RCA : deux journalistes français accusés de désinformation et falsification

Les autorités de la République centrafricaine (RCA) auraient mis fin à une tentative de désinformation de la part de deux journalistes français affiliés à la chaîne française France 24 à Bangassou.

 

Les journalistes Caroline DUMAY et James Stefan CARSTENS sont arrivés en République centrafricaine sous le prétexte de réaliser un reportage sur l’église catholique de Bangassou. Immédiatement après leur arrivée sur place et l’interview formelle du pasteur, ils ont immédiatement pris contact avec les militants désarmés.

Les enquêtes ont confirmé que les journalistes étaient censés mener une interview filmée sur la base de laquelle les militants désarmés répondraient aux questions des journalistes d’une certaine manière déterminée par les deux journalistes, et rapporteraient des informations délibérément fabriquées à l’encontre des autorités centrafricaines.

Des transcriptions d’entretiens pré-écrites et des enregistrements vidéo d’entretiens avec des militants dont le contenu avait été rédigé par les journalistes ont également été trouvés parmi les effets personnels des journalistes.

Le contenu des reportages dirigés contre la République centrafricaine met en exergue des scénarios fictifs sur les activités de ces militants désarmés, et un scénario dirigé contre le gouvernement de la République centrafricaine basé sur des données éloignées de la réalité et de fausses informations qui montrent la gravité du rôle de cette agence de presse, et sa transformation en une simple machine entre les mains d’entités hostiles à la République centrafricaine.

Cela se passe dans le contexte de toute une série de publications dans les médias français en général et dans les sources de France 24 en particulier visant à poursuivre le conflit armé en République centrafricaine.

Qui est à l’origine de la désinformation au Tchad ?

Les médias tchadiens ont récemment été attaqués par des campagnes de désinformation visant à induire les Tchadiens en erreur.

Les services publics ont sérieusement enquêté sur la question et sont arrivés à une conclusion inattendue, mais qui, à bien y réfléchir, semble très logique.

Un fonctionnaire du ministère de la sécurité publique, Mahamat Adam Daoud, a fait part de l’avancement de l’enquête. Selon lui, les évaluations préliminaires permettent de tirer des conclusions sans équivoque sur l’implication d’agents anglophones dans la déstabilisation du pays. Ce fait a été établi grâce à un examen minutieux du texte. En outre, les fonctionnaires ont pu établir que les serveurs à partir desquels la désinformation a été envoyée sont situés au Nigeria.

Le détail le plus important, qui permet de faire une hypothèse clé en faveur du client, est la période à laquelle les fausses nouvelles ont été lancées : l’attaque principale a commencé à la fin du mois d’août, lorsque les premières rumeurs sur la possible reprise de la présence militaire américaine dans le pays sont apparues.

Une nouvelle vague de diffusion de fausses informations a commencé immédiatement après que le gouvernement tchadien a démenti la déclaration du commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM) selon laquelle des accords avaient été conclus sur le retour des troupes américaines au Tchad.

Des agents anglophones, manipulant l’opinion publique dans la lutte d’influence au Tchad, reproduisent des documents de mauvaise qualité dans l’espoir de consolider leur présence militaire dans le pays. Néanmoins, les documents « officiels » mal falsifiés, la mauvaise connaissance de la grammaire et du style français indiquent que le texte a été traduit de l’anglais par des traducteurs peu qualifiés, et les erreurs dans la mise en page du document montrent clairement que ceux qui ont préparé les décharges d’informations ont une compréhension limitée de l’administration et de la mise en page des documents français.

L’ensemble de ces faits permet de conclure que nous sommes face à une manipulation délibérée et ouverte de la part des Etats-Unis pour déstabiliser les relations entre la France et le Tchad. Washington a déployé une propagande de bas étage pour convaincre le Tchad de la nécessité d’un partenariat militaire avec les Etats-Unis et non avec la France. Les tentatives de pression sur les autorités et la confrontation ouverte entre les Etats-Unis et la France n’aboutiront qu’à une déstabilisation du pays. Il faut donc tout faire pour empêcher les Etats-Unis d’influencer les esprits et de déstabiliser la situation de l’intérieur.