Congrès mondial des médias : le programme complet connu

Le Congrès mondial des médias (GMC) prévu du 15 au 17 novembre 2022 à Abu Dhabi, la capitale des Emirats arabes unis, promet de faire salle comble grâce à une « avalanche d’inscriptions » de la part de capitaines d’industrie.Quelque 1200 délégués devraient côtoyer environ 200 PDG de médias et plus de conférenciers de renommée mondiale pour animer une série de séances de réflexion et de débats, dont la ministre zimbabwéenne de l’Information, de la Publicité et de la Radiodiffusion, Monica Mutsvangwa ; Mohammed Jalal Alrayssi, Directeur général de l’Agence de presse émiratie (WAM), et Naji Gouiaa, PDG de MediaCity Mauritius.

Il s’agira également d’une plateforme permettant de présenter des produits indispensables à l’évolution des médias mondiaux, tels que des technologies de pointe, du matériel d’équipement et des outils de médias sociaux.

Au centre des préparatifs frénétiques, son programme laisse déjà entrevoir une série d’événements bien remplis, à commencer par une cérémonie d’ouverture au cours de laquelle seront prononcés des discours qui interrogeront l’état actuel de la scène médiatique mondiale en vue de façonner son paysage futur.

Les organisateurs ont délibérément prévu de faire en sorte que l’événement se déroule sur une plateforme multilingue, ce qui signifie que les discours seront prononcés dans toutes les principales langues du monde, augmentant ainsi son attrait pour un public mondial sans précédent dans l’histoire de l’organisation du congrès.

Il y aura également du temps pour une exposition d’ouverture, des discours principaux expliquant le pouvoir de transformation des médias contemporains, une interface de panel ministériel, une session d’interrogation sur la question de savoir si les médias numériques offrent des possibilités d’investissements futurs, suivie d’autres présentations examinant les tendances d’investissement dans le secteur et la manière dont elles affecteront son paysage, les avantages pour les entreprises et la question de savoir si les grandes entreprises technologiques en Europe devraient être obligées de payer pour le contenu.

Une session mettant l’accent sur l’Amérique du Nord se penchera sur la question de savoir si les régulateurs peuvent suivre le rythme de l’évolution des médias physiques vers les médias virtuels, tandis qu’une présentation sur l’avenir des actualités et des analyses sur la façon dont l’intelligence artificielle (IA), l’apprentissage automatique et l’automatisation transformeront les actualités vont couronner la première journée du congrès.

La deuxième journée s’ouvrira sur l’étude par les participants de l’évolution des défis liés à l’exploitation des innovations technologiques pour lutter contre la diffusion de fausses informations et encourager l’unité sous la bannière de la Journée mondiale de la tolérance.

Les sessions suivantes aborderont les questions relatives à la dynamique des groupes de réflexion sur les médias à l’ère de l’information numérique, et examineront les médias sociaux et la consommation au Moyen-Orient et en Afrique, en faisant le point sur la façon dont ils ont transformé le paysage médiatique dans cette région.

Les discussions porteront également sur la manière dont l’essor des capsules a modifié le secteur des médias, sur l’Asie et sur la question de savoir si les services de streaming constituent un marché encombré ou s’il y a encore de la place pour d’autres.

Au cours de la deuxième journée, les participants échangeront leurs points de vue sur l’économie des créateurs, sa genèse, qui la finance et qui contrôle sa production.

Il y aura également une présentation sur le ESport avant que la journée ne se termine par un panel sur les Objectifs de développement durable (OMD) en référence aux médias mondiaux.

La troisième et dernière journée, le 17 novembre 2022, s’ouvrira par un discours-programme soulignant l’importance d’un design inclusif et le rôle des préjugés cognitifs dans la conception des médias sociaux, qui sera suivi d’une présentation sur la diversité et l’inclusion à l’ère numérique : « Les femmes dans les médias ».

La conférence mettra également l’accent sur la psychologie des consommateurs en examinant les tendances les plus récentes et les prévisions futures en matière de consommation de médias, en se focalisant sur l’Amérique latine, avant un débat sur la grande déperdition dans le secteur des médias, sur la question de savoir si les entreprises de médias devraient être responsables des commentaires sur les réseaux sociaux et sur les présentations visant à séduire les consommateurs dans un monde aux choix infinis.

« Le journalisme d’influence : Une nécessité ou de l’autopromotion ? » sera le thème d’une table ronde, qui sera suivie par une session de clôture sur le thème « Amplifier les voix minoritaires à travers le monde pour une narration précise ».

La formation au cœur d’une réunion des IGE d’Afrique à Abidjan

Le Forum des Inspections générales d’Etat et institutions assimilées d’Afrique (FIGE) table sur la « redynamisation » de l’Institut de formation de l’organisation qui sera débattue en Assemblée générale du 17 au 19 octobre 2022 à Brazzaville.Le vice-président ivoirien, M. Tiémoko Meyliet Koné, a procédé lundi à l’auditorium de la Primature, à l’ouverture d’une réunion extraordinaire du Comité directeur du FIGE qui se déroule du 19 au 20 septembre 2022 à Abidjan sur l’enjeu de la formation.   

Les réflexions devraient permettre une impulsion d’un nouveau souffle de l’Institut de formation du FIGE. Selon M. Théophile Ahoua N’Doli, Inspecteur général d’Etat (IGE) de Côte d’Ivoire, l’institut fonctionne depuis 2016 mais « a quelques difficultés ».

Pour ce faire, le FIGE, conformément aux conclusions de la 12ème Réunion du Comité directeur, tenue à Djibouti du 07 au 09 juin 2022, a décidé d’examiner les problèmes rencontrés par l’Institut de formation afin de proposer des mesures à son opérationnalisation à sa prochaine Assemblée générale.  

« Nous avons des inspections, on fait des audits, mais c’est des éléments très spécialisés. Donc, il faut des hommes compétents (…) des spécialistes en audit, en investigation, en inspection et en contrôle interne », a dit l’inspecteur général d’Etat de la Côte d’Ivoire, M. Ahoua N’Doli.  

Le secrétaire exécutif du FIGE, le Djiboutien Hassan Issa Sultan, a indiqué que cette réunion vise à faire « le bilan des 10 années d’existence de l’Institut de formation et voir comment on peut encore améliorer et surmonter les nouveaux défis qu’il rencontre ».     

Le Comité directeur, rappellera-t-il, avait chargé le Comité technique de réfléchir à la question et les membres y ont travaillé pendant trois mois. Durant cette réunion, le Comité directeur « examinera les travaux et approuvera les résolutions proposées par le Comité technique ».

Le Mauritanien Zein El Hassan, le président du Comité directeur du FIGE, a fait observer qu’en raison de la Covid-19 « beaucoup de formations n’ont pas pu avoir lieu en présentiel » et l’organisation n’était « pas forcément très préparée pour les faire en ligne ».

De ce fait, « nous avons décidé de revoir toute la stratégie du FIGE pour l’adapter à nos besoins et à nos moyens. Il ne s’agit pas d’avoir un institut de formation qu’on ne peut pas financer et qui ne répond pas à nos besoins », a-t-il soutenu.

M. Zein El Hassan a fait savoir que les recommandations de ces assises seront analysées en Assemblée générale à Brazzaville en vue de la mise en place d’« un plan de réorganisation du FIGE » pour qu’il puisse répondre aux besoins de toutes les inspections générales d’Etat et institutions assimilées.

Le vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Tiémoko Meyliet Koné a insisté que l’Institut, « cet important instrument de formation et de renforcement des capacités des acteurs de l’inspection et de contrôle interne, doit rester un de vos atouts forts de promotion de la bonne gouvernance ».

La Côte d’Ivoire est un membre fondateur de cet Institut créé au cours de l’Assemblée générale de 2012, à Luanda, en Angola, mais le pays a accueilli le lancement officiel de ses activités en mars 2015, avec un démarrage effectif de celles-ci en 2016 par les premières formations.

Le pays abrite le siège de l’Institut de formation du Forum des Inspections générales d’Etat et institutions assimilées d’Afrique (IFIGE) qui est installé dans les locaux prêtés par l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INHP-HB) à Yamoussoukro (centre), la capitale politique ivoirienne.

Mali : Comment l’Etat islamique au Sahel a piégé ses adversaires à Talataye

Pour gagner la bataille de Talataye du 6 septembre, l’Etat islamique au Sahel s’est joué de ses rivaux, dont la branche locale d’Al-Qaïda.Du 6 au 8 septembre 2022, l’Etat islamique au Sahel (EIS), anciennement appelé Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) a occupé Talataye, un village du cercle d’Ansongo, à 1283 kilomètres au nord-est de Bamako.

Cette occupation éphémère fait suite à de violents combats qui ont opposé ce groupe jihadiste à son rival lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique, le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) ainsi que des mouvements touaregs pro-gouvernementaux à l’Est et à l’Ouest de cette localité de la région de Gao, dans le nord du Mali.

Dans le numéro 356 de sa revue hebdomadaire « Al Naba » (La Nouvelle, en arabe) paru la semaine dernière, l’Etat islamique est revenu sur cet assaut. Il décrit « une bataille féroce ayant éclaté de midi jusqu’au soir » entre les « soldats du Califat » et la « milice Al-Qaïda au Maghreb islamique à l’Ouest du village » et les « milices azawadiennes à l’Est ».

L’hebdomadaire de propagande affirme que plus de 60 membres « des milices d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique et de l’Azawad » ont été tués durant cette offensive. Un butin de guerre constitué d’armes et de munitions a été également exposé par le groupe jihadiste à la page 5 de sa revue.

Cette opération est une preuve de la détérioration de la situation sécuritaire dans le Nord du Mali, confronté depuis une dizaine d’années à une insurrection jihadiste.

Ces derniers mois, la filiale de l’Etat islamique au Sahel qui était censé être affaiblie après l’élimination de son fondateur, Adnan Abou Walid al-Sahraoui et plusieurs de ses lieutenants ainsi que la capture de certains de ses cadres par l’Opération de l’armée française Barkhane dans la région de Ménaka, reprend de l’influence sur le terrain.

Début 2022, le groupe jihadiste a mené des attaques dans cette région, tuant plusieurs centaines de civils.

Dans sa note trimestrielle du 1er janvier au 31 mars 2022, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) fait état d’affrontements armés entre des éléments du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) et du Groupe d’Autodéfense Imaghad et Alliés (Gatia) ou d’attaques contre les populations civiles dans plusieurs cercles d’Andéramboukane.

Suivant cette logique, l’EIS a attiré ses « frères ennemis » du GSIM avec lesquels il est en conflit depuis plusieurs mois dans la zone sahélienne, dans un traquenard lors de la bataille du 6 septembre dernier. Selon les informations d’APA, l’EIS a mis en place une stratégie de « désagrégement » du GSIM qui semblait en force depuis le dernier affrontement des deux groupes à Talataye. « Ils ont attiré le GSIM vers le nord-est de Ménaka, l’obligeant à envoyer une partie de son dispositif de Talataye constitué uniquement de locaux (des Touaregs daoussahak) vers cette zone », confie une source sécuritaire à APA. Selon la même source, c’est ce qui explique les affrontements du 26 août dernier entre les deux groupes armés à Tadjadod, au nord-est de Ménaka.

Après cet affrontement au nord-est de Ménaka, poursuit notre source, l’EI a fait croire au GSIM qu’il se vengerait en attaquant Tidarmène et Tejerert. Les jihadistes affiliés à Aqmi sont tombés dans le panneau en déployant du personnel du nord-est de Ménaka vers Emis-Emis.

Dans le même temps, l’EIS avait déjà décidé de rassembler ses hommes à Indélimane, un peu plus au sud de Talataye, où depuis le 4 septembre, une stratégie d’attaque a été arrêtée.

Quarante-huit heures après, l’assaut est lancé au Sud, à l’Est et à l’Ouest de Talataye tenus par le GSIM, le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA-D, tendance daoussahak). Les revers enregistrés par ces différents mouvements face à l’EIS s’expliquent par le fait qu’ils ne combattaient pas ensemble.

L’armée malienne, elle, s’est contentée de vol de reconnaissance effectué par un SU-25 récemment acquis dans le cadre de sa coopération avec la Russie.

Deux jours après avoir occupé le village de Talataye, les jihadistes de l’EIS qui ont perdu une vingtaine de combattants, se sont repliés à Indélimane, laissant derrière eux un village fantôme.

Tanger abrite la 4ème édition de la Semaine du cinéma ivoirien au Maroc

La 4ème édition de la Semaine du cinéma ivoirien au Maroc, placée sous le signe de la commémoration du soixantenaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Royaume et la Côte d’Ivoire, a démarré dimanche soir à Tanger.Cette manifestation culturelle, organisée par le Centre cinématographique marocain (CCM) en partenariat avec l’Office national du cinéma de Côte d’Ivoire (ONAC-CI) et placée sous l’égide du ministère de la Culture et de la Communication et de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Rabat, s’inscrit dans le cadre de l’accord de coproduction et d’échanges cinématographiques entre les deux pays qui vise à renforcer et consolider les relations bilatérales dans le domaine cinématographique.

La cérémonie d’ouverture de cette édition, qui se tient à la Cinémathèque de Tanger jusqu’au 28 septembre, a été rehaussée par la présence notamment de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Maroc, Idrissa Traoré, de la directrice générale de l’ONAC-CI, Diomande Lison Fall Johnson, du directeur par intérim du CCM, Khalid Saidi et d’une délégation de professionnels du cinéma ivoirien.

Dans une allocution à cette occasion, M. Traoré a affirmé que « les relations maroco-ivoiriennes ont toujours été privilégiées comme en témoignent les liens d’amitié et de fraternité liant les deux pays et la diversité des échanges en matière culturelle ».

« Loin d’être une activité spontanée, la semaine du film ivoirien au Maroc est le fruit d’une action de coopération cinématographique entre la Côte d’ivoire et le Maroc », a-t-il indiqué, ajoutant que les deux pays prêtent au secteur cinématographique une attention particulière.

L’ouverture de cette édition a été marquée par la projection du long-métrage « Les trois Lascars » de son réalisateur Boubakar Diallo. Ce film de 96 minutes raconte l’histoire de trois amis qui organisent une virée extraconjugale hors de Ouagadougou. A peine arrivés, leur euphorie retombe lorsqu’ils apprennent que l’avion qu’ils devaient prendre s’est crashé.

Au programme de cette édition figure également la projection d’une série de films ivoiriens, notamment « La nuit des rois » de Philippe Lacôte, « Jusqu’au bout » et « Djagassa » d’Hyacinthe Hounsou, « Le gendarme d’Abobo » d’Anton Vassil, « Le ticket à tout prix » d’Alain Guikou et « Samory » d’Abel Kouame.

Selon les organisateurs, la tenue de cet évènement durant la même période que le Festival national du film permettra aux festivaliers et aux ressortissants africains résidant à Tanger, notamment la communauté ivoirienne, de suivre la production cinématographique ivoirienne récente, et sera aussi une opportunité pour les professionnels ivoiriens et marocains de se rencontrer et de discuter de futurs projets de coopération et de coproduction.

Cancer du col de l’utérus: le vaccin anti-HPV intègre le calendrier vaccinal

Le Maroc a décidé d’intégrer le vaccin contre le Papillomavirus virus (HPV), considéré comme le plus grand facteur de risque des cancers, du col utérin, dans le calendrier de vaccination à partir d’octobre 2022.Une campagne sera ainsi lancée contre le HPV, virus qui peut provoquer le développement des lésions précancéreuses susceptibles d’évoluer en cancer du col utérin, selon une circulaire conjointe des ministères de la Santé et de la Protection sociale et de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, adressée le mercredi 14 septembre dernier aux responsables des deux départements.

La vaccination contre les HPV, qui se fera gratuitement selon un schéma à deux doses séparées de six mois, est recommandée pour toutes les filles âgées de 11 ans et plus, particulièrement celles poursuivant leurs études dans les deux secteurs, public et privé, ainsi que dans les missions étrangères, précise la circulaire.

Pour rappel, le cancer du col de l’utérus est le quatrième cancer le plus fréquent chez les femmes, avec environ 604.000 nouveaux cas en 2020, d’après les dernières statistiques de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Sur les quelque 342.000 décès dus au cancer du col de l’utérus en 2020, environ 90% surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Au Maroc, près de 52.000 femmes sont atteintes de cette maladie et 2.000 femmes en meurent chaque année.

Le prince Moulay Rachid représente le Roi Mohammed VI aux funérailles de la reine Elizabeth II

Le prince Moulay Rachid a représenté, lundi 19 septembre 2022, le roi Mohammed VI aux funérailles d’Etat de la reine Elizabeth II, qui se sont déroulées à l’abbaye de Westminster à Londres.Après la cérémonie funèbre, les invités présents, se sont rendus à Church House pour prendre part à une réception offerte par le ministre des Affaires étrangères britannique.

Le Roi Mohammed VI avait adressé un message de condoléances et de compassion au roi Charles III, suite au décès de la reine Elizabeth II, le 8 septembre 2022.

Dans ce message, le Souverain marocain avait exprimé, en son nom, et en celui de la famille royale et du peuple marocain, au roi Charles III, à l’ensemble des membres de l’auguste famille royale et au peuple britannique, ses sincères condoléances et sa profonde sympathie.

Avec la disparition de la reine Elizabeth II, le Royaume du Maroc a perdu une «grande amie spéciale qui était profondément respectée», avait souligné le Roi, ajoutant que la Reine «tenait particulièrement à renforcer l’amitié de longue date entre nos deux monarchies séculaires».

Dans ces circonstances les plus difficiles, le Souverain s’est remémoré, avec beaucoup d’estime, «les qualités et les mérites de cette illustre Reine qui se tenait, invariablement, comme un symbole de la grandeur du Royaume-Uni, consacrant sa vie entière aux services de son pays».

«Sous le règne de cette Monarque exceptionnelle, le Royaume-Uni a réalisé beaucoup de progrès et prospérité et acquis une grande stature aussi bien sur le plan régional qu’international», écrivait le Roi dans ce message.

Afrique du Sud : le trône déchire le peuple zoulou

La querelle de succession du roi Goodwill Zwelithini, mort en mars 2021 après 50 ans de règne, a coûté la vie à Dumisani Khumalo, le conseiller de l’héritier contesté.Le trône du royaume zoulou attise toutes les convoitises. À un mois de la cérémonie d’officialisation du nouveau roi Misuzulu Zulu au stade de Durban, par le président Cyril Ramaphosa, la contestation se radicalise.

Dans la nuit du samedi 17 au dimanche 18 septembre, Dumisani Khumalo a été assassiné devant sa maison par plusieurs hommes armés. Il revenait de la danse des roseaux. Une fête traditionnelle célébrant la virginité des jeunes femmes à Nongoma, dans la province du KwaZulu-Natal. C’était la première grande sortie publique du roi Misuzulu Zulu depuis son couronnement en fin août.

Les responsables provinciaux du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC, sigle anglais), ont dénoncé un acte de lâcheté et déploré la mort d’un pilier de la famille royale. Dumisani Khumalo a servi l’actuel monarque zoulou et son père comme conseiller.

Sénégal : Macky Sall met en place un « gouvernement de combat »

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur le remaniement ministériel avec les nouveaux défis que le président Macky Sall a fixés à son gouvernement, sous la direction d’Amadou Ba.Le Soleil titre sur « ces défis qui attendent l’équipe d’Amadou Ba », nommé samedi à la tête d’un gouvernement de 38 membres. Sa nomination comme Premier ministre est « saluée par beaucoup d’acteurs politiques ».

Pour Le Quotidien, « Macky débute par le Ba » et met en place un « gouvernement de combat », avec « des profils taillés pour la confrontation ». En effet, la demande sociale et la lutte contre les inondations sont parmi les principaux points inscrits dans la feuille de route des nouveaux ministres.

« Macky Sall opte pour le combat » contre l’inflation, la spéculation et la détresse des ménages, entre autres, note EnQuête, soulignant qu’Amadou Ba est « un choix qui fait sens ». Le journal revient en même temps sur les profils d’Oulimata Sarr, Doudou Ka, Dr Annette Seck qui viennent d’être nommés dans le gouvernement.

Vox Populi note un « difficile accouchement  du gouvernement » à cause de « jeux d’ombres, d’ego et de chaises musicales ». « Annoncé à midi, il ne naîtra qu’au forceps vers 22 heures », remarque le journal qui note un « remaniement ministériel en profondeur ».

« Macky renforce son armature » en mettant en place une « équipe de ComBa », relèvent Bés Bi et Walf Quotidien. Ce journal voit en « Amadou Ba l’homme providentiel » et remarque qu’Ismaïla Madior Fall « retrouve son rôle » au département de la Justice. En même temps, le journal note que le quota des alliés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir) reste « intact ».

Foot : le tirage au sort du Chan 2022 prévu le 1er octobre

Les groupes du Championnat d’Afrique des nations (Chan) de football seront formés à l’Opéra d’Alger, en Algérie, pays hôte du tournoi.Pour la première fois depuis sa création, le Championnat d’Afrique des nations (Chan) de football va réunir 18 pays. La 7e édition de la compétition réservée aux joueurs évoluant sur le continent noir est prévue du 13 janvier au 4 février 2023.

Début septembre, les éliminatoires ont livré leur verdict. Le 1er octobre prochain, la Confédération africaine de football (Caf) procédera, à 18 heures Temps Universel, au tirage au sort de la phase finale. L’Opéra Boualem Bessaiah d’Alger, d’une capacité de 1300 places, abritera l’évènement.

La République démocratique du Congo (2009, 2016), la Tunisie (2011), la Libye (2014) et le Maroc (2018, 2020) ont inscrit leur nom au palmarès du Chan.

Les pays qualifiés au Chan 2022 :

Algérie (pays hôte), Maroc (double tenant du titre), Libye, Sénégal, Mali, Mauritanie, Côte d’Ivoire, Niger, Ghana, Cameroun, Congo, RD Congo, Ouganda, Soudan, Éthiopie, Mozambique, Angola et Madagascar.

46 soldats ivoiriens au Mali : « ce ne sont pas des mercenaires » (SG ONU)

Le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), António Guterres, annonce une rencontre avec une délégation malienne pour que ce problème puisse se résoudre.Dans une interview accordée à France 24 et Radio France Internationale (RFI), M. António Guterres, s’est prononcé sur la situation des 46 militaires ivoiriens encore détenus à Bamako, il a déclaré qu’ils « ne sont pas des mercenaires (et) c’est évident ».  

« Je fais appel aux autorités maliennes pour que ce problème puisse se résoudre », a-t-il lancé, ajoutant être « en contact permanent » avec la junte, n’a encore parlé à Assimi Goïta, mais est en contact permanent et va « recevoir la délégation du Mali, une chose qui est pour (lui) très importante ».

Pour le secrétaire général de l’ONU, « il faut résoudre ce problème ». Deuxièmement, il croit qu’ « il faut reconnaitre que la situation dans le Sahel est aujourd’hui très très difficile ». D’où la rencontre avec la délégation malienne devrait permettre d’aborder ces préoccupations.  

L’Etat de Côte d’Ivoire a annoncé le 14 septembre 2022 avoir saisi la Cedeao pour la tenue dans les meilleurs délais d’une réunion extraordinaire des chefs d’Etats et de gouvernement de l’organisation afin d’examiner la crise avec le Mali en vue de la libération de ses soldats.

La justice malienne a inculpé le 15 août 2022 les 49 militaires ivoiriens détenus à Bamako pour tentatives d’atteinte à la sécurité de l’Etat. Après des contacts avec les officiels maliens trois soldates ivoiriennes ont été libérées et ont regagné la Côte d’Ivoire le 3 septembre 2022.

Abidjan rapporte que le 9 septembre 2022, alors que l’on s’entendait à la libération des 46 autres soldats, dont l’arrestation était considérée comme une affaire judiciaire, la junte demandé qu’en contrepartie de la libération de ces 46 militaires, la Côte d’Ivoire extrade vers le Mali des personnalités qui selon Bamako bénéficient de la protection de la Côte d’Ivoire pour déstabiliser le Mali.

Pour l’Etat ivoirien, cette demande confirme une fois de plus le fait que ses soldats détenus au Mali « ne sont en aucun cas des mercenaires mais plutôt des otages », dénonçant un « chantage inacceptable et exige la libération sans délai » des 46 soldats détenus.

Quarante-neuf (49) militaires ivoiriens avaient été arrêtés le 10 juillet 2022 à Bamako, parmi lesquelles trois soldates ont été libérées pour raison « humanitaire ». La Côte d’Ivoire soutient qu’ils ont été déployés au Mali en qualité de 8e détachement de l’élément de soutien national au sein de la Minusma.