Transition au Tchad, les Nations Unies réaffirment leur soutien

Le représentant du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale, Abdou Abarry a été reçu en audience le mardi 6 février 2024, par le ministre tchadien des Affaires étrangères, Mahamat Saleh Annadif.

Les discussions ont porté sur divers sujets importants liés au développement du processus de transition en cours au Tchad, apprend-on. Abdou Abarry a réaffirmé : « le soutien des Nations Unies au Tchad pour la réussite de sa transition, qualifiée d’exemplaire », rapporte les services du ministère.

La même source indique que, le diplomate onusien a également exprimé ses félicitations et son admiration pour l’humanisme dont fait preuve le Tchad en accueillant des milliers de réfugiés soudanais fuyant le conflit dans leur pays, et a appelé à la mobilisation internationale en soutien aux efforts du Tchad.

 

Le Tchad dément son implication dans l’envoie des armes des Emirats Arabes Unis au Soudan

Le Tchad rejette le rapport final du panel des experts des Nations Unies sur le Soudan, prétextant que les Emirats Arabes Unis auraient envoyé des armes et des munitions au Soudan via Amdjarass.

 

A travers un communiqué de presse, le Tchad rejette : « vigoureusement les récentes allégations du rapport final du panel des experts des Nations-Unies sur le Soudan, qui prétendent à tort que les Emirats Arabes Unis auraient envoyé des armes et des munitions au Soudan via l’Est », du pays à Amdjarass.

« Le Tchad, souffrant de conséquences socioéconomiques et environnementales significatives, nie tout intérêt à utiliser son aéroport pour déstabiliser un pays frère. »

Par la voix de son minictre de la Communication, le Tchad réitère son : «engagement en faveur du rétablissement de la paix au Soudan et plaide en faveur d’un cessez-le-feu durable. » « Nous encourageons instamment les parties en conflit à favoriser le dialogue en vue d’établir un cessez-le-feu durable, ouvrant ainsi la voie à des négociations franches et sincères pour mettre fin aux hostilités menaçant les populations soudanaises. », souligne le porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah.

Enfin, le Tchad encourage une diffusion responsable de l’information et exhorte les experts à vérifier attentivement leurs sources avant de rapporter des informations susceptibles de causer des malentendus.

Le Tchad souhaite se faire retirer de la liste noire des Nations-Unies

Le maintien prolongé du pays d’Idriss Deby sur la liste noire des Nations-Unies, a des conséquences sur son économie.

Le gouvernement tchadien souhaite ne plus figurer dans la liste des pays à risque des nations-unies. Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Chérif Mahamat Zen, a exprimé ce vœu au cours d’une réunion avec le Bureau du système des Nations-Unies, qui a eu lieu le 28 août  au Tchad.

« Le Tchad continue par figurer sur la liste des pays à risque des Nations-Unies comme si aucune évolution n’a été enregistrée dans la situation sécuritaire ayant conduit à son inscription sur cette liste noire », a réagi le ministre Chérif Mahamat Zen.

Une situation qui a des conséquences négatives sur l’économie tchadienne. « L’inconvénient majeur à cet égard est la difficulté à mobiliser les investisseurs étrangers dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement 2017-20121. A cela s’ajoute la réticence des touristes », relève Chérif Mahamat Zen.

La rencontre entre le Bureau du système des Nations-Unies et le gouvernement tchadien avait pour objectif de permettre d’expliquer les critères onusiens d’évaluation de la situation sécuritaire.

Les Nations-Unies ont placé le Tchad parmi les pays où son personnel court le risque de menace contre sa sûreté et sa sécurité. Une décision qui est arrivé suite à la situation sécuritaire au Darfour au Soudan et l’incursion des groupes armés au Tchad.

Tchad : visite d’une mission conjointe de l’ONU de l’UA et de la Suède

Les trois délégations ont séjourné dans la capitale tchadienne du 4 au 6 juillet 2018. Leur visite s’inscrit dans le cadre la lutte pour le développement de la femme.

 

Une mission conjointe de haut niveau des Nations-Unies, de l’Union Africaine et de la Suède s’est rendue au Tchad du 4 au 6 juillet 2018 dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions relatives à la thématique « Femmes-Paix-Sécurité-Développement ».

Dirigée par la Vice-secrétaire générale des Nations-Unies Madame Amina J. Mohamed, la délégation était composée de Margot Wallström, Ministre des Affaires étrangères suédoise qui préside le Conseil de sécurité des Nations Unies pour le mois de juillet, de François Louceny Fall, Représentant spécial des Nations-Unies pour l’Afrique centrale, d’Ibrahim Thiaw, Conseiller spécial des Nations-Unies pour le Sahel, de Bineta Diop, Envoyée de l’Union Africaine pour les femmes, la paix et la sécurité, et de Phumzile Mlambo-Ngcuka Directrice exécutive d’ONU Femmes.

Consacrée à la participation et au leadership des femmes dans la prévention des conflits, cette mission a été ponctuée de rencontres avec les autorités tchadiennes, la société civile et le corps diplomatique.

Une visite de terrain dans la région du Lac Tchad a également permis à la délégation d’aborder la problématique du changement climatique et de son impact sur la stabilité régionale.

 

 

Les conditions de vie dans les prisons tchadiennes sont déplorables

C’est ce qui ressort d’un rapport publié par les Etats-Unis en 2017, sur les pratiques de droits de l’homme au Tchad

Ce rapport épingle les conditions de détention au Tchad et les Droits de l’Homme en général. C’est le Bureau de la Démocratie, des Droits de l’Homme et du Travail du département d’État qui a mené cette enquête.

Il ressort dans ce rapport que la surpopulation carcérale est un problème sérieux dans les 45 prisons que compte le pays ainsi que dans les maisons d’arrêt régionales. Outre cela, le manque de nourriture et d’installation sanitaires adéquates et l’insuffisance de soins de santé. Bien que la population carcérale va grandissante, aucune nouvelle prison n’est construite.

Selon l’enquête les personnes en détention provisoire et les prisonniers condamnés sont incarcérés dans les mêmes cellules, les détenus hommes et femmes ne sont pas séparés, les mineurs ne sont pas séparés des prisonniers adultes masculins enfin les enfants sont parfois incarcérés avec leurs mères détenues.

Par ailleurs, on peut lire dans ce rapport que la nourriture, l’eau potable, les installations sanitaires et les soins de santé ne sont pas adéquats. Les prisons ne disposent apparemment pas d’un budget suffisant pour nourrir les détenus. Les équipements de ventilation en période de chaleur, les équipements de chauffage en période de froid et l’éclairage sont inadéquats ou inexistants dans certaines prisons.

Les textes stipulent qu’un docteur doit se rendre dans chaque prison trois fois par semaine, mais cette disposition n’est pas respectée. Les quelques prisons auxquelles étaient affectées des médecins manquaient de fournitures médicales. Les prisons ne comptent pas de médiateur ni de mécanisme au cas où les détenus voudraient se plaindre des conditions de détention.

Malgré la visite du président de la république à la prison d’Amsinéné en novembre 2017 et les décisions qui ont suivies, la mise en œuvre ne suit pas ou très lentement.