Kigali craint une hausse des cas de Covid-19 importés du Burundi

De hauts responsables administratifs locaux de Nyaruguru, un district du sud du Rwanda, ont annoncé cette fin de semaine de nouvelles mesures de sécurité contre la traversée illégale de la frontière avec le Burundi qui peut augmenter les cas de Covid-19.Le maire du district de Nyaruguru, Francis Habitegeko, a expliqué que le franchissement de la frontière poreuse a suscité des craintes croissantes quant à l’impact potentiel de nouvelles infections transmises par le Burundi voisin.

Les résidents des localités rwandaises situées à la frontière avec le Burundi ont été mis en garde contre la traversée de la frontière avec le Burundi en raison de la pandémie de Covid-19.

Cet avertissement intervient après que les pays voisins du Rwanda, notamment la République démocratique du Congo, le Burundi et la Tanzanie, ont signalé un nombre croissant de cas.

En mars dernier, Human Right Watch avait averti que les autorités burundaises risquent de mettre ses citoyens en danger sans une libre circulation d’informations factuelles sur la pandémie après que le porte-parole du président sortant, Pierre Nkurunziza, a déclaré que «le Burundi est une exception car, c’est un pays qui a mis Dieu en premier».

Le Burundi, qui selon le gouvernement était protégé par la «grâce divine», a jusqu’à présent officiellement enregistré 63 cas positifs, dont un décès. Mais les autorités sont accusées par les médecins et l’opposition de cacher des cas de Covid-19, les attribuant à d’autres maladies comme la pneumonie.

Covid-19: l’Afrique invitée à s’appuyer sur la ZLECAF pour résister

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) reste le plan ambitieux de l’Afrique pour la prospérité même en pleine crise économique à cause de la Covid-19, soutiennent plusieurs personnalités du continent.« La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) représente toujours cet accord avec un grand potentiel de favoriser l’intégration économique régionale et la croissance économique, et faire passer l’Afrique au niveau supérieur, même en pleine crise de coronavirus paralysante », estiment les panélistes d’un webinaire sur le mécanisme de relance face au Covid-19 et la ZLECAF.

Au cours de ce panel virtuel initié par la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (CEA), les participants ont convenu que la ZLECAF est « une mesure cruciale pour éliminer la forte dépendance du continent à l’égard des exportations de produits de base et agricoles, conduisant à une croissance exponentielle du secteur manufacturier, à la diversification des exportations et à la création d’emplois de qualité si son plein potentiel de transformation pour tous les Africains est exploité ».

« L’une des choses que nous avons pu démontrer de manière empirique est que la ZLECAF a le potentiel d’approfondir non seulement l’intégration régionale du continent, mais aussi de nous permettre de réaliser plus de valeur ajoutée dans nos processus de production », a affirmé le Directeur de la Division de l’intégration régionale de la CEA, Stephen Karingi.

A son avis, la ZLECAF représente une occasion non seulement de « créer une résilience économique, mais aussi de créer des emplois de qualité et plus précieux par rapport aux emplois qui ne sont pas basés sur l’industrie ».

Pour sa part, Mama Keita, Directrice du Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique de l’Est, a déclaré que lors de la relance post-Covid-19, l’Afrique devra donner la priorité aux secteurs à forte intensité de main-d’œuvre pour préserver les emplois et les moyens de subsistance. Cela comprend le secteur agricole pour assurer la sécurité alimentaire du continent.

« La santé et le numérique sont des secteurs indispensables qui contribuent à résoudre la crise sanitaire, nous devons donc renforcer le secteur de la santé », a indiqué Mme Keita, ajoutant que la durabilité environnementale est également importante ainsi que les activités respectueuses du climat « à mesure que nous rebâtissons plus solide ».

Elle a dit que comprendre les cadres macroéconomiques actuels et passés et les contraintes des États est important pour évaluer les moyens disponibles visant à établir un plan robuste de riposte et de relance post-Covid-19.

« Le potentiel de la ZLECA est indéniable. Ce qu’il faut, c’est l’engagement de tous, y compris des gouvernements et du secteur privé », a ajouté Mme Keita.

Pour Richard Ngatia, Président de la Chambre nationale kényane de commerce et de l’industrie (KNCCI), la ZLECAF est une étape monumentale sur la feuille de route du développement de l’Afrique qui doit être pleinement exploitée pour favoriser le commerce intra-africain.

« Cela ouvrira des opportunités illimitées, permettra de réaliser de nouvelles économies d’échelle, créer des revenus et des emplois grâce à une plus grande intégration des marchés et de l’économie », a dit M. Ngatia.

Ghana : le coronavirus cause 170 millions de dollars de perte au tourisme

La ministre ghanéenne du Tourisme, des Arts créatifs et de la Culture, Mme Barbara Oteng Gyasi, a déclaré que le secteur du tourisme du Ghana avait perdu environ 171 millions de dollars de revenus de mars à juin de cette année, en raison de la pandémie de coronavirus.Le ministre a confié aux journalistes à Accra que la perte de revenus était due en grande partie à la fermeture des frontières du pays au trafic humain visant à d’empêcher l’importation du virus dans le pays.

Vendredi, les médias locaux ont indiqué, citant le ministre, que le total des recettes des arrivées de touristes en 2019 était de 3,312 milliards de dollars.

Selon les rapports, le ministre a révélé que les opérateurs du secteur du tourisme et de l’hôtellerie peuvent demander le soutien du programme de réduction de la Covid-19 d’un montant de 600 millions de cedis du gouvernement, ainsi que de l’allocation de 4 millions de dollars américains pour le développement de sites touristiques et cette année, ainsi que des cinq millions de dollars pour le soutien aux entreprises touristiques.

UEMOA: «Trés peu de laboratoires de biologie médicale sont accrédités pour détecter la Covid-19 ( Expert)

Dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA), très peu de laboratoire de biologie médicale sont accrédités pour détecter la Covid-19, a regretté dans un entretien transmis vendredi à APA, Marcel Gbaguidi, le directeur général du Système ouest-africain d’accréditation (SOAC).« Dans la zone UEMOA, on a très peu de laboratoires accrédités dans le domaine de la biologie médicale. Mais, vous en avez au moins 2 qui sont engagés dans la lutte contre la Covid-19. Ici en Côte d’Ivoire, vous avez Retroci, récemment ajouté sur la liste et l’Institut Pasteur. Au Sénégal, il y a l’Institut Pasteur. Mais la Covid-19 a permis de noter que les laboratoires de biologie médicale dans notre espace UEMOA et CEDEAO sont très faibles», a fait savoir M. Gbaguidi, samedi, dans un échanges avec des journalistes ivoiriens sur whatsapp.

 Selon lui, il est indispensable aujourd’hui d’avoir de plus en plus de laboratoires accrédités pour faire face à des crises sanitaires comme la Covid-19. Poursuivant, il s’est félicité de la décision des chefs d’État de l’UEMOA d’augmenter le budget alloué à la santé espérant que le nombre de laboratoires accrédités va augmenter progressivement. 

Dans la foulée, M. Gbaguidi a relevé le rôle important de son institution dans la lutte contre la Covid-19 dans la sous-région. « Il s’agit non seulement de travailler au niveau local,  mais également de participer aux efforts de la CEDEAO qui a mis en place une taskforce pour travailler dans le domaine de la qualité et le SOAC a été convié. Nous avons pu être associés à la publication de normes régionales dans le domaine des masques à usage non sanitaires mais aussi des gels hydroalcooliques, des produits très utilisés et qui nécessitent d’être encadrés», a-t-il souligné. 

Par ailleurs, a révélé le directeur général du SOAC, le Conseil d’administration de son institution a autorisé le renforcement des capacités gratuites d’une trentaine de techniciens de laboratoires de biologie médicale par pays dans les domaines de l’accréditation mais aussi dans les domaines de la sécurité laboratoire. 

M. Gbaguidi a conclu en exhortant les États de la CEDEAO et de l’UEMOA à œuvrer pour le développement des questions de qualité et d’accréditation. Le SOAC  a démarré ses activités en Côte d’Ivoire en 2018. Au total, 18 laboratoires ont été accrédités par cette organisation dont 8 en Côte d’Ivoire. La plupart  de ces laboratoires accrédités sont dans le domaine agroalimentaire et de l’investigation criminalistique.

AfSud : le confinement prolongé jusqu’au 15 juillet

L’Afrique du Sud a prolongé jusqu’au 15 juillet la durée de l’état national de catastrophe pour la pandémie de coronavirus, a déclaré jeudi le ministre de la Présidence, Jackson Mthembu.Le ministre s’exprimait jeudi, au sortir d’une réunion du Cabinet, qui faisait le bilan des morts dans le pays, dont le chiffre a atteint 792 décès, sur 37.525 cas confirmés de virus positifs.

« Le Cabinet a approuvé la prorogation de l’état national des catastrophes d’un autre mois du 15 juin au 15 juillet 2020 », a déclaré Mthembu.

Le président Cyril Ramaphosa avait officiellement déclaré l’état de catastrophe nationale en mars dans le cadre des efforts du pays pour contenir le coronavirus mortel originaire de la ville chinoise de Wuhan en décembre dernier.

Cette semaine, cependant, les mesures de confinement mises en place par le gouvernement en mars ont été rejetées par le tribunal pour violation des droits humains des citoyens, après qu’un citoyen local s’est plaint que les restrictions étaient inconstitutionnelles.

A cet égard, le gouvernement a eu deux semaines pour proposer des mesures alternatives qui respectent les lois du pays, telles qu’elles sont énoncées dans la Déclaration des droits dans la constitution du pays.

Le gouvernement fera appel de la décision de justice à son encontre dans les meilleurs délais, a déclaré le ministre.

Tchad-coronavirus : 129 malades sont sous traitement

Dans sa mise au point sur la situation épidémiologie de la maladie à coronavirus le 4juin, le ministère de la santé a annoncé 43 nouvelles guérisons, ce qui réduit à 129 le nombre de patients sous traitement

Sur 94 échantillons analysés 8 nouveaux cas ont été confirmés positifs. 43 personnes ont recouvré la guérison et aucun décès n’a été déploré.

Le nombre de cas confirmés depuis le 19 mars, date d’arrivée de la maladie au Tchad est 828 indique les autorités sanitaires. Au total 633 guérisons ont été enregistrés et 66 décès signalés.

Maroc : Large campagne de dépistage du Covid-19 dans le secteur privé

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) lance une opération de dépistage massif au sein des entreprises dans le sillage de la reprise des activités économiques, indique la CGEM sur son portail électronique.« Sur hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la CGEM a été chargée de coordonner, en partenariat avec le ministère de la Santé et celui de l’Intérieur, une très large campagne de dépistage du Covid-19 auprès des employés du secteur privé. Cette opération vise à limiter le risque de propagation du virus en entreprise et garantir une reprise d’activité sécurisée et sereine », lit-on sur le site de la Confédération.

A ce titre, la CGEM a mis à disposition de ses membres un formulaire, les invitant à le remplir, afin de recueillir les informations «indispensables à une gestion rapide et fluide de cette opération responsable et citoyenne».

Dès réception des réponses, le responsable désigné par l’entreprise sera contacté pour organiser la réalisation des tests « dans les plus brefs délais », précise le patronat.

A noter que toute reprise ou poursuite d’activité est conditionnée par la participation à cette campagne de dépistage, l’objectif est que cette reprise intervienne dans les meilleures conditions en termes de sécurité sanitaire.

 

Covid-19 : Kigali publie un code de pratique pour l’industrie minière

L’Office des mines, du pétrole et du gaz du Rwanda (RMB) a publié jeudi des directives d’un code de pratique obligatoire pour les entreprises du secteur minier.

Les mineurs sont maintenant obligés de mettre en œuvre un code de pratique qui se conforme à « toutes les directives et instructions pertinentes émises par le gouvernement », indique le code.

 Il s’agit notamment de mettre en place des mécanismes pour protéger la santé et la sécurité des employés sur le site ainsi que d’établir un mécanisme d’évaluation des risques pour identifier tout risque ou danger pour la sécurité et la santé dans les activités minières

 Toutes les sociétés minières sont également invitées à fournir à tous les travailleurs des équipements de protection individuelle (EPI) et des produits hygiéniques.

 Comme il a été remarqué que chaque fois que le tunnel n’a pas assez d’air, les experts pensent que cette situation peut faire que le virus reste à l’intérieur du tunnel et que cela peut propager le virus parmi les travailleurs au cas où il y aurait une personne infectée.

 Dans le cadre des mesures de prévention, il a été demandé aux compagnies minières de mettre en place une ventilation adéquate dans le tunnel pour éviter la suffocation, précise la publication.

 Les derniers rapports du ministère de la santé indiquent que le Rwanda compte 397 cas confirmés du virus, dont 271 guérisons et deux décès depuis le début de la pandémie en mars dernier.

Covid-19: le gouvernement ivoirien annonce une plate-forme d’échanges avec les femmes entrepreneurs

Le ministre ivoirien de la Promotion de l’Investissement privé, Emmanuel Essis Esmel, a annoncé jeudi une plate-forme d’échanges avec les femmes entrepreneurs, en vue d’identifier leurs difficultés et les aider à surmonter les chocs économiques dans le contexte de la Covid-19 et post-pandémie.La promotion de l’entrepreneuriat féminin constitue, aujourd’hui, un défi pour le gouvernement surtout dans le contexte marqué par la pandémie de la Covid-19, a soutenu M. Essis Esmel, à l’occasion de la célébration de la Fête des mères, doublée d’une table ronde sur la promotion de l’entrepreneuriat féminin. 

Plusieurs femmes entrepreneures ont pris part à cette table ronde dont le thème était : « Quels dispositifs pour le renforcement de l’autonomisation des femmes face à la Covid-19 ? ». Les réflexions devraient permettre d’apporter une riposte efficiente de l’Etat face aux défis des femmes entrepreneures. 

« Nous nous engageons à mettre cette plate-forme en place avec l’INIE (Institut ivoirien de l’entreprise), et les ministères techniques de sorte à avoir un cadre pour vous accompagner et assister, pour que vous puissiez très rapidement relancer vos activités », a dit M. Essis.  

Cette plate-forme d’échanges que « nous allons mettre en place (se veut pérenne et) nous permettra d’identifier les difficultés que les femmes entrepreneures rencontrent dans un contexte particulier de la lutte contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire », a expliqué M. Essis Esmel. 

Rendant un hommage appuyé à toutes les mères du monde et en particulier aux femmes chefs d’entreprises, pour le leadership qu’elles manifestent dans le développement du secteur privé en Côte d’Ivoire, il les a invitées à faire preuve de résilience face à l’impact de la Covid-19.

Cette situation a conduit à une baisse des revenus et une fragilité encore plus grande des populations vulnérables. Le gouvernement, dira M. Essis, est conscient de cet impact, et accompagnera l’écosystème des femmes entrepreneures. 

Marlène Dogbo, directrice de Cabinet et représentante de la secrétaire d’Etat en charge de l’Autonomisation de la femme, a salué ces actrices du développement dont plusieurs n’ont pas échappé aux contrecoups de la crise sanitaire de la Covid-19.  

A l’instar de nombre de pays, le secteur formel et informel en Côte d’Ivoire, ont connu des pertes de chiffres d’affaires, avec des conséquences sociales pour les salariés impliquant des effets négatifs souvent irréparables en dépit de l’accompagnement du gouvernement pour une sortie de crise.  

Mme Dogbo a adressé un vibrant plaidoyer aux décideurs politiques afin que soient entreprises à l’endroit des PME/PMI des femmes entrepreneures, des mesures spécifiques adaptées aux besoins de relance de leurs activités respectives. 

Pour sa part, la représentante du ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Mme Namizata Binaté, s’est félicitée de cette table ronde qui vise à développer des outils de développement dans ce contexte de la Covid-19.  

En Côte d’Ivoire, les femmes constituent 48,3% de la population. Elles sont présentes dans tous les secteurs d’activités et jouent un rôle significatif dans l’économie nationale malgré les nombreux défis auxquels elles sont confrontés. 

L’Etat ivoirien qui fait de l’entrepreneuriat féminin une priorité, a mis en place plusieurs fonds, entre autres, le Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), le Fonds de entrepreneuriat féminin et le Fonds femmes et développement.  

Dans l’optique d’atténuer l’impact de la Covid-19 sur l’outil économique, les autorités ivoiriennes ont dégagé 530 milliards Fcfa, constitués en fonds d’appuis, pour soutenir la trésorerie des entreprises, instituant des mesures d’accompagnement social au profit du secteur informel et des démunis.  

Ces fonds de soutien devraient permettre de maintenir l’outil de production et les emplois, et préparer les entreprises à l’après Covid-19. En outre, l’Etat a mis en place des mesures fiscales et financières visant la redynamisation de l’appareil productif dans les différents secteurs d’activités.

Les femmes entrepreneures constituent un maillon essentiel de l’activité économique en Côte d’Ivoire quoi qu’exerçant de façon prédominante dans le secteur informel. Celles-ci intègrent de plus en plus le secteur formel.

Selon une étude du Cabinet de conseil Roland Berger, en 2018, 15% des entreprises du secteur formel sont détenues en Côte d’Ivoire par des femmes et leurs perspectives de croissance sont en nette progression. Aujourd’hui, les restrictions liées à la Covid-19 constituent des contraintes majeures pour ces femmes entrepreneures.

Covid-19 : le Sénégal allège ses mesures de riposte

Le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a annoncé ce jeudi à Dakar, l’assouplissement de l’état d’urgence sanitaire avec notamment la levée de l’interdiction du transport interurbain.« A compter de ce jour, il sera prononcé la levée des restrictions des transports sur l’étendue du territoire national avec le maintien du couvre-feu de 23h à 5h du matin. Les gares routières reprendront du service pour le transport urbain et interurbain. Toutefois, une heure de fermeture est prévue pour toutes les gares routières et interurbaines », a déclaré Aly Ngouille Ndiaye.

Ce dernier, qui s’exprimait lors d’un point de presse conjoint avec ses collègues de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, des Transports terrestres, Oumar Youm et de la Communication, Abdoulaye Diop, a indiqué que les restaurants, les salles de sport et les casinos sont également concernés par ces mesures.

Le port obligatoire de masques, la distanciation physique, l’existence de manifestes pour tous les départs de voyageurs vont accompagner ces nouvelles dispositions, a précisé le ministre de l’Intérieur.

Pour sa part, le ministre des Transports terrestres, Oumar Youm a informé que le transport interurbain devrait effectivement reprendre à partir du dimanche 7 juin. En outre, il a ajouté que les horaires d’ouverture et de fermeture des gares routières seront fixés de concert avec les acteurs de ce secteur. Toutefois, la fréquentation des bars et des plages reste interdite puisqu’ « il est difficile (d’y) faire respecter les mesures barrières ». 

Faisant le point global de la situation de l’épidémie, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a renseigné que sur les 49.090 tests de coronavirus effectués au Sénégal depuis le 2 mars, 4021 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 7,36%.

Au total, 2162 patients ont recouvré la santé et 45 malades sont finalement décédés. Selon M. Sarr, ce taux de létalité de 1,12% est « largement en dessous de la moyenne africaine et mondiale ». A ce jour, 1813 personnes sont sous traitement dans 27 services dédiés à la Covid-19 dans le pays. 

Mozambique: l’ONU demande 103 millions Us pour faire face à la Covid-19

Les Nations unies ont lancé, ce jeudi, deux appels humanitaires d’une valeur de plus de 103 millions de dollars pour aider le Mozambique à répondre au double défi posé par la pandémie de coronavirus au Mozambique et une insurrection armée.En lançant ces appels au nom des partenaires de développement du Mozambique, Myrta Kaulard, coordinatrice humanitaire résidente des Nations unies a appelé la communauté internationale à renforcer son soutien au Mozambique alors que le pays est confronté à de multiples chocs tels que les conséquences humanitaires de la Covid-19, les sécheresses récurrentes, les inondations et la violence croissante dans la province de Cabo Delgado. 

Elle a déclaré que l’appel éclair de 68 millions de dollars se concentre sur les besoins les plus immédiats et les plus critiques pour les neuf prochains mois de millions de personnes déjà confrontées à de graves conditions humanitaires, qui seraient incapables de résister à l’impact sanitaire et socio-économique de la pandémie. 

Le Mozambique avait enregistré à la date de jeudi 316 cas de coronavirus et deux décès. 

« Les personnes touchées sont souvent les mêmes qui avaient tout perdu pendant le cyclone Kenneth et qui sont maintenant déplacées pour la deuxième ou la troisième fois en un an », a déclaré M. Kaulard. 

L’appel donnerait la priorité aux besoins des plus vulnérables, notamment les personnes vivant dans la pauvreté, les personnes handicapées, celles qui vivent avec le VIH, les personnes âgées, les populations déplacées et les communautés à risque, a déclaré la fonctionnaire onusienne. 

Le second appel est le Plan de réponse rapide pour Cabo Delgado, qui demande 35,5 millions de dollars à la communauté internationale et qui donnerait la priorité aux « besoins urgents de ceux qui ont été touchés par la violence croissante ». 

Le Mozambique subit une vague d’attaques armées dans la province de Cabo Delgado depuis octobre 2017 et celles-ci se sont considérablement intensifiées depuis janvier 2020, laissant des dizaines de milliers de personnes sans accès adéquat à la nourriture, à l’eau, aux installations sanitaires ou à tout autre service de base.

Tchad-coronavirus : 17 nouveaux cas détectés et 28 guéris

La république du Tchad a enregistré 17 nouveaux cas de coronavirus mercredi 03 juin 2020.

Ce sont 302 échantillons qui ont été testés au cours des dernières 24 heures. De ces échantillons 17 ont été confirmés positifs. Les autorités sanitaires tchadiennes l’ont annoncé lors du point quotidien sur la situation épidémiologique du pays.  

Selon le point de ce mercredi, du ministère de la Santé, sur 302 échantillons testés au cours des dernières 24 heures, 17 sont revenus positifs, pour le reste 0 décès, 28 guérisons et 164 malades sous traitement.

Depuis le début de la pandémie au Tchad, 19 mars 2020, le total de cas enregistrés est de 820, 590 guérisons et 66 décès.

Tchad : les élèves des classes d’examens reprennent les cours le 25 juin

C’est ce qui ressort de la réunion du comité de gestion de crise sanitaire qui s’est tenue mercredi 03 juin 2020, à N’Djamena.

La reprise des cours est fixée au 25 juin en république du Tchad. Seules les classes d’examens sont concernées par cette reouverture des établissements scolaires. L’annonce a été faite par un tweet du chef de l’Etat Idriss Déby, après qu’il ait présidé la réunion du comité de gestion de la crise sanitaire.

Au Tchad, les écoles ont fermé leurs portes depuis le 19 mars pour limiter la propagation du coronavirus. Les candidats aux examens officiels devront donc renouer avec le chemin de l’école le 25 juin prochain. Il n’y aura pas d’année blanche au Tchad. C’est une bonne nouvelle pour de nombreux élèves et parents.

Covid-19: plus de 2500 entités ont déjà bénéficié du Fonds d’appui au secteur informel

Quelque 2779 entités ont déjà été admises pour bénéficier du Fonds d’appui au secteur informel (FASI) mis en place par les autorités ivoiriennes pour accompagner les acteurs de ce secteur contre la Covid-19, a appris APA mercredi sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Apres une vague de 1260 bénéficiaires et une autre de 1.119, le vendredi 22 mai dernier, une troisième vague de 400 bénéficiaires ont touché leur chèque le 29 mai, portant ainsi le nombre à 2779 », indique une note d’information qui rapporte ainsi une rencontre entre Oguié Sain, le président du Comité de gestion du FASI et les acteurs du secteur informel dans le cadre de la 5ème réunion hebdomadaire du Comité paritaire technique sur la Covid-19.

« Dans le cadre de la phase transitoire qui porte sur un montant de 10 milliards FCFA, représentant 10% de la dotation de ce fonds, le mode financier retenu est celui de la subvention forfaitaire. Les montants attribués ont été fixés à un maximum de 300 000 FCFA par acteur du secteur informel. A l’intérieur, quelques déclinaisons sectorielles ont été faites avec des étages de 200 000 FCFA et de 300 000 FCFA », a précisé  M. Oguié  soulignant que sur cette base au minimum 33 000 acteurs du secteur informel seront pris en compte.

 Poursuivant, le président du FASI a dévoilé au secteur privé l’ensemble  des critères pour bénéficier de ce fonds.  Ces critères pour bénéficier de cette subvention sont  entre autres,  d’être du secteur informel et préalablement reconnu comme tel,  prouver que l’on est un acteur impacté négativement par la crise à travers une baisse du chiffre d’affaires ou des recettes.

Le postulant, a ajouté  M. Oguié, doit justifier du paiement de taxes au niveau des collectivités décentralisées, disposer de justificatifs prouvant l’existence de l’activité avant la pandémie et avoir un plan viable de maintien ou de relance de l’activité.  

Selon lui, l’enjeu visé par la mise en place de fonds est d’arriver à la formalisation des entreprises du secteur informel.

 « L’objectif final de cette action, c’est la modernisation de l’économie. Et celle-ci suppose le recul de ce qui est informel afin d’arriver à une part beaucoup plus importante de ce secteur dans l’économie nationale. C’est en cela que le Fonds d’appui au secteur informel vient comme une opportunité pour atteindre cet objectif », a-t-il expliqué.

 En retour,  les acteurs du secteur privé présents ont souhaité que les entreprises qui ne pourraient pas bénéficier des fonds des PME soient immédiatement prises en compte dans le cadre du FASI. 

Le gouvernement ivoirien dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de riposte à la pandémie de la Covid-19, a pris des mesures de soutien   aux acteurs économiques afin de maintenir l’activité économique et d’assurer sa relance  en préservant l’outil de production  économique et les emplois.

AfSud : les règles du confinement jugées « invalide » et « inconstitutionnelles » (Tribunal)

Dans une décision surprenante contre le gouvernement sud-africain, la Haute Cour du pays a déclaré mercredi que les règles actuelles de confinement du fait de la pandémie de Covid-19 qui sont mises en vigueur depuis mars étaient « invalides et inconstitutionnelles ».La décision était une réponse à une plainte de Reyno De Beer et de son organisation non gouvernementale appelée Liberty Fighters Network, qui a déclaré au tribunal que le confinement était inconstitutionnel et devait être invalidé.

En audience à Pretoria, la Haute Cour a déclaré que les règles de confinement censées contenir la pandémie devraient être abandonnées jusqu’à ce que Pretoria ait élaboré de nouvelles règles qui respectent les droits civiques du peuple.

Le tribunal a toutefois accordé au gouvernement un soulagement temporaire en suspendant la déclaration contre l’administration pendant deux semaines.

Cela signifie que les règles actuelles de confinement resteront en vigueur pour le moment, a déclaré le tribunal.

En outre, le tribunal a ordonné aux membres du National Coronavirus Command Council, dirigé par le président Cyril Ramaphosa, de modifier les règles de confinement et de les aligner sur la Déclaration des droits du pays, qui fait partie des lois de la Constitution.

Le tribunal a ajouté : « La déclaration d’invalidité (des règles de confinement) est suspendue jusqu’à ce que le ministre, après consultation avec les ministres concernés, examine, modifie et publie le règlement à nouveau ».

Cela devrait être fait « en tenant dûment compte de la limitation de chaque règlement aux droits garantis dans la Déclaration des droits contenue dans la Constitution », a déclaré la cour.

De Beer a estimé que la décision était « une victoire pour tous les Sud-Africains ». Pretoria a également été condamnée à payer des frais de justice à De Beer en tant que plaignante.

En réponse à la décision, le gouvernement a déclaré qu’il ferait connaître son point de vue après avoir étudié en profondeur le jugement de revers.

Covid-19 : l’OMS reprend ses essais cliniques sur l’hydroxychloroquine

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé la reprise des essais cliniques sur l’hydroxychloroquine après les avoir suspendus le 25 mai dernier suite à la publication d’une étude dans la revue scientifique « The Lancet ».

L’OMS a changé d’avis sur l’utilisation de l’hydroxychloroquine après analyse des « données disponibles sur la mortalité » selon le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus. Selon le directeur général de l’organisation qui s’est exprimé au cours d’une conférence de presse virtuelle, les membres du Comité de sécurité et de suivi ont estimé « qu’il n’y a aucune raison de modifier le protocole » des essais cliniques.

 Ce nouveau revirement de l’organisation s’explique par le fait que de nombreuses incohérences ont été pointées au sujet des données fournies par The Lancet. Une situation qui avait même poussé le Professeur Didier Raoult à dénonçer une étude « foireuse » basée sur les « big data ». De nombreux observateurs avaient même évoqué une « fabrication » voire un « bidonnage » des données. 

En Afrique, des pays comme le Sénégal avait maintenu le protocole en traitant les malades du Covid-19 à base de chloroquine. Le Pr Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann, avait pris le contrepied de l’OMS en soutenant même qu’aucun décès n’était lié à l’hydroxychloroquine au Sénégal, malgré l’étude publiée par « The Lancet », la revue britannique, sur la dangerosité du traitement.

Un constat désormais partagé par l’OMS qui se dit « assez confiants quant au fait de ne pas avoir constaté de différences dans la mortalité » selon Soumya Swaminathan, scientifique en chef de l’OMS, au cours d’une conférence de presse virtuelle depuis le siège de l’organisation à Genève. 

Covid-19: des créateurs de mode offrent un millier de cache-nez aux journalistes ivoiriens

Quelque mille cache-nez ont été offerts mercredi à Abidjan par des créateurs de mode aux journalistes ivoiriens afin de lutter contre la propagation de la Covid-19.Ce don a été réceptionné par Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI) des mains de Mmes Bilé et Isabelle Anoh qui représentaient l’Association des créateurs de mode de Côte d’Ivoire (ACMCI). 

Justifiant à  cette occasion ce don,  Mme Anoh a dit la nécessité de protéger les journalistes « qui sont tenus de travailler et informer les populations malgré cette période de pandémie ». 

Selon elle, la presse est l’un des secteurs les plus exposés à la Covid-19 même si aucun journaliste ivoirien n’a été testé positif à cette maladie jusque-là. 

En retour, Jean-Claude Coulibaly, le président de l’UNJCI cité par une note d’information a salué ce geste « de haute portée sociale » des créateurs de mode envers son organisation, estimant qu’en raison de la spécificité de leur métier, les journalistes ne peuvent pas rester confinés. 

Le gouvernement ivoirien a décidé de rendre obligatoire le port du cache-nez pour casser la chaîne de transmission de la Covid-19. A ce jour, la Côte d’Ivoire enregistre 3024 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 1501 guéris et 33 décès.

La BAD débourse 180 millions d’euros pour soutenir la Tunisie dans sa réponse à la crise sanitaire

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, ce mercredi, un prêt de 180 millions d’euros en faveur de la Tunisie pour financer le programme d’appui à la réponse au Covid-19 par l’inclusion sociale et l’emploi (PARISE).Le PARISE a pour objectif immédiat de renforcer la réponse sanitaire du pays et d’atténuer les impacts socio-économiques de la crise sur les populations les plus vulnérables, en particulier pour les femmes et les jeunes, indique un communiqué de la BAD parvenu à APA, ajoutant que ce programme entend également soutenir la relance rapide de l’économie par la préservation de l’emploi et la promotion de l’inclusion sociale.

« Face à cette crise d’une ampleur inédite, nous sommes totalement mobilisés pour soutenir la Tunisie », a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque pour l’Afrique du Nord, cité par le communiqué, soulignant que les priorités de l’institution financière panafricaine résident dans la protection des populations, le renforcement de la résilience des systèmes de santé et de protection sociale, la préservation des emplois et l’accélération de  la relance économique par des investissements stratégiques.

Le programme appuiera, d’une part, les mesures prises pour aider à contenir la propagation du virus, à renforcer la résilience du système de santé et à élargir la couverture sociale aux populations les plus vulnérables. Il contribuera à renforcer le dépistage précoce à travers l’utilisation de tests rapides au profit de 450.000 personnes et il étendra la couverture sociale pour plus de deux millions de personnes, tout en protégeant 140.000 retraités aux faibles revenus.

D’autre part, le PARISE a pour objectif de préserver les emplois fragilisés par la crise et de renforcer la dynamique d’inclusion sociale. Durant la période de confinement, une allocation exceptionnelle est accordée à 623.000 familles à revenu limité, à 10.000 travailleurs en situation de perte d’emploi et à 350.000 salariés affectés par la crise, fait savoir la BAD.

À moyen terme, le programme permettra à 230.000 petits exploitants, à plus de 320.000 salariés et à environ 50.000 travailleurs indépendants et artisans, de conserver leur emploi. Il aidera également à sauver de la faillite plus de 400 entreprises exportatrices et 250.000 entreprises individuelles.

« Nous soutenons la Tunisie en déployant une assistance ponctuelle en faveur de plus de deux millions de personnes dont 70% de femmes, de 350 000 TPE et de près de 800 entreprises exportatrices afin d’aider les plus vulnérables à faire face aux conséquences économiques et sociales de la crise. En parallèle, près d’un demi-million de personnes pourront être testées », a assuré la directrice générale adjointe et responsable-pays de la Banque pour la Tunisie, Yacine Diama Fal.

Coronavirus : le Tchad dépasse le cap des 800 cas

Les autorités sanitaires tchadienne ont annoncé mardi 2 juin, 13 nouveaux cas de coronavirus 23 guérisons et 0 décès.

La république du Tchad vient de dépasser le cap des cas de coronavirus. Le pays d’Idriss Déby compte au total de 803 cas. L’annonce a été faite mardi 02 juin, au cours du point quotidien du ministère de la santé publique.

Le ministère de la Santé a donné un total de 127 tests qui ont été effectués au cours des dernières 24 heures, dont 13 sont revenus positifs, 23 cas guéris, 0 décès et 175 malades sous traitement.

Le Tchad compte donc 803 cas confirmés de coronavirus, dont 66 décès et 652 guéris.

Sénégal: la Croix rouge salue l’engagement communautaire contre la Covid-19 à Vélingara (sud)

Le président du comité départemental de la Croix rouge sénégalaise de Vélingara (sud), Hamady Gano, salue l’engagement communautaire contre la Covid-19 dans cette localité qui, à son avis, mobilise religieux, mouvements de la jeunesse, autorités administratives et sanitaires et journalistes.« (…) nous sommes optimistes dans la mesure où nous constatons véritablement un engagement communautaire pour combattre la Covid19. Dans le département de Vélingara, les leaders religieux, les mouvements de la jeunesse, les autorités administratives et sanitaires et la presse tous se sont mobilisés pour maîtriser très vite cette pandémie », a dit M. Gano dans un communiqué reçu à APA. 

Dans ce département frontalier avec la Gambie, la République de Guinée et la Guinée Bissau, la Croix rouge dit sa satisfaction par rapport à l’attitude des populations locales qui « ont beaucoup changé dans leurs comportements face à la riposte contre la pandémie surtout dans les marchés hebdomadaires et au niveau des frontières ». 

Toutefois, indique Hamady Gano, « il faut encore beaucoup de vigilance surtout pour ceux qui nous viennent des pays voisins ».« Quand le coronavirus a commencé en Chine, nous avions déjà pris les devants en partageant fréquemment des informations sur ce qu’est cette maladie, ses symptômes, son mode de transmissions, la manière de se protéger et comment éviter sa propagation », a dit Hamady Gano. 

Il a ajouté : « Nous avons démarré nos activités de sensibilisation sur le terrain avant même qu’il y’ ait des cas déclarés au Sénégal et ce jusqu’à nos jours et ceci malgré nos maigres moyens ». 

Selon lui, au début de la pandémie qui a infecté le département de Vélingara par un cas importé venant de la République de Guinée, la Croix rouge a entrepris plusieurs initiatives dont l’installation de tentes d’isolement aux frontières pour la surveillance et la prise de température, la mise en place de lave-mains traditionnels dans 25 familles vulnérables, 54 daaras (écoles coraniques » et dans certains lieux publics à fortes affluences.

Maroc : 99,57% des médecins dentistes impactés par la pandémie du coronavirus (enquête)

Par Hicham Alaoui – Une enquête réalisée par la Fédération nationale des syndicats des médecins dentistes du secteur libéral du Maroc a conclu que 99,57% des médecins dentistes estiment que leurs activités professionnelles aient été impactées par la pandémie du coronavirus.Cet impact, qui prend une forme financière à hauteur de 49%, organisationnelle 25%, et psychologique 22%, peut devenir rapidement insupportable et risque d’entraîner le secteur dans une situation insupportable, a précisé cette enquête ayant porté sur un échantillon de 1600 médecins dentistes installés sur l’ensemble du territoire du royaume.

Les résultats de l’enquête ont révélé que 93% des médecins dentistes sont en arrêt total du travail, alors que le 7% restant sont en arrêt partiel pour répondre aux appels d’urgence de leurs patients.

Ces résultats confirment la promesse du corps médical de la médecine dentaire pour respecter les consignes des autorités publiques et montrent le degré de leur organisation et de leur conscience à l’égard de cette pandémie. En revanche, cet arrêt brutal de leurs activités professionnelles risque de provoquer, sans aucun doute, des conséquences inquiétantes sur le métier et d’ébranler son équilibre financier et social, prévient le document.

C’est ainsi qu’environ 89% des médecins dentistes se considèrent incapables de supporter les dommages liés à l’arrêt du travail et au confinement au-delà de trois mois, d’où la nécessité et l’urgence de trouver des solutions rapides et efficaces pour faire sauver le métier, recommandent énergiquement les auteurs de l’enquête.

Dans les détails, l’enquête dénombre les dégâts subis par les médecins dentistes qui sont « significatifs ». Ainsi, 66,44% des médecins déclarent avoir subis des dégâts accablants et 32, 63% estiment qu’ils ont subis des dégâts relativement supportables contre seulement 0,87% qui estiment qu’ils n’ont pas été impactés par le Covid-19.

Selon le rapport, cette crise sanitaire liée au Covid-19 a engendré des conséquences complexes sur les médecins dentistes. C’est ainsi que les médecins ont subi des effets financiers directs, via l’absence du cashflow (recettes financières) 33%, le paiement des charges fixes 24%, le remboursement des crédits fournisseurs 21%, le remboursement des crédits bancaires 14%, et les chèques impayés avec 8%.

A cela s’ajoute les charges financières que les médecins dentistes ont dû supporter malgré la fermeture de leurs cabinets, relève le document. Parmi ces charges supportées par les médecins dentistes malgré l’arrêt du travail, l’enquête mentionne, entre autres, les factures d’eau et d’électricité et celles de téléphone et d’internet, le paiement des salaires des auxiliaires en chômage technique, le loyer des cabinets fermés, les frais liés à la comptabilité ou encore le paiement des prothèses déjà commandées.

« Ces charges menacent l’équilibre financier du médecin dentiste et peut mettre en péril le fonctionnement à court et moyen des cabinets dentaires dont la survie dépend des activités médicales suspendues actuellement », mettent en garde les auteurs de l’enquête.

Il va sans dire que ces préjudices professionnels auront des « lourdes » conséquences sur les perspectives de la carrière professionnelle des médecins dentistes. En effet, les dépenses d’investissements au cabinet à hauteur seront la rubrique le plus sacrifié avec 32%, l’annulation des formations continues à 26%, le rééchelonnement des dettes à 22% et des licenciements des auxiliaires à 10%.

Malgré ces dégâts les médecins dentistes, montrent un grand sentiment de solidarité envers la société, puisque 28% ont déjà participé au Fonds de gestion de la pandémie, créée à l’initiative royale. Cette solidarité, enchaîne le document, est exprimée d’une manière explicite vis-à-vis de leurs confrères, c’est ainsi que 66% des médecins dentistes sont prêts à participer à la Caisse de solidarité qui serait créé par/pour leurs confrères.

Cependant, la confiance des médecins dentistes est ébranlée à cause de cette crise, car « 72% des médecins estiment qu’ils n’ont pas confiance en l’avenir de leur profession », conclut l’enquête, intitulée « les médecins dentistes du secteur libéral face à la pandémie du Covid-19 ; entre le désarroi et l’espoir ».

Il est à rappeler que suite à un courrier adressé en date du 6 avril 2020 par le ministère de la santé au Président du Conseil national de l’Ordre national des médecins dentiste appelant la profession à prendre un certain nombre de mesures afin de limiter la propagation du Covid-19 et réduire les risques de la contamination croisée, notamment par certaines pratiques médicales à haut risque telle que la prise en charge des affections bucco-dentaire, les médecins dentistes ont été contraints de prendre des mesures draconiennes et inédites dans l’histoire de la profession.

Il s’agit de la fermeture des cabinets dentaires à la consultation physique des patients en la substituant par la téléconsultation, les conseils médicaux à distance et les prescriptions électroniques ainsi que l’instauration d’un système de garde (un seul cabinet par province) pour répondre aux urgences (pulpite aiguë irréversible, traumatisme, hémorragie…).

Covid-19 : Harare corse les mesures de restrictions

Les forces de sécurité du Zimbabwe ont renforcé les contrôles aux points de contrôle autour de la capitale Harare, mardi, dans un contexte de recrudescence des cas de coronavirus.La police et les soldats ont refoulé les véhicules et les personnes qui se rendaient dans le quartier central des affaires et ont ordonné la fermeture des magasins dans le centre-ville de Harare.

 Selon un porte-parole de la police de la République du Zimbabwe, le renforcement de la sécurité épargnait seulement les personnes autorisées à reprendre leurs activités commerciales dans le cadre du niveau 2 du confinement dans le quartier central des affaires.

 Il a appelé les citoyens à « constater que le pays est toujours sous le niveau deux du confinement national afin de gérer la pandémie de Covid-19 », qui a ainsi vu le nombre de cas passer d’environ 34 il y a deux semaines à 203 ce mardi.

  « Seuls les services essentiels, les entreprises des secteurs commerciaux et industriels officiels ont été exemptés d’opérer pendant cette période », a déclaré le porte-parole.

 Cependant, selon des observateurs politiques, cette décision était plus politique qu’une simple réponse à la hausse des cas de coronavirus.

 L’action de la police intervient dans un contexte de tension politique naissante suite à l’arrestation de l’avocat du chef de l’opposition Nelson Chamisa.

 L’avocat, Thabani Mpofu, devait se présenter au tribunal mardi pour répondre aux accusations de tentative d’obstruction de la justice après avoir menti sous serment lors d’un procès il y a plusieurs années.

Tchad-Coronavirus : 790 cas enregistrés

La République du Tchad a détecté 12 nouveaux cas lundi 01 juin 2020.

Le ministère de la santé publique dans son point de ce lundi 01 juin, a annoncé 12 nouveaux cas de coronavirus détectés, 48 guérisons et 1 décès.

Quarante-six (46) échantillons qui ont été testés ce lundi 1er juin. Le total de cas confirmés depuis le début de la pandémie au Tchad s’élève à 790 dont 539 guérisons et 66 décès.

Au Tchad 12 provinces sur les 23 sont été touchées par la maladie. Notons que deux nouvelles provinces viennent de déclarés leurs premiers cas, il s’agit du Mandoul et du Sila.

Coronavirus : le Tchad reçoit plus de 8 milliards de l’Union européenne

Ce don intervient dans le cadre du programme d’appui budgétaire ACET-3 au titre de l’année 2020.

La Délégation de l’Union européenne en République du Tchad informe l’opinion tchadienne, de l’abondement du budget national de la République du Tchad d’un montant de 8 527 441 000 XAF (13 millions EUR). Ce don intervient dans le cadre du programme d’appui budgétaire ACET-3 au titre de l’année 2020.

Selon un communiqué publié ce 1er juin 2020, l’Union européenne annonce le décaissement de 8,5 milliards FCFA pour le Tchad. Ce montant aurait dû intervenir plus tard dans l’année mais a été avancé d’un commun accord entre le Tchad et l’UE, pour répondre le plus rapidement possible à la crise aigüe qui touche le pays.

Les dons faits par l’Union européenne au Trésor Public tchadien dans le cadre de l’appui budgétaire ACET 3 visent à soutenir les réformes dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la santé publique et de la gestion des finances publiques. Ils ont désormais également vocation à contribuer à la réponse macroéconomique aux effets de la crise du Covid-19.

L’Union européenne va concentrer son appui sur le pilier socio-économique de la crise, sous la forme d’un appui budgétaire à décaisser en trois tranches fixes successives d’ici fin 2020. C’est en accord avec le Tchad et en cohérence et complémentarité de la réponse d’ensemble apportée par l’UE et ses Etats membres.

« Le présent décaissement constitue la première de ces tranches. Les suivantes interviendront si le Tchad demeure sur la bonne voie en termes de stabilité macroéconomique, de politiques publiques et notamment sociales, de gestion des finances publiques et de transparence budgétaire » précise le communiqué. Il s’agit en effet des critères qui seront évalués lors de dialogues réguliers avec les autorités tout au long de l’année.

Covid-19: L’Afrique du Sud autorise la réouverture partielle des commerces

Quelque huit millions de Sud-africains sont retournés lundi dans leurs lieux de travail après deux mois de confinement dû à la pandémie de coronavirus.Le niveau 3 des mesures de restriction ont ainsi permis à la réouverture partielle de plusieurs commerces pour relancer l’économie nationale.

Cependant, pour le secteur éducatif qui représente un acteur majeur de l’économie nationale, la reprise des cours est plutôt prévue la semaine prochaine à cause des préparatifs, a annoncé le Président Cyril Ramaphosa.

 Le Chef de l’Etat s’exprimait suite à une décision de dernière minute de réouverture des établissements scolaires, notamment pour les apprenants en 7è et 12è années pour leur permettre de compléter leurs programmes en perspective des examens nationaux.

 Les étudiants en dernière année qui étaient aussi concernés par cette mesure, sont priés d’attendre lundi prochain avant de reprendre les cours.

 Selon le président, le gouvernement a trouvé un accord avec les parents d’élèves, les enseignants et les instances dirigeantes qu’aucun établissement scolaire ne devrait rouvrir avant la mise en place de toutes les dispositions nécessaires dans les écoles et lycées.

 Il a indiqué que la contribution des élèves, des parents et des enseignants était souhaitée, et ces mesures de sécurité seraient prises pour s’assurer que chaque école puisse disposer d’un environnement d’apprentissage adéquat d’ici la réouverture prévue la semaine prochaine.

 Entretemps, des queues s’étaient formées devant les débits de boissons alcoolisées dès les premières heures de la journée et des clients attendaient pour s’offrir de quoi étancher leur « soif » après deux mois de « gorge sèche ».

Si l’interdiction de la vente d’alcool est désormais levée avec l’assouplissement du confinement du lundi, les cigarettes sont cependant interdites, au grand dam fumeurs.

Maroc : Face un ennemi commun, une prise de conscience collective se manifeste

Par Hicham Alaoui – La solidarité humaine est un sentiment de responsabilité et de fraternité entre tous les êtres humains. C’est un comportement social marqué par un élan pour agir ou pour soutenir une cause qui touche l’ensemble de l’humanité ou une population. C’est ainsi une des plus importantes valeurs sociales et celle requise par excellence pour le développement durable.En effet, en ces temps de confinement, le Maroc a fait preuve d’une véritable solidarité nationale face au coronavirus et mobilisé des fonds substantiels pour atténuer ses répercussions économiques et sociales.

Selon Mme Ait Berri Aicha, Docteure en Littératures et Civilisations, l’esprit de solidarité a toujours été très développé et très répandu au Maroc. Certes, la solidarité est une valeur forte quand les relations sociales sont intenses et l’implication de tout un chacun est un devoir en cas de nécessité qu’il s’agisse du soutien matériel ou même du partage de la joie et de la douleur.

Dès l’apparition des premiers cas contaminés au Coronavirus, le Maroc a pris des mesures draconiennes, paralysant bien des secteurs économiques importants. Il n’a pas hésité à fermer les frontières, les écoles, les mosquées, les cafés, à  instaurer un état d’urgence sanitaire et à décréter un couvre-feu nocturne.

Très vite, un fonds de gestion de la lutte contre la Covid 19 a été créé à l’initiative du Roi Mohammed VI qui a ouvert le bal des dons, suivi par les hommes d’affaires, les grandes entreprises, les salariés … En un temps record, le plafond fixé est largement dépassé , a relevé Mme Ait Berri, présidente de l’association des femmes de la montagne.

« Il est vrai que le confinement a fermé les portes des demeures mais il a ouvert celles des cœurs. Pour parer aux besoins urgents, (bavettes, respirateurs artificiels, désinfectants …), le Maroc n’a compté que sur ses propres moyens, sur la générosité des citoyens, leur ingéniosité et leur volontarisme. C’est ainsi que la solidarité s’est mise en marche », a-t-il souligné dans son récit intitulé « Enjeux de la solidarité ».

Nombreux sont ceux qui ont agi par devoir ou empathie envers les personnes en difficulté, a-t-elle fait observer, ajoutant que ce sont des sentiments nobles et naturels qui ont animé ces actions.

« Les Marocains ont toujours fait montre d’hospitalité et de solidarité, des valeurs qui sont inhérentes à l’honneur. C’est pour eux une forme de satisfaction, de plaisir, de fierté qu’ils ressentent quand ils viennent au secours d’un autre. Cet élan de générosité peut être dicté aussi par un sentiment de devoir moral envers les autres », a écrit Mme Ait Berri, qui fait également fonction de vice-présidente de l’Association Oralité Conte pour l’Amitié, le Dialogue et le Développement.

Et d’inférer : « devant un ennemi commun, face à un malheur, les liens se resserrent et une prise de conscience collective se manifeste ».

Pour elle, le problème de la solidarité, parallèlement à celui de la paix, est central. « En cette période de crise sanitaire aiguë, les enjeux de cohésion et de paix sociales sont plus forts que jamais. Il y a obligation de faire cause commune et d’agir ensemble dans l’intérêt général », a-t-elle enchaîné.

En somme, cet élan de solidarité sans précèdent, conjugué au génie des marocains qui ont fait preuve de créativité, de générosité, d’abnégation et dans une certaine mesure de discipline, ont permis au Royaume de résister et de minimiser les pertes humaines.

Mieux encore, le Maroc peut se targuer d’être un modèle dans la gestion de la pandémie, s’est-elle félicitée, soulignant l’impératif de tirer les leçons de cette expérience inédite pour revoir les priorités et envisager d’autres formes de travail, d’autres rapports à la nature et une autre manière du vivre ensemble pour préparer sa résilience.

« Nous sommes dépendants les uns des autres et notre salut réside dans notre coexistence complémentaire et pacifique », a conclu Mme Ait Berri, ex-inspectrice de l’enseignement secondaire et auteure de nombreux articles.

Ethiopie: Aucun cas de covid-19 dans les camps des réfugiés

L’Ethiopie a confirmé qu’aucun cas de coronavirus n’a été enregistré dans les 28 camps de réfugiés qui abritent plus de 700 000 migrants sur le territoire éthiopien.Selon un communiqué du bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) en Ethiopie, parvenu à APA, les camps des réfugiés et dans d’autres sites aménagés pour les demandeurs d’asile sont pour le moment épargnés par la pandémie

 L’Agence éthiopienne pour les réfugiés et les retournés, le HCR et des partenaires continuent d’intensifier les efforts pour prévenir et limiter la propagation du virus dans les camps de réfugiés où sont regroupés plus de 761000 pensionnaires dans le pays.

Le HCR apporte aussi son aide aux autorités locales et régionales dans la riposte contre la pandémie du coronavirus dans plusieurs parties du pays affectées par des situations de déplacement causées par les conflits.

La sensibilisation communautaire sur la maladie se poursuit dans les camps ainsi que dans les zones urbaines où sont concentrés des réfugiés et des demandeurs d’asile.

L’approvisionnement en savon et eau a été intensifiée tandis que les autres services de prise en charge se poursuivent, dans le respect des mesures de distanciation physique.

 L’Ethiopie compte à ce jour 1172 cas confirmés de Covid-19 dont 209 guérisons et 11 décès.

Côte d’Ivoire/Covid-19: 3 200 masques de l’initiative BASE distribués aux femmes du Forum des marchés d’Adjamé

Les femmes du marché du Forum d’Adjamé, le plus grand centre commercial de Côte d’Ivoire, situé dans le Centre d’Abidjan, ont reçu jeudi, 3 200 masques offerts par la BASE, une initiative de la Chaire UNESCO « Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions » et du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI), en vue de freiner la propagation de la Covid-19.« La Covid-19 tue » et « chacun d’entre vous doit avoir son masque », a lancé Mme Euphrasie Yao, conseillère Spéciale du chef de l’Etat en charge du Genre et présidente de l’Initiative BASE (Banque d’amour et de solidarité efficace), dont l’objectif est de créer une chaîne de solidarité pour soutenir les personnes vulnérables et démunies face au défi actuel.

Fort de 15 000 femmes, le Forum des marchés d’Adjamé, compte un nombre important de commerçantes. En contact permanent avec des milliers d’acheteurs et de visiteurs, l’Initiative BASE a jugé opportun de leur remettre des masques afin de les préserver de la pandémie à Covid-19.

Ces 3 200 masques de protection grand public, confectionnés minutieusement par les femmes du Compendium ont été offerts par  la famille Gnagne, une des membres de la BASE vivant à Singapour à travers Gofundme. Les responsables des faîtières ont  été chargées de relayer les informations reçues, de distribuer les cache-nez à leurs membres ainsi qu’aux petites vendeuses démunies.

Mme Euphrasie Yao, première responsable de l’initiative BASE, a souligné que sa présence au côté de ces championnes du développement qui risquent leur vie pour subvenir aux besoins élémentaires de leur famille est une réponse à des cris du cœur.

Ces cris du cœur, dira-t-elle, émanent d’un citoyen de passage dans la commune d’Adjamé et choqué par le constat d’attroupement et du non port de masques de protection. Confrontées au dilemme  «rester chez soi et mourir de faim ou braver le coronavirus pour nourrir sa famille », le choix  des commerçantes s’était vite opéré sur la deuxième option.

Guidée par ce slogan « Parce que personne ne doit mourir de par ma faute », la Banque d’Amour et de Solidarité Efficace (BASE) démultiplie depuis le jeudi 23 avril 2020 des actions directes à l’endroit des populations vulnérables et démunies.  

Ces activités visaient notamment à sensibiliser les responsables des  10 faîtières du Forum des marchés d’Adjamé afin que celles-ci servent de relais et répercutent dans leurs différentes associations ainsi qu’auprès des  petites vendeuses démunies,  l’importance de leur implication et appropriation des mesures barrières.

Avant la remise symbolique  des 3200  masques, la conseillère du chef de l’Etat en charge du Genre, a aussi présenté l’Initiative BASE qui dit-elle est un mouvement citoyen, un investissement dans le capital humain fondé sur le leadership des femmes, des hommes et des jeunes en vue d’apporter une contribution à l’effort national afin de faire face à la vulnérabilité des populations exacerbées par la pandémie du coronavirus.

Heureuses de cette initiative qui touche directement les populations bénéficiaires et laisse entrevoir les valeurs de  justice sociale, les responsables de faîtières, par la voix de Mme Tanoh, présidente de l’association des propriétaires de magasins, ont salué les actions nobles et louables posées par  la BASE.  

Pour rappel, l’Initiative BASE dans ses actions directes à l’endroit des populations vulnérables,  avait offert mi-mai un lot d’insuline à la clinique du diabète du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville,  dans le Sud d’Abidjan, en vue de soutenir les sujets diabétiques fragilisés par la pandémie de la Covid-19 et contribuer ainsi à la mise en place d’une banque d’insuline.

Covid-19: le Rwanda et la RDC coopèrent dans la lutte

Le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC) ont convenu de renforcer leur collaboration dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, selon un communiqué officiel dont APA a obtenu copie.Le consensus a été atteint jeudi soir lors de la rencontre entre les délégations officielles des deux pays dirigées par le vice-ministre congolais de la Sécurité intérieure Innocent Bokele Walaka et le ministre rwandais de la Santé, le Dr Daniel Ngamije.

Au cours de la réunion, les deux délégations ont eu un échange de vues approfondi sur la lutte contre le Covid-19 et la promotion de la collaboration dans les mouvements transfrontaliers, a-t-il indiqué.

Jusqu’à présent, les deux pays ont rendu obligatoire le port du masque, en particulier dans les lieux publics pour lutter contre la Covid-19 où la police applique actuellement la mesure, ainsi que le respect des mesures de distanciation sociale et d’hygiène émises par les autorités.

La réunion intervient à point nommé, le Rwanda ayant renforcé ses mesures préventives, à la suite de la confirmation récente d’un nombre croissant de cas de Covid-19 à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo.

Dans le but de freiner la propagation de la Covid-19, les responsables de la santé rwandais ont exhorté le public à observer toutes les mesures préventives annoncées par le gouvernement, en particulier le lavage régulier des mains et le maintien d’une distance physique d’au moins un mètre des autres personnes.

Samedi, le nombre de cas de Covid-19 au Rwanda pour 250 guéris et 01 décès. 

Initiative « Coronavirus Global Response » : Le Maroc contribue à hauteur de 3 millions d’euros

Le ministère marocain de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a contribué à hauteur de 3 millions d’euros à l’initiative mondiale « Coronavirus Global Response », selon un communiqué du ministère, parvenu à APA.« Coronavirus Global Response »,  vise à mobiliser les ressources nécessaires pour accélérer le développement de nouvelles solutions à la pandémie du Coronavirus et garantir que leur accès sera universel et inclusif.

Le Maroc rejoint ainsi les 15 pays, en plus de la Banque européenne d’investissement, qui ont soutenu cette initiative, laquelle a levé à ce jour un fonds de 9,8 milliards d’euros.

La contribution du Royaume intervient en réponse « à l’appel aux dons lancé, le 4 mai, par la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, pour mettre au point des solutions liées au développement de moyens efficaces de lutte contre la pandémie de la Covid-19 », fait savoir le ministère, ajoutant que cette entreprise s’inscrit conformément à la volonté du Maroc de renforcer sa coopération avec l’Union européenne, en particulier dans les domaines liés à la recherche scientifique et à l’innovation.

Elle traduit également la volonté du pays de contribuer aux efforts internationaux visant à minimiser l’impact de la pandémie sur les populations, principalement sur les plans économique, social et psychologique, poursuit la même source.

Cette initiative aboutira à un sommet mondial des donateurs qui sera organisé le 27 juin prochain en coordination avec l’organisation global citizen sous le thème « objectif mondial : Unis pour notre avenir ».