Ce 25 novembre, le ministre de la Santé publique, Abdelmadjid Abderahim, a lancé la première édition du cours de paludologie dans les locaux de son département.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts du Tchad pour intensifier sa lutte contre le paludisme. Le cours, qui combine une phase théorique et une phase pratique, dure trois semaines. Il réunit des techniciens de la santé provenant de six hôpitaux nationaux, de 13 délégations provinciales, ainsi que 16 médecins chefs de districts. L’objectif est de renforcer les capacités des agents de santé.
Le coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme, Dr Mahamat Saleh Diar, a exprimé sa satisfaction quant à la tenue effective de cette première édition. « Ce cours vise à innover les actions pour mieux lutter contre le paludisme et à bâtir un réseau solide pour un engagement accru des techniciens de santé », a-t-il déclaré.
Le coordonnateur du cours de paludologie, le professeur Ali Mahamat Moussa, a souligné l’implication de l’université dans cette démarche. « Les 24 formateurs impliqués dans ce cours vont contribuer à renforcer les compétences des techniciens, afin qu’ils jouent pleinement leur rôle dans cette lutte », a-t-il indiqué.
De son côté, la représentante de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Dr Anya Blanche Philomène, a insisté sur l’importance de cette formation pour renforcer le dispositif de lutte contre le paludisme. « L’Afrique paie un lourd tribut face à cette maladie, et le Tchad n’est pas épargné. Les outils de prévention sont efficaces et le Tchad dispose de tous les moyens nécessaires pour éliminer le paludisme d’ici 2030 ».
Le ministre de la Santé publique, Abdelmadjid Abderahim, a pour sa part précisé que cette innovation s’inscrit dans le cadre de la politique nationale de santé. Il a rappelé que des instructions avaient été données lors de la réunion convoquée vendredi dernier par le chef de l’État, visant à renforcer les actions nationales contre cette maladie.
« Malgré l’ampleur du défi, des progrès significatifs ont été réalisés », a conclu Dr Abdelmadjid Abderahim.