Tchad : le tribunal se tourne vers la médecine pour déterminer l’âge de Zouhoura

La justice et la famille n’arrive pas à s’accorder sur l’âge de la jeune épouse du député Azzai Mahamat Hassan.

 

 

Ce sera finalement une expertise médicale qui est recommandée dans l’affaire du député Azzai Mahamat Hassan, accusé d’avoir épousé Zouhoura Mahamat Tahir Kelley, supposée mineure. Une décision prise à la suite du témoignage du secrétaire général de la commune de Nokou qui n’a pas dénoué la situation.

Zouhoura est-elle mineure ou majeure ? La justice n’a pas pu se prononcer sur cette question malgré les documents fournis par les parties au procès. C’est pourquoi le tribunal de grande instance de N’Djamena a recommandé une expertise médicale pour déterminer l’âge de Zouhoura Mahamat Tahir Kelley. Cette jeune femme, épouse du député Azzaï Mahamat Hassan, est présumée mineure. La décision de se confier à une expertise médicale en dehors du Tchad a été prise après l’audition, le 7 décembre 2018, du secrétaire général de la commune de Nokou dans le département du Nord Kanem. Ali Mahamat Garfa avait en effet délivré un acte de naissance à Zouhoura, attestant qu’elle a bel et bien 18 ans.

L’homme n’a pas pu convaincre le tribunal de l’authenticité de l’acte de naissance, brandi par le conseil des prévenus. Le secrétaire général de la commune de Nokou dit avoir délivré l’acte de naissance « à la demande de père de Zouhoura ». Il a affirmé qu’il n’a pas été exigeant avec ce dernier dans les cadres des démarches administratives. Et pour cause : le papa de Zouhoura est un fils à son ami.

Le secrétaire général de la Commune de Nokou dit également avoir délivré l’acte de naissance en 2018. Or, sur l’acte de naissance il est bien écrit qu’il a été délivré en 2015. « Toutes les informations contenues dans le document sont fournies par le père de Zouhoura. Moi, je n’ai fait que reproduire », se disculpe l’agent communal. Un discours pas convaincant pour les juges, le dossier est renvoyé pour le 14 décembre prochain.

Le témoignage du secrétaire général de la Commune de Nokou Ali Mahamat Garfa, ne semble pas avoir l’adhésion des prévenus et leur conseil. Les avocats du député Azzaï Mahamat Hassan et de son beau-père Mahamat Tahir Kelley observent qu’il y a eu des contrevérités dans les interventions du témoin. Ils ont été vite calmés par le tribunal en disant qu’ils auront la possibilité de s’exprimer à la prochaine audience.

Tchad : La Pologne fait un don de matériel à l’armée

Une délégation polonaise a effectué une visite hier 13 décembre au Tchad. C’est dans le cadre de cette visite que celle-ci a remis un don au ministère de la Défense.

 

Le Sous-secrétaire polonais en charge de la Défense, Tomasz Szatkovski et le ministre le ministre délégué à la Présidence de la République chargé de la Défense nationale, Daoud Yaya ont signé ce 13 décembre un protocole d’accord. La délégation polonaise a remis ensuite du matériel militaire au ministère de la Défense.

Tomasz Szatkovski avait déjà été reçu par le Président de la République du Tchad. Il était alors accompagné lors de cette audience par une délégation. Au cours de cette rencontre plusieurs sujets touchant divers domaines de coopération entre le Tchad et la Pologne ont été abordés, selon la Présidence.

Selon Tomasz Szatkovski, son pays apprécie au plus haut niveau, le rôle joué par le Tchad dans la lutte contre la secte Boko Haram et singulièrement contre le terrorisme dans le Sahel. « Le Tchad est un partenaire stratégique de premier choix », a-t-il déclaré.

La Pologne compte renforcer sa coopération avec le Tchad dans le domaine agricole où les opportunités sont réelles. Le sujet a été également longuement évoqué au cours de cette audience, a expliqué le sous-secrétaire polonais en charge de la défense.

 

 

Tchad : la cour suprême incompétente pour traiter de la censure des réseaux sociaux

Le 11 décembre dernier, la chambre constitutionnelle de la Cour Suprême s’est déclarée incompétente de statuer dans le cadre du procès sur la censure des réseaux sociaux dans le pays.

 

La chambre constitutionnelle de la Cour Suprême s’est déclarée ce mardi 11 décembre 2018 incompétente à statuer sur la censure des réseaux sociaux par l’Etat tchadien. Elle a rendu une décision suite à sa saisine par une requête introduite par des organisations de la société civile pour atteinte aux libertés d’opinion et d’expression (article 28 de la Constitution).

Cette requête de la société civile tchadienne, reçue au greffe le 27 novembre 2018, visait à mettre un terme au préjudice lié à l’atteinte aux libertés d’opinion et d’expression, droits constitutionnels prévus et protégés par l’Article 28 de la Constitution du 4 mai 2018.

Le président de la cour suprême, M. Samir Adam Annour a notifié la décision aux acteurs de la société civile présents lors de la délibération, au président de la République et au président de l’Assemblée Nationale.

Le porte-parole du collectif de la société civile, Jean Bosco Manga, a affirmé que la diligence de la Cour suprême leur a donné une grande satisfaction. « Quand on sait que dans nos juridictions, il n’est pas toujours aisé d’obtenir avec autant de célérité une décision en un temps record, la seule attention accordée à notre saisine est une lueur d’espoir pour qu’enfin le citoyen lambda puisse espérer saisir cette haute juridiction et obtenir rapidement sa réponse (en moins d’un mois). L’ordonnance n° 015/PR/2018 portant attribution, organisation, fonctionnement et règles de procédures devant la Cour Suprême est une opportunité à saisir », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, il se dit déçu par la Haute Juridiction qui n’est pas allée au bout de la logique, contrairement à ce dont ils avaient souhaité. Selon lui, si ce n’est pas un vide juridique sur les compétences attributives du juge constitutionnel à déplorer, cette décision frôle un déni de justice et livre le citoyen lambda en pâture, sans protection judiciaire de ses libertés publiques fondamentales. « Nous avons à travers cette décision compris la nouvelle notion inédite de « Présidence intégrale de la République » et peut-être celle de la « République Intégrale du Président » qui est une triste réalité. C’est pour dire finalement qu’au Tchad, seul le Président de la République peut décider du sort de nos libertés publiques fondamentales pourtant prévues et protégées par la Constitution et les instruments juridiques internationaux. Seul le Président de la République a le droit de vie et de mort sur le citoyen », a fustigé le porte-parole du collectif de la société civile, Jean Bosco Manga.

Ces organisations de la société civile se disent au moins satisfaites car dans la logique d’épuiser les voies de recours internes en cas de violation de leurs droits, cette décision leur ouvre, si possible, la voie d’une saisine de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, probablement la prochaine étape avant de saisir éventuellement le Conseil des Nations-Unies pour les droits de l’Homme.

Tchad: Idriss Deby accord audience au Conseiller Afrique d’Emmanuel Macron

Frank Paris a été reçu hier 12 décembre à la présidence tchadienne. Les deux hommes ont parlé des sujets portant sur la coopération entre les deux pays.

 

Rappelé vous le Président français, Emmanuel Macron est attendu au Tchad. Eh bien ! Le sujet était à l’ordre du jour des échanges entre Franck Paris et Idriss Deby Itno. En effet, le Président tchadien a accordé le 12 décembre dernier une audience au conseiller Afrique de l’Elysée. En plus de cette éventuelle visité du dirigeant français, il a été question de parler des relations entre les deux pays.

Ainsi comme l’affirme la présidence tchadienne, « un tour d’horizon complet de la coopération a été fait, n’occultant aucun sujet sur lequel les deux pays sont engagés. C’est le cas de la lutte anti-terroriste dans la région, pour  laquelle le Tchad, depuis des années, utilise tous ses efforts aux cotés de la France pour éradiquer ce mal ».

Selon la même source, Frank Paris a une parfaite maîtrise du dossier de la lutte contre le terrorisme. C’est lui qui s’en est fait le défenseur devant la commission européenne et le ministère français des affaires étrangères. La rencontre entre les deux hommes aura durée au total une heure d’horloge.

 

Tchad: les militaires recevront bientôt leurs primes

Il s’agit de leurs salaires qui ont été réduits depuis deux ans en raison de la crise économique que traverse actuellement le pays.

 

Le gouvernement restaure les salaires des militaires coupés depuis deux ans comme chez les autres agents de l’Etat. En effet, le gouvernement tchadien a décidé de réduire les salaires de ses agents il y a deux ans, en raison de la crise économique à laquelle fait face le pays principalement à cause de la chute du prix du pétrole brut. Pour beaucoup, la situation sécuritaire n’est pas étrangère à ce recul.

C’est un message du chef d’état-major de l’armée ayant fuité dans la presse qui révèle l’information. S’adressant à tous les chefs d’unité, le SEMGA comme on l’appelle ici, ordonne « de prendre toutes les dispositions pour restaurer dès le premier janvier 2019 les indemnités et primes imputées par les seize mesures prises par le gouvernement en 2016 ».

Dans les casernes, des copies du message circulent sous les uniformes. Les soldats, qui ont pour certains perdu la moitié de leur salaire, croisent les doigts pour que leur situation revienne au plus vite à la normale. Une amélioration provoquée selon certains observateurs par la situation de guerre qui prévaut dans le nord du pays où l’armée est en opération depuis plusieurs semaines sans que l’on ne sache d’ailleurs grand-chose du statut de l’ennemi en face.

Les syndicats des travailleurs civils touchés eux aussi par les mesures d’austérité attendent pour leur part de voir si la mesure ne s‘arrêtera qu’aux militaires, ce qui risquerait de déclencher un nouveau cycle de grèves qui paralysera l’administration publique.

 

Tchad : seule une fille sur dix termine les études secondaires

C’est ce qui ressort du rapport semestriel de la Banque mondiale publié le 10 décembre dernier.

 

La Banque mondiale a présenté ce lundi 10 décembre 2018 le rapport semestriel du rapport portant sur les questions de développement clés au Tchad et dans la sous-région du sahel. Intitulé ‘’réduire les inégalités de genre au Mali, Tchad, Niger et en Guinée Conakry’’, ce rapport met en exergue l’analyse de l’éducation des filles et le mariage d’enfants dans ces pays.

Selon le rapport, le mariage des enfants est largement répandu dans ces quatre pays. « Au Tchad, cette proportion est de plus de 2/3. Les taux des grossesses précoces sont courants », dépeint le document qui indique que ces pays affichent les taux d’achèvement d’études secondaires parmi les plus faibles au monde pour les filles. « Seulement une fille sur dix achève ses études secondaires, alors qu’ils ont réalisé des progrès importants au primaire avec une augmentation du taux d’achèvement de 22,4% », précise le rapport.

Selon ce rapport, mêmes si d’autres facteurs tels que le coût de la scolarité ou l’éloignement géographique des écoles peuvent expliquer ce phénomène, les normes sociales sur le rôle des filles et le mariage précoce en sont une cause importante. Le rapport aborde les conséquences économiques et sociales des inégalités hommes-femmes, en particulier celles qui découlent du mariage précoce des filles et de leur décrochage scolaire. « Lorsqu’une adolescente doit quitter les bancs de l’école pour se marier, son faible niveau d’instruction aura des conséquences importantes tout au long de sa vie, notamment sur ses revenus et sur l’instruction de ses enfants », alerte le rapport.

Selon la directrice des opérations de la banque mondiale pour ces pays, Soukeye Kane, les inégalités entre filles et garçons et les problèmes de santé associés à la pratique du mariage précoce constituent un obstacle majeur au développement du capital humain.

Le rapport préconise davantage de reformes pour faire évoluer les normes sociales et des incitations économiques pour les parents notamment une scolarité abordable, les bourses d’études pour leurs filles. En outre, il insiste sur la réduction des trajets dans les zones rurales, l’installation des infrastructures d’eau et d’assainissement dans les écoles mais aussi l’implication des hommes, femmes et dirigeants communautaires à la réduction des disparités de genre.

Tchad : 29 migrants devant la justice

Ils ont été appréhendés par la police alors qu’ils étaient en partance pour la Lybie. Le procureur de la République a donné un point de presse à cet effet.

 

Le procureur de la République Youssouf Tom a fait un point de presse ce mardi 11 décembre 2018 à la coordination de la Police Judiciaire, en présence du directeur général de la police nationale, Tahir Erda Tahiro. Il a annoncé l’interpellation de 29 migrants en partance pour la Libye. Ils ont été appréhendés par les forces de défense et de sécurité.

Les migrants vont être incessamment déférés à la justice, selon le procureur de la République. Youssouf Tom indique que le groupe de jeunes migrants est constitué majoritairement de mineurs, ce qui prouve que la société est sérieusement atteinte par ce phénomène et, est menacée par des comportements peu orthodoxes et nuisibles à la sécurité.

D’après lui, ces candidats à l’immigration n’ont pas tous la nationalité tchadienne, mais il y a aussi des libyens. Par ailleurs, il précise qu’il existe des individus qui viennent à l’intérieur du pays pour ramener ces mineurs vers la Libye dans l’objectif de les exploiter dans les zones d’orpaillages. D’autres sont entrainés dans des activités de mercenariats avec une condition de vie précaire.

Le procureur de la République a ajouté que cela constitue une menace pour la société. Il a précisé que ces types de réseaux opèrent dans plusieurs zones du Tchad à savoir Ati, Mongo, Moussoro et Bardai. Il prévient que ces atteintes à la dignité et à l’honneur sont sévèrement sanctionnées par les articles 325 et suivants du Code pénal. « La rigueur de la loi sera appliquée à la lettre », a-t-il mis en garde.

 

 

Tchad : le ministre du pétrole dément une quelconque pénurie de gaz

Le ministre Boukar Michel a donné un point de presse ce 11 décembre au cours duquel il a rassuré la population quant aux rumeurs sur une éventuelle pénurie de gaz domestique.

 

Boukar Michel est radical ! Il n’y a ni diminution ni rupture de livraison du gaz au Tchad. Selon le Ministre du Pétrole et de l’énergie « il n’y a ni diminution de quantité aux marqueteurs ni rupture de livraison du gaz ». Pour prouver l’impossibilité d’une pénurie, il explique que le chargement journalier varie entre 7 et 8 citernes par jour, soit environ 160 tonnes.

Le ministre prolonge en disant que « du 1er au 8 décembre 2017, la quantité enlevée était d’environ 779 tonnes. Pour la même période en 2018, elle est passée à 911 tonnes soit une augmentation de chargement de 132 tonnes en une semaine ». Cette augmentation selon les explications est due à la baisse des prix du gaz sur le marché.

De plus, Boukar Michel affirme qu’en septembre 2018 une citerne a causé l’arrêt de la production au niveau de la Raffinerie pendant quelques jours. « A la reprise en octobre, nous avons constaté une hausse galopante de 4 millions 440 kg de GPL, un niveau jamais atteint depuis 2016. Cela s’explique par le simple fait que pendant la crise, les gens n’ont pas consommé. Une importante partie du stock enlevée a été acheminée dans les provinces où le besoin en gaz est aussi croissant. En conséquence, les stocks dans les lieux de distribution de la capitale ne suffisaient  plus ».

Cependant, il n’y a pas d’arrêt de production malgré la hausse de consommation en gaz constatée cette année. Alors, « il n’y a pas de raison que les distributeurs retiennent les bouteilles du gaz pour spéculer. Les ménages doivent être alimentés, c’est notre responsabilité, c’est aussi la responsabilité des distributeurs », martèle le ministre du pétrole.

Il se veut donc rassurant. « Nous pouvons rassurer nos consommateurs que la période de maintenance n’aura aucun impact sur la disponibilité du gaz parce que nous allons faire des stocks avant de nous y mettre ». Et pour palier à un éventuel problème « nous allons importer le gaz pour non seulement renforcer la production de la raffinerie mais aussi répondre entièrement  à la forte demande des populations ».

Tchad : des députés interpellent le gouvernement sur la situation au Tibesti

Le député Madtoïngué Benelngar a déposé une demande auprès du président de l’Assemblée nationale dans laquelle il réclame des éclaircis sur ce sujet.

 

C’est ce 10 décembre que la demande est parvenue au bureau de la présidence de l’Assemblée nationale du Tchad. Le député Madtoïngué Benelngar veut des explications du gouvernement sur la situation qui prévaut actuellement dans le Miski. Il charge donc ainsi, le président de la chambre de remonter sa demande auprès du pouvoir exécutif.

Le parlementaire attend du gouvernement qu’il réponde aux nombreuses questions qui le taraudent : « qui a armé la population de Miski ? Comment l’armée régulière s’est-elle prise pour connaitre une telle résistance ? Des complices existent-ils en son sein ? Ya-t-il des mains invisibles derrière cette révolte populaire ? Pourquoi un comité d’autodéfense dans un pays démocratique où les institutions républicaines existent ? Le gouvernement a-t-il refusé de prendre en compte les inquiétudes de la population de Miski ? Une rébellion armée est-elle en gestation dans cette zone ? Pourquoi ne pas informer le peuple de temps en temps de la situation sécuritaire du Pays ? ».

Il poursuit en s’interrogeant : « qu’on nous explique ce qui se passe dans le nord, ce qui se passe dans le Tibesti, ce qui se passe dans le Miski. Pourquoi une population civile se permet le luxe de ramasser des armes pour défendre une cause ? Ce sont des questions brûlantes. Parce que nous sommes une nation, les institutions républicaines doivent être à l’écoute de la volonté du peuple ».

Il ne reste plus qu’à Madtoïngué Benelngar d’attendre le temps imparti (72 après le dépôt) par la constitution pour recevoir des réponses. En effet, si le gouvernement juge sa demande recevable, le Président de la République désignera un membre du gouvernement pour défendre l’exécutif devant les élus du peuple.

Ca tomberait bien parce que selon l’élu du peuple, « le président de la République doit informer le peuple de ce qui se passe réellement en apportant des éclaircissements sur ce qui ressemble à une affaire confuse et qui risque de prendre une autre dimension ».

Rappelons cependant qu’il y a un autre député a proposé qu’une commission d’enquête parlementaire se rende dans cette partie du Tchad pour écouter la population et au besoin faire des propositions au gouvernement pour la résolution de la crise qui l’oppose à la population.

Tchad: l’épouse du député Azzaï Mahamat Hassan au secours de son mari

La jeune femme a donné un point de presse ce 06 décembre au cours duquel, elle demande à la Première Dame de l’aider à faire sortir son mari de prison.

 

Zouhoura Mahamat Tahir Kelley est formelle. Son mari le député Azzaï Mahamat Hassan est victime d’une histoire montée de toute pièce. La jeune fille « mineure » a donné un point de presse à son domicile hier 06 décembre à N’Djamena. Elle a affirmé avoir 19 ans. Et demande à Hinda Deby Itno à plaider pour la libération de son mari et son père.

Pour la jeune mariée, qui veut éclairer l’opinion publique, « cette histoire est un pur montage pour nuire à la personne de mon mari ». Elle explique que « l’acte de naissance présenté à la justice indiquant qu’elle a 14 ans est falsifié ».

Afin que cela soit clair dans l’esprit de tous  Zouhoura Mahamat Tahir appui bien : « Il ne s’agit pas d’une mineure, car il s’agit de moi qui vous parle en ce moment. Je suis née en 1999 donc j’ai déjà 19 ans et non une mineure. J’ai moi-même choisi mon mari et personne ne m’a poussé à l’épouser ».

L’épouse de Azzaï Mahamat Hassan réclame donc l’ouverture prochaine d’une enquête contre les auteurs de ce « complot » visant à discréditer son mari et sa famille. Pour rappel,  c’est le 08 novembre dernier au le député Azzaï Mahamat Hassan et Zouhoura Mahamat Tahir se sont mariés.

Le député avait été arrêté quelques jours plus tard. Et le 23 novembre, son beau-père et lui ont été déférés à la maison d’arrêt d’Amsinéné. Ils attendent d’être jugés.