Assemblée nationale : Mahamoud Youssouf Khayal répond aux députés

Le ministre de la Santé publique a pris part à la session plénière ce lundi 25 novembre 2019.

Le professeur Mahamoud Youssouf Khayal, ministre de la Santé publique, a été interpellé par les députés sur le système de santé au Tchad où il a apporté plusieurs clarifications.

D’autres questions plus spécifiques ont été posées au ministre de la Santé publique, notamment le recrutement des médecins spécialistes, le manque de déontologie chez un grand nombre de médecins, l’incompétence, la négligence dangereuse de certains d’entre-deux causant ainsi beaucoup de décès, et le coût de la santé au Tchad.

Tchad : des officiers généraux nommés

Quatre officiers généraux ont été nommés par le décret n° 1976 du 19 novembre 2019.

Le décret n° 1976 du 19 novembre 2019 porte nomination des officiers généraux et supérieurs des forces de défense et de sécurité à des postes de responsabilité au ministère délégué à la Présidence chargé de la défense nationale, de la sécurité, des anciens combattants et des victimes de guerre.

État-major particulier : Général de division aérienne Gninguengar Mandjita, en remplacement du général de brigade Tahir Ibrahim Djouma, appelé à d’autres fonctions.

Chef d’état-major particulier : Colonel Souleyman Abakar Adam, en remplacement du général de brigade Mianro Samson, appelé à d’autres fonctions.

Direction de la coopération militaire
Directeur : Général de brigade Ousmane Brahim Djouma en remplacement de Colonel Ngaro Amadou Ahidjo, appelé à d’autres fonctions.
Directeur adjoint : Lieutenant-colonel Hamit Chaltout Dalma, maintenu.

Développer le Tchad avec la Diaspora

Le président Idriss Déby a appelé mardi 19 novembre, à « l’implication de la diaspora à l’effort de développement » du Tchad.

Selon lui, « partout ailleurs, une diaspora responsable, animée par son fort désir de voir son pays d’origine se développer voit le jour. Il est de la responsabilité du ministère des Affaires Étrangères et des chefs des missions diplomatiques et consulaires, de tout mettre en œuvre, pour sensibiliser, mobiliser et accompagner, nos compatriotes établis à l’étranger, qui ont beaucoup à apporter à notre pays. »

Le Gouvernement « créera toutes les conditions nécessaires pour une synergie d’actions avec la diaspora et pour sa participation effective à la mise en œuvre des priorités de la Vision 2030 : le Tchad que nous voulons », a-t-il déclaré, expliquent que « l’ambition à sortir le Tchad des sentiers battus et des clichés indignes, nous détermine plus que jamais, à faire valoir toutes nos potentialités, nos avantages comparatifs et nos capacités réelles de maîtrise de notre destin national. »

« Ce ne sont pas les atouts qui manquent à notre pays, il suffit de leur donner l’agencement cohérent qui fait défaut », a-t-il assuré.

Il a souligné que « la prospérité économique et sociale à laquelle nous aspirons à travers la mise en œuvre de « la Vision 2030 : le Tchad que voulons », ne peut se réaliser sans la paix, la stabilité et la sécurité dans notre pays et notre voisinage. »

L’expansion du terrorisme au Sahel et dans le bassin du Lac-Tchad, ainsi que les crises et conflits dans les pays voisins obligent l’Etat à consacrer une part importante de son budget annuel à la sécurité, au détriment des programmes de développement socio-économique.

Les conflits dans les pays voisins et l’insécurité provoquée par Boko Haram, ont eu des « répercussions extrêmement graves » sur l’économie. « Toutes nos exportations et importations vers le Nigeria, notre premier partenaire économique, la Libye et la RCA, sont brutalement arrêtées, causant un énorme manque à gagner, et entraînant une cherté de vie sans précédent dans notre pays », a déploré le président de la République.

A cette longue perturbation des circuits commerciaux, s’ajoute le retour massif au Tchad de plus de 500.000 ressortissants rapatriés de la Libye et de la RCA, sans compter la présence depuis 2003 de centaines des milliers de réfugiés en provenance des pays voisins.

Le président a également rappelé que l’ensemble du Sahel est victime « des conséquences de l’intervention de l’OTAN en Libye, en 2011 ». Il a qualifié cette situation de « véritable désastre pour lequel l’Afrique n’a aucune responsabilité à assumer ».

Tchad : près de 68% de la population défèquent à l’air libre

Cette information a été révélée mardi 19 novembre, lors de la célébration de la journée mondiale des toilettes.

Les statistiques officielles en République tchadienne démontrent que près de 68% de la population défèquent encore à l’air libre et en moyenne 10% ont accès à un assainissement de base, ce qui donne un taux d’assainissement de 33% en milieu urbain et seulement 3% en milieu rural.

Selon Harouna Abdoul, directeur de l’assainissement du ministère tchadien de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche, le Tchad perd chaque année 79 milliards de francs CFA (environ 120,5 millions d’euros) à cause d’un mauvais assainissement.

Bon à savoir, le gouvernement tchadien en 2018 avait élaboré une feuille de route pour éliminer la défécation à l’air libre d’ici 2030.

Affaire Bonheur Mateyan Manayel : l’impunité des militaires au Tchad

Le collectif des avocats du jeune Bonheur Manayel, conducteur de moto-taxi tué mi-novembre dernier, dénonce l’impunité dont font, selon eux, l’objet les auteurs de ce meurtre.

En dépit du communiqué du parquet annonçant l’interpellation de quatre militaires à la suite de la mort, le 4 novembre dernier, de Bonheur Mateyan Manayel, le jeune chauffeur de moto-taxi tué sur le passage du convoi du président de l’Assemblée nationale, ceux-ci sont toujours libres.

Et ce, malgré les tentatives de manifestation des jeunes pour exiger leur arrestation. Une situation qui soulève à nouveau la question de l’impunité dont jouissent les militaires, policiers et gendarmes, coupables des bavures ou crime au Tchad.

Fausse interpellation ?

Deux jours après la mort de ce jeune, le parquet de N’Djamena a annoncé avoir interpellé les éléments chargés de la protection du président de l’Assemblée nationale. Tous sont accusés de « meurtre et de complicité de meurtre ».

Cette information ne semble pas tout à fait vraie selon l’un des avocats de la famille de la victime, Salomon Nodjitoloum.

« Nous nous sommes rapprochés du procureur de la République pour demander l’issue de la procédure. Mais tout ce que nous avons pu obtenir, que c’est le premier substitut du procureur qui gère le dossier. Nous nous sommes rapprochés également de la section nationale de recherche judiciaire (SNRJ) et là aussi on ne nous a pas répondu. Tout ce que nous avons pu obtenir, c’est la liste des quatre éléments dont deux policiers, un gendarme et un militaire membre de la Garde nationale et nomade du Tchad (GNT). Et donc c’est à ce moment qu’on a appris que les quatre éléments sont libres de leurs mouvements. Ils sont toujours en train de protéger le président de l’Assemblée nationale. Ce n’est pas normal », soutient-il.

D’autres victimes de bavures

Bonheur Manayel n’est pas la seule victime des forces de l’ordre. Les Tchadiens se souviennent encore du jeune  Richard Mbaiguedem  mort après huit jours de détention dans un commissariat en mai dernier ou encore du jeune Abachou Ousmane froidement abattu lors d’une manifestation contre le viol d’une lycéenne en février 2017. Ces crimes sont restés  jusque-là impunis.

« La justice qui est censé être indépendante et jouer pleinement son rôle de régulateur dans la société se trouve être prise en otage par des hommes gradés, des généraux qui sont plus puissants que les magistrats et qui leur intiment pratiquement des ordres dans le cadre de règlement de certaines affaires. C’est une situation regrettable par ce que la justice c’est le dernier rempart pour le citoyen faible face aux attitudes du plus fort. Mais si aujourd’hui la justice est aux ordres du plus fort, mais le plus faible sera acculé. Et quand un homme est acculé c’est très  dangereux », affirme Frédéric Nanadjingué, avocat au barreau du Tchad.

La DW a tenté sans succès de recueillir la réaction du ministre tchadien de la Justice, Djimet Arabi. Le premier substitut du procureur, Gérard Nédéou contacté n’a pas également souhaité accorder une interview sur le sujet.

Justice pour Richard Mbaïguedem

Au cours d’une conférence de presse tenu  samedi (16 novembre) à N’Djaména, le collectif des avocats de la famille de Richard Mbaidiguim, décédé en mai, suite à des actes de torture dans un commissariat de police de la capitale tchadienne, dénoncent un déni de justice. Les avocats interpellent les autorités à rétablir la famille dans ses droits.

Après la mort de Richard Mbaïguedem le 08 mai 2019, une plainte a été déposée pour « détention arbitraire et torture », informe l’un des avocats de sa famille, Frédéric Nanadjingué. « Le jeune homme de 19 ans a fait l’objet d’une détention dans les locaux du commissariat du 6e arrondissement de N’Djamena suite à une bagarre avec un jeune de sa tranche d’âge », rappelle-t-il.

Tchad : cinq villageois tués par Boko Haram

Boko Haram a encore frappé, le groupe jihadiste, a tué cinq villageois dans l’Ouest du Tchad, où il multiplie les attaques meurtrières.

« Deux ont été égorgés et trois abattus par balle », a précisé Sadick Khatir, secrétaire général du département du Lac.

Leurs corps ont été retrouvés samedi, mais l’attaque aurait eu lieu plus tôt dans la semaine, selon une source à la préfecture locale, s’exprimant sous couvert d’anonymat. « Les villageois sont sortis des zones protégées par l’armée », a ajouté cette source.

Autour du lac Tchad, où Boko Haram entretient des camps d’entraînement, les attaques attribuées au groupe terroriste se multiplient depuis juin 2018, aussi bien au Tchad qu’au Niger, au Nigeria et au Cameroun.

Au Tchad, début septembre, Boko Haram avait tué sept personnes en une semaine, quatre civils et trois militaires, dans cette région.

Le 14 août, une kamikaze de Boko Haram selon l’armée, avait tué six personnes en faisant exploser sa veste piégée dans la cour d’un chef traditionnel de la province.

Depuis 2015, les pays de la région luttent contre ces jihadistes au sein de la Force multinationale mixte (FMM), une coalition militaire régionale engagée autour du lac Tchad avec l’aide de comités de vigilance composés d’habitants.

Eliminatoires Can 2021 : le Tchad à la dernière place du groupe A

Le Tchad perd face au Mali lors de cette deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2021 qui a débuté ce dimanche 17 novembre 2019, et se retrouve dernier du groupe.

Deux matchs, deux défaites, les choses ne sont pas très bons pour les Sao. L’équipe nationale du Tchad a perdu à domicile ce dimanche 17 novembre, lors du match contre le Mali.

A la deuxième journée des matchs de poule des éliminatoires de la Can 2021, le Tchad est dernier du groupe A. Ce résultat est la conséquence de la deuxième défaite infligée par les Aigles du Mali sur un score de 2 buts à 0.

Pour espérer rester dans la course à la qualification et tenter de décrocher le premier sésame d’une première participation en Coupe d’Afrique des nations, le Tchad devra s’imposer lors de la prochaine journée en août 2020 face à la Guinée.

La faune tchadienne s’enrichit

Le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche, Mahamat Ibrahim Djamaladine, a réceptionné mercredi 13 novembre, à l’aéroport d’Abéché, un convoi d’oryx et addax.

C’est en fin de journée de ce mercredi 13 novembre que, ces espèces sont arrivées à l’aéroport d’Abéché. Ce sont au total, 25 oryx et 15 addax qui ont été acheminés à l’Est du Tchad depuis l’étranger. Les animaux seront transférés à la réserve de Ouadi Rimé et Ouadi Hachim.

Le gouverneur de la province du Ouaddaï, Ramadan Erdebou, a fait part de sa satisfaction pour cette action qui vise à préserver la faune.

« Au Tchad, nous l’appelons addax. Cette espèce à l’état sauvage est presque inexistante. C’est une première pour le Tchad et pour le monde parcequ’aujourd’hui, on l’a réintroduit dans son milieu naturel, avec celle qui est presque réussie des oryx », a déclaré le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche, Mahamat Ibrahim Djamaladine.

C’est en août 2016, que le premier groupe d’Oryx algazelle élevé en captivité a été relâché au Tchad, dans les steppes subsahariennes.

Eliminatoires CAN 2021 : le Tchad perd face à la Namibie (2-1)

Le Tchad affrontait la Namibie dans le cadre de la 1ere journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2021.

Les équipe du groupe A se sont affrontées ce mercredi 14 novembre 2019. le Tchad, qui n’a jamais eu l’occasion de participer à une phase finale de la CAN, s’est rendu en Namibie. Les hommes d’Emmanuel Tregoat espéraient un bon résultat pour lancer la campagne des éliminatoires sur de bons rails. Malgré les bonnes intentions, les Sao n’ont pas pris les trois premiers points et ont même concédé la défaite (2-1).

Après l’ouverture du score de la Namibie à la 66e minute par un but contre son camp du gardien Adoassou Matthieu, l’attaquant tchadien Ezechiel Ndouassel égalisait. Chris Katjiukua a finalement donné la victoire aux Namibiens à la 76e minute. Une victoire précieuse dans un groupe où le Mali et la Guinée font figure de favoris.

Le Tchad présent au Solidarissimo

Le 35ème salon international du tourisme et des voyages de Colmar, couplé à la 11ème édition du Salon du tourisme et de l’économie solidaire (Solidarissimo), s’est ouvert samedi à Colmar en France.

L’évènement offre aux globe-trotteurs la possibilité de s’informer et d’échanger avec, d’une part, des professionnels du secteur, et d’autre part, des grands voyageurs et des spécialistes en tous genres. Plus de 350 exposants prennent part au  Solidarissimo qui propose 500 destinations classées en espaces thématiques et une programmation de 23 conférences.

Quant à la 11ème édition du salon du tourisme et de l’économie solidaire (Solidarissimo), elle constitue avant tout un lieu de rencontre privilégié d’acteurs venus des quatre coins du monde afin de partager, de promouvoir et de coordonner des projets communautaires essentiels à l’épanouissement des populations.

L’évènement se déroule avec la participation de plusieurs pays dont le Tchad en tant qu’invité privilégié qui occupe une place avec un espace de 35 m2. Une délégation conduite par l’ambassadeur du Tchad à Paris, composée du coordinateur général de l’Office national pour la promotion du tourisme, de l’artisanat et de l’artisanat (ONPTA), Abakar Rozzi Teguil et son équipe, a pris part à ce salon pour mettre en avant les potentialités touristiques du Tchad.

Le Salon Solidarissimo fait le montage et l’organisation de l’événement en s’appuyant notamment sur le travail d’expertise de l’ONG Tourisme Sans Frontières, partenaire de la première heure de l’événement qui accompagne des communautés d’Afrique, de l’Océan Indien, d’Amérique Latine et d’Asie Centrale dans leurs projets de développement touristique.

Cette année, le Tchad a l’opportunité d’être bien représenté avec un stand dénommé « Tchad, nouvelle destination », un cadre idéal pour des rencontres privilégiées visant à faire découvrir le pays de Toumaï.

Bassin du Lac Tchad : une nouvelle feuille de route pour la Commission

Le document fixe trois champs d’action pour le redressement économique de la zone à savoir : la stabilisation, le redressement et enfin la résilience.

Le Secrétaire exécutif de la Commission du Bassin du Lac Tchad, Maman Huhu, a séjourné à Yaoundé au Cameroun du 28 au 29 octobre 2019. C’était dans le cadre d’une mission d’information et de sensibilisation des autorités camerounaises sur la nouvelle stratégie de développement du Bassin du Lac Tchad. Le document qui a été présenté au ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire Alamine Ousman May, fixe trois champs d’action pour le redressement économique de la zone à savoir : la stabilisation, le redressement et enfin la résilience.

Cette nouvelle stratégie va s’étendre sur cinq ans et sera axé entre autres sur : la coopération politique et transfrontalière, la sécurité et les droits de l’Homme, l’assistance humanitaire et le triptyque désarment-démobilisation-réintégration des personnes affectées par Boko-Haram. Un accent particulier sera mis sur la gouvernance, l’inclusion des jeunes et des femmes dans le système économique ainsi que la création des opportunités socio-économiques et de développement. Il est à noter que dans le cadre de cette stratégie, la mise en action de la force multinationale mixte est déjà effective.

S’agissant des ressources financières, la Commission du Bassin du Lac Tchad annonce avoir bénéficié d’une contribution d’un peu plus de 59 milliards Fcfa de la part du Pnud et de plus de 185 milliards d’autres partenaires au développement. D’autres contributions sont également attendues des gouvernements des quatre pays au Bassin à savoir : le Cameroun ; le Niger, le Nigeria et le Tchad.

Tchad : une réunion pour trouver comment améliorer le climat des affaires

Le ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la Présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet, a tenu mercredi 06 novembre, une réunion avec le patronat.

Les participants ont échangé sur les perspectives économiques et les conditions d’exercice des grandes entreprises au Tchad.

« Nous sommes des partenaires du gouvernement. On est là, à négocier. A chaque fois quand il y a un problème, on amène au niveau du ministre ou au niveau du gouvernement, ou plus haut. Maintenant on est au niveau du ministre d’Etat. On trouve des solutions. Il faut parler. Quand on parle, on trouve toujours des solutions. Ça fait déjà pratiquement deux ans ou trois ans qu’on est en train de parler. On est arrivés à ce niveau-là », a affirmé le président du Conseil national du patronat tchadien (CNPT), Bichara Doudoua.

Une rencontre plutôt satisfaisante pour les deux parties.

« Cette bonne entente va perdurer », a affirmé Bichara Doudoua qui a fait part du soutien total du patronat à la politique incitative du gouvernement tendant à encourager les investissements privés.

Tchad : une aide budgétaire de 25 milliards FCFA attendue

Le ministre des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin et le chef de mission du Fonds monétaire international (FMI), Edouard Gemayel ont tenu lundi une conférence de presse à N’Djamena, axée sur les résultats de la 5ème revue du FMI au Tchad.

Le Tchad dispose d’un programme avec le FMI, organisé autour de six revues qui permettent de discuter des politiques économiques du pays.

« Chaque revue, on vient à N’Djamena, on discute puis nous retournons, on fait un rapport que nous présentons à notre conseil d’administration qui éventuellement décide de dépenser un certain montant. Là on est à la 5ème revue. Après cela, nous repartons à Washington où nous présenterons le rapport à notre conseil d’administration qui va le discuter à la mi-décembre. Si tout va bien, et je pense que tout sera bien, le déboursement aura lieu avant la fin de l’année », a expliqué Edouard Gemayel.

Selon le chef de mission du FMI, « en ce qui concerne les conditions macroéconomiques, nous voyons qu’il y a une relance de l’économie. La croissance l’année dernière était aux alentours de 2%. Cette année, elle est de 3%. Le secteur pétrolier va croitre à plus de 7% alors que le secteur pétrolier, la croissance sera autour de 2%. La croissance est entrain de graduellement augmenter et nous pensons qu’elle sera encore plus haute l’année prochaine ».

Une restructuration progressive

D’après lui, « aujourd’hui, nous avons une croissance économique qui revient doucement mais surement, une position extérieure raffermie, une liquidité bancaire renforcée et une dette extérieure soutenable ». Le ministre a assuré que « la situation s’améliore. »

« Les progrès sont encore réversibles mais ils sont là. La maladie est passée. Maintenant nous gérons la phase de convalescence, qui est une phase délicate mais qui est bien meilleure et est porteuse de toutes les espérances », a-t-il ajouté.

« Alors que depuis 2004, notre pays enregistrait des performances exceptionnelles en matière de croissance économique, en étant dans le trio de tête des pays africains sur la décennie 2003-2013, ce qui a favorisé des investissements infrastructurels importants dans tous les secteurs, notamment en termes de construction de routes, de ponts, d’écoles, de voiries urbaines, d’hôpitaux, de mécanisation et de soutien à l’agriculture. Nous avons subi de façon inattendue la chute des cours du pétrole dès la mi-2014. Avec comme conséquence, une récession économique, une contraction de la liquidité bancaire, un amenuisement des investissements, une dégradation de nos équilibres extérieures. »

La revue budgétaire avec le FMI prendra fin à la mi-décembre avec le déblocage d’un appui budgétaire d’environ 25 milliards FCFA, tandis que le programme actuel du FMI se terminera à la mi-2020. Il vise à stabiliser l’économie, à gérer au mieux les urgences et à rétablir les équilibres extérieures. En cas de succès, l’objectif est de préparer un autre programme plus fécond, axé sur le soutien à l’économie locale, à la production locale, à la croissance, à l’investissement, au développement et à la réduction de la pauvreté.

Tchad : le personnel pénitentiaire exige un meilleur traitement

Ils ont le sentiment d’être mis à l’écart au détriment de régisseurs et gendarmes qui ne sont pas formés pour exercer la mission dévolue.

Au Tchad, les professionnels de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion sociale déplorent être « affectés sur le terrain sans attribution des tâches contrairement à ce qui a été prévue dans les textes ». Malgré leurs compétences, ils ont le sentiment d’être mis à l’écart au détriment de régisseurs et gendarmes qui ne sont pas formés pour exercer la mission dévolue.

Depuis 2016, ils sont recrutés à la fonction publique sur la base des contrats à durée déterminée avec un traitement forfaitaire, après leur formation à l’Ecole nationale de formation judiciaire. Celle-ci a été créée en 2011 afin de former le personnel judiciaire et pénitentiaire, dans le cadre de la réforme de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion sociale recommandée en 2003 lors des états généraux de la justice.

Dans un courrier adressé le 30 octobre 2019 au coordonateur du Projet d’appui à la justice au Tchad (PRAJUST 2), le comité de réflexion des professionnels de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion sociale dénonce « une volonté de les « maintenir dans l’illégalité afin de favoriser les administrateurs civils et les gendarmes régisseurs exerçant actuellement sans qualification requise. »

Pourtant, entre 2012 et 2015, pas moins de 503 agents, surveillants, contrôleurs ou administrateurs pénitentiaires ont été formés.

Le comité juge « illégal » le financement d’une formation des administrateurs civils de l’administration pénitentiaire.

Il estime qu’il se réserve le droit d’user de tous les moyens légaux pour se faire entendre en faisant stopper cette manœuvre rocambolesque mettant à mal la mise en marche de la 4ème République.

Les USA prêt à aider le Tchad à « bâtir une économie prospère »

Cette information a été donnée par la chargée d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis, Jessica Davis Ba, au cours d’un point de presse jeudi 31 octobre à N’Djamena.

La chargée d’affaires de l’ambassade des États-Unis au Tchad, Jessica Davis Ba, a indiqué jeudi à N’Djamena, au cours d’un point de presse, que son pays est prêt à aider les hommes d’affaires africains en général et tchadiens en particulier à bien mener leurs activités commerciales aux USA.

Jessica Davis Ba a parlé de la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA) axée sur le thème : « construire la marque fabriquée au Tchad », qui a eu lieu du 30 au 31 octobre 2019. Selon elle, les postes sont ouvertes pour les Hommes d’affaires qui souhaitent élargir les débouchées commerciales du Tchad sur le marché le plus vaste du monde.

« L’ambassade américaine s’associe à des entreprises privées et au ministère en charge du commerce afin d’encourager tous les tchadiens à suivre notre page Web et Facebook pour en savoir plus sur les possibilités commerciales », a-t-elle dit.

Tchad : l’Etat reprend les terrains qu’il a cédé à titre onéreux au groupe ADDOHA

Une décision qui arrive à cause des insuffisances et des manquements de la part du groupe, notamment le non-respect des délais d’exécution de ces projets.

L’Etat tchadien récupère progressivement ses hectares de terrain qu’il a cédé à titre onéreux en 2014 au groupe ADDOHA pour la construction de logement sociaux. Des insuffisances et des manquements de la part du groupe sont entre autre les raisons de cette décision.

Jeudi, le gouvernement a adopté en conseil des ministres un projet de décret soumis par le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat. Il porte annulation du décret n° 404 du 13 Juin 2014, relatif à la cession à titre onéreux au profit du Groupe ADDOHA d’un terrain supplémentaire, d’une superficie de 25 hectares, situé au quartier Paris Congo, section 1, dans la commune du 5ème arrondissement de la ville de Ndjamena.

Pas plus tard que le 11 septembre 2019, le décret n° 1520 signé du Président de la République, a annulé un autre décret n° 295 du 8 mai 2014 portant cession à titre onéreux au profit du Groupe ADDOHA de quatre terrains d’une superficie de plus de 36 hectares dans la ville de Ndjamena.

« Depuis 2014, les travaux entamés pour la mise en œuvre de ce programme n’ont guère évolués. En dépit des incessants rappels au respect des engagements, la Société n’a pu relancer les travaux », selon le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Oumar Yaya Hissein.

Tchad : la Maison des médias se réorganise pour une meilleure efficacité

La Maison des médias du Tchad a clôturé mercredi 30 octobre, son assemblée générale extraordinaire à N’Djamena.

Les représentants des organisations professionnelles des médias, du ministère de la Communication et de la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel, réunis du mardi 29 au mercredi 30 octobre 2019, ont mis sur pied de nouveaux organes avec des nouveaux mécanismes de fonctionnement.

Dorénavant, la Maison des médias sera dirigée par trois organes, notamment une assemblée générale, un conseil d’administration et un comité de gestion appuyé par une coordination des activités et services dont les membres sont désignés par leurs composantes respectives pour un mandat de 3 ans non renouvelable.

« Les attributions de ces organes ont été disséquées, examinées, bien ficelées et surtout adoptées. La maturité des associations fondatrices de la Maison des médias du Tchad à cette 3ème assemblée générale extraordinaire nous a heureusement permis de soutenir des réflexions rigoureuses et parfois houleuses qui nous ont permis d’arriver aux concluions que nous saluons en ce moment », a indiqué le président du présidium Célestin Topona.

Selon lui, ces conclusions doivent guider tous les représentants des organisations professionnelles à faire davantage pour rehausser le niveau de la Maison des médias. « Vous avez souhaité vivement que les résultats fructueux que nous avons obtenus à l’issue de nos travaux soient suivis d’effets pour le raffermissement de nos rapports entre professionnels et associations », a-t-il souligné.

D’après le président du conseil d’administration, Abderamane Barka, le mécanisme mis en place est fait en sorte qu’il n’y ait pas de débordements. « Le comité de gestion a une nouvelle forme de directoire. Ce n’est plus un président mais plutôt un secrétaire exécutif assisté d’un rapporteur général et d’un contrôleur général. Le plus difficile est devant nous mais nous espérons qu’avec ce mécanisme, il n’y aura pas les mêmes difficultés que nous avons vécues », a-t-il espéré.

Des défis liés à la participation des organisations professionnelles, des bénéficiaires et des partenaires sont à relever. « Il faut que cette maison qui nous réunis tous puisse trouver un mécanisme pour amener les journalistes, les médias et autres partenaires  à contribuer pour son existence », a affirmé Abderamane Barka.

A la place de l’actuelle direction de la maison des médias, il y aura une coordination des activités et services dont les membres seront recrutés par concours ou test.

L’assemblée générale a désigné Abderamane Barka en tant que président du conseil d’administration. Des recommandations ont été émises par les participants qui ont dressé une motion de remerciement au président de la République.

Extension du chemin de fer camerounais vers le Tchad : les études de faisabilité bientôt lancés

Les études de faisabilité du projet d’extension du chemin de fer camerounais à Ndjamena, à partir du terminal ferroviaire de Ngaoundéré, capitale régionale de l’Adamaoua, devraient bientôt être lancées.

C’est dans trois ans que sont attendus les résultats des études de faisabilité de l’extension du chemin de fer camerounais vers le Tchad. En effet, le 24 octobre 2019 à Yaoundé, au cours de la 32e session du Comité interministériel des infrastructures ferroviaires (Comifer), le ministre camerounais des Transports, Jean Ernest Ngallé Bibehé, a indiqué que la phase de sélection des consultants pour la réalisation de ces études tire pratiquement vers sa fin.

Pour des raisons qui n’ont pas été révélées, le démarrage de ces études de faisabilité a pris beaucoup de retard. En effet, lors de 3e session de la Commission ferroviaire Tchad-Cameroun, qui s’est tenue du 2 au 9 mars 2015 à Yaoundé, le « manuel de procédures simplifié d’élaboration de l’étude de faisabilité du projet d’extension du chemin de fer camerounais vers le Tchad » avait été adopté.

De bonnes sources, cette étape augurait déjà du démarrage imminent desdites études, dont les résultats définitifs étaient prévus pour être disponibles à la fin de l’année 2016. On n’en est pas encore à leur démarrage 3 ans plus tard.

Tchad : fin de la campagne de sensibilisation sur la cohabitation pacifique entre citoyen

Un mois a suffi pour les femmes de paix de la province d’Ouaddaï, pour sensibiliser les tchadiens sur les valeurs de cohabitation pacifique et la paix.

Entamé le 28 septembre dernier, la campagne de sensibilisation organisé par des femmes de pais de la province d’Ouaddaï, a pris fin. La cérémonie de fin a eu lieu ce lundi 28 octobre 20219. Pendant un mois, les tchadiens ont appris l’importance de la cohabitation pacifique dans le seul objectif d’être en paix.

Les différentes couches de la société, le manque d’éducation ont entre autres été relevés par les femmes de paix, qui sont selon elles, des maux qui entravent la cohabitation pacifique.

Selon ces femmes, la religion Islamique, dans son livre Saint appelle à la tolérance, au pardon et à l’amour du prochain. Elles se disent engagées corps et âme pour le vivre ensemble et la paix. Elles exhortent toute la population à « emboîter leur pas pour faire revenir la cohabitation pacifique du passé dans la province du Ouaddai. ».

Tchad : le coût des opérateurs téléphoniques dénoncés

Le président de l’action des jeunes pour le développement, la paix et l’émergence du Tchad, Mahamat El Mahdi Abderamane, a dénoncé ce dimanche « les tarifications exorbitantes et la mauvaise qualité de service qu’offrent les deux sociétés de téléphonie mobile Airtel et Tigo. »

« Ces deux sociétés de téléphonie mobile qui se disent pourtant des entreprises citoyennes faute de concurrents ont mis au point une machine d’arnaque et d’escroquerie qui dépasse l’entendement au vue de la qualité de service qu’elles offrent sur le terrain, avec de fausses promesses de communication », indique Mahamat El Mahdi Abderamane.

Selon lui, « malheur à vous si vous ne consommez pas la totalité de votre crédit durant un temps, Airtel retire totalement votre forfait sans une autre forme de procès. Comme si cela ne suffirait pas, la qualité du réseau est très défectueuse. Vous pouvez appeler votre correspondant dont le téléphone est ouvert mais on vous dit que c’est fermé. »

L’association de la société civile exhorte l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) à « prendre ses responsabilités pour mettre fin à cette arnaque des citoyens qui n’a que trop duré. »

« À travers l’ARCEP, nous demandons au ministère en charge des postes et des nouvelles technologies de l’information et de la communication que les impôts et taxes infligés à ces deux sociétés de téléphonie mobile soient réglementés conformément aux réalités socio-économiques du pays. En tant que régulateur, l’ARCEP est interpellé à revoir le cahier des charges régissant ces opérateurs de téléphonie. »

« Depuis quelques années, le Tchad subit de plein fouet les effets désastreux de la crise économique qui pèse lourdement sur le vécu quotidien du citoyen lambda. À l’ère de la mondialisation et de la globalisation, nul ne peut se passer des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Ceci est une nécessité absolue pour nos jeunes élèves, étudiants et diplômés sans emploi qui peuvent décrocher des emplois grâce à internet. Or le coût d’accès à internet au Tchad est parmi les plus élevés de la sous-région », ajoute le président de l’association.

Il précise que « lors du forum sur le numérique tenu à N’Djamena, le président de la République Idriss Deby Itno a même décrié cette pratique peu orthodoxe de nos deux sociétés de téléphonie mobile Airtel et Tigo. En dépit de la lutte que mène l’association pour la défense des droits des consommateurs (ADC), la dynamique citoyenne et d’autres associations de la société civile, Airtel et Tigo persistent et signent dans leur logique d’arnaque des citoyens tchadiens. »

L’association, en tant qu’organisation qui lutte pour le bien-être de la population tchadienne en général et de la jeunesse en particulier, « continuera à dénoncer ces pratiques mafieuses et appelle les consommateurs à défendre leurs droits. »

Tchad : ADETIC valide sa charte de nommage du « td »

C’était au cours d’un atelier organisé par l’agence de développement des technologies de l’information et de la communication (ADETIC), le jeudi 24 octobre 2019.

Cet atelier de validation des règles et procédures régissant du domaine « td », a permis de d’adopter la charte de nommage du « td ».

D’après Naïr Abakar le directeur général adjoint de l’Adetic, « les objectifs clés sont entre autres la gestion du domaine (.td) ; l’élaboration de la politique et des procédures d’enregistrement des noms de domaines en (.td), d’hébergement, d’administration des serveurs racines, d’attribution d’agrément aux bureaux d’enregistrement du (.td) ».

La réforme des textes régissant le domaine « .td » constitue l’une des 53 actions prioritaires du Plan d’actions prioritaires d’innovation et de réforme de l’économie numérique du Tchad (PAPIRET), a déclaré Elise Goldoum, la directrice générale du ministère des Postes, des Nouvelles technologies de l’information et de la communication.  Pour elle, « la gestion du domaine (.td) est un facteur déterminant pour le développement du Tchad et cette ressource doit être facilement accessible à tous ».

Au terme de l’atelier, l’Adetic a recommandé la mise en œuvre par le gouvernement de la charte de nommage à une courte échéance, la conduite d’une campagne de sensibilisation sur le nom de domaine à l’échelle nationale, la prise des mesures nécessaires pour que les titulaires des noms de domaine existant se conforment à l’actuelle charte, et enfin l’intégration du nom de domaine comme condition dans le processus de création des entreprises au Tchad.

Tchad : de nouveaux accords signés entre la Sonamig et Genève

C’est en début de ce mois, pendant son séjour à Genève que le directeur général de la Société nationale des Mines et de la Géologie (Sonamig) Outhman Hamdane a rencontré plusieurs opérateurs économiques.

Un séjour à Genève qui a plutôt été fructueux pour Outhman Hamdane, le directeur général de la Société nationale des Mines et de la Géologie (Sonamig). C’était l’occasion pour lui de rencontrer plusieurs opérateurs économiques, rencontres qui ont abouti à la signature de trois protocoles d’accord.

C’est avec deux sociétés qui désirent explorer les opportunités d’investissement dans le secteur minier notamment uranifère et des autres minéraux en République du Tchad. Les sociétés concernées par les trois protocoles d’accord sont le Groupe Bolloré au Tchad et la société rwandaise Roka Global.

Les deux sociétés s’engagent à investir dans le développement du secteur minier au Tchad, dans la recherche et l’exploitation.

La partie tchadienne s’engage quant à elle a accorder aux deux sociétés une période de cent quatre-vingt (180) jours exclusifs et non renouvelable et ce à compter de la date de signature du présent accord.

Tibesti : le PLD exige « l’arrêt immédiat des affrontements »

Le parti pour les libertés et le développement  (PLD), dans un communiqué a condamné les affrontements dans la région de Tibesti.

Dans un communiqué rendu public mercredi, 24 octobre 20219, Djassira Ngar, le secrétaire à l’information, à la sensibilisation et à la mobilisation du Parti pour les libertés et le développement  (PLD), a condamné « la guerre que mène le Gouvernement aux populations » du Tibesti.

Djassira Ngar a aussi exigé « l’arrêt immédiat des confrontations. »

« Après avoir géré de manière calamiteuse les ressources pétrolières du bassin de Doba et des autres champs pétroliers du pays, sans oublier l’or du Batha, le président Idriss Déby Itno voudrait coûte que coûte faire main basse sur l’or de Miski. Selon des informations concordantes, le gisement d’or dans cette localité serait considéré parmi les plus importants au monde », indique le PLD.

Selon le parti, « le gouvernement tchadien aurait octroyé un permis d’exploration minière de l’or de Miski à Benny Steinmetz Group Ressources (BSGR) qui aurait signé un protocole d’accord avec la SOGECT, une entreprise des proches du Président Déby. Ce qui expliquerait la hargne et la rage de celui-ci de mettre la main sur cette manne au prix d’extermination des habitants de la province. »

« Est-il besoin de rappeler que, depuis l’indépendance du pays, les populations du Tibesti ont payé un lourd tribut dans les différentes guerres qui y ont sévi. Comme tous les autres tchadiens, ils ont droit aussi à la paix, à la quiétude et au bonheur. »

Le PLD demande « aux forces vives de la nation de mobiliser, non seulement pour ramener la paix dans cette province, mais également pour la tenue d’un dialogue national inclusif pour une véritable réconciliation nationale entre les filières et les fils du pays. »

Tchad : 21 présumés bandits dans les filets de la police

Ces individus arrêtés présumés malfaiteurs, sont accusés de vols aggravés et recels.

La police nationale a présenté mardi 22 octobre 2019, à la direction générale de la police nationale, 21 présumes malfaiteurs opérant à N’Djamena, capitale tchadienne ces deux dernières semaines. La police nationale lance une alerte à tous les tchadiens surtout elle demande aux propriétaires de véhicules d’être vigilants.

Environ sept véhicules de particuliers volés ont été retrouvés par la police. La police nationale indique que les présumés malfrats et leurs butins seront mis à la disposition de la justice.

Tchad : CONAJEPDT lance ses activités

L’association « coordination nationale des jeunes pour la paix et le développement au Tchad » (CONAJEPDT) a lancé ses activités ce mardi 22 octobre à la maison des médias.

CONAJEPDT entend promouvoir les valeurs de paix et d’unité au Tchad.

« Soucieux des très tristes évènements (…) épris de paix, de justice pour notre épanouissement, nous, nous sommes réunis pour créer cette coordination afin de soutenir les efforts déjà abattues par les autres organisations ayant la même vision. », a affirmé Mahamat Oumar Ibrahim, coordinateur de ladite association.

Selon Mahamat Oumar Ibrahim,  les objectifs de la coordination sont d’attirer l’attention du gouvernement pour un traitement équitable de tous les jeunes. Elle mise sur le respect des droits des enfants, des femmes et des minorités vulnérables.

Tchad : les magistrats dénoncent l’ingérence du ministre de la justice

Des accusations que le garde des Sceaux n’a pas tardé à recadrer.

Au Tchad, un incident intervenu au palais de justice la semaine dernière a suscité la colère des hommes en toges qui ont convoqué une assemblée générale pour dénoncer de très nombreuses ingérences dans le cours de la justice.

Les magistrats en avaient gros sur le cœur contre le parquet et la chancellerie qui, disent-ils, libèrent des personnes condamnées à tour de bras sur des bases subjectives, comme l’explique Djonga Arafi, secrétaire général du syndicat des magistrats du Tchad : « L’ingérence du ministre de la Justice dans le cours normal de l’appareil judiciaire se traduit par des libérations illégales. La position sociale, aujourd’hui, prime sur le droit. Nous exigeons que tous les condamnés illégalement libérés soient réintégrés sans délai. Et ce, sur l’ensemble du territoire. »

À l’origine du coup de sang des juges, la décision des autorités judiciaires de ne pas mettre en prison un officier condamné jeudi dernier à deux ans de prison ferme. L’officier a expliqué avoir été convoqué par le magistrat en charge de son dossier la veille du verdict, mais n’a pas accepté de le voir avec son avocat.

Des soupçons qui ne sont pas bons pour l’image de la justice, prévient le garde des Sceaux, Djimet Arabi : « Je pensais logiquement que le syndicat devrait avoir une autre réaction. Et cela me permet de rappeler à tous les magistrats, il n’est pas de la vocation des magistrats d’appeler les justiciables pour les voir avant que leur dossier ne soit délibéré. »

Une querelle qui confirme les dénonciations selon lesquelles au Tchad, la justice n’est pas au service de la veuve et de l’orphelin.

Tchad : la ministre Djalal Ardjoune Khalil de la Femme lance le plan national genre

Ce plan a pour objectif de conscientiser, sensibiliser et mobiliser les ressources afin de les mettre au profit des femmes.

Une délégation conduite par la ministre de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale, Dr. Djalal Ardjoune Khalil, a présidé lundi matin au sein de l’université de Mongo le lancement du Plan national genre.

Initié dans le cadre du développement, de la socialisation et de l’éducation de la femme,
le Plan national genre a pour objectif de conscientiser, sensibiliser et mobiliser les ressources afin de les mettre au profit des femmes.

Cette rencontre a regroupé plusieurs personnalités notamment les autorités administratives, civiles et militaires, ainsi que les représentants des femmes issues de différentes associations.

Dans son mot d’ouverture, le maire de la ville de Mongo, Hassan Souleyman a souligné que le Plan national genre est une initiative des plus hautes autorités à l’égard des femmes.

Dans le même sillage, le secrétaire général de la province du Guera, représentant le gouverneur de la province, Djerambété Dingamyo, a félicité tout d’abord la venue de la délégation du ministère de la Femme avant de mettre le cap sur l’objectif principal du Plan national genre. Il a souligné que la femme est au centre du développement d’une nation car elle contribue de manière spontanée aux activités de toute sorte.

Prenant la parole, la ministre de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale, Dr. Djalal Ardjoune Khalil, a, au nom de son ministère, salué les invités et femmes du Guera. Pour elle, les femmes de la province du Guera sont des femmes battantes et actives. « Cela a été prouvé lors du salon africain de l’agriculture SAFAGRI qui s’est tenu a N’Djamena du 12 au 15 mars 2019. »

Tchad : l’UNET exige l’amélioration des conditions de vie des étudiants

Le secrétaire général de l’Union nationale des d’étudiants tchadiens (UNET), Frédérick Raikina Bealoum, a fait ce mardi matin une conférence de presse à l’Université de Toukra.

Il s’est exprimé sur les multiples problèmes que rencontrent les étudiants dans les universités et dans les institutions d’enseignement supérieur du Tchad. Frédérick Raikina Bealoum a informé que des démarches ont été menées auprès des autorités de tutelle pour l’amélioration des conditions des étudiants.

Il ressort de ces démarches que des instructions ont été données aux présidents d’universités afin de trouver des solutions partielles à ces problèmes. Cependant, l’UNET dit constater que rien ne fonctionne sur le terrain.

« L’UNET a le regret d’informer l’opinion nationale et internationale, ainsi que la communauté estudiantine du non-respect de la note de service du ministre portant prolongation des délais d’inscription et de réinscription de l’année académique 2018-2019 par le président de l’université de Ndjamena et le directeur général de l’École normale supérieure de N’Djamena », indique le secrétaire général de l’UNET.

Le bureau national « s’insurge du mauvais comportement qu’affiche le département de LEA (Langue et etudes anglophones) et demande la clarification au sujet des résultats définitifs des étudiants de LEA. »

« Nous demandons au président de l’université de N’Djamena d’assurer son rôle pour que ce problème soit définitivement réglé ».

En outre, l’UNET tient à « mettre en garde les présidents d’université de la nouvelle formule malsaine de recrutement à l’université pour l’année en cours. »

« Nous condamnons le comportement peu orthodoxe de certains étudiants de l’université de N’Djamena qui foulent au pied les textes de l’UNET et viennent agresser les étudiants sans défense dans les facultés. Nous mettons en garde tous ces étudiants malintentionnés qui répondront de leurs actes devant les juridictions compétentes », selon le secrétaire général de l’UNET.

L’UNET appelle les étudiants à « rester vigilants et unis pour la défense de nos intérêts. »

Le président de l’UNET, Aserpe Dickero Amos, a condamné « avec fermeté l’acte commis par les autorités face aux étudiants du Tchad ».

L’UNET donne un délai de 72 heures au ministre de l’Enseignement supérieur pour régler les problèmes des étudiants avec les formulaires d’inscriptions. Elle menace de « réactions qui ne vont pas tarder à se déclencher. »

Tchad : le ministre de la santé interdit la vente des produits à base de l’artemisia annua

C’est dans un communiqué, que Mahmoud Youssouf Khayal a refusé la promotion, la vulgarisation et la vente des différentes parties de ce produit.

Mercredi 18 octobre, le ministère de la Santé publique a communiqué, faire face à l’apparition sur le marché de plusieurs tisanes à base d’artemisia annua contre le paludisme.

« Ce phénomène a pris une ampleur inégalée. La recherche documentaire sur ce produit s’avère infructueuse et appelle à la prudence quant au risque d’entrainer des résistances aux antipaludiques », a indiqué le ministère.

« Le traitement du paludisme doit strictement obéir au protocole national élaboré par le Programme national de lutte contre le paludisme », a précisé le ministre de la santé publique.

Mahmoud Youssouf Khayal a donc formellement interdit de faire la promotion, la vulgarisation et la vente des différentes parties d’artemisia annua au Tchad.

Tchad : nouvel affrontement entre l’armée et le comité d’autodéfense

Selon une source locale, l’armée tchadienne et le comité d’autodéfense de Miski se sont affrontés ce mercredi à 50 km de Yebbibou, selon une source locale.

Trois véhicules de l’armée tchadienne détruits et d’importantes pertes en vies humaines enregistrées dans le rang de l’armée tchadienne. C’est le bilan que fait une source locale, bilan d’un affrontement qui a opposé l’armée tchadienne et les éléments du comité d’autodéfense de Miski.

Un renfort de l’armée en provenance de Gouro a lancé une offensive contre la position du comité d’auto-défense sur la route de Yebbibou. Ce renfort a été repoussé par les combattants du comité d’auto-défense.

La même source locale indique qu’après l’attaque, l’armée tchadienne s’est repliée à deux kilomètres pour pilonner à l’aide d’armes lourdes la position tenue par le comité d’auto-défense.