Tchad : la France octroie une subvention de 44 millions de Fcfa aux architectes

L’ambassade de France au Tchad décide d’accompagner l’Ordre national des architectes du Tchad (ONAT). C’est dans ce cadre qu’un site et une subvention directe de 44 millions de Fcfa a été accordée aux architectes.

Le 30 mars 2022, l’ambassadeur de France au Tchad, Bertrand Cochery et la présidente de l’Ordre national du Tchad ont procédé à une signature de partenariat en faveur de l’habitat durable au Tchad. Un fonds de 44 millions de Francs CFA a directement été mis à disposition de l’ONAT. Le partenaire français entend fait venir des experts des autres pays de l’Afrique centrale et de l’ouest pour confronter les expériences.

La présidente de l’ONAT, Hayatte Abderahim Ndiaye a laissé entendre que, quelques tentatives d’habitat planifié ont été initiées par le passé, mais aucune n’était destinée aux populations défavorisées, pourtant la plus importante. Elle évoque entre autre autres, la question du changement climatique, à l’origine des inondations en milieu urbain, la forte chaleur, feu de forêt et la tempête de sable.

la France octroie une subvention de 44 millions de Fcfa aux architectes

En plus de la subvention de 44 millions de FCFA et le financement de la venue des experts d’ailleurs, l’ambassadeur de France attribue un site à l’ordre. Ce cadre permettra aux de confronter leurs idées, expérimenter des solutions et exprimer leur savoir-faire à la mesure des défis des villes tchadiennes et des attentes de leurs populations.

Ainsi, l’ambassadeur de France au Tchad, Bertrand Cochery, indique que, l’étude sur le financement de l’habitat de 2005, 95% des logements de l’habitat, sont construits en briques en terre crue ou en briques cuites produites essentiellement avec du bois comme combustible. « C’est pourquoi le lancement d’un partenariat innovant qui consiste, à partir d’une intervention sur le bâtiment de la cité du Lac, propriété de la France, à replacer le métier d’architecte, dans une approche expérimentale parait important. »

 

Le Tchad et le FMI évaluent la première revue du programme appuyé par l’accord FEC

Le chef de mission du Fonds monétaire international, Édouard Martin et le ministre tchadien des Finances, Tahir Hamid Nguilin ont conjointement animé une conférence de presse, relative à la première revue du programme appuyé par l’accord FEC 2021-2024, approuvé le 10 décembre.

Il en ressort des discussions que, la situation économique et financière du Tchad a été plus faible que prévu en 2021. La production pétrolière a été nettement inférieure aux prévisions, tandis que l’insuffisance des précipitations a entraîné une mauvaise production agricole et des pressions sur les prix des céréales. Ces pressions devraient être amplifiées par la guerre en Ukraine et accroître sensiblement l’insécurité alimentaire.

Les perspectives pour 2022 restent globalement favorables, avec un taux de croissance prévue de 2.3 %, mais sujettes à une forte incertitude. La hausse des prix du pétrole, si elle se maintenait, créerait des opportunités pour reconstituer des réserves et améliorer la composition du financement du déficit non pétrolier, tandis que la montée de l’insécurité alimentaire nécessite une coordination renforcée avec la communauté des donateurs sur des programmes de soutien.

« Les perspectives pour 2022 restent globalement favorables mais soumises à des risques importants. Après s’être contractée au cours des deux dernières années, l’activité économique devrait croître de 2,3 % en 2022, tirée par une reprise des productions pétrolière et non pétrolière. Poussée par les prix alimentaires, l’inflation devrait atteindre environ 4 % en moyenne. Les risques pesant sur les perspectives comprennent : une éventuelle résurgence de la pandémie et de nouveaux retards dans la vaccination ; les problèmes de sécurité; les risques de refinancement de la dette intérieure ; et les retards éventuels dans la mise en œuvre des réformes.»

Pour le ministre des Finances : « l’État tchadien s’est débrouillé lui-même et a emprunté sur les marchés locaux, sans aucun financement extérieur. En 2019, il a remboursé les banques locales à la valeur de 60 milliards Fcfa. Et en 2021, le gouvernement a fait des dépenses supplémentaires dans la masse salariale et dans le cadre militaire ». Tahir Hamid Nguilin ajoute qu’il n y a pas à trop s’inquiéter car l’année dernière, le déficit était de 70.000 tonnes réservées à l’ONASA.

Tchad : le PSF pense que les violences sur magistrats sont orchestrées par le pouvoir en place

Dans un communiqué de presse du 29 mars, le Parti socialiste sans frontières (PSF), s’indigne contre les agressions sur magistrats. Pour le parti politique de Yaya Dillo c’est une stratégie des pouvoirs en place pour museler les garants de la justice.

Des violences sur le les acteurs de justice sont récurrents sur l’ensemble du territoire depuis quelques mois. Les magistrats sont la cible de menaces, violences physiques et psychologique. Malgré les multiples plaintes, la situation va de mal en pis. En guise de compassion suite à la vague d’agressions qui déferle sur les magistrats, le PSF monte au créneau.

Cette formation politique pense que c’est une : « stratégie savamment orchestrée au plus haut niveau pour intimider le corps judiciaire et le mettre aux ordres afin de prouver que la force militaire est l’unique pouvoir dans la République ». Cet acharnement a commencé par la déclaration outrancière du PCMT à Sarh à l’égard des magistrats. Ensuite, ses bras armés ont pris le relais en molestant les magistrats à N’Djaména, Mao et Kelo, rappelle le communiqué.

Le Parti Socialiste sans Frontières dit condamner cette machination violente à l’égard des magistrats et réaffirme sa solidarité de leur lutte pour la préservation de leur intégrité physique. Le parti invite également, le peuple tchadien à soutenir les magistrats, car ce qui se passe actuellement risque de mettre à mal : « le principe de séparation entre les pouvoirs d’État qui est le gage de la stabilité des institutions et de la paix sociale. »

Enfin, le PSF appelle les partenaires du Tchad qui soutiennent la transition actuelle d’exiger le respect du magistrat et de la séparation claire et nette entre les pouvoirs d’État.

Tchad : Mahamat Idriss Deby concerte les chefs traditionnelles à Moundou

Au cours de son séjour à Moundou, le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby, a eu une réunion de travail avec les chefs traditionnels, le 29 mars 2022.

Arrivé à Moundou, chef-lieu de la province du Logone occidental, le chef de la junte a eu une réunion de travail avec les autorités traditionnelles. Une cinquantaine de chefs de terre du Logone occidental ont pris part à la rencontre d’échange qui a permis d’aborder diverses thématiques.

« J’ai reçu en fin de soirée à Moundou une cinquantaine des chefs traditionnels du Logone Occidental. La rencontre nous a permis d’échanger sur un large éventail des questions relatives à la cohabitation pacifique, au développement et à l’amélioration des conditions de vie de la population de la Province. » Ce message a été posté sur les différentes plateformes du PCMT, en marge des concertations.

Les concertations se poursuivent avec d’autres leaders dans la capitale économique du pays.

Tchad : le président du Conseil militaire de transition est à Moundou

CAN 2023 : le Tchad n’ira pas en Côte d’Ivoire malgré le 2-2 contre la Gambie

Les Saos du Tchad ont été éliminés dans le cadre de la double confrontation du tour préliminaire CAN Côte d’Ivoire 2023. Les poulains de Mahamat Abakar Alamine  se sont inclinés contre la Gambie, quart de finaliste de la dernière CAN.

L’équipe de football du Tchad a fait montre d’une compétence particulière le 29 mars à Agadir au Maroc. Mais malgré le match nul 2-2 contre la Gambie, les Saos ne pourront pas participer à la phase de poule de la prochaine Coupe d’Afrique des nations. Car ils se sont inclinés 1-0 en match aller au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé.

C’est le Tchad qui a ouvert le score au stade d’Agadir, avec un but d’Ahmat Abdaraman à la 31e. Lequel a été égalisé à la 35e par Assan Ceesay. Les Saos ont très vite repris le dessus sur but du capitaine Ezékiel N’Douassel à la 50ème minute de jeu. C’est finalement à la 92ème minute que la Gambie égalise (2-2) et arrache sa qualification. Les Scorpions sont coutumiers du fait. Ils ont gagné la majorité de matchs par des buts inscrits à quelques minutes du coup de sifflet final.

Toutefois, le sélectionneur tchadien reste fair-play. « Nous déplorons ce résultat mais c’est aussi le football », a déclaré Mahamat Alamine Abakar, à la conférence d’après-match. Il demande par ailleurs du temps pour bâtir une équipe solide et compétitive. « Ce sont nos premières sorties, qu’on nous laisse le temps de mettre en place un bon projet pour cette équipe », souhaite le technicien tchadien.

Les phases de groupe des qualifications, CAN Côte d’ Ivoire 2023, démarrent au mois de juin prochain.

Tchad : le président du Conseil militaire de transition est à Moundou

 

Le président tchadien de la transition, Mahamat Idriss Deby Itno est arrivé à Moundou, dans la province du Logone occidental, ce mardi 29 mars 2022.

L’avion qui avait à bord le chef de la junte a foulé le tarmac de l’aéroport international de Moundou cet après-midi. Il a été accueilli à la descente de l’appareil, par le gouverneur de la province du Logone occidental, Bachar Ali Souleymane. Des autorités administratives, militaires et traditionnelles ont également effectué le déplacement.

Le cortège de Mahamat Idriss Deby Itno s’est ensuite dirigé vers la villa des hôtes.
« Mon séjour éclair dans la cosmopolite et capitale économique de notre cher et beau pays, sera marqué par des rencontres avec les autorités, leaders, notables et couches représentatives de la population de la Province », a laissé entendre le PCMT.

Précisons que certains habitants de la capitale économique se sont opposés à l’exposition des effigies du PCMT dans les rues de la ville. Ainsi que les drapeaux et gadgets du MPS, l’ancien parti au pouvoir.  Pour ces derniers, seuls les couleurs du pays doivent être visibles.

Afrique centrale : projet de création d’une association des Cours et Conseils constitutionnels

L’information est du président de la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo (RDC)  au sortir d’un entretien avec le président du Conseil constitutionnel du Cameroun à Yaoundé.

La compétence consultative du Conseil constitutionnel du Cameroun vient d’être sollicitée par la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo. Clément Atangana, président de l’institution camerounaise a reçu vendredi 25 mars 2022, son homologue Kaluba Dibwa de la Cour constitutionnelle et président du Conseil supérieur de la Magistrature de la RDC. Entre autres sujets abordés, figure le projet de création d’une association regroupant les Conseils constitutionnels et les cours constitutionnelles d’Afrique centrale.

« Nous avons fait un tour d’horizon sur les compétence de cette juridiction, voire comment ensemble on peut mettre sur pied, une association de cours constitutionnels et Conseils constitutionnels en Afrique centrale. Pour le faire, nous devons nous connaitre », a déclaré  Kaluba Dibwa.

A l’observation, la vision serait partagée entre le Cameroun, la RDC et d’autres pays de la sous-région Afrique centrale. Le mouvement associatif permettra aux différentes institutions à caractère juridictionnel de partager leurs expériences.

C’est à juste titre que Clément Atangana, magistrat hors échelle, tout premier président du Conseil constitutionnel camerounais a procédé à la présentation du Conseil de 11 membres qu’il préside. Créé par la loi N°96/06 du 18 janvier 1996 portant révision de la constitution du 02 juin 1972, l’institution fonctionne depuis 2018. Elle dispose des compétences consultative et contentieuse. Cette dernière compétence lui donne le pouvoir de veiller à la régularité de l’élection présidentielle, des élections parlementaires et d’en proclamer les résultats.

Ses quatre ans d’expérience n’ont pas manqué de retenir l’attention du visiteur congolais. « J’ai appris beaucoup sur le traitement du contentieux électoral. Nous allons essayer de voir dans quelle mesure nous pouvons adapter cela à la législation congolaise », a déclaré le président du Conseil supérieur de la Magistrature de la RDC.

Tchad : des conseillers techniques et des secrétaires nommés à la présidence de la république

Deux décrets signés ce lundi 28 mars 2022, nomment des conseillers techniques à la présidence de la république et également au secrétariat général.

Par Décret N°0782/PR/2022 du 28 mars 2022, les personnalités dont les noms suivent sont nommées Conseillers Techniques à la Présidence:

  • Conseiller aux Affaires Juridiques et à l’Éthique: Monsieur MAHAMAT EL-HADJ ABBA NANA
  • Conseiller à l’Administration du Territoire et à la Gouvernance Locale: Monsieur TAHIR OLOY HASSAN
  • Conseiller à l’Économie, aux Finances et au Commerce: Monsieur MOUTEDE DJIM-HYNGAR
  • Conseiller aux Infrastructures et aux Transports: Monsieur YOUSSOUF DJOUMA ISSA
  • Conseiller Chargé de Suivi des Projets et Programmes de Développement: Dr ISSA DOUBRAGNE
  • Conseiller aux Droits Humains: Monsieur MAKAILA NGUEBLA
  • Conseiller au Pétrole: Monsieur HOUNO SOUGAR KOUA
  • Conseiller à l’Énergie: Dr ALI ROZI SOUGUI
  • Conseillère aux Affaires Foncières et à l’Aménagement du Territoire: Madame DANIBE ALINE

Conseillère à la Culture, au Tourisme et à l’Artisanat: Madame GOIDJE BERAMBAYE

  • Conseillère à la Jeunesse, aux Sports et à l’Entrepreneuriat: Madame FATIMÉ BOUKAR KOSSEI

Conseillère à la Promotion du Genre, à la Protection de la Famille et de l’Enfance: Madame FATIMÉ SOUCKAR DJIBRINE TERAB.

Et le décret N°0781/PR/2022, nomme aux postes de responsabilité ci-après au Secrétariat Général de la Présidence de la République.

  • Chef de Bureau: Monsieur NADJIOUNOUM THIERRY en remplacement de ADOUM DJAFI.
  • Chargé des Relations Publiques: Monsieur ABDOULAYE KASSOUM en remplacement de IDRISS FADOUL ATILOGO.
  • Assistants auprès du Secrétaire Général:

-Madame NOUDJINGAR BRIGITTE en remplacement de KHIDIR MAHAMAT IDJEMI

-MADAME ACHTA AMIRA HASSABALLAH en remplacement de AICHA RADIÉ CHOUEB

-Monsieur MAHAMAT OUME ARIM en remplacement de MAHAMAT ABOUBAKR HISSEIN

  • Secrétaires Assistants au Secrétariat Général:

-Madame SARINGARTI née TIKAM SOUDO HENRIETTE, (maintenue)

-Madame ZOUIRA ZARA MAHAMAT (maintenue)

-Monsieur KHALID ADAM AHMAT en remplacement de IMRANE MAHAMAT MOUSSA MOUHARIP

  • Secrétaires de Direction au Secrétariat Général:

-Madame SOLKAM NDOLYAM (maintenue)

-Madame MBAITIDJIM ODILE(maintenue)

Tchad : les violences sur magistrats scandalisent la CTDDH

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), se dit scandalisée par la recrudescence des violences exercées sur des magistrats par des militaires proches du Conseil Militaire de Transition.

D’après la CTDDH, le dimanche 27 mars 2022, des militaires proches du pouvoir ont violemment torturé le Procureur de la République, Hissein Saleh Arabi et le juge d’instruction, Galia Dogo Hassaballah, tous deux près le Tribunal de Grandes Instances de Kelo, ainsi que l’épouse dudit Procureur enceinte de 7 mois. Les agresseurs ont débarqué de façon impromptue, et se sont mis à perquisitionner le domicile du Procureur de fond en comble prétextant une opération de désarmement.

Malgré que celui-ci leur ait préalablement déclaré qu’il est magistrat et possède une arme de pointe, ces militaires n’ont pas hésité une seconde à le passer à tabac devant les membres de sa famille. Le juge d’instruction qui s’était présenté à son secours avait subi sans ménagement le même sort. En dépit de leurs permis de port d’arme de pointe, les magistrats sont sévèrement soumis à des tortures et humiliations insupportables de la part des militaires en mission de désarmement.

La CTDDH rappelle qu’un magistrat jouit d’un statut qui lui confère le droit au respect et l’inviolabilité de sa personne et de son domicile .Cette agression barbare est d’autant plus grave que ce phénomène est devenu récurent dans notre pays.

Cependant, en début de semaine, plusieurs cas d’agression physique sur des magistrats avaient été enregistrés notamment le juge Abakar Ibrahim Djay qui avait été torturé par des militaires à l’entrée de la ville de N’Djamena ainsi qu’un autre magistrat en exercice à Mao a été longuement brutalisé.

Cette énième agression intervient après la grève sèche des magistrats déclenchée le 21 dernier en protestation contre les violences faites à leur égard.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), s’indigne contre cette atteinte physique et corporelle des magistrats exposés à une insécurité grandissante dans l’exercice de leurs fonctions.

La CTDDH, déclare que cette violence faite aux acteurs judiciaires viole les dispositions de textes tant nationaux qu’internationaux protégeant l’inviolabilité de domiciles privés et la sacralité de la personne humaine.

La CTDDH, estime que la recrudescence de ces agressions physiques sur des magistrats est le résultat de l’impunité dont jouissent certains officiers du Conseil Militaire de Transition qui se considèrent supérieurs aux lois de la République.

Cette insécurité juridique prouve à suffisance que l’Etat de droit est en vacances prolongé au Tchad.

La CTDDH, interpelle le président du Conseil Militaire de Transition en sa qualité de Président du Conseil Supérieur de la Magistrature de prendre ses responsabilités avant que cette situation ne devienne incontrôlable.

La CTDDH, exige l’arrestation et la traduction des auteurs d’agressions devant les Tribunaux compétents.

Tchad : la présidence ordonne le recrutement de 5000 jeunes à la fonction publique

Le président du Conseil militaire de transition, demande au premier ministre d’initier un concours d’intégration de 5000 diplômés à la fonction publique.

Dans une correspondance du 28 mars 2022, le directeur du cabinet civil de la présidence, au nom du PCMT demande, d’accélérer le processus de recrutement de 5000 jeunes à la fonction publique. L’opération doit tenir compte des : « besoins réels des différents départements ministériels. »

La correspondance précise que, l’intégration doit se faire obligatoirement par voie de concours. Sans outrepasser les conditions irréprochables de transparence et de justice. « Il est temps que s’applique l’égalité des chances en matière d’accès à l’emploi public. Que les meilleurs gagnent pour une administration plus performante et un sentiment de justice largement partagé », indique Abdoulaye Sabre Fadoul.

Il est également demandé de mettre en place une commission spéciale incluant deux représentants des organisations syndicales et deux représentants de la plate-forme des diplômés en instance d’intégration.

Le directeur du cabinet civil fait savoir que, les modalités du concours seront précisées à travers un comité qui sera mis en place.