, la grande partie des patients de Covid, décédés dans l’intervalle mai-juin, ont contracté le virus dans les places mortuaires. Le même scénario s’est produit dans le département de la Kabbia et dans la province du Mayo-Kebbi Est, apprend Abdoulaye Sabre Fadoul.

Il rappelle au respect des mesures barrières, notamment la distanciation physique et l’application des règles usuelles d’hygiène.

Coronavirus : Donald Trump et sa femme ont été testés positifs

Le président des Etats-Unis, Donald Trump, a été testé positif au coronavirus, il a fait l’annonce sur son compte Twitter hier jeudi 1er octobre 2020. La 1ère dame aussi a contracté le virus, renseigne le président

« La première dame et moi-même avons été testés positifs au covid-19 », informe Donald Trump sur Twitter. Il doit en principe participer à une conférence sur le Covid-19 ce 2 octobre par téléphone sur : « le soutien aux personnes âgées vulnérables », et dans la soirée à un meeting en Floride, le dernier a été annulé bien que le médecin de la Maison-Blanche assure que le président se porte bien. La première dame Melania Trump et lui doivent observer une quarantaine à Washington. Le médecin a précisé qu’il continuera à assumer ses fonctions.

« Nous allons entamer notre quarantaine et le processus de rétablissement immédiatement. Nous nous en sortirons ensemble », note le président américain. C’est un coup de tonnerre pour le républicain, la campagne doit prendre fin dans quelques jours et les élections seront organisées dans un mois. Le cahier de charge a commencé à être bouleversé, à l’instar de la campagne en Floride annulée par la Maison-Blanche.

Donald Trump a été contaminé par l’une de ses proches collaboratrices, Hope Kicks, quand ils se sont rendus à Cleveland, pour prendre part au débat contre le candidat démocrate, Joe Biden. Très proche du président, la conseillère Hop Hicks était en compagnie de son patron mercredi dernier dans le Minnesota pour un meeting. D’après le patron de la Maison-Blanche, sa collaboratrice aurait contracté le virus au contact avec des soldats ou des membres des forces de l’ordre, car très proche de ces derniers.

L’Afrique du Sud rouvre ses frontières aux voyageurs africains

L’Afrique du Sud a rouvert jeudi ses frontières aux voyageurs africains, mettant fin à un confinement de six mois qui visait à freiner la propagation de la pandémie de coronavirus.Le ministre des Relations internationales et de la coopération, Naledi Pandor, a déclaré que la décision de rouvrir les ports d’entrée à ses frères africains visait à faciliter la libre circulation des personnes, des biens et des services entre l’Afrique du Sud et le reste du continent.

« Pour faciliter les déplacements depuis d’autres pays africains, 18 frontières ont été ouvertes. Les voyageurs doivent posséder les documents de voyage pertinents. Et ils seront dépistés pour les symptômes de la Covid-19 à leur arrivée aux ports d’entrée », a déclaré Pandor.

Elle a ajouté : « trente-cinq postes frontières continueront cependant à offrir des services restreints en raison d’une capacité insuffisante de dépistage et de mise en quarantaine ».

Selon les protocoles en vigueur, les navetteurs quotidiens résidant dans les villes transfrontalières et ceux qui viennent de pays voisins – notamment ceux qui ont des permis de travail, les écoliers et les enseignants – seraient autorisés à entrer et sortir du pays à des fins d’éducation et de travail, a déclaré la ministre.

Le dépistage des symptômes de Covid-19 serait en place et, si nécessaire, les voyageurs seraient soumis à la quarantaine et à l’isolement jusqu’à ce qu’ils se rétablissent, a déclaré la ministre.

Elle a ajouté que tous les navetteurs devraient donc observer tous les protocoles tels que le port de masques faciaux, se laver et se désinfecter les mains régulièrement – et respecter les mesures de distanciation sociale pendant la pandémie qui a tué plus de 16.600 personnes depuis son entrée dans la pays en mars dernier.

Le 21 septembre, le président Cyril Ramaphosa a annoncé pour la première fois la réouverture des frontières dans le cadre d’un important paquet visant à alléger les restrictions de confinement de l’économie, passant du niveau 3 au niveau 1.

Coronavirus : N’Djamena est le principal foyer de contamination du Tchad

Le Comité de gestion de crise réuni le 30 septembre pour évaluer la situation épidémiologique liée au coronavirus a indiqué que les cas de contamination enregistrés dans les provinces ont pour point de départ la ville de N’djamena

Sous la coordination du ministre des affaires étrangères Amb. Amine Abba Siddick, le Comité de gestion de la crise sanitaire a tenu sa réunion hebdomadaire ce mercredi pour évaluer la situation épidémiologique liée à la pandémie à coronavirus. Il en ressort que N’Djamena constitue la source de propagation du virus.

Le CGCS s’inquiète de la propagation de manière insidieuse du virus à travers le pays. Il évoque pour cause, le relâchement des mesures barrières avec pour point de départ la capitale. « Les vagues de contamination décelées dans quelques provinces du pays ont pour source la capital », regrette le comité de gestion de crise

Les autorités appellent une fois de plus la population à la discipline pour conjurer ce mal. Pour cette semaine, le nombre de cas confirmé est en baisse par rapport à la semaine précédente ou près de 70 cas ont été enregistrés.

Quant aux malades sous traitement, le coordonnateur de la crise sanitaire, Pr Choua Ouche mi assure que leurs états de santé est sous contrôle.

Post-Covid-19 : «Il faut un travail d’équipe pour créer des emplois» (Ramaphosa)

Les Sud-Africains doivent travailler ensemble pour garantir le remplacement des emplois perdus pendant la pandémie de Covid-19, mais ils doivent également faire des efforts pour en créer d’autres afin de réduire le chômage dans le pays, a déclaré mercredi le président Ramaphosa.Il s’exprimait après que Statistics South Africa a révélé que le pays a réduit son taux de chômage au deuxième trimestre de cette année de 30% à 23%, ce qui s’est traduit par 10,8 millions de chômeurs.

Ramaphosa a déclaré que les Sud-Africains devaient travailler ensemble pour assurer un rebond rapide de l’emploi après la publication des derniers chiffres de l’emploi.

« Le moment est venu pour tous les Sud-Africains de se rassembler et de développer l’Afrique du Sud », a déclaré le président.

Il a ajouté : « En plus des mesures de secours que nous avons déjà mises en œuvre pendant la pandémie, nous devons veiller à ce que chaque emploi perdu pendant la crise soit remplacé et à ce que davantage d’emplois soient créés afin que nous puissions réduire le chômage de manière significative ».

Selon lui, le succès du pays dans sa réponse à cette crise sans précédent « sera mesuré par la rapidité de la reprise de notre marché du travail ».

Le président a rappelé à la nation que le gouvernement est en train de finaliser un plan pour un retour à la croissance et un rebond de l’emploi.

Il a indiqué que les réformes structurelles, les investissements dans les infrastructures et d’autres mesures pour faire croître l’économie joueraient un rôle crucial dans le soutien à la reprise du marché du travail à moyen terme.

« Pendant que le marché du travail se rétablit, le gouvernement continuera d’étendre ses programmes visant à maintenir les gens au travail et à maintenir leurs moyens de subsistance », a-t-il déclaré.

L’Afrique du Sud, comme la plupart des pays, a connu à la fois une forte augmentation du chômage et de l’inactivité économique en raison des mesures prises pour contenir la pandémie qui secoue le pays depuis mars dernier, tuant plus de 16.600 personnes sur un total de 672.572 cas de Covid-19.

Sénégal : l’agriculture et l’industrie pharmaceutique doivent être des secteurs de relance prioritaire (Macky)

L’agriculture et l’industrie pharmaceutique doivent être des secteurs de relance prioritaire de l’économie nationale lourdement affectée par la pandémie du nouveau coronavirus, a déclaré, mardi à Diamniadio (Dakar), le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.Jugeant « inadmissible » que l’on importe encore des seringues ou du coton sanitaire, le président Macky Sall a indiqué « qu’il est temps que certains médicaments soient fabriqués sur place et que la production rizicole puisse nourrir le Sénégal ». 

S’exprimant à l’ouverture du Conseil présidentiel sur la relance économique, Macky Sall a aussi souligné qu’ « Il nous faut également booster l’industrie et l’économie numérique, le tourisme, le logement en favorisant l’équité sociale et territoriale, mais aussi l’inclusion social ».

Le chef de l’Etat sénégalais a par ailleurs assuré de la poursuite de la politique d’investissement massif dans la réalisation d’infrastructures notamment routières.

« L’Etat ne va pas abandonner sa politique de construction des infrastructures et va les poursuivre dans la mise en œuvre du deuxième Plan d’actions prioritaires(PAPII) du Plan Sénégal émergent(PSE) », a-t-il indiqué.

« La construction des infrastructures va se poursuivre. Nous n’allons pas abandonner la construction d’infrastructures notamment le système routier à travers une articulation des pistes de productions avec routes et les autoroutes », a-t-il dit.

Le coronavirus a révélé des vulnérabilités potentielles qui exposeraient tout pays à de pénuries en cas de rupture de fret ou de rétention de certains produits par les pays exportateurs pour satisfaire leurs propres besoins, a rappelé le président Macky Sall. 

Partant de ce constat, il a indiqué que « ces enseignements doivent  nous pousser à réarticuler nos politiques économiques. D’abord à pouvoir produire ce que nous consommons. Car Il est temps que cette question soit réglée ». 

Par ailleurs, tout en saluant les efforts fournis par les services du fisc pour recouvrer les ressources internes, il a invité les régies financières à œuvrer davantage pour la collecte des impôts et taxes. 

« On ne peut pas continuer à s’endetter si nous-mêmes, on ne peut pas générer les ressources qu’il faut pour assurer le fonctionnement de l’Etat et participer de façon active au financement de l’investissement », a fait remarquer Macky Sall.

A en croire le président sénégalais, aucun partenaire ne peut soutenir durablement un pays qui ne fait pas l’effort de mobiliser son épargne national et de créer ses recettes pour pouvoir être sur une trajectoire vertueuse de développement.

Le chef de l’Etat a par ailleurs signalé que le Plan d’actions prioritaire (PAP II) nécessitant un financement de 22,3 milliards d’Euros ne se substituait pas au Plan Sénégal émergent, lequel demeure la référentielle en matière de développement économique et social du pays. 

Covid-19 : L’Ouganda commence ses essais de vaccins en novembre

Les essais humains d’un vaccin contre le coronavirus encore en cours de recherche en Ouganda devraient commencer en novembre, ont confirmé de hauts responsables de la santé à Kampala.L’ARN autoréplicateur, fruit d’un effort de recherche conjoint de l’Imperial College de Londres et de l’Uganda Virus Research Institute, sera mené en trois étapes.

Les responsables de la santé expliquent que si les tests donnent des résultats positifs, le vaccin sera recommandé pour le traitement général des patients de la Covid-19 en Ouganda. 

Dix volontaires ougandais seront recherchés pour être utilisés pour les essais humains et pour observer leur réponse au vaccin. 

Au moins 100 volontaires seront testés avant qu’un test aléatoire ne soit effectué, ciblant entre 1000 et 3000 personnes.

Le financement de l’essai sera fourni par l’Imperial College de Londres. 

L’annonce des essais survient après que le président Yoweri Museveni a inauguré l’Initiative scientifique présidentielle sur les épidémies (PRESIDE) en vue de mener des recherches efficaces sur le nouveau coronavirus.

Gabon: grogne de religieux face à la longue fermeture des églises

Des prêtres au Gabon, mécontents de la fermeture de leurs églises depuis sept mois, ont demandé leur ouverture contre l’avis de l’Etat.L’attente est jugée longue par les hommes d’église du pays d’Ali Bongo Ondimba. Si le gouvernement veut d’abord avoir toutes les garanties techniques et sanitaires sur l’évolution de la pandémie de Covid-19 pour rouvrir les lieux de culte, la Fédération des Églises charismatiques, pentecôtistes et de réveil a appelé, il y a deux semaines, ses membres à passer à l’acte à partir d’hier dimanche 27 septembre. Une décision unilatérale « qui sonne dans l’opinion comme un défi à l’autorité publique », s’est emporté le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, en conférence de presse samedi.

Toutes les églises sont restées fermées après cette menace à peine voilée du ministre à l’exception de celle de Bethsaïda, dirigée par le président du collectif des pasteurs, l’archevêque Jean Baptiste Moulacka. Arrêté vers 12 heures, il a été conduit au commissariat où il a passé deux heures environ avant d’être libéré. Il s’est toutefois défendu d’avoir ouvert l’église pour un quelconque office.

« Ils m’ont libéré parce que mon église n’était pas ouverte pour un culte mais pour un nettoyage. Et puis on ne fait pas un culte avec cinq personnes. Il y avait cinq fidèles qui nettoyaient l’église », a confié l’évêque sur le site Gabonactu.

« Je pense que les policiers ont été impressionnés par la foule qui commençait déjà à envahir les environs du commissariat », a-t-il ajouté, rejetant en outre l’accusation d’acte de défiance.

« Nous sommes victimes d’une injustice car l’Etat a ordonné la réouverture des marchés, des hôtels et restaurants mais reste sourd concernant les lieux de culte », a déploré Jean Baptiste Moulacka, demandant plus de considération de la part du gouvernement.

Au Gabon, l’état d’urgence sanitaire est toujours en vigueur. Samedi, le ministre Lambert Noël Matha a annoncé un allègement d’une heure du couvre-feu, soit de 20h à 5h. Il justifie cette mesure par le fait que les autorités ne veulent pas se laisser gagner par le relâchement malgré la baisse affichée des cas positifs du nouveau coronavirus. A la date du 27 septembre, le pays suit encore 740 patients après avoir déjà recensé 8728 cas dont 7934 guéris et 54 décédés.

En revanche, « il n’y a aucun conflit entre le gouvernement et les ordres religieux », a précisé le ministre, notant que le chef de l’Etat a demandé à son gouvernement de trouver les voies et moyens pour assouplir les mesures de fermeture des lieux de culte.

« Le gouvernement s’y emploie et voudrait s’assurer que, au regard de la résurgence de la pandémie ailleurs, la tendance baissière des contaminations observée chez nous, n’est pas éphémère et trompeuse », a dit Lambert Noël Matha.

Covid-19 : réouverture des écoles kenyanes dans un contexte de réglementation stricte

Les autorités sanitaires kenyanes ont promis que des règles de sécurité strictes seront mises en place avant la réouverture des écoles le mois prochain.Les écoles kenyanes devraient rouvrir par étapes entre le 5 et le 19 octobre, cinq mois après avoir été contraintes de fermer leurs portes en raison de la pandémie mondiale qui a durement frappé ce pays d’Afrique de l’est. 

 S’exprimant mercredi, le ministre de la Santé, Mutahi Kagwe a déclaré que des protocoles stricts seront respectés avant et après la réouverture des écoles.

 Il a ajouté que les élèves auront le temps de s’habituer aux règlements avant que les écoles ne recommencent à fonctionner normalement.

 Selon un ensemble de propositions du ministère de la Santé aux acteurs de l’éducation kenyans, les élèves seront gérés dans le cadre de la mise en œuvre des protocoles Covid-19.

 Le Kenya compte actuellement 38.348 cas de Covid-19.

Covid-19: les compagnies aériennes africaines pourraient perdre 4 900 milliards Fcfa de revenus passagers en 2020 (AFRAA)

La pandémie de Covid-19 a affecté le portefeuille des sociétés aériennes africaines, qui pourraient perdre en 2020, 4 933 milliards de Fcfa (8,8 milliards de dollars) de revenus passagers, selon le secrétaire général de l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA), Abderahmane Berthé, dans un entretien à APA. »L’AFRAA estime que pour l’année 2020, les compagnies aériennes africaines pourraient perdre 8,8 milliards de dollars (4 933 milliards Fcfa) de revenus passagers par rapport à 2019″, tandis que les « pertes d’emplois dans l’aviation et les industries connexes pourraient atteindre 3,1 millions », indique M. Abderahmane Berthé.

La Covid-19, déclarée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme une pandémie en mars 2020, a fortement impacté le transport aérien international. En Afrique, de nombreux pays ont immédiatement adopté des mesures de fermeture des frontières aériennes et terrestres.

Selon le secrétaire général de l’AFRAA, « plus de 95% de la flotte aérienne était effectivement clouée au sol ». Seulement des vols de fret aériens ont opéré pour satisfaire la demande de transport des équipements médicaux et des biens essentiels.

En dépit de cette situation, certaines compagnies ont pu opérer avec des vols fret qui ont généré des revenus sans pour autant atténuer substantiellement l’impact de la crise sur ces sociétés aériennes (Ethiopian Airlines, Kenya Airways, Egyptair, Rwandair …).

L’enjeu aujourd’hui pour l’AFRAA demeure avant tout le redémarrage des vols et la restauration des activités des compagnies aériennes africaines. Mais pour une reprise efficiente, « les compagnies ont besoin du soutien et de l’accompagnement des acteurs du secteur », fait observer M. Abderahmane Berthé.

Sur le terrain, dit-il, « la reprise est encore partielle ». La reprise des vols a ostensiblement commencé aux mois de « juillet, août et septembre », cependant, « le niveau d’activité reste encore faible (30-40%) » ainsi que les taux de remplissages des vols.

Pour contenir la crise sanitaire de la Covid-19, le Conseil de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a adopté en juin 2020 le « CART », un document contenant les recommandations pour la reprise des vols sans risque de propagation du Coronavirus (Covid-19) et visant à ramener la confiance des voyageurs aériens.

Soutiens financiers 

La Covid-19 a grevé la bourse de la plupart des compagnies aériennes sur le continent. Le problème immédiat pour ces compagnies aériennes, est selon M. Berthé le manque de liquidité; et pour minimiser l’impact de la Covid-19, il est essentiel que les gouvernements intensifient leurs efforts pour soutenir l’industrie du transport aérien africain. 

Dans l’optique de l’accompagnement, l’AFRAA a lancé dès le 18 mars 2020, un appel aux gouvernements africains pour soutenir les compagnies aériennes, tout en exhortant à la discussion pour adapter ces différents appuis sous forme de « prêts, garanties sur prêts, allègement ou report de charges ».

Dans cette même veine, les organisations du secteur (AFRAA/IATA/AASA/OMT/WTTC) ont lancé le 6 mai 2020 un appel conjoint aux institutions financières internationales et de développement, ainsi qu’aux donateurs pour mettre en place une enveloppe d’aide de 10 milliards de dollars, soit 5 599 milliards de Fcfa.

Un soutien financier à l’industrie aérienne africaine dans le contexte de la pandémie de Covid-19, n’est pas facile pour les États. Pour ce faire, le secteur tente de se prendre en charge avec l’organisation de webinaire ou la sensibilisation des compagnies sur les opportunités et les mécanismes de financement offerts par des établissements de crédits.

Sous les auspices de la Commission de l’Union Africaine, le Groupe de travail africain de haut niveau sur la Covid-19 a formulé des recommandations pour les Etats et créé un fonds continental de relance estimé à 25 milliards USD pour soutenir les plans de relance à court, moyen et à long terme pour le secteur de l’aviation afin de favoriser le développement d’une connectivité aérienne durable et résiliente.  

Plusieurs pays africains ont déjà apporté un certain soutien à leur secteur du transport aérien. Cependant, « ces efforts doivent être amplifiés », soutient le secrétaire général de l’AFRAA, Abderahmane Berthé.

« Au niveau de l’AFRAA, nous avons élaboré un plan de relance à l’attention de nos membres, basé sur neuf piliers d’actions: Gouvernements et Etats, autorités de régulation, fournisseurs, clients/passagers, maintenance, réduction des coûts, cargo, personnel et les stratégies pour assurer la continuité des activités », assure M. Abderahmane Berthé.

Toutefois, estime-il que la coopération entre les compagnies aériennes africaines est aussi nécessaire pour atteindre une connectivité renforcée où elles seront économiquement plus performantes et contribueraient à l’intégration économique du continent.

Gestion post Covid-19

Selon M. Abderahmane Berthé, la gestion post Covid-19 de la situation commande que les compagnies aériennes concluent  des accords de coopération, y compris des fusions en tant que stratégie de survie.

L’AFRAA a également engagé dans cet élan de nouveaux projets en vue de réduire les coûts d’exploitation et accroître les revenus des compagnies aériennes africaines. Mais, pour l’organisation la coopération entre les compagnies sera essentielle pour améliorer la connectivité intra-africaine.

L’Association des compagnies aériennes africaines qui constate « beaucoup de disparités », lance aux autorités de régulation un appel pour l’harmonisation des mesures appliquées par les Etats, ce qui pourrait assurer  une pérennité des activités.

L’avènement de la Covid-19 montre que les technologies innovatrices et l’automatisation joueront un rôle essentiel dans l’avenir du transport aérien. La nécessité de réduire les points de contact dans les aéroports a révélé la portée de l’utilisation des technologies biométriques pour éviter les risques de contamination.

En vue de détecter et contenir la Covid-19, les États ont mis en place dans les aéroports des dispositifs de bio surveillance numérique. Et ce, pour rassurer les passagers. Le protocole de l’OACI édicte les mesures incluant le port du masque, la mise en place de technologies sans contact dans le processus de voyage et les mesures de contrôle.

Lancé par l’UA, le projet de Marché unique du transport aérien africain (MUTAA), devrait être rendu plus performant pour une meilleure connectivité aérienne, en termes de temps de trajet réduit, de tarifs réduits en vue d’une compétitivité des compagnies aériennes africaines.   

Le MUTAA, commente M. Berthé, contribuera « grandement à faciliter le rebondissement du transport aérien en Afrique pendant et après la période de reprise ». Car, le protocole de libre circulation des personnes complète le MUTAA en levant les restrictions sur les visas.

L’AFRAA a été créé il y a 52 ans et comprend aujourd’hui 45 compagnies membres. Elle revendique 35 partenaires de l’industrie. Mi 2020, le niveau de trafic enregistre un taux « très faible de l’ordre de 30% » par rapport au niveau habituel. Le niveau devrait atteindre 60% d’ici la fin de l’année 2020.

Tchad-coronavirus : le gouverneur du Logone oriental ferme portes des moquées

Une décision du gouverneur de la province du Logone oriental, Moussa Haroun Tirgo, instruit la fermeture automatique des mosquées pour non-respect des mesures de lutte contre la propagation du coronavirus

L’annonce du numéro 1 de la province du Logone oriental précisant fermeture des mosquées a été faite sur les ondes de la radio Arc-en-ciel. Elle a pris effet dès le 21 septembre 2020. Tout contrevenant s’expose à une amende allant de 50.000 à 100.000FCFA. Les forces de l’ordre et de sécurité ont été instruites à cet effet. Elles doivent veiller à l’application stricte de la décision.

Cette prescription fait suite à l’enregistrement continu des nouveaux de covid-19 dans le Logone oriental. Le patron de la circonscription administrative, Moussa Haroun Tirgo regrette que malgré les nombreux efforts consentis pour stopper la pandémie, la population fait montre d’ : « indiscipline caractérisé ». Il déplore que malgré toutes les mises en garde et les mesures prises les résultats escomptés n’ont pas été atteint. Raison pour laquelle, il passe à la vitesse supérieure, indique-t-il.

« Toutes les mosquées sont automatiquement fermées sauf le vendredi », pendant deux semaines, parce que : « les gens ne respectent pas la distanciation sociale », au sein de ces lieux des cultes, déclare le gouverneur.

Les bars, marchés, ciné clubs ont également été mis en garde. Leurs portes seront également fermées s’ils ne respectent pas les mesures barrières

Covid-19: Le Maroc, 2ème pays le plus touché du continent

La montée en flèche des nouveaux cas de contamination à la Covid-19 ces derniers mois, a placé le Maroc au 2ème rang des pays les plus touchés par la pandémie en Afrique juste derrière l’Afrique du Sud qui compte 700.000 cas confirmés.Le Maroc, qui enregistre à ce jour 103.119 cas confirmés, dont 1855 décès, continue de gravir la sinistre hiérarchie mondiale et africaine des pays les plus touchés par le nouveau coronavirus.

En effet, en quelques semaines seulement, le Royaume a accumulé les cas de contaminations depuis la sortie d’un confinement généralisé de près de trois mois, (mars- juin 2020).  

Dans cette pente dangereuse où la moyenne de l’incidence quotidienne des nouveaux cas dépasse, désormais la barre des 2.000 contre à peine une centaine il y a encore trois mois, le Maroc vient de dépasser l’Egypte (102.015 cas), pays pourtant trois fois plus peuplé que le Royaume.

Aussi, le Maroc devance deux autres nations des plus peuplées à savoir l’Ethiopie et le Nigéria qui comptent respectivement 69.709 et 57.242 cas recensés.

Cette situation pandémique met à rude épreuve les responsables marocains qui se trouvent entre le marteau de la flambée des cas d’infection et l’enclume de prendre en charge des patients touchés.

Il est établi que la crise née du Covid-19 a lourdement impacté certains secteurs. Elle a eu un effet dévastateur sur tous les filets sociaux et économiques. De nombreux piliers du quotidien des citoyens ont été bousculés. Ceci ne manquera pas, non plus, de rebattre les cartes de larges pans économiques.

En espérant une baisse du nombre de cas de contamination, les Marocains se doivent de redoubler d’efforts et de se conformer aux règles d’hygiène et de sécurité sanitaire ainsi que les mesures préventives prises par les autorités marocaines.

Côte d’Ivoire/Covid-19: la Centrale syndicale Humanisme exige la réintégration des travailleurs licenciés

La Centrale syndicale Humanisme, l’une des principales organisations des travailleurs ivoiriens, a exigé samedi à Abidjan, la réintégration de tous les travailleurs licenciés pour motifs économiques en Côte d’Ivoire pendant la période de la Covid-19. « Nous exigeons la réintégration de tous les travailleurs licenciés pour motifs économiques durant cette période (de la Covid-19). Il faut qu’ils soient réintégrés », a déclaré Mamadou Soro, le secrétaire général de la Centrale syndicale Humanisme peu avant la fin des travaux du premier congrès ordinaire de cette centrale avec à son ordre du jour le renouvellement des instances.

« Nous  ouvrons le dialogue social sur le salaire minimum agricole garanti (SMAG) qui est de 22 000 FCFA dans notre pays. Il faut le relever pour atteindre le même niveau que le  SMIG à 60 000 FCFA», a poursuivi M. Soro, candidat à sa propre succession. 

 Ces assises qui se sont ouvertes la semaine dernière autour du thème : « les travailleurs face à la crise de l’emploi causée par la Covid-19 : quelle riposte?» ont permis d’élaborer le plan d’actions stratégiques 2020-2030 de cette centrale syndicale.

Selon Mamadou Soro, environ 27 000 travailleurs ont été licenciés abusivement en Côte d’Ivoire pendant la crise sanitaire de la Covid-19 et pour le secteur informel, 1 200 000 unités de production informelles sont aux arrêts.

«C’est la reprise de toutes ces activités que nous demandons par des appuis publics conséquents et rapide», a plaidé M. Soro. Par ailleurs, il a demandé aux autorités ivoiriennes d’assouplir les conditions d’éligibilité des entreprises au fonds de soutien Covid-19 mis en place par le gouvernement.

« Nous avons proposé qu’effectivement le gouvernement aille plus loin en assouplissant les conditions d’accès aux fonds Covid-19 destinés aux entreprises de Côte d’Ivoire. Parce que le point que le ministre de l’économie et des finances a fait, indique clairement que seules  29 entreprises ont pu bénéficier de 10 milliards FCFA. Cela veut dire que nous avons constaté ensemble que les conditions d’éligibilité à ces fonds sont trop sélectives», a soutenu M. Soro.

 Dans la foulée, le secrétaire général sortant de la Centrale syndicale Humanisme a appelé à une élection présidentielle apaisée en Côte d’Ivoire estimant que la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 a été « très éprouvante » pour les travailleurs de Côte d’Ivoire.

Le Maroc signe d’un mémorandum d’entente pour l’acquisition de vaccins anti-Covid-19

Le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, a procédé, vendredi à Rabat, à la signature d’un mémorandum d’entente pour l’acquisition de vaccins anti-Covid-19 produits par la Société « R-Pharm », sous licence du groupe « Astra Zeneca ».Cette signature, qui s’est déroulée en visioconférence entre les deux parties, s’inscrit dans le cadre des efforts du Royaume pour sécuriser l’approvisionnement en quantités de vaccins suffisantes, indique un communiqué du ministère de la Santé.

Le Maroc se positionne au 38-ème rang dans le monde et 3-ème en Afrique en ce qui concerne le nombre de contaminations, 44-ème mondialement et 4-ème en Afrique pour ce qui est du nombre des décès et 32-ème au niveau mondial et 2-ème en Afrique en ce qui concerne le nombre de tests.

A ce jour, le Royaume enregistre 97.264 cas confirmés à la Covid-19, dont 1.755 décès et 76.690 patients guéris de la maladie.

Corée du Sud: un don de plasma de l’Église Shincheonji facilite le développement du vaccin contre la Covid-19

Plus de 1 000 membres de l’église Shincheonji, une organisation chrétienne de la Corée du Sud, ont participé le 27 août 2020 à un don de plasma en vue du développement d’un vaccin traitant la maladie de Covid-19, selon une note transmise jeudi à APA.Ce don de plasma a été effectué sous les auspices des autorités sanitaires de la Corée du Sud depuis le 24 août, demandant à l’Église de Shincheonji de coopérer pour le don supplémentaire de cette ressource en vue du développement du vaccin de la Covid-19. 

Début 2020, environ 5 000 cas confirmés de la Covid-19 ont été trouvés parmi les membres de l’Église de Shincheonji et de nombreuses infections de la ville de Daegu. Mais, aujourd’hui, la plupart d’entre eux se sont rétablis du virus avec l’enregistrement de 11 morts.  

Le président Man Hee Lee de Shincheonji, en tant que leader religieux, a déclaré en juillet que ce don de plasma est « le travail qui doit être fait en tant que citoyen de ce pays et en tant que vrais croyants, (qui) est de garder le commandement de Jésus, d’aimer son prochain comme soi-même (Mt 22 :39 de la Bible). » 

Selon le rapport des Centres coréens pour le contrôle et la prévention des maladies (KCDC), 562 membres rétablis de l’église se sont portés volontaires pour faire le don de plasma, tandis que 409 ont accompli le don en juillet à travers la coopération entre les KCDC et l’Église de Shincheonji.  

Face au besoin pour la « facilitation du développement d’un traitement à travers le don de plasma et les essais cliniques », les KCDC avaient sollicité une autre série de dons à grande échelle des membres de l’Église de Shincheonji en août.     

Les KCDC ont exprimé dans leur document officiel leur appréciation envers l’Église de Shincheonji pour la « participation active dans la collection de plasma en tant que groupe pour le développement d’un traitement contre le coronavirus pour le but de la sécurité de la santé nationale dans le cadre de la crise mondiale causée par la Covid-19.

« Avec la coopération de la ville de Daegu, la Croix Rouge prévoit de fournir l’équipement et le personnel (pour le don) au Centre athlétique de Daegu du 27 août au 4 septembre. Nous exprimons notre gratitude à la ville pour fournir un emplacement pour les dons de groupe et aux membres de la congrégation de l’organisation religieuse, Shincheonji précisément », a dit M. Kwon Jun-wook, directeur adjoint des KCDC.   

La recherche et le développement du traitement par le plasma des personnes convalescentes sont en cours par l’Institut National de la Santé relevant du ministère de la Santé et du Bien-être en coopération avec Green Cross (GC) Pharma, une société de biotechnologie en Corée du Sud. 

Par ailleurs, la Food and Drug Administraion (FDA) des États-Unis a autorisé un usage d’urgence du plasma des personnes convalescentes pour le traitement de la Covid-19. Les experts estiment que davantage de données devraient être collectées pour voir les avantages d’un tel traitement.     

Les défis majeurs de la recherche de l’efficacité et le développement du traitement de la maladie à travers le plasma des personnes convalescentes viennent notamment d’un approvisionnement limité de donneurs qui doivent être recouvrés du virus.

Côte d’Ivoire/Covid-19 : des journalistes formés sur la couverture médiatique de la crise sanitaire

A l’initiative de l’Association des journalistes scientifiques et de développement de Côte d’Ivoire avec l’appui de ses partenaires dont Breakthrough Action, des journalistes ivoiriens ont été formés vendredi à Abidjan sur la couverture médiatique de la crise sanitaire de la Covid-19, a constaté APA sur place.Deux communications ont meublé cet atelier de renforcement des capacités. La première prononcée par Dr Agbé Narcisse, un épidémiologiste et consultant à l’Organisation mondiale de la santé ( OMS),  a porté sur la situation épidémiologique de la pandémie de la Covid-19.

A cette occasion, Dr Agbé a instruit les journalistes sur les origines de la Covid-19 et la situation de cette maladie dans le monde et particulièrement en Côte d’Ivoire.

« Le Coronavirus a fait son apparition le 17 novembre 2019  dans la province de Hubei, plus précisément dans la ville de Wuhan en Chine. Le 30 janvier 2020, l’OMS a déclaré cette maladie comme urgence de santé publique de portée internationale. A la date du 14 septembre 2020, les cinq pays les plus contaminés sont les États-Unis, l’Inde, le Brésil, le Brésil et le Pérou », a indiqué l’épidémiologiste à l’entame de son exposé.

Poursuivant, il a souligné qu’à ce jour, il n’y a pas de traitement spécifique curatif soulignant cependant que des recherches sont en cours pour trouver un vaccin. En ce qui concerne, la situation de la maladie dans le monde, il a noté de façon générale une relative maîtrise de la pandémie.

En Afrique, Dr Agbé s’est félicité de ce que le nombre total de cas et la mortalité continuent de décroître. En Côte d’Ivoire, il s’est satisfait également de la décroissance des cas de contamination et du taux de létalité qui demeure faible (0,6%).

 Toutefois, il s’est inquiété des cas de contamination qui se multiplient dans plusieurs villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire, notamment Bouaké, San-Pédro et Grand-Bassam. Quant à Mamadou Traoré, le président de l’Association  des journalistes scientifiques et de développement de Côte d’Ivoire, il a rappelé,  dans une présentation, à ses confrères les règles professionnelles à respecter pour une meilleure couverture médiatique de la crise de la Covid-19.

Il a,  par ailleurs, appelé les journalistes à se rapprocher de la communauté scientifique pour produire des articles crédibles dans le domaine de la science. Pour lutter contre la propagation de la maladie à Covid-19, la Côte d’Ivoire a élaboré un plan national de riposte d’un montant de 95 milliards FCFA.

Les autorités sanitaires ivoiriennes ont mis  également un point d’honneur à la sensibilisation pour le respect des mesures barrières contre cette maladie. Notamment, la distanciation physique de un mètre, le port du cache-nez, le lavage des mains avec de l’eau et du savon et l’usage du gel hydroalcoolique. A ce jour, la Côte d’Ivoire compte 19 200 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 18 392 personnes guéries et  120 décès.

Covid-19 au Sénégal: 27,4 % des entreprises formelles en arrêt momentané d’activité (enquête)

Une enquête réalisée auprès des entreprises du secteur formel sénégalais afin de recueillir leurs intentions d’investissement post-covid-19, montre que 27,4 % d’entre elles ont connu un arrêt momentané d’activité.L’étude, menée sur un échantillon de 792 unités, révèle que les petites unités, avec une moyenne de 30,9 %, ont été les plus touchées. 

Plus en détails, le document montre que le phénomène est plus ressenti dans les secteurs des hôtels, bars et restaurants (50,2 %), des services fournis aux entreprises (31,7 %), des services personnels et divers (29,7 %), du commerce (27,2 %), des autres industries (25,5 %) et des transports (24,3 %).

Cet arrêt momentané d’activité a été essentiellement motivé par la fermeture des frontières (36,6 %), la fermeture des marchés, des écoles et des universités (33,0 %), le problème de financement (32,0 %), le problème d’approvisionnement en matières premières (28,0 %) et les difficultés d’écoulement de la production (21,7 %), soulignent les enquêteurs de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie.

La crise sanitaire n’étant pas encore terminée, ce rapport sur les intentions d’investissement post covid-19 des entreprises réalisée par l’ANSD, en appui au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération (MEPC), ne couvre que la période allant jusqu’à fin juin 2020.

Covid-19: la Namibie met fin à l’état d’urgence

Le président Hage Geingob n’a pas prolongé l’état d’urgence de six mois qui a pris fin hier jeudi et a promis d’annoncer de nouvelles réglementations pour guider la conduite du public dans un contexte de menace imminente d’une résurgence des cas de coronavirus.Dans un discours à la nation jeudi soir, M. Geingob a déclaré que l’état d’urgence qu’il avait décrété le 17 mars a réussi à contenir la propagation du coronavirus et ne sera pas prolongé à son expiration le 17 septembre à minuit.

« Pour aller de l’avant, nous allons surveiller la situation pendant une période de 14 jours afin de déterminer la voie à suivre dans le cadre d’une nouvelle dispense », a déclaré M. Geingob, ajoutant: « Lorsque cela est justifié, des mesures appropriées seront mises en place ».

Il a noté que la décision de ne pas prolonger l’état d’urgence a été prise après avoir pris en compte l’impact du coronavirus sur l’économie.

« Le virus est mortel, mais nous sommes également conscients que la pauvreté tue », a-t-il déclaré.

Il a exhorté les Namibiens à rester vigilants, avertissant que le pays n’était pas encore sorti du bois.

La capitale Windhoek a enregistré hier 62 nouveaux cas de Covid-19, portant le total dans le pays depuis mars à 10.078 cas dont 108 décès.

Tchad-coronavirus : 25 nouveaux cas d’infection ont été confirmés

La situation épidémiologique de la maladie à coronavirus a connu une augmentation après quelques semaines de stagnation. 25 nouveaux cas ont été signalés ce jeudi par les autorités sanitaires

Le nombre de malades sous traitement est passé de 49 à 72 après 24h, bien que le corps médical insiste sur le respect des mesures barrières. Sur 579 tests réalisés, 25 cas supplémentaires ont été enregistrés le 17 mars, 20 au Mayo Kebbi Est, contacts des cas précédents, 3 au Logone oriental, 1 au Logone occidental et 1 à N’Djamena. C’est du moins l’information que donne le communiqué 154 de la coordination nationale de riposte sanitaire.

Deux cas de guérison ont également été signalés. La coordination rappelle au respect des mesures barrières face au rebond des cas. Elle insiste sur la distanciation physique

Le Tchad a enregistré 1115 cas dont 279 femmes depuis l’apparition de la maladie. 15 provinces sur l’ensemble du territoire sont touchées par la pandémie.