Tchad : un Numéro d’Identification Fichier Unique pour chaque citoyen dès 18 ans

Le sujet a été au centre de la conversation entre le ministre des Finances et du Budget, M. Issa Mahamat Abdelmamout et les maires de N’Djamena le 10 juillet dernier.

 

Le ministre des Finances et du Budget, M. Issa Mahamat Abdelmamout a rencontré le mardi 10 juillet 2018, à son cabinet les dix maires d’arrondissement et la maire de la ville de N’Djaména. L’objectif de cette rencontre est d’informer les élus communaux sur le nouveau projet du gouvernement portant sur le « Numéro d’Identification Fichier Unique (NIFU).

Ce projet vise à maitriser les recettes fiscales sur toutes les transactions financières. Les maires d’arrondissements sont ainsi invités à sensibiliser à leur tour leurs concitoyens. Le ministre des Finances et du Budget renseigne que tout Tchadien qui a 18 ans aura un numéro d’identification, qui sera mis dans les bases de données. Celles-ci seront synchronisées et gérées par une structure rattachée à la direction générale des Impôts.

D’après lui, NIFU permettra de connaitre toutes les transactions qui échappaient aux Communes et aux Fiscalités. Les sources de données, selon le ministre Issa Mahamat Abdelmamout, sont notamment, les immatriculations d’entreprises par l’ANIE, notariales, les répertoires des services financiers, les fichiers des importations et exportations douanières, le Guichet unique du foncier, le répertoire national des cartes d’identité nationale, passeports et cartes de séjour, les répertoires téléphoniques, les institutions de sécurité sociale, le répertoire judiciaire et les services publics.

Le ministre des Finances et du Budget précise que : « toutes ces sources seront interconnectées à la seule structure rattachée à la direction générale des Impôts, la direction générale du Trésor, la direction générale des Douanes et Droits Indirects, l’ANIF, la direction générale des Domaines, l’Inspection Générale des Fiances etc. ». Par ailleurs, M. Issa Mahamat Abdelmamout rassure les maires d’arrondissement que le gouvernement en symbiose avec eux pour la réussite du projet.

 

 

Tchad : visite d’une mission conjointe de l’ONU de l’UA et de la Suède

Les trois délégations ont séjourné dans la capitale tchadienne du 4 au 6 juillet 2018. Leur visite s’inscrit dans le cadre la lutte pour le développement de la femme.

 

Une mission conjointe de haut niveau des Nations-Unies, de l’Union Africaine et de la Suède s’est rendue au Tchad du 4 au 6 juillet 2018 dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions relatives à la thématique « Femmes-Paix-Sécurité-Développement ».

Dirigée par la Vice-secrétaire générale des Nations-Unies Madame Amina J. Mohamed, la délégation était composée de Margot Wallström, Ministre des Affaires étrangères suédoise qui préside le Conseil de sécurité des Nations Unies pour le mois de juillet, de François Louceny Fall, Représentant spécial des Nations-Unies pour l’Afrique centrale, d’Ibrahim Thiaw, Conseiller spécial des Nations-Unies pour le Sahel, de Bineta Diop, Envoyée de l’Union Africaine pour les femmes, la paix et la sécurité, et de Phumzile Mlambo-Ngcuka Directrice exécutive d’ONU Femmes.

Consacrée à la participation et au leadership des femmes dans la prévention des conflits, cette mission a été ponctuée de rencontres avec les autorités tchadiennes, la société civile et le corps diplomatique.

Une visite de terrain dans la région du Lac Tchad a également permis à la délégation d’aborder la problématique du changement climatique et de son impact sur la stabilité régionale.

 

 

Hadj 2018: Idriss Dokony Adiker tient les rênes

Le Président Idriss Deby Itno a décidé de nommé à la tête de  la Commission Permanente d’Organisation du Hadj et de la Oumra, l’ancien au Général de Brigade, Idriss Dokony Adiker.

 

Rigueur, transparence, équité. Ces trois mots qui sonnent comme une devise résument aisément la conduite que tente d’inculquer Idriss Dokony Adiker à l’organisation du Hadj 2018. En effet, le Général de Brigade à la retraite, Idriss et Chef de Canton Dangléat-Est, dans le Guéra a été designer par le Chef de l’Etat pour en être le dirigeant.

Depuis sa nomination, l’ancien élève de l’école de Fada et du Lycée de Faya trimballe son près de deux mètres de longs entre deux avions. S’il n’est pas en Arabie Saoudite, on le retrouve à Addis-Abeba négociant des tarifs avantageux pour le transport des pèlerins tchadiens ou au Pakistan pour avoir les meilleurs prix pour l’Ihram de ses concitoyens, ou encore à Dubaï…

Si Idriss Dokony Adiker voyage aisément ce que l’armée lui a facilité un peu les choses puisqu’il a commencé sa reconversion avant même de quitter la grande muette ! Sportif accompli, l’ancien joueur de l’équipe nationale de volley-ball a rejoint l’encadrement national de cette discipline en devenant le Président de la fédération nationale. Il accède ensuite à la tête du Comité National Olympique et Sportif de 2013 à 2017.

C’est l’ensemble de ses expériences qui sont aujourd’hui mises à la disposition de la Commission Permanente de l’Organisation du Hadj. Depuis sa prise de fonction, Idriss Dokony n’a pas fait dans la dentelle. Contractualisation du personnel permanent, reprise en main des secteurs clés notamment la question de la gestion de l’hébergement. À la Mecque, l’hébergement était un véritable talon d’Achille des Commissions précédentes tant une certaine mafia à Djeddah met à mal la sérénité des organisateurs à travers la vente des places des Tchadiens à d’autres personnes venues d’ailleurs.

Cette nomination survient d’ailleurs après une série de scandales ayant plombé l’organisation des Hadj précédents avec leurs lots de détournements de fonds, de faillite organisationnelle, d’incompétence notoire et de souffrance infligés aux pèlerins censés aller dans la quiétude accomplir leur devoir religieux. Il n’y a donc pas mieux qu’un ancien Directeur Général de la Police Nationale pour mettre un terme au désordre organisé au sein de cette commission.

Il a organisé le travail au sein de la Commission de telle sorte que le personnel a mis en place une journée en deux temps pour permettre un arrêt de travail à Midi pour le reprendre en après-midi pour un meilleur rendement. Il s’est entouré également des professionnels de différents métiers pour l’aider à l’accomplissement de ses tâches.

L’une de ses plus grandes réussites est sa grande technique de négociation qui a permis d’avoir des tarifs avantageux et ainsi relevé la qualité de la prestation de la Commission tout en baissant le coût pour les pèlerins. Avec 1.550.000 FCFA, le Tchad propose le tarif le moins cher de toute l’Afrique Centrale et de l’Ouest. Pour exemple, les Camerounais voisins immédiats du Tchad déboursent 2.240.000 FCFA pour pouvoir remplir leurs obligations.

Pour la première fois, les Tchadiens auront droit à un traitement à la hauteur de leur investissement, avec des bus aux normes, des tentes pourvues de matelas, coussins et draps à Mina et un service traiteur sur mesure pour la cuisine, ils peuvent même avoir leur bonne boule de maïs sur place. Décidément, la rigueur militaire fera du bien à tous.

Energie : le Tchad mise sur le solaire

Le gouvernement tchadien et la société dubaïote ont signé un partenariat visant à construire un parc photovoltaïque.

 

Le Tchad sera bientôt doté d’un parc photovoltaïque d’une capacité estimé entre 200 à 400 MW. Ceci est le résultat d’un accord paraphé le weekend dernier entre le Ministre du Pétrole et de l’Energie M. Boukar Michel et la société Emirati Almaden Emirates Fortune Power LLC. Basée à Dubaï cette compagnie était représentée par son Président M. Ghanem Al Mazrouei et son Directeur Exécutif M. Anwar Madjid Hussein.

Signe en présence du Président Idriss Deby Itno, ce contrat avec les Emiratis n’est pas le premier projet entrepris par le gouvernement du Tchad de développer l’énergie solaire dans le pays. En effet, en fin d’année dernière les ministres tchadiens réunis en conseil ministériel avaient adopté un projet d’énergie solaire pour le développement rural qui vise à appuyer les programmes de développement du Tchad.

Ce projet avait pour ambition de favoriser la fourniture en électricité fiable et abordable des populations rurales installées le long de l’axe Toukra-Mandalia (à 80 km au sud de N’Djamena) ce qui contribuerait à améliorer les conditions de vie et les activités économiques locales comme l’agriculture et l’élevage.

 

 

 

 

Tchad : les N’Djamenois, les pieds dans l’eau

Une forte pluie s’est abattue sur la capitale tchadienne vendredi dernier. Celle-ci a duré environ sept heures de temps.

 

N’Djamena a connu sa plus grande journée pluvieuse depuis bien longtemps vendredi dernier. La pluie a débuté très tôt dans la matinée. Elle a contraint plusieurs habitants à rester chez eux. La circulation était quasiment impossible.

C’est autour de huit heures du matin que les pluies diluviennes ont commencé, obligeant ainsi beaucoup des habitants à rester chez eux. La ville a repris son cours normal dans la mi-journée, mais les pieds dans l’eau. Beaucoup des quartiers et de principaux axes de la capitale sont inondés. Les rues sont remplies de boues argileuses et très glissantes.

Les risques de noyade étant importants, les tchadiens étaient obligés de rester à la maison. De toute façon, ils n’y pouvaient rien, puisque tout était dans l’eau. Tous les grands axes de la ville étaient envahis par les eaux. Le courant étant aussi coupé, certains quartiers ressemblaient à des marigots. Ce n’est que dans la soirée que la ville a repris petit à petit son cours normal. Le matin de samedi, les rues de N’Djamena étaient boueuses et glissantes.

Les routes bitumées ne disposent pas de caniveaux pour dégager les ruissellements. Résultat, l’eau stagne sur les grands axes. Plusieurs avenues de la capitale ressemblent à des marigots. Les quartiers périphériques sont eux coupés du centre-ville. Heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été déclarée. On relève juste des dégâts matériels.

Tchad : le prix du carburant en baisse

Les ministères du développement commercial et des finances ont signé un arrêté conjoint qui vise à concurrencer les prix des produits pétroliers étrangers qui pullulent sur le marché.

 

Les prix d’essence et de gasoil à la pompe vont baisser au Tchad. Cette décision découle de la signature d’un accord conjoint entre le ministère du développement commercial et celui des finances.

Ainsi, le litre d’essence passe de 570 à 518 Fcfa. Tandis que celui du gasoil est ramené à 548, 25 Fcfa au lieu de 590. Le litre du pétrole quant à lui coûte désormais 392 Fcfa. Le prix du jet A1 est désormais à 550 Fcfa.

L’arrêté interministériel réduit également les prix d’un certain nombre de rubriques. Les prix de ces rubriques sont non seulement relatifs au transport et aux différentes redevances. Mais aussi aux marges et charges des distributeurs et revendeurs.

Cette réduction des prix à la pompe permet à la société nationale de raffinage (SNR) de concurrencer les produits pétroliers importés. Soulignons que le litre d’essence par exemple importé coûte 500 Fcfa.

Cette réduction des prix de carburant va apaiser la tension sociale. Rappelons que la hausse des prix du carburant avait conduit il y a quelques mois à d’importantes manifestations.

Tchad : les avocats d’Adam Noucky Charfadine espèrent la relaxe de leur client en appel

Cet ancien gouverneur de la région du Logone oriental avait été condamné à 5 ans de prison par le tribunal de grande instance de N’Djamena.

Condamné par le tribunal de grande instance de N’Djamena à 5 ans de prison ferme, l’ancien gouverneur de la région du Logone oriental à travers ses avocats a interjeté appel. Me Mouné Koudanbé et Me Olivier Gouara se sont entretenus avec les médias dans l’après-midi du mercredi 4 juillet 2018 pour expliquer la suite de la procédure. Les avocats espèrent la relaxe de leur client en appel pour infraction non constituée.

Le collectif des avocats assurant la défense d’Adam Noucky Charfadine rapporte que Oumarou Magadji a été libéré par l’ANS de Doba. Les avocats de poursuivre que : « Oumarou Magadji est libre de tous ses mouvements ». Pour les avocats, l’une des infractions “détention” n’a pas lieu d’être et en plus les propos de leur client sont vrais : Oumarou Magdji est confié le même soir de sa relaxe par la justice de Doba à l’ANS parce que Oumarou Magadji a été pris avec une quantité importante d’armes.

Tchad : report de l’adoption d’une l’ordonnance

Le projet d’ordonnance portant création des Unités Administratives a été reporté, le jeudi 5 juillet, au cours du conseil ordinaire des ministres.

Le conseil ordinaire des ministres du jeudi 5 juillet 2018, a ajourné l’un des six points inscrits à l’ordre du jour. Le projet d’ordonnance portant création des Unités Administratives pour permettre au préalable l’harmonisation avec les textes sur les collectivités territoriales, est reporté sans explication.

Beaucoup des Tchadiens attendent que l’une des principales recommandations du Forum National Inclusif, à savoir le retour à l’ancien découpage de 14 préfectures, avec l’éclatement du Borkou-Ennedi-Tibesti en trois préfectures et un statut particulier pour la ville de N’Djamena soit effective. Depuis lors trop de spéculation autour de ce découpage.

Les autres points inscrits à l’ordre du jour ont été examinés et adoptés par le conseil des ministres. Au titre du ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine, de la Coopération Internationale et de la Diaspora, ce sont deux projets d’ordonnance entrant dans le cadre de la mise en œuvre des réformes de l’Union Africaine. Le premier projet d’ordonnance, porte sur la ratification du protocole relatif à la Banque Africaine d’Investissement. Le second projet d’ordonnance porte sur la ratification du protocole relatif à la création du Fonds Monétaire Africain.

Le conseil des ministres a également au titre du ministère de la Justice, chargé des Droits Humains, adopté le projet de décret portant adoption de la politique sectorielle de la Justice 2018-2027, dont l’objectif général est d’instaurer d’ici 2027, une justice tchadienne de qualité efficace et performante, crédible et accessible aux justiciables. Le projet de décret Application de la loi n°006/PR/2002 du 15 avril 2002 relatif à la promotion de la Santé de la Reproduction a été examiné et adopté au titre du ministère de la Santé Publique.

Tchad : « les jours non prestés par les grévistes ne seront pas rémunérés »

C’est qui ressort d’un communiqué du gouvernement tchadien publié mercredi 03 juillet 2018.

La loi n°032, portant sur le régime de la grève au Tchad en vigueur dans toutes ses dispositions depuis mercredi 4 juin 2018. C’est la quintessence d’un communiqué du gouvernement rendu publique dans la soirée du mardi 3 juillet.

Dans ce communiqué, le Gouvernement accuse la plateforme syndicale revendicative de maintenir les travailleurs dans une impasse totale par des propositions irréalistes et insoutenables. Pour le gouvernement, cette manière d’agir peu orthodoxe vise à saper le bon fonctionnement de l’Etat et à remettre en cause la trêve sociale issue de l’accord du 14 mars 2018.

Face à cette situation, le gouvernement informe l’opinion nationale de l’application stricte des dispositions législations, conventionnelles et règlementaires relatives à l’exercice du droit de grève et, notamment l’application de la loi 032/PR/2016 du 30 décembre 2016 selon les termes du communiqué. Aux termes de cette loi, “les journées non prestées pour cause de grève ne donnent pas lieu à la rémunération.

Toutefois dans le souci constant de préserver la paix sociale, le gouvernement reste ouvert pour un dialogue franc et constructif, précise le communiqué.

Tchad : 180 apprenants reçoivent leurs diplômes de fin de formation

C’était au cours d’une cérémonie organisé mercredi 4 juillet, par le Centre d’Apprentissage de la Langue Française (CALF) de N’Djaména.

Ils étaient 180 sur 453 apprenants du CALF, à avoir reçu leur Diplôme d’Etude Elémentaire en Langue Française (DELF) et de Diplôme Approfondi de la Langue Française (DALF).  Une cérémonie de remise de Diplômes qui a été marqué par la présence de l’Ambassadeur de la France au Tchad et du Secrétaire d’Etat à l’éducation et à la promotion civique.

« Le problème n’est pas simple (…) beaucoup de candidats s’inscrivent à des niveaux qui dépassent parfois leurs capacités », se justifie le directeur du CALF de N’Djaména, Idaïmbang Kemsol.

Parmi les lauréats, on peut noter la présence des étudiants, des enseignants, des militaires et de candidats à l’immigration. « Le français est pour nous une langue de travail, d’échange et de communication », a déclaré Fatimé Ali Ahmat, l’une des lauréats.

Justice: les avocats s’insurgent contre l’arrêté interdisant les marches

Les hommes en robe ont annoncé qu’ils allaient attaquer en justice la décision du Ministre de la Sécurité public, le 02 juillet lors de d’une Assemblée générale.

 

L’Ordre national des Avocats du Tchad a organisé une assemblée générale le 2 juillet 2018 au palais de justice de N’Djamena. C’est la première assemblée générale des Avocats après le procès de l’ex gouverneur du Logone oriental. A l’ordre du jour de cette assemblée les agressions et menaces sur les procureurs de Goz Beida et d’Iriba; l’assassinat en pleine salle d’audience d’Iriba de deux mises en cause; la menace en salle d’audience de Maître Doumra Manassé et enfin l’attaque en justice de l’arrêté interdisant les marches pacifiques par le ministre de la Sécurité publique.

Les avocats s’indignent et condamnent ces actions. «Nous condamnons cela et tiendrons pour responsables leurs auteurs de tout ce qui pourra arriver à un seul acteur judiciaire à partir d’aujourd’hui. Nous mettons en garde les auteurs des agressions et des menaces contre tout citoyen dans ce pays et nous disons: « ces attaques, ces menaces contre n’importe quel citoyen ne resteront pas impunies dans ce pays.» nous veillerons à ce que cela cesse. Voilà pourquoi nous nous sommes réunies aujourd’hui », déclare Me Emmanuel Djimadoum Koumtog.

Sur le dernier point à l’ordre de jour, l’assemblée estime que l’interdiction systématiquement des marches pacifiques est une violation des droits de l’homme. « Nous allons attaquer l’arrêté du ministre devant la chambre administrative de la cour suprême pour que le droit soit dit. Maintenant au niveau de la cour suprême si on nous dit qu’on a raison, il n’y a pas de problème mais si on nous dit qu’on a tort, nous porterons cette affaire devant la cour africaine des droits de l’homme et des peuples », affirme le secrétaire de l’Ordre national des avocats.

 

Education : le SET a décidé de boycotter es examens de fin d’année

Le Syndicat des enseignants du Tchad a en une Assemblée nationale le 2 juillet 2018 dernier à l’Ecole du centre de N’Djamena.

 

Les enseignants décident de poursuivre la grève jusqu’à satisfaction et boycottent l’organisation des examens de fin d’année. Pour eux, il faut décaler les dates de l’organisation de ces examens. En dépit de cette suggestion, le gouvernement a déjà organisé le concours d’entrée dans les lycées techniques, et depuis ce 2 juillet les élèves des classes de 3ème composent le brevet d’enseignement fondamental.

Les membres du Syndicat des enseignants du Tchad sont divisés quant au fait d’organiser ou pas les examens de fin d’année. D’aucuns trouvent que l’avenir des enfants est en jeu et qu’il faut tenir les examens, d’autres pensent que les élèves n’ont pas reçu tous les enseignements nécessaires pour être examinés.

Selon le secrétaire général du SET pour la commune de N’Djamena, Ngartoidé Blaise, « il y a une crise de confiance dans la tête des militants du SET ». Il affirme que son organisation n’est pas divisée et le problème de dissidence va trouver solution. Pour le moment les examens se déroulent sans les enseignants.

 

Tchad : la Fondation Moleskine organise un atelier sur le développement personnel

Celui-ci s’adresse principalement aux jeunes gens. Il a été lancé autour du  thème « I have a dream » hier 02 juillet au Musée national du Tchad.

Cet atelier est l’œuvre de la Fondation Moleskine et de M. Simon Njami. Il  consiste  à favoriser le développement personnel des jeunes tchadiens dans divers domaines. Concrètement, la rencontre permettra aux jeunes participants de construire des outils émotionnels et intellectuels leur permettant de conduire leur vie et construire leur avenir.  « Cet atelier aidera les jeunes à répondre à la question, comment réaliser son projet ? Comment réaliser son rêve ? », a déclaré Abdoulaye Abdeloumaté, l’un des organisateurs.

« L’objectif de cet atelier est de développer un esprit critique, amener les jeunes à construire leurs rêves et ainsi se déterminer dans la société », a affirmé Elena Korzhenevich, co-fondatrice de la Fondation Moleskine. Durant cet atelier, les participants vont s’engager dans des débats collectifs et à de l’auto réflexion sur des sujets choisis à partir du thème de l’atelier qui est «  I have a dream ».

Au total 25 jeunes dont des photographes, des peintres, des étudiants et des stylistes participent à cet atelier. Commencé le 02 juillet, l’atelier prendra fin le 08 juillet prochain. Il faut noter que N’Djaména est la deuxième ville de l’Afrique où se déroule cet atelier.

 

Tchad : le gouvernement veut renforcer la sécurité intérieure

Un projet d’appui à l’amélioration de la sécurité intérieure dans le pays a été lancé le 27 juin 2019 dernier à N’Djamena

 

Le ministre de l’économie  et de la planification du développement, Issa Doubragne  a lancé le 27 juin 2018, à la Maison de la femme, le Projet d’appui à l’amélioration de la sécurité intérieure au Tchad (PAASIT). C’était en présence de son collègue de la défense nationale et de l’ambassadeur de l’Union  européenne ainsi que de plusieurs invités.

Ce projet selon son coordonnateur Abdoulaye Moyalta Georges est de contribuer à réduire et à dissiper le climat général d’impunité et d’insécurité par l’offre de la sécurité comme bien public de qualité, qui répond aux besoins des citoyens. Il consistera à améliorer la gouvernance de la sécurité intérieure, les compétences du personnel des forces de sécurité intérieure. Ses axes stratégiques sont entre autres, le renforcement de la sécurité intérieure, celui des compétences des forces de défenses et de sécurité ainsi que le lien entre la  population et ces forces.

Les domaines d’intervention du PAASIT sont la bonne gouvernance, les infrastructures des forces de défenses et de sécurité, les équipements et/ou les dotations, la formation, la  gestion des ressources humaines puis l’enquête d’opinion sur la sécurité et la population. Les bénéficiaires seront les forces de défenses et de sécurité et la population tchadienne. Ce projet a une durée de 55 mois. Pour marquer ce lancement un match de football de brassage est joué cet après-midi entre les forces de défense et de sécurité, la société civile et les communicateurs au stade du quartier Paris Congo dans le 6e arrondissement de N’Djamena.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tchad : La CASAC œuvre pour la préservation de la paix

La coalition a organisé une journée de sensibilisation sur le sujet dans la ville de N’Djamena le 30 juin dernier.

 

La Coalition des associations de la société civile pour l’action citoyenne (CASAC) a organisé dans la soirée du samedi 30 juin 2018, dans quelques quartiers de N’Djaména, une séance de sensibilisation, relative à la préservation de la paix.

A la population des différents quartiers de la capitale, le président de la CASAC appelle les citoyennes et les citoyens à préserver la paix et la stabilité au Tchad. « Nul ne peut se prévaloir qu’il sera épargné si la paix venait à être menacée. De toute évidence, la préservation de la paix demeure pour ainsi dire, un devoir patriotique sacré » a relevé Mahamoud Ali Séïd, président de l’organisation.

Il rappelle que le Tchad a joué un rôle majeur dans le rétablissement de la paix dans beaucoup de pays en Afrique. Les exemples foisonnent, quand il s’agit de parler du rôle du Tchad en matière de paix et de stabilité en Afrique, aujourd’hui il est de bon aloi que les Tchadiens se sentent dans leur écrasante majorité fier de leur pays fait remarquer le président de la CASAC.

Mahamoud Ali Séïd demande aux populations de N’Djaména, de s’approprier de la paix et d’en faire un levier essentiel pour accompagner la marche irréversible que connaît le Tchad. « Est-il besoin de rappeler les vertus de la paix, quand on sait que sans elle, aucun développement ne verra le jour » renchérit le président.

La CASAC par la voix de son président appelle les Tchadiens à cultiver l’amour de la patrie et à œuvrer sans relâche pour que le pays soit à l’abri de toutes les péripéties. Il assure que : « la CASAC apporte son soutien à toutes les initiatives de préservation de la paix dans notre cher et beau pays le Tchad ».

 

Tchad: la riposte contre la rougeole s’organise

Le gouvernement tchadien a décidé d’envoyé 10 médecins dans la région du Tibesti, afin de lutter contre cette pandémie qui mine actuellement le pays.

 

Dans un communiqué de presse signé de son secrétaire général, Dr Hamit Djabar, le ministère de la santé publique annonce une mission de deux semaines composée des médecins et infirmiers dans la région du Tibesti. Cette mission intervient comme un plan de riposte contre l’épidémie de rougeole.

Cette mission est organisée par le gouvernement tchadien et ses partenaires techniques et financiers, dans les districts sanitaires de cette région. Le communiqué de préciser qu’un avion de l’armée de l’air est affrété pour le transport des équipes médicales y compris les vaccins contre la rougeole et la méningite, et des médicaments de prise en charge des malades. Ce plan de riposte prend en compte toute la population cible incluant celle des sites des orpailleurs.

Tchad : plaidoyer pour la création d’une loi interdisant l’expulsion des veuves

A l’occasion de la célébration de la journée mondiale des veuves, la première dame Hinda Deby Itno a appelé à l’initiation de cette loi.

 

Normalement célébré le 23 juin à travers le monde, c’est ce 27 juin que les activités marquant la commémoration de la journée mondiale des veuves ont eu lieu au Tchad. Et c’est la grande salle de conférence du Palais de 15 janvier qui a servi de cadre pour leur déroulement.

Ce mercredi donc, de nombreuses femmes et associations œuvrant pour le bien-être des veuves au Tchad s’y sont retrouvées. Il était question pour elles de discuter des conditions des veuves. Et à travers les témoignages qu’elles ont écoutés, elles ont pu se faire une réalité concrète des idées qu’elles se faisaient déjà.

Les misères que vivent les femmes ayant perdu leurs maris est une crise silencieuse selon la fondation Tchad Helping Hands, Amina Priscile Longoh. La marraine de l’évènement, Hinda Deby Itno préoccupée par la question a d’ailleurs instruit aux ministres en charge de la justice et de la femme d’initier un projet de loi qui interdit l’expulsion de la veuve du domicile conjugal.

Selon la Première dame « nombre de veuves souffrent dans le silence et l’indifférence totale et vivent dans une situation infernale après la disparition de leurs époux. La lutte pour la promotion et la défense des droits des veuves doit concerner toute la société, fait-elle observée. Cette protection, poursuit la Première Dame, doit toucher la matière successorale et tous les droits qui concourent à l’épanouissement de la veuve » peut-on lire sur le site de la présidence.

Cette initiative de la première dame de créer une loi contre l’expulsion des veuves du domicile conjugal va sans doute en réjouir plus d’une. Mais Mekombe Thérèse de l’Association des Femmes Juristes du Tchad (AFJT) nous rappelle la situation que vivent les veuves est la conséquence de la non application des lois et des conventions y relative.

En quelques sortes le tout n’est pas de créer des lois mais de pouvoir veiller à leur application. Elle demande à la société tchadienne d’être compatissante à l’endroit des veuves. Un avis que partage la Ministre de la femme, de la petite enfance et de la solidarité internationale, Ardjoun Djalal Khalil. Celle-ci a déclaré que son ministère a pris « les dispositions nécessaires pour un accompagnent juridique et un encadrement nécessaire à l’exercice des droits des veuves ».

 

Tchad : les accords avec Glencore ont été signés

Le porte-parole en a fait l’annonce dans ne communiqué qu’elle a même lu sur les antennes de la télévision nationale hier soir.

 

L’entreprise Glencore et le gouvernement du Tchad ont signé un accord le 28 juin dernier. La signature s’est fait simultanément au Tchad et en France. Ce pacte porte sur la renégociation des accords commerciaux qui lient les deux parties.

Selon la ministre Alixe Ndolenodji Naimbaye, il vient consolider les « acquis obtenus le 23 février 2018 lors de la signature du protocole d’accord intérimaire, à savoir la soutenabilité de cette dette qui consacre l’obtention des marges budgétaires supplémentaires pour nos finances publiques ».

Dans un article publié sur le site tchadinfo.com, on apprend que « cette restructuration prévoit une extension significative de la maturité de la dette jusqu’à 10 ans, et offre une réduction importante du taux d’intérêt et une période de grâce de 2 ans ». Tout chose qui on espère va permettre au Tchad de sortir rapidement de la crise économique qui le secoue actuellement.

Glencore PLC est une importante entreprise anglo-suisse de négoce, courtage et d’extraction de matières premières. Elle résulte de la fusion le 2 mai 2013 de Glencore, société de négoce fondée par le trader Marc Rich et de Xstrata, entreprise d’extraction minière. Elle est basée en Suisse à Baar, dans le canton de Zoug. En 2016, le groupe employait 155 000 personnes (dans 50 pays).

 

 

Tchad : cinq ans de prison ferme pour Adam Nouki Charfadine

Le verdict est le même pour le commandant de légion de la gendarmerie de Doba, Mahamat Djamal Nimir. Ils doivent en plus payé une amende de cinq millions de FCFA.

 

Le procès des personnes impliqué dans l’agression d’un avocat à Doba les 22 mai dernier s’est terminé ce 28 juin au Tribunal correctionnel de N’Djamena. Le verdict est donc tombé. L’ancien gouverneur de la région du Logone Oriental, Adam Nouki Charfadine est commandé à cinq années de prison ferme et une amende de cinq millions de FCFA.

Ce verdict, est le même pour le commandant de légion de la gendarmerie de Doba, Mahamat Djamal Nimir. Après requalification, les faits qui leur sont reprochés sont : atteinte à la liberté, discrédit sur la justice, empiètement sur les décisions judiciaires, destruction des biens et complicité d’enlèvement.

Pour tout ceci, le procureur de la République en charge de l’affaire avait requis une peine d’an et demi de prison. Les magistrats semblent avoir trouvé celle-ci trop petite. De plus, les trois gendarmes coupables d’avoir tiré sur le véhicule qui transportait Me Doumra Manassé et ses clients, ont écopé d’une peine de six ans pour atteinte à la liberté, empiétement sur les décisions judiciaires et de complicité d’enlèvement.

La cour a également demandé que le commandant de gendarmerie et ses trois éléments impliqués dans l’affaire soient radiés des rangs de l’armée tchadienne. Cependant, ne sachant pas où se trouve actuellement le commandant de gendarmerie, Mahamat Djamal Nimir, un mandat d’arrêt a été émis contre lui.

Cette décision de justice n’est pas du tout du gout du collectif d’avocats de l’ancien administrateur régional. L’un d’entre eux, Maître Pamkeré Wouze pense d’ailler que si le tribunal « est allé au-delà du réquisitoire du ministère public », c’est parce que  « ceux qui ont rendu cette décision ont voulu simplement satisfaire les professions libérales, ainsi que la magistrature ». Le collectif a ainsi annoncé qu’elle comptait introduire un recours en appel pour cette décision de justice.

Pendant ce temps la partie adverse se réjouit de la sentence. « C’est ce qu’on attend toujours de la justice tchadienne parce que certains se comportent comme s’ils étaient au-dessus de la loi », affirme un avocat. « Il y a beaucoup de gens qui ont été gouverneurs dans ce pays et qui n’ont pas été trainés devant les juridictions. Nous on voit la réalité en face, les actes que les gens ont commis. Le tribunal a apprécié et c’est comme ça que la sanction est tombée », continue-t-il.

 

 

 

 

Tchad: Conseil national de la jeunesse dissout

C’est ce qu’annonce la décision rendu publique par le ministre de la Promotion des jeunes, des sports et de l’emploi

 

Par une décision publiée le mardi 26 juin 2018, le ministre de la Promotion des jeunes, des sports et de l’emploi, Mahamat Nassour Abdoulaye retire la délégation du pouvoir accordée au Conseil national consultatif des jeunes (CNCJ).

Le ministre dit avoir constaté avec amertume les irrégularités et manquements lors du déroulement du congrès du CNCJ tenu le 23 mars 2018 dernier. Selon lui, c’est ce qui a conduit le ministère à suspendre les travaux dudit congrès. Le communiqué précise que le ministère annule purement et simplement les travaux du 4e congrès du CNCJ.

Un comité de normalisation sera mis en place dans les prochains jours et aura pour mission de préparer la tenue d’un nouveau congrès basé sur la transparence et l’équité.

Rappelons que le conseil national de la jeunesse avait fait une sortie médiatique le 23 juin dernier au cours de laquelle, elle avait lancé un ultimatum au ministère. En effet, ne comprenant pas les raison des décidons du report sans raison de la cérémonie de clôture du Congrès Ordinaire  du CNJT tenu du 21 au 23 mars 2018, la non-association des jeunes dans l’organisation de la Fête nationale de la jeunesse et la non-implication des jeunes dans les préparatifs du Forum National de la jeunesse.

Le conseil exigeait donc : la publication du procès-verbal du Congrès et l’installation du nouveau bureau exécutif du Conseil national de la jeunesse du Tchad et l’implication du Conseil national de la jeunesse du Tchad dans l’Organisation du Forum National de la Jeunesse.

Tchad: 2 millions d’euros pour la lutte contre l’insécurité alimentaire

Avec cette somme, la France a apporté son soutien à trois nouveaux projets portés par le PAM, les ONG ACTED et ALIMA dans le pays.

 

La situation dans la région sahélienne est de plus en plus préoccupante. D’ailleurs le Programme Alimentaire Mondial (PAM) vient d’annoncer une hausse du niveau d’alerte. En effet, alors que l’alerte était jusqu’ici de niveau trois, elle est passée directement au niveau cinq. De quoi tirer la sonnette d’alarme.

Ce 27 juin donc,  la France par le biais de son ambassade au Tchad a fait un don de 2.250.000 euros (environ 1 milliard 650 millions FCFA) en soutien à la lutte contre la mal nutrition dans le Sahel. Ce don a été fait à l’adresse des projets du PAM et les ONG ACTED et ALIMA au Tchad.

L’argent profitera aux localités suivantes : la région du Lac Tchad, N’Djamena, le Batha, le Guéra et le Barh El Gazal. Ainsi, le projet du PAM qui concernant essentiellement les régions de Batha, de Guéra et de Barh El Gazal a pour objectif de renforcer la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des communautés vulnérables.

Le programme de l’ONG ALIMA quant à lui vise à « consolider les activités de prise en charge de la malnutrition aigüe sévère des enfants âgés de 0 à 59 mois au sein de l’hôpital de l’Amitié Tchad-Chine de N’Djamena, ainsi que l’ouverture d’une nouvelle unité de prise en charge à l’hôpital Gozator », selon Tchadinfo.

L’ONG ACTED s’est donnée, elle comme mission de « répondre à la crise alimentaire et nutritionnelle dans le département du Wayi, situé dans la région du Lac Tchad, par l’organisation d’activités de transferts monétaires et des formations aux techniques de maraîchage ».

Selon l’ambassadeur de France au Tchad, Philippe Lacoste, par ce don « la France poursuit son soutien en faveur de la lutte contre l’insécurité alimentaire dans un contexte d’aggravation de l’insécurité nutritionnelle au Tchad pendant la période de soudure 2018 qui requière l’attention de toute la communauté  internationale et une assistance humanitaire d’urgence pour les 990 000 Tchadiens dont les conditions de vie se sont détériorées. »

 

 

 

Musique : les Combattants sortent « On vient crier »

C’est le titre du nouvel album du groupe de rappeur tchadien. Ils en ont fait l’annonce ce 27 juin lors d’une conférence de presse à N’Djamena

 

C’est le restaurant Selesao qui a servi de décor à la conférence de presse qu’a donné le groupe tchadien Combattants. Cette rencontre institué par les trois rappeurs, était en effet le lancement officiel de leur premier nouvel album « On vient crier ».

Constitué de 11 titres, ce recueil de titres traite de sujets tels que l’injustice, la mauvaise gouvernance, la prostitution. Une peinture peu glorieuse, mais vrai de ce qu’est la société africaine actuelle.

« Nous sommes la voix des sans voix. Nous, combattants, venons crier pour nos pères qui n’ont pas de salaires, pour toutes les personnes défavorisées.  De nos jours, nos mères s’aventurent avec des jeunes qui ont l’âge de leurs petits fils et nos pères avec des jeunes filles qui ont l’âge de leurs arrières petites filles. Nous combattons l’homosexualité etc. », explique le leader du groupe, Jayson Larokette.

« On vient crier », est le résultat de quatre années de travail du groupe. Pour l’instant seul la version audio de l’album est disponible. Mais le groupe a affirmé se préparer pour débuter avec les tournages des clips.

Crée en 2006, le groupe est composé de Jayson Larokette, Malcom  et Aristide. Ces trois amis qui se sont rencontré dans les quartiers de N’Djamena ont remporté le prix du Lauréat N’Djam-Hiphop en 2016. Ils invitent leurs fans à débourser la somme de 2500 FCFA pour pourvoir entrer en possession de l’un des 100 exemplaires de cet album en circulations. Dans le cadre du lancement de ce premier album, le groupe sera en concert ce weekend à N’Djamena.

 

Tchad : la liberté provisoire refusée à Adam Nouki Charfadine

Les avocats de l’ancien gouverneur du Logone Oriental avait fait la demande lors de son procès qui a eu lieu ce 26 juin a Palais de Justice de N’Djamena.

 

Après deux heures d’attente, Adam Nouki Charfadine a fait son entrée dans la salle d’audience sous le murmure des magistrats et des dizaines de curieux venus assistés à son procès. Et pour la première fois, l’ancien gouverneur s’est exprimé devant les juges. Il ne reconnaît pas les faits qui lui sont reprochés : atteinte à la liberté, empiétée à la justice, outrage aux magistrats…

Il dit être à N’Djamena pour des raisons personnelles le jour de l’incident le 22 mai 2018 à Doba, mais des informations lui sont parvenues : des victimes d’Oumarou Magadji veulent s’en prendre à sa personne. Elles trouvent la décision de la justice de Doba « pas normale ». « Ce n’est pas pour s’opposer à la décision de justice, mais pour mettre Oumarou Magadji et son avocat en sécurité que j’ai donné l’ordre pour qu’on appréhende son véhicule », dit l’ancien gouverneur, détendu dans son djalabia blanc.

L’ex-gouverneur dit avoir mis en sécurité Oumarou Magadji pour « éviter des troubles à l’ordre public ». Selon lui, des victimes se préparent à lyncher Oumarou Magadji et son avocat soit à la sortie de Bebidjia ou à l’entrée de Moundou. Des affirmations insuffisantes pour la partie civile qui lui a demandé plus de précisions : où se trouve Oumarou Magadji ? Est-il en vie ?

La réponse du prévenu est cinglante : « J’ai remis Oumarou Magadji aux services des renseignements, il détient des armes et il constitue une menace pour la paix sociale du Tchad », avant d’affirmer détenir une décharge des services de renseignements. Le camp Manassé exige du parquet la présence physique de Oumarou Magadji.

Autre point d’accroche lors de cette journée d’audience : le procureur a quitté subitement la salle. En cause : les propos de Me Doumra Manassé qui a évoqué « un traitement avec célérité du dossier ». Cet incident d’audience verra la démission du procureur Nedeou Tebdeou Gerard de l’affaire, remplacé par Mahamat Saleh Bréma. Ce dernier a calmé la salle à la reprise : « Il faut éviter de passionner les débats pour éviter ces incidents. Personne n’est au-dessus des lois ».

Finalement, les avocats de l’ancien gouverneur ont demandé la mise en liberté provisoire du prévenu. Selon eux, leur client est malade, qui d’après un certificat médical, doit de se reposer. « Une demande fantaisiste », rétorque la partie civile. Elle trouve que l’ancien gouverneur est entrain déjà de se soigner dans une clinique à N’Djamena.

Après délibération, le tribunal rejette la demande de mise en liberté provisoire des avocats d’Adam Nouki Charfadine, et renvois le procès pour le jeudi 28 juin 2018. Ce jour-là, les plaidoiries des deux parties seront faites au tribunal et le procureur de la République en charge de l’affaire fera ses réquisitions.

 

Tchad : le SET refuse de lever la grève

C’est ce qui ressort de l’Assemblé générale que ce syndicat a tenu hier mardi 26 juin à l’école du Centre de N’Djamena.

 

Visages serrés, c’est un brouhaha total qui a pris le dessus à cette assemblée. Les syndicalistes ne sont pas d’accords pour suspendre la grève conformément à ce que leur demande leur bureau exécutif. D’après les uns et les autres, le bureau exécutif aurait tenu une réunion le 25 juin avec le ministre de l’éducation nationale pour que les enseignants lèvent la grève afin d’organiser les examens qui se pointent à l’horizon. « Traitres, vous êtes tous des corrompus. On ne veut pas » lance un syndicaliste à l’un des représentants lors de son intervention.

En effet, les syndicalistes veulent une satisfaction à 100%, leur salaire intégral. La plupart d’entre eux ont même refusé d’entonner l’hymne des enseignants. Dogdaye Kogo, le chargé des revendications pour le bureau régional de la ville de N’Djaména pense qu’en principe, c’est la plateforme qui a lancé la grève, donc c’est à elle de la lever et non quelqu’un d’autre, du simple fait que le SET est affilié à la CISC. Cependant remarque-t-il: « Les enseignants ne peuvent pas empêcher au gouvernement d’organiser les examens comme ils ont l’habitude de ramasser les personnes de leur choix ». Toutefois, le chargé des revendications, Dogdaye trouve qu’il serait mieux que le gouvernement se concerte avec la plateforme. Ainsi, ils trouveront les modalités pour rattraper le temps perdu et fixer ensemble la date des examens.  « Ça ne sert à rien de se précipiter. Il est question de l’avenir des intellectuels » relève-t-il. En attendant, une assemblée générale de la plateforme revendicative va se tenir en matinée de ce 27 Juin 2018 à la bourse de travail.

 

Me Manassé Doumra : « ils ont ouvert le feu, des balles réelles (…) contre nous »

L’avocat raconte le déroulement de l’agression dont lui et ses clients ont été victimes le 22 mai dernier au Palais de Justice de Doba.

 

Maitre, racontez-nous ce qui s’est passé le 22 mai 2018 à Doba ?

En réalité, ce qui s’était passé, c’est que j’ai été constitué pour défendre trois personnes, donc au début c’était trois personnes qui sont arrêtées. L’un s’appelle Hissein, l’autre c’est Hassan, le troisième s’appelle Bouba. Le contingent qui les a arrêtés en date du 22 août 2017, les a amandés, de lourdes amandes et leur a demandé qui est leur chef de race. C’est ainsi que le chef de race qui se trouvait à Moundou a été appelé pour se rendre avec les parents de ceux qui sont arrêtés et gardés à vue. C’est ainsi qu’ils sont partie à Mbaibokoum et le contingent de Mbaibokoum a demandé le paiement [des amandes], les parents de Hissein ont donné 1 900 000 FCFA, les parents de Bouba ont donné 900 000 FCFA et les parents de Hassan ont donnée 250 000 FCFA.

 

Est-ce cela comblait l’amande demandé ?

C’est des amandes arbitraires, parce que la loi n’autorise pas un Officier de Police Judiciaire  de prendre de telles amandes. L’officier de police judiciaire son rôle est essentiellement réservé à la recherche, à l’enquête à l’arrestation, la garde à vue des criminelles et enfin de dresser les procès-verbaux pour communiquer au parquet, au magistrat instructeur. Lorsqu’il a collecté cet argent, il a décidé de son propre chef de libérer Hissein, celui à qui les parents ont payé un million 900 mille. Chose qui n’est pas normal également, parce que s’il est un briguant, il ne lui appartient pas en tant qu’OPJ de le libérer. C’est ce qui est fait pourtant.  Maintenant, ensuite les deux dont les parents ont payé 900 000 et 200 000, il a estimé que ces sommes sont peu donc il va étudier le cas et ensuite il se retourne vers le chef de race qui est venu parce que c’est les membres de sa communauté. Il procède à son arrestation en lui disant que c’est le commandant de Légion du Logone oriental qui a donné l’ordre de l’arrêter.

 

Qu’est ce qui s’est passé ensuite ?

Lorsque nous sommes allés faire les formalités, Mahamat Dongo, chef de poste titulaire de la maison d’arrêt de Doba, Ramadan Ibet Barh chef de poste adjoint ont appelé le gouverneur. Le commandant de la légion (de gendarmerie) titulaire, le commandant de GNNT comme ils sont les éléments de la garde nomade, ils ont appelé leur chef hiérarchique Mahamat Yoro aussi donc c’est ainsi que Mahamat Yoro a échangé avec le gouverneur qui a ordonné l’intervention.

Nous sommes sorties de la maison d’arrêt et à environ de 200 mètres nous avons été interceptés par 3 véhicules dont un appartient au commandant de groupement et les deux appartiennent à la légion de la gendarmerie. Et moi j’ai été instruit, comme avant de quitter le palais de justice, le régisseur titulaire m’as déjà dit que quelqu’un vient d’alerter le gouverneur. Donc quand moi j’ai les vu (3 véhicules) entrain de venir j’ai instruit le chauffeur « si une balle ne te traverse pas ne t’arrête pas, fonce jusqu’au palais de justice. Peut-être que nous aurons notre salut. C’est comme ça que le chauffeur a fait comme s’il allait s’arrêter mais a foncé. Et quand il a accéléré, eux ils ont ouvert le feu, des balles réelles nourries, en rafale même contre nous. Vous allez constater que, les roues arrières gauche comme droite ont pris plusieurs balles jusqu’au palais de justice. Et même dans l’enceinte du palais ils ont couru pour sauter dans le véhicule. Ils ont tiré des balles en rafale des cartouches ont sauté pour tomber dans le véhicule. Moi j’ai eu la vie sauve en entrant précipitamment dans la salle d’audience et j’ai informé au procureur titulaire et au président titulaire qui sont en audience pour dire que voilà « l’exécution de votre décision qui crée cette attaque ». Le président de tribunal a dit « Maitre vous n’avez pas besoin de parler, les gens continuent par tirer mettons-nous rapidement à l’abri dans le bureau ». On a été pris en otage, de 15h jusqu’à 17h au niveau du palais de justice. Ils ont pris mes clients, ils les ont bastonnés, ils les ont jetés dans le véhicule, ils les ont ramenés. C’est après plusieurs interventions que les deux sont libérés. Mais Oumarou Magadji est « tué », est tué pourquoi je vous le dit, moi j’ai parlé avec le ministre de la justice, avec le directeur général de la gendarmerie, ils n’ont pas pu le retrouver.

 

Avez-vous des preuves de ce que vous avancé ?

Ce n’est pas à moi d’avancer les preuves, c’est à eux parce que moi j’ai exécuté les décisions de justice. Aujourd’hui devant le tribunal, ils sont incapables, c’est pourquoi nous avons soulevé l’incompétence du Tribunal de grande instance par ce que l’affaire est un crime. Il n’appartient pas à moi de prouver, il appartient à l’Etat, l’administration publique qui a arrêté, confisqué, séquestré  mes clients de prouver qu’il est vivant. Il est porté disparu aujourd’hui, la disparition équivaut à la mort même s’il y a en matière de disparition, c’est encore plus grave parce que pour établir l’acte de décès on laisse couler un certain temps.

 

Qu’est-ce que vous espérez de ce procès ?

Je n’attends rien de ce procès. Tel que c’est parti, il y a déjà violation grave et frontale des principes du droit de l’homme et moi ce que j’attends, que la procédure finisse. Je vais saisir la Cour africaine de droit de l’homme pour obtenir la condamnation du Tchad. Parce qu’on ne peut pas tolérer qu’on exerce une activité légale qui contribue à l’instauration d’un Etat de droit et qu’on tire sur nous ce n’est pas normal.

 

Croyez-vous que la justice est indépendante ?

Non, je ne crois pas à cette indépendance. Ça peut venir mais aujourd’hui je ne crois pas à l’indépendance de la justice. Aujourd’hui des instructions fermes ont été données allant dans le sens la correctionnalisation de ce dossier. C’est pour ça que malgré ces exceptions faites la correctionnalisation a été retenue. Je suis optimiste, un jour on parviendra à l’indépendance de la justice mais aujourd’hui il y a l’immixtion notoire de l’exécutif dans la magistrature. C’est ce qui empêche l’épanouissement de la justice. Parce que pour un rien on te décrète, c’est ce qui conduit à la résiliation quelque fois et dans la plupart des dossiers comme vous voulez garder votre poste, vous êtes obligés de faire avec. Nous obtiendrons vraiment l’indépendance de la justice un jour, ça je le crois et je reste optimiste.

 

 

Sport : le Tchad se prépare pour les J.O 2024

Une semaine des Arts martiaux, de la lutte et de tir à l’arc a été lancé à N’Djamena ce 24 juin, afin de détecter des talents.

 

2024 c’est bientôt ! Et pour ne pas être surpris, le Tchad a déjà commencé à se préparer pour les Jeux Olympiques (JO). C’est donc ainsi, que le Comité Olympique et Sportif Tchadien (COST) a le 24 juin dernier lancé la première édition de la semaine des Arts martiaux, de la lutte et de tir à l’arc.

Les activités marquant ce lancement se sont déroulées au  stade municipal de Diguel, dans le 8e arrondissement de N’Djamena. Cette semaine a pour but de trouver des talents. Cet objectif s’inscrit en droite ligne avec la politique de développement à la base prônée par les fédérations sportives du Tchad.

Le ministère de la Promotion de la Jeunesse, du Sport et de l’emploi estime d’ailleurs que’« à travers cette semaine, le ministère en charge du sport et le COST doivent œuvrer ensemble pour avoir une vision commune quant à la préparation minutieuse de nos sportifs, en vue de leur qualification pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024 ».

Ainsi durant cette semaine, 30 athlètes issus de chacune des cinq fédérations à l’honneur (judo, de taekwondo, de tir à l’arc, de lutte et de karaté) s’affronteront. Le Comité Olympique et Sportif Tchadien voudrait ainsi, « repenser autrement le processus de développement du sport, car elle est née d’un réel constat technique dû à l’absence de circuit de compétions fiables sur le plan national pour le développement du sport à la base dans les catégories des équipes nationales cadettes et juniors de ces disciplines ci-haut citées », pense e président du Comité Olympique Tchadien Abakar Djarma.

Les Jeux olympiques d’été de 2024, officiellement appelés les Jeux de la XXXIIIe olympiade de l’ère moderne, seront célébrés en 2024 à Paris, en France, officiellement désignée lors de la 131e session du CIO à Lima, au Pérou, le 13 septembre 20171,2. Les villes de Hambourg, Rome, et Budapest étaient également en lice jusqu’à leurs retraits.

 

Santé : le Tchad veut éradiquer la mouche tsé tsé

Le ministre tchadien de l’Elevage et des Productions animales a annoncé que les efforts doivent continuer d’être fait, pour arriver à une éradication de totale de l’insecte.

 

La mouche tsé tsé doit disparaitre au Tchad. C’est l’objectif qui s’est fixé le gouvernement de ce  pays. Et pour se cela, un projet-pilote de lutte contre la mouche tsé-tsé et la maladie du sommeil dans la localité  Mandoul a été mis sur pied en 2013.

Quatre plus tard, en 2018, la densité de la mouche tsé-tsé au Tchad a été réduite de 99%. De plus, prévalence de la trypanosomiase (la maladie du sommeil) est passée de 0,5% en 2013 à 0,07% en 2017. Des résultats plutôt satisfaisants donc.

Mais le ministre tchadien de l’Elevage et des Productions animales, Gayang Souaré, garde la tête froide. « Quelques couches de mouches tsé-tsé existent encore et pourront transmettre lesdites maladies », tient-il à rappeler.

Surtout que des personnes malades ont été signalées dans trois localités du pays. A savoir le Logone occidental, le Logone oriental et le Mandoul. La contamination ici se fait essentiellement dans les quatre foyers de Tapol, Goré, Moïssala et Doba, globalement appelé « foyer du Mandoul« .

Selon Xinhua : « pour pallier à cette situation, l’Institut tchadien des recherches en élevage pour le développement (IRED) et ses partenaires ont élaboré, avec l’appui de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) un nouveau projet qui consiste à lâcher des males stériles afin d’éradiquer les populations résiduelles des mouches tsé-tsé et ainsi de libérer durablement la région du Mandoul et le Tchad des trypanosomiases humaine et animale ».

Tchad : le CNJT se dit marginalisé

Le Conseil nationale de la jeunesse du Tchad a tenu point de presse vendredi 23 juin dernier dans les locaux de la Maison des Medias de N’Djamena.

 

Les membres du  Conseil national de la jeunesse du Tchad (CNJ-T) déplorent la marginalisation dont souffrent cette structure et les organisations des jeunes en générale. C’était lors d’un point de presse organisé ce 23 juin 2018 à la Maison des Médias du Tchad.

La sortie médiatique des membres du CNJT intervient suite aux multiples irrégularités constatées au sein de cette organisation faîtières de la jeunesse. C’est le cas notamment entre autres du report sans raison de la cérémonie de clôture du Congrès Ordinaire  du CNJT tenu du 21 au 23 mars 2018, la non-association des jeunes dans l’organisation de la Fête nationale de la jeunesse et la non-implication des jeunes dans les préparatifs du Forum National de la jeunesse.

Au regard de tout cela, les membres dudit conseil exigent :

La publication du procès-verbal du Congrès et l’installation du nouveau bureau exécutif du Conseil national de la jeunesse du Tchad ;

L’implication du Conseil national de la jeunesse du Tchad dans l’Organisation du Forum National de la Jeunesse.

« Nous tenons donc informer l’opinion nationale et internationale que si les revendications ne sont pas prises en considération dans les 72 heures qui suivent, le CNJT, conformément aux textes qui le régissent procédera à la passation de service avec le Bureau Exécutif sortant afin d’exécuter mieux sa mission », déclare le Chargé de Communication du CNJT, Salzabo Dimougna. « Le Ministère en charge de la Jeunesse assumera les conséquences de tout ce qui adviendra », rajoute-t-il.

Tchad : l’éducation sur la table des parlementaires

Le rapport de l’enquête parlementaire sur le système éducatif tchadien a été adopté vendredi dernier par les députés.

 

L’Assemblée nationale a adopté le vendredi 22 juin 2018, le rapport de l’enquête parlementaire sur le système éducatif tchadien, à l’issue de plusieurs jours de débats et de discussions. Tous les maux qui handicapent le système éducatif tchadien ont été abordés. Du nombre pléthorique des enseignants, en passant par le manque de volonté politique et autres, les députés et les membres du gouvernement ont discuté sans ambages sur l’éducation nationale.

Des propositions pertinentes ont été faites et si elles sont mises en œuvre, l’école tchadienne retrouvera ses lettres de noblesse. Globalement, en tout cas, il ressort que l’école tchadienne est malade et très malade, si des remèdes appropriés ne lui sont pas administrés, elle risque de connaitre une fin très fatale.

Dans les vagues des propositions et d’observations des membres du Gouvernement, le ministre du Pétrole et de l’Energie, M. Boukar Michel a relevé une problématique que les autorités doivent prendre au sérieux. C’est la question des matières scientifiques. Il révèle qu’en 1990, le nombre des candidats au baccalauréat série C était de 33 personnes. Et qu’en 2017, ils sont à peu près 300 candidats sur plus de 75 000 candidats au baccalauréat. Soit une progression géométrique de 11,3% en 27 ans.

Pour pallier à ce problème, il propose qu’on crée un Institut des Mathématiques et Sciences Fondamentales. Cet institut, selon lui doit être confié à un ancien professeur de mathématiques.

 

Tchad: 665 cas de rougeoles enregistrés

Le pays connait actuellement ne épidémie de rougeole. Celle-ci a déjà fait 33 morts dans différentes régions du pays.

 

Le Tchad enregistre, depuis le début de l’année en cours, des cas de rougeole qui ont fait à ce jour 33 victimes, a annoncé le ministère tchadien de la Santé publique dans un communiqué publié vendredi. A partir de la mi-mai jusqu’à nos jours, 12 districts sanitaires, situés essentiellement à l’est et au nord du pays, sont entrés en épidémie, précise le texte. Au total, 665 cas dont 33 décès ont été notifiés par 90 districts sanitaires sur les 117 que compte le Tchad.

Le gouvernement, à travers le ministère de la Santé publique, avec l’appui de ses partenaires et financiers, a entrepris une action de riposte contre cette maladie. Cette riposte a commencé par la vaccination et la prise en charge des cas par les districts de la région de Sila, à l’est du pays, puis s’étendra dans les autres régions affectées. « Le Tchad dispose des vaccins pour faire face à la situation de l’épidémie actuelle », rassure le ministère de la Santé publique.

 

La rougeole est une maladie très contagieuse avec des complications souvent irréversibles, voire mortelles qui persiste et fait des victimes au sein de la population infantile. Sa récurrence dans ce pays sahélien est la conséquence de la faiblesse de la vaccination de routine.