Tchad : La Coordination mixte de désarmementrattaché au renseignement militaire

Le président de transition, Mahamat Idriss Deby à travers un décret du 2 décembre 2022, décide de rattacher la Coordination mixte de désarmement à la Direction générale du renseignement militaire

L’OMS accompagne le Tchad dans la lutte contre la malnutrition

L’organisation mondiale de la santé (OMS) remet des médicaments et équipements médicaux d’une valeur de  69 millions de FCFA, au ministère de la Santé dans le cadre la lutte contre la malnutrition.

Un important lot des médicaments, consommables, réactifs et équipements médicaux a été remis pour la prise en charge des complications médicales liées à la malnutrition aigüe pour la délégation sanitaire provinciale de Lac et d’une part et d’autre part pour la lutte contre le paludisme et le choléra.

Au nom de l’organisation mondiale de la santé Dr Zongo Arsène a souligné qu’à travers ce don, son institution entend renforcer le secteur de la santé du Tchad ainsi que les capacités des hommes et des femmes qui ont le devoir sacré de protéger la nation tchadienne et ses concitoyens contre la malnutrition aigüe sévère, le paludisme et le choléra. Le geste de ce jour n’est qu’une action parmi une série d’efforts passés et futurs, dans le cadre du renforcement du partenariat pour la santé et le bien-être des populations a-t-il indiqué.

Le directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires Dr Dr Alsadick Haroun Abdallah a précisé que ces produits arrivent au moment où le Tchad est confronté à un certain nombre de problèmes qui nécessitent une prise en charge médicamenteuse des refugiés venant des pays voisins, des cas du paludisme grave et des sinistrées des inondations qui ont aussi un besoin sanitaire important.

Tchad : le gouvernement s’active dans la lutte contre la rage

Les travaux d’élaboration d’un plan d’action intégré pour le contrôle et l’éradication de la Rage au Tchad se sont déroulés du 24 novembre au 01 décembre 2022.

Cet atelier a permis de faire une : « évaluation complète des activités menées au niveau national sur la rage canine, d’élaborer un plan de travail pluriannuel de lutte contre la rage au Tchad, de définir les rôles et les responsabilités des principales parties prenantes dans la mise en œuvre du plan de travail élaboré. », informe le ministère en charge de l’élevage.

Les modalités d’utilisation de la banque de vaccins contre la rage de l’OIE ont également été présentées par les experts aux participants. Les spécialistes font savoir que, « l’outil SARE et l’outil GDREP sont utilisés par les participants, l’un pour l’évaluation de la lutte contre la rage et l’élaboration d’un plan d’action, l’autre pour la budgétisation d’une campagne de vaccination de masse des chiens. »

Les participants ont recommandé aux parties prenantes nationales, d’intégrer les cas de morsures de chien dans le groupe des maladies sous surveillance au Tchad et comme problème de santé dans les paquets minimums et complémentaires d’activités ; d’accélérer la désignation des points focaux pour la plateforme « Une seule santé ».

Aux partenaires, d’accompagner les parties prenantes nationales dans la mobilisation des ressources pour la mise en œuvre du plan de travail pluriannuel de lutte contre la rage.

L’atelier est organisé les ministères en charge de l’Elevage et de la Santé publique avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et la Commission Economique du Bétail, de la Viande et des Ressources Halieutiques (CEBEVIRHA). Il a été animé par l’Alliance Globale contre la rage (GARC).

Tchad : création d’une commission ad hoc chargée du recensement des biens de l’ex IGE

Le président du Conseil militaire de transition, à travers un arrêté signé le 2 décembre 2022, crée une commission ad hoc chargée du recensement des biens de l’ex-Inspection générale d’État.

Les missions de cette commission sont entre autres, de faire l’inventaire exhaustif de tous les biens mobiliers, immobiliers, les équipements et moyens roulants ; dresser la liste complète des différentes catégories du personnel ; faire la situation des dossiers en contentieux ; faire la situation des missions en cours ; faire la situation exacte des ressources financières et des créances ; faire des recommandations et des propositions relatives à la réaffectation ou à la liquidation des différentes catégories des ressources inventoriées conformément aux orientations et directives.

Le secrétaire général adjoint du gouvernement est désignée pour présider ladite commission.
Rappelons que l’Inspection générale d’État a été dissoute 21 octobre 2022 par un décret.

L’ONU plaide pour des solutions qui ont fait leur preuve pour mettre fin au sida d’ici à 2030

Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, craint qu’il ait des millions de nouvelles infections  au Vih Sida et des millions de décès supplémentaire d.

« Le monde a promis de mettre fin au sida d’ici à 2030… mais nous ne sommes pas sur la bonne voie », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida.

« Aujourd’hui, nous risquons d’avoir des millions de nouvelles infections et des millions de décès supplémentaires », a-t-il ajouté, soulignant qu’il existait des « solutions pratiques éprouvées » qui peuvent aider à mettre fin au sida, comme davantage de financement pour accroître la disponibilité, la qualité et l’adéquation des services de traitement, de dépistage et de prévention du VIH.

Il a également plaidé pour « de meilleures lois, politiques et pratiques pour lutter contre la stigmatisation et l’exclusion auxquelles sont confrontées les personnes vivant avec le VIH, en particulier les populations marginalisées. « Tout le monde a besoin de respect », a observé le Secrétaire général.

Il a déclaré que les inégalités qui perpétuent la pandémie peuvent et doivent être surmontées : « Nous pouvons mettre fin au sida. Si nous traitons tout le monde de manière égale ».

Tchad : l’inspection générale du ministère de la Fonction publique convoque 8 agents

Ils doivent se présenter au bureau de l’inspecteur général le 5 Décembre 2022 pour affaire les concernant. Les motifs de la convocation ne sont pas précisés.

L’Inspecteur Général des Services du ministère de la Fonction publique et du Dialogue social, Mahamat Wardougou, convoque les agents dont les noms figurent sur le communiqué ci-dessous à se présenter à son bureau le 5 Décembre 2022 pour affaire les concernant.

Tchad : à Sar, le gouvernement soutien les personnes à mobilités réduites

Un appui financier a été apporté aux personnes vivant avec handicap dans la province du Moyen Chari. C’est une enveloppe du gouvernement que remet la ministre en charge de la Solidarité.

La ministre du Genre et de la Solidarité nationale,  Amina Priscille Longoh rencontre depuis quelques jours des démunies et des personnes à mobilités réduites dans le sud du Tchad. Après le Logone occidental, elle séjourne actuellement dans la province du Moyen Chari.

En marge de la célébration de la Journée de la liberté et de la démocratie le 1er décembre 2022, Amina Priscille Longoh a remis l’aide financier du gouvernement destiné à des personnes vivant avec handicap. Après des échanges avec ces derniers, la ministre annonce que des solutions seront trouvées à certaines préoccupations.

Avant cela, elle a remis des kits scolaires aux élèves de Sarh. Dans le cadre du programme national d’autonomisation économique et sociale des femmes (PNAESF). La ministre fait savoir que cet appui est destiné à contribuer à la scolarisation et au maintien des enfants et surtout des filles à l’école.

Tchad : le ministre des Infrastructures s’imprègne des projets de construction des routes

Il s’est entretenu le 30 novembre avec les chefs des projets de construction des routes et de pont. Idriss Saleh Bachar et ses les a questionné sur l’état de lieu de chacun des projets lancés par son département.

L’objectif recherché durant cette rencontre de travail est d’avoir des connaissances sur l’état de lieu de chacun des projets lancés par le département dont il a la charge.

Notamment, la date de lancement du projet ; le taux de réalisation ; les montants décaissés ; les entraves liées aux arrêts de travaux ; les exigences de redémarrage ; les rapports avec les bureaux de contrôle entre autres sont les points présentés au ministre.

Les projets de route ayant fait l’objet de présentation au chef du département des infrastructures sont :

  • Ngouri-Bol ;
  • Rig-Rig-Daboua-Frontière Niger ;
  • Abéché-Abougoulem ;
  • Ngoura-Ati ;
  • Le Corridor N’Djaména-Douala :
  • Kélo-Pala ;
  • Kyabé-Singako ;
  • Djoumane-Laï ;
  • Gassi-Dourbali ;
  • Dourbali-Massenya ;
  • Nguelengdeng-Bongor avec 10 km de voirie urbaine à Bongor
  • Aboudeïa-Am Timane ;
  • Pont sur le fleuve Logone.

Même si l’on note certains travaux achevés et ayant été réceptionnés provisoirement ou d’autres en cours d’exécution, la plupart d’entre eux sont à l’arrêt. Un arrêt justifié par le manque de financement ainsi que l’absence des engagements de certains partenaires freinant ainsi les travaux.

Une réunion mensuelle avec les chefs des projets est instituée pour le suivi et l’évaluation de chaque projet. Chacun est responsable pour la réussite d’un projet, du ministre aux techniciens, fait savoir Dr Idriss Saleh Bachar.

Pipeline Tchad-Cameroun : les recettes s’élèvent à 34 milliards de FCFA à fin octobre 2022

Selon les informations du Comité de pilotage et de suivi des pipelines (CPSP), le Cameroun a encaissé 34,04 milliards de FCFA au titre de droit de transit sur le pipeline Tchad-Cameroun à fin octobre 2022, contre 26,9 milliards au cours de la même période en 2021, soit une augmentation de 26,5%.

Le 29 novembre 2022, le Comité de suivi, instance de supervision, du Comité de pilotage et de suivi des pipelines (Cpsp) a tenu sa deuxième session de l’exercice de l’année en cours sous la présence de Adolph Moudiki, administrateur directeur général de la Société nationale des hydrocarbures (SNH).

Le Cameroun a encaissé un droit de transit de 34,04 milliards FCFA, contre 26,9 milliards FCFA au cours de la même période de l’exercice précédent, soit une augmentation de 26,5% s’expliquant surtout par l’évolution favorable du taux de change du dollar américain.

Du communiqué publié par Adolph Moudiki, l’on apprend que 38,6 millions de barils de pétrole ont été enlevés au terminal Komé-Kribi (KK1) au 31 octobre 2022, contre 37,1 millions de barils au cours de la même période en 2021, soit une hausse de 4% résultant de l’amélioration des quantités transportées pour le compte des nouveaux exportateurs.

Cette hausse des recettes encaissées par le Cameroun au titre de droit de transit est liée à l’évolution positive du nombre de barils de pétrole enlevés au terminal Komé-Kribi. Au 31 octobre 2022, 38,6 millions de barils de pétrole ont été enlevés à ce terminal, contre 37,1 millions de barils au cours de la même période en 2021, soit une hausse de 4%. Ceci résultant de l’amélioration des quantités transportées pour le compte de nouveaux expéditeurs.

Cameroun-Tchad : la construction du pont sur le Logone accuse un retard

Selon le ministère camerounais des travaux publics, les travaux de construction du pont sur le fleuve Logone entre Yagoua au Cameroun et Bongor au Tchad sont réalisés à 31% en cette fin du mois de novembre 2022.

74 milliards de F vont permettre de construire un pont sur le Logone afin de relier le Cameroun et le Tchad. Le projet bénéficie des financements de la Banque Africaine de Développement (BAD), du Fonds africain de développement (FAD), de l’Union européenne (UE), du Fonds d’assistance technique des pays à revenu intermédiaire et de l’Etat du Cameroun, à hauteur de 74 Milliards F CFA.

Selon les prévisions de l’équipe en charge de la mise en œuvre du projet, il est prévu un taux de réalisation de 60% pour l’année 2023 et l’achèvement des travaux de construction du pont sur le Mayo Boneye.

 Le projet accuse plusieurs mois de retard lié à l’impact de la pandémie à Covid. Il fait partie de la phase 1 du projet régional intégrateur du réseau routier dans le bassin du lac Tchad qui prévoit à cet effet, la construction du pont sur la Logone entre Yagoua et Bongor et des aménagements connexes.

Dans ses composantes, le projet global comprend : les travaux de construction du pont entre Yagoua et Bongor ; les travaux de construction du pont transfrontalier entre Yagoua et Bongor et ses accès ; l’aménagement et l’équipement du poste frontalier et des bâtiments annexes: un bâtiment de services avec infirmerie incorporée; un bâtiment énergie; deux postes de police; deux postes de gendarmerie; un bâtiment pour pèse essieux  et l’aménagement d’un parking pour poids lourds ; la maîtrise d’œuvre complète dans le cadre des travaux d’aménagement et équipement du poste frontalier et des bâtiments annexes ; la formation des services, sensibilisation des acteurs et voyages d’études et l’élaboration d’un manuel de gestion du poste frontière et formation à son l’utilisation.

Les principaux résultats attendus de la mise en œuvre du projet rentrent en droite ligne avec les priorités des bailleurs à la sous-région, notamment à travers : le renforcement et l’accroissement de la libre circulation des biens et des personnes entre les deux Etats, vecteur de l’intégration régionale ; la réduction des durées et des coûts de voyage.

Aussi, l’amélioration des conditions de transport et de la sécurité des usagers et, le renforcement de la résilience des zones inondables avoisinantes face aux changements climatiques. A travers ce pont et ses voies de raccordement vers Bongor et Yagoua, il s’agira de l’ouverture d’un troisième point d’échanges officiels entre le Cameroun et le Tchad qui permettra de redynamiser les échanges commerciaux entre les deux pays.