Hadj 2018 : les derniers pèlerins ont quittés N’Djamena

 

Ce mercredi 15 août, le dernier vol du Hadj 2018 a quitté N’Djamena pour la Mecque. Cette année, ce sont au total 5.000 Tchadiens, candidats au pélérinage, qui sont acheminés vers la Terre Sainte de l’Islam. Du 04 au 14 août, au total, 17 vols en raison de 2 à 3 par jour ont suffi pour évacuer tous les pélérins. Il a fallu l’appui du chef de l’Etat pour que 1.000 pélérins s’ajoutent aux 4.000 prévus au départ.

« Toute l’équipe qui m’a accompagné à travailler d’arrache-pied, nous n’avons connu aucune réticence du côté de ceux qui nous accompagnent et aussi tous les pélérins ont été disciplinés » se réjouit le président de la commission du Hadj Idriss Doukouni. Ainsi, Chaque pélérin tchadien a droit à 50 kilos en plus de 12 kilos de bagage à main. Pour bien accomplir le Hadj qui est l’un de cinq Piliers de l’Islam, le président de la commission demande aux pélérins d’être assidus à cette méditation et d’accomplir cet acte religieux avec beaucoup d’abnégation.

Afrique centrale : N’Djamena accueille une rencontre sur la dracunculose

Celle-ci a débuté depuis le mercredi 15 aout et a pour but de mettre sur pied des méthodes pour renforcer la surveillance contre la maladie dans cette partie du continent.

 

Le ministère tchadien de la Santé organise depuis mercredi à N’Djaména une réunion internationale transfrontalière sur le renforcement de la surveillance, l’intervention et l’éradication de la maladie du ver de Guinée en Afrique centrale.

Cette maladie demeure une préoccupation des systèmes de santé du Cameroun, de la Centrafrique et du Tchad, même si sur l’ensemble de ces trois pays, où la maladie est endémique, seul le Tchad a enregistré des cas humains. Au cours de l’année 2018, cinq cas humains, 841 infections chez les chiens et 17 autres chez les chats y ont été notifiés, selon des données du ministère de la Santé.

« Le risque de la réintroduction de la maladie du ver de Guinée (…) reste élevé en raison de la transmission en cours au Tchad. Ce risque est d’autant plus important que l’épidémie inexpliquée de la maladie (…) au Tchad est présente chez les humains et chez les animaux, principalement chez les chiens, mais aussi les chats », a déclaré le docteur Jean Bosco Ndihokubwago, représentant de l’OMS au Tchad.

« Il est donc urgent de renforcer la surveillance à la frontière commune entre le Tchad et ses voisins », a-t-il ajouté.

La rencontre de N’Djaména, organisée sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), vise à identifier les faiblesses et les défis liés à la réalisation des activités transfrontalières et à renforcer la surveillance de la dracunculose, tout en examinant, pays par pays, les activités spécifiques de lutte contre la maladie.

Tchad: Abdelkader Baba Laddé est malade

L’ex-rebelle est dans un état de santé inquiétant depuis quelques semaines déjà. Il est actuellement en détention à la prison de Koro Toro.

 

Au Tchad, l’inquiétude monte au sujet de la santé de l’ancien rebelle, Abdelkader Baba Laddé. Emprisonné depuis trois ans suite à des poursuites pour plusieurs chefs d’accusation tels que détention illégale d’armes de guerre, rébellion, association de malfaiteurs, incendie volontaire et viol, le chef militaire ne parvient pas à rentrer dans la capitale pour se soigner.

Livré à la justice tchadienne le 2 janvier 2015 par la Centrafrique où il s’est réfugié après avoir échappé à une tentative d’arrestation des forces tchadiennes, Abdelkader Baba Laddé a été interné à Ndjamena, la capitale, puis transféré au bagne de Koro Toro, en plein désert.

Malade depuis plusieurs semaines, il a été déplacé à Moussoro, la ville la plus proche de la prison, où le médecin qu’il l’a examiné a sollicité des examens supplémentaires.

 

Maintien en détention

Dans une lettre au garde des Sceaux, le représentant de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) pour la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), Dobian Assingar, s’inquiète de l’état de santé du prisonnier et s’interroge sur les raisons de son maintien en détention alors qu’une ordonnance du chef de l’Etat a amnistié tous les rebelles à l’occasion de la proclamation de la IVe République au mois de mai 2018.

De source judiciaire, l’administration pénitentiaire s’active à transférer l’ancien chef rebelle à un endroit où il pourra bénéficier des soins. La même source précise cependant que Baba Laddé ne peut bénéficier de l’amnistie du chef de l’Etat parce que certains chefs d’accusation pour lesquels il est poursuivi ne figurent pas dans l’ordonnance d’amnistie. Ce sera donc à la cour criminelle devant laquelle il comparaîtra de décider de son sort.

Législatives au Tchad : le PACET plaide pour une autre prorogation

Le Comité de pilotage du Projet d’appui au cycle électoral au Tchad (PACET) s’est réuni le 13 août 2018 à N’Djamena.

 

Mis en place en 2016, le PACET n’a été opérationnel qu’après les élections présidentielles d’avril 2016. L’objectif de la réunion est la mobilisation autour des prochaines élections législatives et municipales. Compte tenu du retard accusé pour sa mise en œuvre, le PACET a connu une prorogation jusqu’au 30 juin 2018. Dans la perspective des élections législatives et municipales prochaines, les membres du comité de pilotage se réunis afin de proposer une prorogation du PACET jusqu’au 30/09/2018.

Ce qui permettra de réfléchir à un autre projet qui prendra sa relève, « avec l’espoir que l’opérationnalisation de ce nouveau projet permettra d’atteindre effectivement les objectifs qui lui sont assignés », selon le ministre de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Ahmat Mahamat Bachir. Il faut le préciser, l’un des objectifs principaux du PACET est un appui conséquent pour l’organisation des élections législatives et communales.

La directrice pays du PNUD au Tchad, Carol Flore Smerzmak a tenu à rappeler le rôle du comité de pilotage : « le comité de pilotage définit les grandes orientations du projet élections et assure la coordination des partenaires extérieurs à travers le Basket Fun ou d’autres mécanismes de financement équivalents, gérés par le PNUD ». Selon elle,  même s’il n’y a pas eu de Basket Fun dans le cadre du PACET, pour le PNUD, les exigences d’information, de transparence et de redevabilité demeurent les mêmes.

Le Tchad s’apprête à organiser les élections législatives avant la fin de cette année. Ces élections qui devraient avoir lieu depuis 2015 devraient permettre de renouveler l’Assemblée nationale en exercice. Pour organiser ce scrutin, le président de la République a demandé l’appui des partenaires techniques et financiers. La réunion du comité de pilotage du PACET s’inscrit donc dans ce contexte général de préparation des prochaines élections et d’appel aux concours des partenaires par les plus hautes autorités du pays.

Tchad : l’Ordre des médecins rencontre le ministre de l’Enseignement supérieur

Il a été question pour les médecins durant cette réunion de soumettre au membre du gouvernement leurs doléances.

 

C’est une audience de prise de contact qui a permis à l’Ordre des Médecins de remettre officiellement les recommandations et résolutions issues de leur dernier congrès au chef du Département de l’Enseignement Supérieur, Dr Houdeingar David Ngarimaden. Selon le communiqué de presse à cet effet, la rencontre a permis également d’échanger sur la formation des étudiants en médecine.

« Parlant au nom de son équipe, le président de l’Ordre National des Médecins du Tchad, Dr Mbaïnguinam Dionadji a sollicité la collaboration, la consultation mais surtout l’implication de son organisation aux côtés du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation dans certaines activités liées à la formation », indique le communiqué de presse, signé ce 14 août.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Houdeingar David Ngarimaden, a lors de cette audience remercié l’Ordre National des Médecins du Tchad et salué son initiative tout en encourageant les médecins à mettre au centre de leurs activités la formation de qualité des futurs médecins tant du côté des  établissements publics que privés.

 

Tchad : la deuxième session du baccalauréat prévue pour les 17 et 18 août

Le président du jury, Dr Djikoloum Benjamin en a fait l’annonce hier 14 août 2018. Les candidats composeront une épreuve par jour.

 

Les 19.590 candidats admissibles du vendredi 17 et du samedi 18 août. Selon le président de jury Dr Djikoloum Benjamin, contrairement à la 1ère session, les candidats admissibles auront moins des matières à composer. «Les candidats de la série A4, composeront le français et les mathématique le vendredi puis l’histoire-géographie le samedi. Ceux de la série C, les mathématiques, l’histoire géographie le vendredi et les sciences physiques le samedi. Pour la série D, les candidats vont composer les mathématiques et l’histoire-géographie le vendredi et la science de la vie et de la terre(Svt) le samedi. En série E, il y aura au 1er jour les mathématiques et la technologie et le français au 2ème jour. La série G1, administration et économie ou entreprise le vendredi et français le samedi. La série G2, les mathématiques et l’économie ou l’entreprise le vendredi et la comptabilité et le droit commercial. Enfin, en série G3, les mathématiques et l’économie ou entreprise le 1er jour et la technique commerciale et droit commercial le second», précise-t-il.

Par ailleurs, les candidats de la série AB, français ou Arabe, auront à composer les mathématiques le 1er jour et l’histoire-géographie le 2ème jour. «Les candidats de la série A arabe composeront l’arabe ou la philosophie et les mathématiques le vendredi et l’histoire-géographie le samedi. En série C arabe, il y aura les mathématiques et l’histoire géographie le vendredi et la science physique le samedi. La série D arabe, les mathématiques et histoire géographie le vendredi et le samedi la biologie. La série G1 arabe, l’administration et l’économie ou l’entreprise le vendredi et l’arabe ou le droit commercial le samedi. La série G2 arabe, les mathématiques et l’économie ou l’entreprise le vendredi et la comptabilité et le droit commercial le samedi», ajoute le président de jury qui explique t-il que 28 centres sont retenus pour cette seconde série.

A N’Djaména, il y aura le centre de Farcha, de Walia, de Goudji, d’Amtoukoui, du Lycée de la liberté, du collège Evangélique, de l’école des Assemblées chrétienne, le lycée Ibnousina et celui de Gassi. Le président du jury appelle les candidats à conserver leurs numéros. « Nous demandons aux candidats de conserver leurs numéros de la première session, mêmes ceux qui sont regroupés dans un centre unique et de se munir obligatoirement de leurs carte biométriques », complète-t-il, puis il les invite à éviter la fraude. «Il sera dommageable de frauder à la deuxième session et de se voir disqualifier», conclut-il.

Finance: la Banque mondiale fait un don de 35 millions de dollars au Tchad

Cette enveloppe va servir aider le gouvernement à améliorer ses performances en matière de finances publiques.

 

La Banque mondiale a fait un don de 35 millions de dollars américain au Tchad pour financer son projet de mobilisation et de gestion des ressources intérieures, selon un accord signé mardi dans la capitale tchadienne par son représentant résident François Nankobogo et le ministre tchadien de l’Economie et de la Planification du développement, Issa Doubragne.

« Le projet Mobilisation et gestion des ressources intérieures vise à améliorer la performance, les procédures et la transparence dans les services clés pour la mobilisation des recettes domestiques. Dans un contexte actuel de crise économique qui impacte négativement les finances publiques, le Tchad a plus que besoin d’améliorer ses recettes publiques en vue de faire face à ses créances tant intérieures qu’extérieures et de procéder aux investissements importants prévus dans les secteurs sociaux et économiques », a déclaré M. Doubragne.

« Ledit projet représente une excellente opportunité qui viendra appuyer les efforts accomplis jusque-là par le gouvernement dans le cadre du programme d’assainissement budgétaire et de la maîtrise des dépenses publiques en vue d’améliorer nos performances en matière de finances publiques », a ajouté le ministre de l’Economie.

La loi de finances 2018 au Tchad a arrêté les prévisions de ressources de l’Etat à 846 milliards de francs CFA (environ 1,47 millard de dollars américains) dont 424 milliards de recettes fiscales. En effet, dans le cadre de l’exécution du budget 2017 révisé, seuls 257 milliards de francs CFA (environ 450 millions de dollars) sur les 355 milliards de recettes fiscales (environ 620 millions de dollars) prévues avaient été recouvrés, soit un taux de 72,5%.

Pour mobiliser davantage les recettes fiscales, le gouvernement tchadien multiplie, ces derniers mois, les actions: réorganisation des régies financières, rationalisation des ressources humaines, création d’une force militaire pour contrôler les actions des douaniers régulièrement décriées, ouverture d’un numéro vert (700) pour dénoncer et réprimer les pratiques indélicates des agents des régies financières, etc.

Tchad: la zone aurifère de Miski évacuée

C’est suite à une attaque de rebelle dont le pays a été la cible le weekend dernier. Les orpailleurs du Tibesti avaient d’ailleurs déjà été appelés à déguerpir.

Le ministre tchadien de l’Administration et de la Sécurité publique, Ahmat Mahamat Bâchir a ordonné aux orpailleurs occupant les sites miniers de la région septentrionale du Borkou, frontalière avec la Libye, de quitter immédiatement les lieux, a-t-on appris mardi dans une déclaration.

« Nous ordonnons à tous les orpailleurs de Miski, département de Yebibou, région du Borkou de quitter les lieux dans un délai de rigueur à compter du 14 août 2018. Passé ce délai, les forces de défense et de sécurité sont instruites à l’effet d’évacuer par force toute personne se trouvant dans ladite zone », a précisé M. Bâchir, affirmant attacher « du prix au respect de ces ordres qui ne sauront souffrir d’aucun manquement ».

Dimanche, le ministre tchadien de la Sécurité publique a déjà ordonné l’évacuation d’une autre zone aurifère: Kouri Bougoudi dans la région voisine du Tibesti.

C’est à Kouri Bougoudi que deux postes avancés de l’armée tchadienne avaient été attaqués samedi par des forces du Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR). Ces rebelles tchadiens hostiles au régime du président Idriss Déby, en provenance de la Libye, ont affirmé avoir infligé plusieurs morts et détruit du matériel militaire de l’armée tchadienne. L’état-major général des armées tchadiennes, de son côté, a affirmé que « l’ennemi a été repoussé et la poursuite continue », sans fournir de bilan.

Avec cette double sortie médiatique du ministre de la Sécurité publique, N’Djaména semble décidée à en finir avec ce groupe rebelle qui a frappé sur son sol pour la première fois depuis 2009.

CEMAC : les règles du FMI baissent les réserves internationales communes

Le Fonds monétaire international a publié, le 3 août dernier, une étude portant sur la gestion des réserves internationales de la zone Cemac.

 

De prime abord, le FMI relève que dans l’idéal, chaque pays membre de la Cemac contribue de façon équitable aux réserves internationales communes correspondant à cinq mois d’importations. « Mais que se passe-t-il si un pays tombe en dessous de son objectif ? », interroge le Fonds monétaire international. La réponse à cette question, indique le FMI, dépend de la cause de l’opportunisme : elle peut être temporaire ou prolongée, volontaire (par exemple, une politique budgétaire non soutenable) ou involontaire (choc extérieur). Dans tous les cas, la question doit être traitée afin d’éviter un abus du principe de solidarité.

Pour remédier à l’opportunisme dont parle le FMI, « des règles contraignantes sur le partage du fardeau sont nécessaires ». Pour mieux comprendre de quoi parle cet organisme, il faut se rappeler des données fournies par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac). En 2017, le Cameroun détienait près de 61% du total d’un montant de 2 551,8 milliards FCFA des avoirs extérieurs de la Cemac.

Ces avoirs extérieurs se répartissent comme suit entre les Etats membres de la Cemac et la Banque centrale : la Beac dispose de 441,609 milliards FCFA. Le Cameroun, 1 579,571 milliards FCFA. Le Congo, 138,338 milliards FCFA. Le Gabon, 383,667 milliards FCFA. La Guinée équatoriale, -50,809 milliards de FCFA et le Tchad, aussi un solde négatif de -118,421 milliards FCFA. Ces deux derniers Etats contribuent à faire baisser les réserves internationales de la Cemac mais, bénéficient du principe de solidarité.

Pour atténuer le risque d’opportunisme, le FMI propose que le principe de solidarité ne soit invoqué que pendant une période limitée (par exemple, pendant une « période de grâce » à préciser) et pour des montants limités (par exemple, à concurrence de « n » mois d’importations). La période de grâce est nécessaire pour que le pays membre en infraction soit en mesure de mobiliser les moyens financiers nécessaires pour régler ses obligations de manière ordonnée (par exemple, par le biais de la liquidation d’une partie de son Fonds national de stabilisation).

Le FMI poursuit : « si la défaillance d’un pays membre dépasse la période de grâce ou l’équivalent autorisé de mois d’importations (« n »), le membre en infraction devra prendre des mesures correctives pour assurer le rétablissement de sa juste contribution aux réserves communes ». Pour garantir que les politiques d’ajustement envisagées sont appropriées, les règles pourraient prévoir que les politiques soient menées dans le cadre d’un processus de surveillance multilatérale, revu par les pairs.

Un gradualisme dans le temps pourrait être ajouté à ce cadre pour permettre aux différents mécanismes de fonctionner sans heurts et au membre en infraction de s’adapter aux contraintes.

Tchad : les recettes du pays passées au peigne fin

C’était au cours d’une réunion entre le Président de la République et les membres du gouvernement concernés par les finances du pays.

 

La rencontre a permis d’évaluer toutes les recettes par département et d’apporter des correctifs pour mieux les rentabiliser, selon la Présidence. Des orientations précises ont été données pour mieux contrôler les différents circuits de recettes.

Selon le ministre des Finances et du Budget, Issa Mahamat Abdelmahmoud, la TVA est mal collectée. « Nous avons évalué les recettes administratives, fiscales, douanières et domaniales. On a passé en revue toutes les recettes par département, les causes de baisse des recettes et nous avons discuté pour apporter des correctifs et des éléments d’amélioration. C’est un élan très positif et c’est dans la dynamique de la 4ème république, c’est-à-dire, d’être regardant, de travailler plus, d’apporter plus. Grâce aux orientations et aux conseils du Chef de l’Etat, on avance et on innove aussi », a expliqué Issa Mahamat Abdelmahmoud.

« La remarque nous a été faite par le chef de l’Etat et elle est juste. Par exemple, au Tchad, on peut faire ses achats dans une boutique mais on constate qu’il n’y a pas de caisses enregistreuses. On échange juste l’argent et le produit. C’est comme le troc. Il n’y a pas de facture ni reçu. On a des difficultés pour collecter les TVA et les recettes fiscales dans cette condition. Et grâce à cette dynamique, nous sommes entrains de mettre en place des textes. Nous allons retrouver avec le patronat, les commerçants, les syndicats pour réfléchir mettre en place le mécanisme permettant de collecter avec rationalité les recettes de l’Etat », a ajouté le ministre des Finances et du Budget, à la sortie de la rencontre au Palais présidentiel.