Le ministre de la Jeunesse, Mahamat Lazina invite les jeunes Tchadiens cultiver l’amour de la tolérance, la paix, l’acceptation de l’autre en dépit des divergences qui en réalité est une richesse.
Il s’est exprimé ce 1 novembre 2022, à l’occasion de la Journée panafricaine de la Jeunesse. L’édition de cette année est placée sous le thème : « Briser les barrières à la participation et à l’inclusion significative des Jeunes dans le plaidoyer». Le ministre de la Jeunesse se réjoui que la thématique touche la question de la pleine implication des jeunes africains dans toutes les instances de prise de décisions engageant leur vie et leur autonomisation.
Mahamat Ahmat Lazina explique que, la question de l‘implication des jeunes dans les instances de prise de décisions est un problème qui se pose avec acuité, surtout lorsqu’on sait que cette catégorie représente plus de 70% de la population du Tchad.
Au rang des efforts menés pour résoudre le problème, le membre du gouvernement cite : « la forte représentation des jeunes et des femmes au Dialogue National Inclusif et Souverain ».
Il lance un appel, aux acteurs du développement de la Jeunesse : « gouvernement, organisations internationales, partenaires de développement, secteur privé, société civile et tous les jeunes africains sur le continent et dans la diaspora, à défier les obstacles à un engagement significatif des jeunes en Afrique, quelle que soit la façon dont ils peuvent se présenter. »
Le nouveau patron des jeunes, estime qu’il est impérieux de réfléchir avec cette couche sur leur engagement et responsabilité citoyens mais aussi sur les avancées et les obstacles en matière de la recherche et de la préservation de la stabilité et de la paix.
« La jeunesse est l’âge où l’on commence à s’engager et à faire des choix, c’est aussi le moment où l’on commence à se responsabiliser et c’est aussi à cette phase que l’on recherche son autonomie et l’on construit son identité. La jeunesse n’est pas homogénéisée, mais se construit avec l’environnement souvent lié aux contraintes sociales, inégalités de qualifications et aux rôles. » déclare le ministre.