Santé : la 4ème campagne de prévention contre le palu est lancée

Le coup d’envoi de celle-ci a été donné le 24 juillet dernier dans la commune du 6ème arrondissement de N’Djamena.

 

Le ministère de la santé publique, en partenariat avec l’ONG Malaria Consortium organise la 4ème  campagne de distribution gratuite de médicaments pour la Chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS).

Les enfants de moins de cinq ans sont les plus touchés, les plus sensibles et les plus exposés au paludisme. C’est pourquoi le ministère de la santé publique, Malaria Consortium et le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP)  entament la 4ème campagne de traitement préventif du paludisme saisonnier. « Plus de six millions d’enfants vivant dans la région du Sahel vont recevoir un traitement salvateur de prévention contre le paludisme », informe le Directeur pays de Malaria Consortium au Tchad, M. Adama Sanogo.

Dans le cadre du même partenariat sectoriel productif, Malaria Consortium compte atteindre en 2018, 16 districts sanitaires du Chari Baguirmi, de Hadjer Lamis, de Mayo Kebbi Est et de N’Djamena. 740 000 enfants de la tranche d’âge de trois mois à 5 ans bénéficieront du traitement préventif contre le paludisme. A cet titre, environ 3 millions de dose de médicaments seront utilisées pour un investissement total d’environ 6 milliards de FCFA pour les 4 années du programme.

Selon le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme, Dr Djiddi Ali Sougoudi, « le paludisme constitue un problème prioritaire de santé publique au Tchad. Il affecte préférentiellement les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans ». Raison pour laquelle, il appelle à une implication de tous pour la réussite de cette campagne afin d’éviter aux familles les souffrances liées au paludisme.

 

 

N’Djamena: la garde de Haron Kabadi blesse un jeune homme

 

Ce 24 juillet 2018, aux alentours de 18h, un élément de la garde rapprochée du président de l’Assemblée nationale a fait usage de son arme en plein convoi. L’agent a tiré des coups de feu qui ont atteint un jeune motocycliste.

Selon les témoignages, le motocycliste était en train de circuler sur le côté cédant le passage au cortège. D’après les explications données par les agents de sécurité du président de l’Assemblée nationale, un véhicule de marque Toyota RAV4 les suivait depuis Gassi, quartier où se situe le siège de l’Assemblée nationale, et se mêlait au cortège. Ainsi, la garde du PAN Haroun Kabadi aurait effectué des tirs de sommation.

Djonga Lotouil est le nom du motocycliste, habitant le quartier Walia. Il a reçu au moins deux balles. La scène s’est déroulée non loin de la Radio Arc en ciel, en face de la paroisse Sacré-Cœur, dans le sixième arrondissement de N’Djamena. Le motocycliste est d’abord admis à l’hôpital Notre Dame puis  évacué d’urgence en  ambulance à l’Hôpital général de référence nationale, compte tenu de son état.

N’Djamena : les enseignants appelés à ne pas reporter les notes des élevés

Le Syndicat des enseignants du Tchad a au cours d’une Assemblée générale tenu le 23 juillet dernier demandé aux enseignants de la capitale de ne pas remplir les bulletins de note.

 

C’est la cour de l’école du centre de N’Djamena qui a servi de cadre à la tenue de cette rencontre évaluative. A l’ordre du jour, la question de remplissage des bulletins des classes intermédiaires. Les enseignants fustigent l’attitude de leur ministère de tutelle qui a instruit les chefs d’établissement publics de remplir les bulletins de notes pour commencer une nouvelle année scolaire d’ici le 15 septembre prochain.

Le secrétaire général du SET pour la ville de N’Djamena appelle ses collègues qui ont désisté d’aller surveiller les différents examens de revenir à la légalité. Pour lui, la récréation est terminée.

Les enseignants présents à l’AG s’interrogent sur les notes avec lesquelles il faut remplir les bulletins. « Aucune composition de classe n’a été organisée et le ministère de l’éducation demande le remplissage des bulletins? » s’interroge dame Deneroh Ouldah enseignante du primaire. Un autre enseignant se demande si le conseil d’orientation s’est réuni pour orienter les élèves des classes littéraires ou scientifiques. Les élèves vont-ils passé en classe supérieur sans note? Des notes seront-elles attribuées à ses élèves? Ce sont des questions qui taraudent les esprits des enseignants en grève.

Pour le SET de la commune de N’Djamena, la lutte syndicale continue jusqu’à satisfaction totale. Il appelle au boycott du remplissage des bulletins de notes.

 

 

Football : les U17 à Yaoundé pour des tests IRM

Ces tests permettront de connaitre l’âge réel des joueurs tchadiens qui disputeront la Coupe d’Afrique des Nation Tanzanie 2019.

 

Les Sao de moins de 17 ans ont embarqué pour Ngaoundéré, depuis le 20 juillet 2018. Les Sao U17 se rendent en effet à Yaoundé au Cameroun pour le test IRM (imagerie à résonance magnétique), un système qui permet d’interpréter l’âge réel du joueur.

Après ce passage, les jeunes Sao se frotteront à quelques matchs amicaux avant leur décollage en Guinée Equatoriale pour les éliminatoires de la CAN TOTAL U17 qui aura lieu en Tanzanie 2019.

Entretemps, les éliminatoires vont se disputer du 3 au 13 août prochain en terre guinéenne entre les pays de la Zone UNIFAC. Le calendrier de cette phase éliminatoire prévoit deux poules selon le nombre des participants dont le premier de chaque poule sera d’office qualifié pour la phase finale de cette CAN. Autrement dit, la zone 4 aura deux représentants.

N’Djamena : Idriss Deby dénonce le mauvais travail des maires

Les maires des différents arrondissements de la capitale se sont réunis ce 23 juillet au Palais présidentiel.

Idriss Deby n’a pas fait dans la langue de bois. Il donne trois jours aux maires de la commune de N’Djamena pour régler tous les dysfonctionnement qu’on observe dans la capitale. D’entrée de jeu il a fait comprendre à ces élus ses intentions en les convoquant : « Je vous ai convoqué ce matin pour constater pour le déplorer, qu’aussi bien la commune de la ville que les dix communes d’Arrondissement de N’Djaména n’ont montré la pleine mesure de leur capacité à satisfaire les légitimes attentes des populations de notre cité capitale ».

Le Président de la République a utilisé un ton péremptoire pour faire comprendre aux maires le rôle important qu’ils doivent jouer auprès de leurs administrés. Il a énoncé un à un les problèmes que rencontre les populations des dix arrondissements de N’Djamena. « Les caniveaux et la plupart des canaux de drainage des eaux pluviales, les bassins de rétention d’eau, stations de pompage d’eau sont tous bouchés exposant ainsi, la population à toutes sortes de maladies dont notamment le paludisme et le choléra.

A côté de ça il dénonce aussi le fait que « le parc automobile et les matériels de la voirie municipale sont quasiment-inexistants », « les tracto-pelles, caterpillards, corbillards, bennes de ramassage de sable, camions poubelles de « N’Djamena Nadif  » bacs à ordures etc.…ont pratiquement disparu »,  « Les lampadaires ne sont pas du tout éclairés la nuit, plongeant N’Djamena dans une obscurité totale ».

Et tous ces problèmes surviennent parce que « les recettes de la mairie vont à 90% dans les poches des individus véreux bien identifiés dont le souci principal est de vider systématiquement, les caisses de la mairie ». Mais aussi à case d’un problème de communication entre personnel de mairie et les « relations souvent conflictuelles entre les maires et conseillers municipaux ».

Pour faire face à toutes ces difficultés, Idriss Deby Itno préconise entre autres, de diminuer de manière drastique les effectifs ; de revoir en baisse les indemnités et salaires ; de cesser avec les missions improductives à l’extérieur du pays, des responsables de la Mairie centrale et enfin toutes les niches de recettes de la Mairie doivent être visitées.

 

 

 

Tchad: Laoukein Médard convoqué à la police

Il était question pour l’homme politique tchadien d’apporter des informations sur une affaire de détention d’arme.

 

Laoukein Kourayo Médard a reçu, ce lundi, une convocation lui demandant de se présenter à la section de la surveillance du territoire de Moundou. Sur place, les officiers de police l’ont interrogé sur la légalité de la détention du pistolet automatique qu’il portait sur lui.

Laoukein Médard a fourni le permis de port d’armes et l’autorisation signée par le ministre de l’Intérieur. Les policiers ont alors confisqué le pistolet en lui indiquant qu’ils se donnaient deux jours avant de le lui rendre. L’ancien maire de Moundou a immédiatement refusé se constituant prisonnier jusqu’à la restitution de son arme.

Pendant ce temps, de nombreux curieux alertés ont commencé à s’attrouper devant le poste de police. Les policiers ont fini par avouer à l’opposant qu’ils avaient reçu des instructions du préfet intérimaire du Logone afin de lui retirer son arme. Face à la foule en colère, l’homme politique dit avoir décidé de quitter le commissariat. Dès ce mardi, il doit contester cette action devant la justice, notamment pour comprendre les raisons de cet acharnement.

L’ancien maire de Moundou avait déjà eu des problèmes avec la justice en juillet 2017. Il avait été emprisonné pour « malversations financières ». Il avait retrouvé la liberté après qu’un juge ait reconnu une « détention abusive » en novembre 2017. Cette affaire avait suscitée beaucoup d’intérêt de l’opinion surtout parce qu’un procureur avait tenté de s’opposer à sa remise en liberté ordonnée par un juge.

 

 

 

 

 

Tchad: Boko Haram tue 18 personnes dans la région du Lac Tchad

La secte islamique nigérian a été également kidnappée 10 femmes lors de cette attaque survenue en milieu de semaine dernière.

 

« Des éléments de Boko Haram ont attaqué un village au sud de Daboua », non loin de la frontière entre le Tchad et le Niger, vers 21h00 (00h00 GMT) jeudi, a indiqué une source militaire. Les assaillants « ont égorgé 18 personnes, blessé deux autres et kidnappé 10 femmes ».

L’insurrection islamiste de Boko Haram a dévasté la région depuis qu’elle a pris les armes en 2009 au Nigeria, faisant au moins 20 000 morts, déplaçant plus de deux millions de personnes et provoquant une crise humanitaire.

Le Tchad, le Cameroun et le Niger ont tous rejoint l’effort militaire du Nigeria pour écraser Boko Haram. Le Tchad a vu une augmentation récente des attaques du groupe. En mai, six personnes ont été tuées, dont quatre membres du gouvernement et un soldat, lors d’une attaque de Boko Haram contre un poste de contrôle de l’armée tchadienne sur une île du lac Tchad.

Boko Haram est un mouvement insurrectionnel et terroriste d’idéologie salafiste djihadiste, originaire du nord-est du Nigeria et ayant pour objectif d’instaurer un califat et d’appliquer la charia. Formé en 2002 à Maiduguri par le prédicateur Mohamed Yusuf, le groupe est à l’origine une secte qui prône un islam radical et rigoriste, hostile à toute influence occidentale. En 2009, Boko Haram lance une insurrection armée dans laquelle Mohamed Yusuf trouve la mort. En 2010, Abubakar Shekau prend la tête du mouvement qui devient un groupe armé et se rapproche des thèses djihadistes d’Al-Qaïda, puis de l’État islamique.

Tchad : vers une énergie électrique ?

Le Président Deby reçu en cette semaine les représentants d’une société américaine spécialisée dans ce domaine.

 

Le Tchad compte-t-il se tournée vers l’énergie électrique pour combler son déficit énergétique ? C’est la question qu’on pourrait se poser après le passage d’une délégation de la société Team Africa sur le sol tchadien.

Celle-ci a été reçue par le Président de la république Idriss Deby. Les représentants de la multinationale et le Chef de l’Etat ont parlé d’un possible investissement dans le pays.

Il est question concrètement de la construction et l’exploitation d’une centrale électrique à biocombustible d’une capacité de 150 mégawatts en boot sur 25 ans.

Une proposition qui de l’avis de Président-directeur général de Team Africa, Ron Yeffet, a retenu l’attention d’Idriss Deby. Surtout que celle-ci permettra d’augmenter la production en énergie du pays.

Et ce projet demandera un investissement d’environ 198 milliards de F CFA. Si la centrale voit le jour, Team Africa pense pourvoir vendre le kilowatt/h à n peu moins de 100 francs CFA à partir de la huitième année de son exploitation.

Mais aussi que « Pour atteindre son indépendance énergétique, socle du développement socio-économique, le Tchad mise sur des partenariats dynamiques et avantageux », selon la présidence.

C’est en 2015 que le pays d’Idriss Deby signe son premier accord avec cette firme américaine. En suite en 2017, un contrat d’achat électrique avec la Société nationale d’électricité, la SNE.

Cependant ce partenariat avait suscité certaines craintes au Sénégal. En effet, durant cette même période une polémique existait sur Ron Yeffet, qui était accusé d’avoir créé une société fictive afin de gagner des marchés publics dans ce pays. Le site senemedia mettait d’ailleurs le Tchad en garde quant à son partenariat avec l’américain.

 

 

 

 

 

Tchad : La Hama appelle les medias à plus de responsabilité

L’organe se régulation des médias tchadien déplore dans un communiqué de presse, le fait que la presse diffuse des informations non vérifiées.

 

La Haute autorité des medias et de l’audiovisuel (Hama), dans un communiqué de presse signé de son rapporteur général adjoint Abdoulaye Adoum Attimer rendu public ce jeudi 19 juillet 2018 dénonce le comportement des médias publics et privés qui diffusent des informations non fondées et attire l’attention au respect du droit des individus.

Après la fermeture de la Radio Nada de Moundou pour six mois, c’est au tour des autres médias tchadiens d’être mis en garde par la haute autorité des médias et de l’audiovisuel (Hama). « Suite au désagrément des medias, le Hama, constate avec regret que depuis  quelque temps la parution et la diffusion dans certains medias des articles ou reportages sur des faits non fondés, alimentant les interrogations et inquiétudes dans l’opinion nationale », annonce le communiqué de la Hama.

Ce communiqué ajoute: « nous attirons l’attention des responsables des medias publics et privés au respect strict des textes qui encadrent l’exercice de la liberté de presse au Tchad ». La Hama rappelle aux responsable des medias à leur responsabilité dans les contenus des informations diffusées ou publiées, en veillant au respect du droit des individus, des libertés publiques et des interdits.

« Dans la 4ème République, un cadre juridique propice est mis en place pour un exercice responsable de la presse au Tchad  et encourage en outre tous les acteurs à travailler avec plus de rigueurs afin de garantir l’intérêt de notre démocratie renforcée », conclut le communiqué.

Justice: verdict attendu ce jour dans l’affaire d’Adam Noucky Charfadine et Co

La deuxième audience du procès en appel de l’ancien gouverneur a eu lieu hier dans l’enceinte du Palais de justice de N’Djamena.

 

C’est aujourd’hui qu’on connaitra l’issu de l’affaire de l’ancien gouverner de la région du Logone Oriental. En effet, le verdict est attendu ce vendredi 20 juillet 2018. En attendant, la deuxième audience de jeudi 19 juillet 2018 qui a duré toute la journée dans une salle moins remplie du Palais de justice de N’Djamena, le procureur a requis 6 mois de prison avec sursis pour l’ex-gouverneur. Les accusations : attentat à la liberté, l’unique infraction retenue sur les dizaines de départ, et la relaxe pour ses coaccusés. Ceci suite à des plaidoiries passionnées de deux parties.

Pour les avocats de l’ancien gouverneur, l’unique infraction, à savoir l’attentat à la liberté, n’est pas constitué. Ils demandent la relaxe pure et simple de leur client pour infraction non constituée. Pour la défense d’Adam Noucky Charfadine, le jugement doit être annulé dans toutes ses dispositions.

La partie civile se dit “consternée” par les réquisitions du procureur. Sa requête de récusation de deux juges supposés, proches d’Adam Noucky Charfadine a été invalidée. La partie civile informe qu’elle est en train d’étudier d’autres voies légales de recours pour faire invalidées ces réquisitions.

Pour rappel, l’ancien gouverneur de Logone Oriental, l’ancien commandant de la légion de gendarmerie de Doba, son adjoint et ses deux éléments ont été condamnés en première instance à respectivement 6 ans de prison ferme et 5 millions FCFA d’amende et aussi 5 ans et 200 000 FCFA d’amende chacun avec radiation du rang de la gendarmerie. Aussitôt les deux parties ont interjeté appel.

 

 

Tchad : un don de 4 véhicules à la Gendarmerie nationale

Ce don a été fait par la République française aux forces de sécurité tchadiennes.

 

Bonne nouvelle pour les forces de sécurité tchadiennes. La Gendarmerie nationale a reçu un don de 4 véhicules de la France.

L’Attaché de sécurité intérieure de l’Ambassade de France au Tchad a présidé une cérémonie le 17 juillet 2018. Au cours de ladite cérémonie, il a remis officiellement les clés de 4 véhicules Mitsubishi Pajero au directeur général de la gendarmerie nationale tchadienne.

Ces véhicules sont financés par la direction de la coopération de sécurité et de défense du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères de la France.  Ces outils, dont le financement se fait dans le cadre de projets conduits par la coopération française, sont destinés à l’Inspection technique et à la Section nationale de recherches judiciaires de la gendarmerie nationale (SNRJ).

N’Djamena: un faux policier appréhendé

Il se faisait passé pour un commandant de la police nationale et menait ses activités a sein du Commissariat central de N’Djamena.

 

Habillé en tenue de la police nationale tchadienne avec le grade de commandant, pistolet au ceinturon, Daoud Azarak, le vrai faux commandant opère tranquillement dans la cour du commissariat central. Entre arnaque des citoyens et trafic d’influence, Daoud Azarak fait aisément ses « business » sous le nez et la barbe des vrais policiers qui lui présentaient régulièrement les civilités. Démasqué, il est arrêté et confié à la justice.

Le ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale présent à la présentation demande à la population d’exiger la présentation de la carte à tout policier qui tente de l’arnaquer. « Il y a des faux policiers partout, il faut les dénoncer », dit Ahmat Mahamat Bachir.

Il a promis de démanteler ce qu’il qualifie de « réseaux ». « Les investigations démontrent qu’il y a des réseaux, ce n’est pas seulement à la police nationale. Il y en a même dans l’armée nationale, à la douane, à la gendarmerie nationale, ils sont nombreux, c’est un réseau et nous sommes en train de les démanteler au fur et à mesure », a-t-il souligné.

Le procureur de la République près le tribunal de grande instance de N’Djamena, Issa Tom dit que le sieur Daoud Azarak sera jugé pour usurpation de titre et atteinte à l’autorité de l’Etat.

 

Tchad : Faki Mahamat dément être en froid avec Idriss Deby

Le président de la commission de l’Union Africaine est actuellement en séjour au Tchad. Il a rencontré le président de la république le 18 juillet 2018.

 

Le mercredi 18 juillet 2018, Idriss Déby Itno a accordé une audience au président de la commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat. Les deux hommes ont parlé des conclusions du 31e sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine.

Cependant le dirigeant de la commission de l’UA a tenu a apporté certaines éclaircissements quant aux rumeurs qui le disent en « brouille » avec le Chef de l’Etat tchadien.  « Je suis un homme  très proche du président Deby » martèle-t-il. Celui qui a été chef de la diplomatie tchadienne rappelle que c’est le chef de l’Etat qui l’a « envoyé en mission » et qu’il a été choisi président de la commission de l’UA. Moussa Faki déplore que de telle rumeur soit véhiculée par voie de presse. « Je crois que ces genres de rumeurs, il faut les laisser mourir de leur propre mort. Mais je le regrette, on abuse de l’opinion tchadienne avec des histoires rocambolesques qui n’ont aucun sens et aucun degré de véracité » affirme-t-il.

Au cours de l’audience, Moussa Faki Mahamat et Idriss Déby Itno ont échangé sur les grands points sur le devenir de l’Afrique notamment, les conclusions du dernier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine. « C’est un honneur pour moi également, que mon pays soit parmi les 6 premiers Etats africains, qui ont déposé les instruments de ratification de l’accord sur la zone de libre-échange continentale.  J’ai également constaté que le Tchad a ratifié un bon nombre d’instruments africains notamment sur le fond monétaire africain, sur la banque africaine d’investissement, sur la banque centrale. Je crois que cela dénote une fois de plus de l’engagement panafricain du président Deby et de l’engament du Tchad pour la construction de l’intégration du continent africain » précise Moussa Faki Mahamat.

Santé : Tchad adopte un document sur le dispositif d’assurance

Ce texte adopté le 17 juillet dernier par les experts tchadiens du domaine de la santé, sera un guide qui les aidera à mettre en place un dispositif d’assurance-santé.

 

Le Tchad vient d’adopter son « document d’orientation du dispositif d’assurance-santé » pour mieux faire face à de multiples problèmes de santé publique que connaît sa population. Pour sa mise en œuvre, de nombreux défis épidémiologiques, financiers et humains, restent à relever.

Ce document, adopté mardi dans la capitale tchadienne par les différents chefs de départements ministériels impliqués dans le secteur et les techniciens du ministère de la Santé publique, sous la coordination technique de la Cellule interministérielle de coordination de la mise en œuvre de la Couverture santé universelle (CIC-CSU), constitue un cadre de dialogue entre le gouvernement de la République du Tchad et les partenaires techniques et financiers.

Il « sera un guide, une feuille de route pour toutes les actions qui seront menées dans ce domaine, les prochaines années », a déclaré Kalzeubé Payimi Deubet, ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence.

« En adoptant la stratégie nationale de couverture santé universelle en 2015, puis le plan national stratégique pour sa mise en œuvre en 2016, le Tchad vise à atteindre une situation où toutes les populations peuvent obtenir les services de santé de qualité dont elles ont besoin, sans que le coût ne les expose à des difficultés financières, ou à renoncer de se soigner », a-t-il précisé.

La dernière enquête démographique et de santé au Tchad, réalisée en 2014 et 2015, a attesté qu’à la suite des efforts déjà fournis, les indicateurs de santé se sont nettement améliorés durant les dix dernières années. Mais beaucoup reste à faire. Le taux de mortalité maternelle est de 1 084 décès pour 100 000 naissances vivantes, une mortalité néonatale de 39 pour 1 000 et un taux d’accouchements assistés par un personnel qualifié à 23%.

Au premier rang des problèmes de santé publique, il y a le paludisme, première cause de consultations et près de 40% de décès qui surviennent dans les hôpitaux et centres de santé, selon des données du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP). Il y a aussi la prévalence du VIH-sida, dont le taux est de 3,3%, selon l’enquête de 2015.

En plus de situation épidémiologique fragile, le Tchad fait face à une pénurie chronique de personnel de santé: en moyenne 2,74 professionnels de santé pour 10 000 habitants, selon l’enquête de 2015, alors que la norme de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est de 23 travailleurs pour autant d’habitants. Autre disparité, l’indice de disponibilité du personnel au niveau national est très faible (13%), tandis qu’il est très élevé à N’Djaména, la capitale (82%). Quant aux médecins, ils ne sont que 660 opérationnels contre 1 375 recommandés.

Pire, depuis trois ans, le Tchad est plongé dans une grave crise économique provoquée par la chute des cours du pétrole et exacerbée par un manque de diversification économique. En réponse, des mesures d’austérité ont été prises réduisant notamment les dépenses publiques, y compris dans les domaines sanitaires.

« Pour améliorer cette situation, le ministère de la Santé publique a mis en place diverses stratégies à haut niveau et à haut impact, notamment la mise en œuvre du financement basé sur le résultat dans quelques districts sanitaires pilotes, avant de passer progressivement à une échelle sur douze districts », a expliqué Aziz Mahamat Saleh, ministre de la Santé publique.

« Il y a aussi la stratégie nationale de santé communautaire qui est en train d’être mise en place, pour une meilleure implication des populations, avec le recrutement planifié de 40 000 agents de santé communautaire, soit deux agents par village », a-t-il ajouté.

Tchad : le musée de Gaoui menacé

Installé dans l’ancien palais du sultan de la localité, cette galerie représente la mémoire du peuple kotoko aujourd’hui menacée de disparaître.

 

C’est un petit bijou perdu, au cœur de Gaoui. Le palais historique du sultan du village, construit au 19ème siècle, et transformé, il y a bientôt 30 ans, en musée. La survie des lieux repose sur la bonne volonté de trois hommes, dont le directeur, Abakar Saleh, a 80 ans.

« Je suis vieux et je continue à travailler pour le musée, regrette le directeur. S’il y a des jeunes kotokos qui veulent me remplacer ici, je n’y vois aucun inconvénient! »

Mais personne, à Gaoui, et au sein des Kotokos – qui peuplent essentiellement le village – n’a envie de prendre la suite. Gérer ce musée est une gageure. L’argent manque. Les murs s’effritent et menacent de s’effondrer. Le toit d’une case en paille, par exemple, ne peut être refait. Trop cher. Le musée recèle pourtant des trésors. Des ustensiles, des sculptures plus que centenaires. Ce bâton de commandement, symbole du pouvoir du sultan.Tout comme ce boubou cousu de fils d’or, pièce phare des collections.

« C’est un grand boubou qui a été porté par quatre générations de sultans, explique Mahamat Djibrine, guide au musée. Le grand parent, le père, le fils et le petit-fils, ils l’ont tous porté, c’est un grand boubou qui doit avoir 150 ans ou 160 ans. » Ces vestiges d’un passé glorieux sont entreposés, là, sans protection.

Le guide du musée veut aussi passer la main. Mahamat Djibrine est la seule mémoire du peuple kotoko.Aucun écrit n’existe. Et Hassan Ardoulaye, l’actuel sultan de Gaoui, n’a pas de solution.

« Je crains que l’histoire des Kotokos ne disparaisse avec ce musée, même si j’ai transmis notre histoire à mes enfants, témoigne le sultan Hassan Ardoulaye. Le musée retrace la longue histoire des Kotokos pour nous, comme pour les visiteurs. Sans lui, il n’y a plus d’histoire. J’espère qu’on va le garder jusqu’à la fin des temps. »

L’année dernière, le ministère du Tourisme tchadien a été saisi par l’ensemble du village, pour faire inscrire le musée de Gaoui au patrimoine mondial de l’Unesco. Une demande laissée, pour l’instant, sans réponse.

Marius Mouandilmadji : « Je pense avoir pris la bonne décision »

Marius Mouandilmadji s’est engagé ce mardi 17 juillet en faveur club de football du FC Porto pour quatre ans.

 

Marius Mouandilmadji, quelques mois seulement au Cameroun et vous voilà dans le club champion du Portugal. Comment vous sentez-vous ?

Je me sens bien. Cet engagement me rend humble par rapport à tout ce que j’ai vécu depuis quelques mois. C’est l’indication qu’avec le travail, la discipline, l’écoute de nos coachs, tout est possible.

Comment avez-vous trouvé le climat et l’environnement du Portugal ?

Je suis arrivé à un moment de l’année où le climat n’est pas trop différent de ce que j’ai déjà connu. Mais quel qu’il en soit, je vais m’y adapter.

La presse indiquait que plusieurs clubs vous sollicitaient au vu de vos performances avec Coton Sport de Garoua. Pourquoi avoir choisi le FC Porto ?

Ce n’était pas facile parce que quand vous être sollicité, vous devez garder la tête froide et avoir la lucidité pour faire le bon choix. Je pense avoir pris la bonne décision pour la suite de ma carrière. Ce qui était important pour moi était de trouver un club qui me donnera le meilleur encadrement pour continuer à apprendre et progresser. Je pense que ce sera le cas ici parce que c’est un club qui a une grande histoire. La présence d’un coach comme Sergio Conceiçao m’a beaucoup motivé. Oui savoir que notre coach à la réputation de faire confiance aux jeunes joueurs me motive. De plus si tu travailles dur, tu écoutes, tu es discipliné, tu peux avoir ta chance. Il faut pouvoir gagner sa confiance comme il l’a fait à Nantes (avec Rongier) ou au FC Porto (avec des jeunes de l’équipe B) l’an dernier. Enfin, la présence de Aboubakar Vincent, un ancien de Coton Sport, m’a beaucoup encouragé.

Avant de vous engager, avez-vous eu des séances avec le groupe ? Si oui, pouvez-vous nous parler de la différence de niveau entre les trois clubs des trois différents pays ?

Non. J’ai été engagé directement sans essai. Parlant de la différence de niveau, c’est comme si je gravissais les échelons. Partant de Gazelle FC, j’ai fait un pas en avant en m’engageant avec Coton Sport. Et c’est une autre marche que je gravis en signant avec le FC Porto et je sais que les exigences y seront encore plus importantes. Mais avec le travail, la discipline, en écoutant bien mon coach Sergio Conceiçao, je crois que je vais pouvoir traverser un cap.

Que vous a apporté Coton Sport de Garoua et le championnat du Cameroun ?

Si je me suis engagé avec le FC Porto, c’est surtout grâce à la visibilité que m’a offert le championnat du Cameroun, Elite One, qui est très compétitif. Je serais à jamais reconnaissant envers Coton Sport qui est venu me recruter au Tchad, qui m’a fait travailler dans ses infrastructures de haut niveau. Le président Fernand Sadou m’a fait confiance et n’a jamais cessé de m’encourager. Je serais aussi à jamais reconnaissant envers Coach Ebwellé et Coach Alioum qui m’ont aidé à travailler mes lacunes, et qui ont amélioré mes qualités, me permettant ainsi de devenir un joueur plus complet. Je n’oublie pas mes coéquipiers sans qui je n’aurais pas été autant performant à l’instar d’Innocent Assana, le meilleur passeur du championnat, s’il faut singulariser. J’aimerai aussi remercier la presse camerounaise qui m’a exposé au monde entier. J’aimerai aussi remercier mon agent, Nana Maxime qui est camerounais, pour son professionnalisme, sa rigueur, et ses conseils, qui en très peu de temps, a pu me placer dans un grand club.

Tchad : Gaoui ce village de potiers

Cet art est la principale activité économique de cette localité et c’est une affaire exclusivement féminine.

 

C’est un petit village, situé à 25 kilomètres de N’Djamena. Gaoui vit de la poterie depuis des décennies. 150.000 pièces sont réalisées chaque année par les femmes du village, seules à pratiquer cet artisanat. Un savoir-faire qui s’exporte jusqu’en Chine.

Maldou Hassan est la doyenne des potières de Gaoui. A « environ 70 ans », elle continue d’exécuter, jour après jour, les mêmes gestes précis et vifs: « Je fabrique environ trois jarres par jour et les petites productions comme les bols, j’en fais autant que possible, explique-t-elle. Les journées sont longues car la demande est forte, on vend beaucoup. Je commence à sept heures le matin, et je finis vers 16 heures pour m’occuper de ma famille. Mais j’ai diminué mon rythme avec l’âge. »

La terre provient des plaines alentours. Maldou Hassan met en forme les poteries, les ornemente de gravures singulières, typiques de Gaoui. Après avoir laissé sécher sa production au soleil, elle l’entrepose dans une pièce, à l’abri, avant de la faire cuire. Ce stock représente un mois de travail. Il n’est pas encore temps pour l’artisane de passer la main

« J’ai montré tout ce que je savais faire à mes filles. Mais elles ne maîtrisent toujours pas les petits détails et les gravures, regrette Maldou Hassan. Il faut du temps pour y arriver, cet art est propre à Gaoui. »

Tout le village vit de cette tradition ancestrale et féminine. Il est donc important de transmettre ce savoir-faire aux plus jeunes. Après la cuisson, c’est au tour des adolescentes d’entrer en action.

« Je suis en train de lisser cette poterie avec de l’huile, du pigment et des graines de baobab, décrit la jeune Awa. Il faut qu’elle brille pour être belle, c’est important. »

Les Tchadiens ont l’habitude de dire que les poteries de Gaoui sont les plus solides et les plus belles du pays. Et les grandes jarres conserveraient l’eau bien fraîche. Leur renommée a de loin dépassé les frontières du village. Elles s’exportent jusqu’en Turquie ou en Chine.

 

Baccalauréat 2018 : les élèves tchadiens passent les épreuves depuis hier

Ils sont 79.600 candidats répartis dans 94 centres à travers le pays. Le coup d’envoi de cette session 2018 a été donné hier par les deux ministres en charge de l’éducation.

 

Les examens de fin d’année ont bien eu lieu au Tchad. Pour sûr, depuis hier les élevés inscrits en classe de terminale passent les épreuves du Bac. L’année scolaire n’a pas été des plus simple, mais ils espèrent tous braver cette examen, afin de la clôturer en beauté.

Le baccalauréat tchadien est organisé en deux séries d’épreuves dans les filières scientifiques et littéraires et dans les deux langues officielles du pays (français et arabe). Les épreuves se déroulent jusqu’au 21 juillet dans 94 centres d’examen répartis à travers tout le pays.

Les résultats du baccalauréat de la session de juillet seront connus le 28 août prochain, d’après l’office national des examens et concours du supérieur (ONECS).

Il faut rappeler que les choses n’étaient pas gagnées. Il y a quelques jours encore le débat était de savoir si finalement les examens auront lieu au Tchad cette année ou pas. L’année scolaire a été secouée par deux grèves des enseignants du secteur public. Ceux-ci réclament le payement intégral de leur salaires et prime.

D’ailleurs, c’est depuis la fin de mai que les élevés inscrits dans des établissements d’enseignement public n’ont plus repris le chemin de l’école. Si à ça on ajoute la période d’interruption de janvier à mars, les élevés n’auront passés que six mois sur les bancs de l’école cette année.

Aucun incident n’a encore été enregistré depuis le début des épreuves hier 16 juillet 2018.

Crise alimentaire : au Tchad 4 millions de personnes concernées ?

Ceci est le chiffre prévisionnel qui a été rendu public à l’issu des travaux mené par le Cadre harmonisé. Il pourrait être atteint durant la période allant de juin à aout 2018.

 

Quatre million ! C’est le nombre de personnes qui seront touchées par la crise alimentaire au Tchad. L’information vient du Cadre Harmonisé d’identification des zones à risque et des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest (CH). Le cadre fait également état de 991 000 sévèrement touchées par l’insécurité alimentaire.

La période au cours de laquelle le pays est plus susceptible d’enregistrer ces chiffres est comprise en juin et aout 2018, durant la période dite de soudure.

« Les zones les plus touchées par cette situation d’insécurité alimentaire se situent essentiellement dans la bande sahélienne, où réside la quasi-totalité des personnes affectées par l’insécurité alimentaire sévère. Précisément, 27% de la population se trouvent en insécurité alimentaire dans les régions du wadi-fira et du Lac, 25% au Kanem, 24% dans le Bahr El gazal et 18% dans le Guera » peut-on lire sur tchadinfo.

Les résultats de l’analyse de la situation alimentaire et nutritionnelle révèlent ce pendant qu’aucun département et aucune population ne serait en « phase Famine ». Cependant, près de 304 038 personnes seront dans cette phase, et en situation de déficit considérable, avec des taux de malnutrition supérieurs au seuil d’urgence.

Ces populations nécessitent une assistance humanitaire y compris une aide alimentaire gratuite, de compléments aliments bétail, et autres activités de relèvement et de renforcement de la nutrition, de la santé, des moyens d’existence et des capacités de résilience.

 

 

Tchad : Adam Nouki et Co devant la barre

Le procès en appel de l’ancien gouverneur de la région du Logone Oriental et les militaires condamné à au moins cinq ans de prison s’est ouvert hier à la cour d’appel de N’Djamena.

 

L’ex-gouverneur du Logone Oriental, Adam Nouki Charfadine et les éléments de la gendarmerie condamnés à une peine allant de 5 à 6 ans de prison pour destruction de biens, outrage à magistrat, détention illégale, discrédit sur les décisions judiciaires, empiétement sur une décision de justice et attentat à la liberté, ont comparu ce lundi 16 juillet 2018 devant la cour d’appel de N’Djamena pour une audience de notification des charges et de vérification d’identité.

L’audience de notification des charges initialement prévue à 9 heures a finalement commencé tard dans l’après-midi. Ce retard est dû à la tenue d’une assemblée générale des greffiers qui s’est prolongée toute la moitié de la journée.

Le jury en appel a fait son entrée dans la salle d’audience avant l’arrivée des prévenus qui ont ensuite fait irruption. Le président de la cour d’appel, en prenant la parole, a prévenu les avocats des deux parties qu’il n’aimait pas être interrompu et n’admettrait aucun désordre dans la salle. Ensuite, il a procédé à la notification des charges retenues contre les prévenus et à la vérification de leur identité.

Quatre agents des forces de l’ordre se sont relayés pour affirmer avec force qu’ils ont agi sur instruction de leur chef hiérarchique afin de procéder à l’interpellation de Oumar Magadi, en vue de le mettre à l’abri d’un éventuel lynchage.

Pour sa part, l’ex-gouverneur du Logone Oriental, Adam Nouki Charfadine a dit ne pas reconnaitre les faits qui lui sont reprochés. Il a affirmé qu’il a rempli, en tant qu’administrateur de la région, sa mission régalienne qui est celle de maintenir la cohésion sociale et d’assurer la sécurité dans sa circonscription administrative.

Les avocats de la partie civile et de la défense se sont tiraillés sur le nombre de victimes qui se rajoutent au dossier. La victime Doumra Manace a fait observer que les plaintes qu’il a déposées contre les deux agents des forces de l’ordre de la Maison d’arrêt de Doba et le commandant de la garde nationale et nomade du Tchad de Doba n’ont pas être pris en compte. Le procès de plaidoirie en appel est renvoyé au jeudi 19 juillet 2018.

 

Tchad : les pharmaciens et les médecins contre les récentes nominations

L’ordre des pharmaciens a donné un point de presse le 13 juillet à la Maison des médias au cours duquel il a manifesté son mécontentement.

 

L’ordre national des médecins du Tchad et celui des Pharmaciens relèvent les incongruités que portent les décrets 1414 et 1415  du 06 juillet 2018 portant nominations aux postes de responsabilités au ministère de la santé publique. C’est à travers un point de presse fait par Dr Haroun Badawi Mahamat, vice –président de l’Ordre national des Pharmaciens du Tchad.

Selon l’ordre national des Médecins  et Pharmaciens du Tchad, ces deux décrets pris par le Chef de l’Etat pour nommer certaines personnes à des postes de responsabilité au Ministère de la santé publique portent d’énormes incongruités.  Pour les médecins et pharmaciens, cette nomination sape les efforts consentis pour le bien être sanitaire du peuple tchadien.

D’abord, il y a « l’usurpation des titres de Docteur en faveur de certaines personnes occupant  les postes d’inspecteur  chargé des finances et ressources humaines, sous-directeur de statistiques et informations sanitaires, directeur de la santé de la Reproduction et de la vaccination et le délégué sanitaire régionale de N’Djaména », cite le vice-président de l’Ordre national des Pharmaciens Dr Haroun Badawi Mahamat qui a  parlé au nom des Médecins et Pharmaciens.

Pour Dr Haroun Badawi Mahamat, ces deux décrets  font « la promotion des personnes étrangères au ministère de la santé qui ne répondent pas au profil de poste (Directeur de ressources humaines et de la Formation, sous-directeur de la planification, inspecteur chargé des établissements pharmaceutiques et laboratoires ». « Ce qui est contraire à la politique prônée et axée sur la promotion des cadres internes », martèle Dr Haroun Badawi.  En  conclusion, la nomination de ces agents ne répond pas au profil de leurs postes, estiment les Médecins et les Pharmaciens tchadiens.

« La nomination de feue Dr Nambatigué Sainta, décédée en 2017 au poste de sous directrice de la pharmacopée illustrant la légèreté avec laquelle le chef de département a procédé aux propositions des candidats à la promotion », déplore le vice-président de l’ordre national des Pharmaciens du Tchad.  En outre, les médecins et pharmaciens constatent la non-représentativité  des femmes au niveau des délégations sanitaires régionales. De ce fait, elle est contraire aussi à la politique du chef de l’Etat qui consiste à mettre un accent particulier sur l’équité à travers la 4ème République.

« Au-delà des frustrations  qu’ils engendrent au sein de l’ordre national des médecins du Tchad et celui des Pharmaciens, ces deux décrets violent et remettent en cause les principes fondamentaux de l’administration. Ainsi, cette mauvaise gouvernance des ressources humaines pourrait constituer, si des mesures correctives ne sont pas prises, une source de démotivation du personnel et partant du corps médical », notent les pharmaciens et médecins du Tchad.  C’est pourquoi, une demande à l’annulation de ces deux décrets est déposée auprès du Chef de l’Etat. « Sous d’autres cieux, le ministère de la santé publique doit démissionner », souligne Dr Haroun Badawi Mahamat.

 

 

Tchad : 12 policiers ont été révoqués

Le décret stipulant leur sortie des rangs de la police nationale a été signé le 13 juillet dernier à N’Djamena.

 

Par un décret du ministre d’État secrétaire général de la présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet, signé par délégation, 12 policiers sont révoqués du corps de la Police nationale. Cette révocation intervient suite à deux fiches, notamment la fiche n° 0308/PR/PM/MATSPGL/SG/DGPN/DRG/2018 du 20 juin 2018, relative à l’acte de complicité d’assassinat d’une expatriée, et la fiche n° 157/PR/PM/MSPI/2015 du 21 janvier 2018, relative à l’abandon de poste par les intéressés et conspiration avec les groupes rebelles.

Ce groupe de 12 policiers est composé de deux commissaires divisionnaires de police, 3 commissaires principales de police, 3 officiers principaux, un officier et 3 gardiens de la paix ont été révoqués pour faute grave et manquements aux obligations professionnelles. Cliquez ici pour lire le décret entier

Tchad: Amnesty International axe son rapport sur la répression

Le rapport de l’organisation internationale a été publié ce lundi 16 juillet et est intitulé « Budgets en chute, répression en hausse ».

 

Dans un rapport, publié ce lundi 16 juillet, intitulé « Budgets en chute, répression en hausse », l’ONG Amnesty International s’intéresse à l’impact social des mesures prises par le gouvernement tchadien, depuis 2015, pour faire face à la chute brutale des cours du pétrole. Baisse du budget de la santé, coupes budgétaires en matière d’éducation… les populations paient un lourd tribut et, lorsqu’elles manifestent pacifiquement leur lassitude, elles sont victimes de la répression par les forces de l’ordre.

Des mesures d’austérité, mais à quel prix ? Dans son dernier rapport publié ce lundi, Amnesty International montre que les réductions drastiques dans les secteurs de la santé et de l’éducation ont renforcé la précarité des populations les plus vulnérables. Cette étude s’appuie sur les témoignages de 176 personnes recueillis à Ndjamena, Massaguet, Massakory et Sarh.

L’ONG constate que le budget du gouvernement consacré à la santé a diminué de moitié entre 2013 et 2017. Les subventions allouées aux hôpitaux ont aussi baissé. Résultat : des pénuries récurrentes de médicaments et notamment de produits essentiels tels que le paracétamol et les désinfectants.

« Rien ne saurait justifier le non-respect des obligations minimales essentielles en matière de droit à la santé, même une crise économique », déplore Samira Daoud, la directrice régionale adjointe pour d’Afrique de l’Ouest et du centre d’Amnesty.

Seconde victime de ces coupes budgétaires : l’éducation. Suppression des bourses des étudiants, hausse des frais d’inscription dans les universités publiques, réduction de 50 % des primes et indemnités des fonctionnaires… tout ceci contribue à maintenir un faible taux de scolarisation, à avoir des salles de classe sous-équipées et une grogne sociale de plus en plus importante de la part des enseignants et des étudiants, constate l’ONG de défense des droits de l’homme.

Chaque fois qu’il y a eu des mesures d’austérité qui ont été prises, cela a entraîné des manifestations des populations, de la société civile, des étudiants, des élèves, mais aussi des grèves de fonctionnaires. De janvier à mars, nous avons documenté au moins 12 manifestations. Dans tous ces cas-là, il n’y a eu qu’une seule manifestation pendant laquelle les forces de sécurité n’ont pas eu recours à des gaz lacrymogènes pour disperser la foule.

Que les gens aient fait ou non usage de la force, les forces de sécurité ont frappé des manifestants. Il y a eu plusieurs blessés et 150 personnes, au moins, ont été arrêtées, dont de nombreux élèves et étudiants. Nous, ce que nous constatons c’est que la répression continue au Tchad. Les mêmes restrictions qui existaient avant continuent et sont encore plus renforcées. Par conséquent, le ton a durci encore plus et la situation est, pour nous, très inquiétante d’autant plus que nous avons eu à faire, auparavant, des recommandations et nous constatons que ces recommandations ne sont pas mises en œuvre.

Tchad : ENASTIC et Airtel pour la formation des jeunes

Un accord a été signé entre l’école et la société le 12 juillet dernier. Celui-ci a pour but d’approfondir la formation des étudiants de l’ENASTIC

 

L’école nationale supérieure des TIC et la compagnie de téléphonie mobile Airtel ont signé un accord de partenariat ce 12 juillet 2018 au siège de ladite école. Ce sont les directeurs des deux institutions, Djibril Tobe de Airtel et Dr Idriss Saleh Bachar de ENASTIC qui ont apposé leurs signatures au bas de l’accord. C’est un accord de cinq pages avec 11 chapitres.

Les deux parties s’engagent à organiser conjointement les périodes de formation en entreprise; assurer par tous les moyens la qualité pédagogique des stages; s’informer et analyser les évolutions des métiers et des formations au regard du marché de l’emploi; proposer des formations professionnelles adaptées aux évolutions économiques, technologiques, juridiques et organisationnelles; étudier en commun et en fonction des besoins exprimés les ouvertures de cycle professionnel et les compléments de formation à apporter à ceux existants.

Cette convention a pour objet de définir un cadre de référence de partenariat dans le domaine de la formation, de la recherche et de l’insertion professionnelle des étudiants de l’ENASTIC. Les programmes de formation seront mis en place selon les besoins de Airtel Tchad.

Airtel Tchad apportera son concours aux actions d’information sur ses métiers à l’ENASTIC par une contribution aux diverses opérations d’information (forum des métiers des TIC, opération “portes ouvertes” semaine école entreprise), l’accueil des étudiants de l’ENASTIC en son sein. Airtel informera en cas de besoin l’ENASTIC des perspectives d’emploi dans son secteur, notamment sur les métiers, le niveau de diplômes, la mobilité, les critères de recrutement, les conditions de travail, etc. Elle favorisera l’accueil des étudiants en son sein pour le stage professionnel.

Les signataires renforcent leur coopération technique et financière notamment par les dotations en équipement et appui à la recherche. Les dotations en équipements et l’appui à la recherche faites par le partenaire seront utilisées dans des conditions précises par avenant.

La convention entre Airtel et l’ENASTIC a une durée de deux ans renouvelables.

G5 Sahel: un Tchad seconde le commandement

Il s’agit du Général Oumar Bikimo. Celui-ci a été nommé ce 13 juillet Commandant en second de la force qui regroupe cinq pays du sahel.

 

Le général de division Oumar Bikimo Jean, des forces Armées et de Sécurité du Tchad, est nommé par un décret rendu public le jeudi 12 juillet 2018, Commandant de la Force G5 Sahel en second. Le nouveau Commandant en second du G5 Sahel n’est pas un nouveau dans la gestion des forces multinationales. Né vers 1960 à Faya Largeau, au nord du Tchad, Oumar Bikimo a été commandant par intérim de la mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) du 9 décembre 2014 au 2 avril 2015.

Le jeune Bikimo embrasse très tôt la carrière militaire, pour laquelle il semblait être destiné. Tour à tour du Tchad aux Etats-Unis il participe à plusieurs formations et stages de perfectionnement.

Au cours de sa carrière, ce père de 8 enfants a obtenu de nombreuses distinctions. Neuf au total. La dernière en date est la Médaille de la Croix du Mérite Militaire, avec Etoile de Merveille de la République française.

 

 

N’Djamena: un cadavre retrouvé près de la morgue de l’hôpital Central

Il s’agit d’un homme d’une quarantaine d’années. Il a été retrouvé couché sur la ruelle en face de la morgue de l’Hôpital Général de Référence Nationale (HGRN).

 

La découverte a été faite dans l’après-midi du 12 juillet. Le cadavre d’un quarantenaire vêtu d’un pantalon noir, et d’une chemise rayée, entre les villas communales n° 28 et 29, derrière les femmes vendeuses de citrons non loin de l’Hôpital Mère et Enfant que le corps a été aperçu. A côté de lui, il y a des traces de sang. Mais, les forces de l’ordre sur les lieux constatent que le cadavre ne présente pas de signes de blessure. Il aurait donc vomi du sang peu avant de rendre l’âme. Aussitôt il a été transporté à la morgue de l’HGRN.

C’est d’ailleurs là-bas que les éléments de la Police Judiciaire ont retrouvé sur lui un extrait d’acte de naissance, une ordonnance médicale et des médicaments contre la tuberculose. Il s’appellerait Abderaman Abdel-Aziz âgé d’environ 40 ans. Des témoins rapportent que, l’homme souffrirait de tuberculose et interné à l’HGRN. Il serait sorti pour chercher de quoi se mettre sous la dent.

Le matin, peu avant qu’on ne le retrouve mort, il passait quémander aux alentours pour trouver quelque chose à manger.  « Il est venu le matin nous demander des jetons pour chercher à manger et acheter de l’eau à boire. Nous lui avons servi de l’eau dans une bouteille », témoigne une des vendeuses de citron non loin de l’endroit où il a été retrouvé mort.

Tchad: recensement à la police

L’opération de récemment des agents de la fonction publique, lancé par le gouvernement a débuté cette semaines par les fonctionnaires de la police.

 

Le Tchad traverse une grave crise socio-économique et doit assainir ses finances. Son gouvernement vient de lancer une campagne de recensement physique des fonctionnaires, qui a débuté cette semaine dans les rangs de la police. Pour arriver à recenser les policiers, aucune solde n’a été payée par la banque comme cela se faisait d’habitude.

Chaque policier tchadien est tenu de se présenter physiquement devant des officiels munis de documents qui attestent qu’il est toujours actif avant de passer à la caisse pour toucher sa solde. L’objectif de cette opération est d’élaguer des listes tous les faux policiers en vue d’assainir les finances publiques qui en ont bien besoin.

« Le fichier de la solde est devenu erroné. Donc c’est un coup de balai que le gouvernement a lancé dans le cadre de l’assainissement de ce fichier », confirme le ministre de l’Administration du territoire et de la sécurité publique, Ahmat Mahmat Bachir.

Ce recensement physique répond à une demande de la Banque mondiale et il devra s’étendre à tous les fonctionnaires de l’Etat tchadien. Difficile à dire pour le moment combien de temps cette procédure va prendre.

Mais le ministre tchadien se dit confiant dans les résultats : « Nous ne sommes qu’au début du recensement et du nettoyage du fichier, mais je reste convaincu qu’à la fin de l’opération, on trouvera beaucoup de fictifs qui continuent à toucher leur solde ».

Combien de policiers compte aujourd’hui le Tchad ? Quel pourrait être le pourcentage de policiers fictifs ? Ahmat Mahmat Bachir n’a pas voulu donner de chiffre en invoquant le secret-défense.

 

 

Tchad : un centre pour les enfants défavorisés

La Première dame a procéder au lancement des travaux de construction du centre le 11 juillet dernier à N’Djamena.

 

C’est le résultat de mise en œuvre des efforts de la Fondation « Grand Cœur » et l’Ambassade de Emirats Arabes Unis au Tchad. Dans quelques mois la capitale tchadienne découvrira le centre d’accueil « Iyali ». Ce centre a pour raison d’être l’encadrement et la formation des enfants issus des couches défavorisés de la société.

Le Centre « Iyali » (qui signifie « mes enfants » en arabe dialectal tchadien) sera doté d’un orphelinat avec une capacité d’accueil de 900 enfants ; un réfectoire, un centre de santé, une école, une bibliothèque, un centre culturel de 3000 place, un centre d’informatique, des salles de conférence, un centre de formation en couture, etc.

Le site de 5.400 m2 choisi pour accueillir le futur centre se situe dans le quartier Farcha dans le 1er arrondissement de N’Djaména. Les travaux qui viennent de débuter devront se terminer dans un delà de 10 mois, délai d’exécution des travaux.

Pour la Secrétaire Générale de la Fondation « Grand Cœur », Habiba Saoulba ce foyer «  accueillera en son sein ceux que les autres appellent à tort d’ailleurs, ″les enfants de la rue‶, alors que la rue n’a jamais enfanté ». Elle espère de ce centre « sortirons des enfants instruits, des grands couturiers, des grands techniciens(…) Nous sommes convaincus que ce centre est l’espoir et l’avenir pour ces enfants en situation difficile ».

La ministre de la Femme, de la Protection de la Petite Enfance et de la Solidarité Nationale, Dr Djalal Ardjoun Khalil, a precisé cependant que  « le centre IYALI a une vision prioritaire de lutter contre l’exclusion sociale des enfants et l’insertion socio-professionnelle des jeunes (..) Le centre IYALI est un centre de transit qui doit assurer la préparation des jeunes à la vie autonome ».

 

 

Téléphonie : le Tchad cherche un nouvel opérateur

Le gouvernement vient de lancer un appel d’offres international afin de trouver un nouvel opérateur de téléphonie pour le pays.

 

Le Ministère des Postes, des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication appelle  « les candidats ayant acquis une expérience dans l’exploitation des réseaux de Télécommunications, possédant des capacités techniques et financières appropriées et pouvant démontrer leur maîtrise du système à présenter une offre », peut-on lire dans l’appel d’offres.

En effet, le gouvernement veut recruter quatrième opérateur de téléphonie mobile. Celui-ci se verra octroyer « une licence d’établissement et d’exploitation de réseaux de téléphonie mobile de deuxième, troisième et quatrième génération ». Une démarche qui entre dans « le cadre de la mise en œuvre du Plan Tchad Numérique 2017-2021 ».

« Les candidats intéressés peuvent acheter un jeu complet du document d’Appel d’Offres moyennant le paiement d’un montant non remboursable de 1 000 000 de francs CFA ». Et bien entendu le « processus se déroulera conformément aux procédures d’Appel d’Offres International décrites dans le Dossier d’Appel d’Offres. Tous les Candidats satisfaisant aux critères d’éligibilité énoncés sont admis à soumissionner ».

Les offres doivent parvenir au plus tard le 13 Septembre 2018 à 10H00. Elles doivent être accompagnées d’un cautionnement de soumission d’un montant de Cent millions de francs CFA. Cliquez ici pour ouvrir l’appel d’offres

 

 

 

Tchad : un Numéro d’Identification Fichier Unique pour chaque citoyen dès 18 ans

Le sujet a été au centre de la conversation entre le ministre des Finances et du Budget, M. Issa Mahamat Abdelmamout et les maires de N’Djamena le 10 juillet dernier.

 

Le ministre des Finances et du Budget, M. Issa Mahamat Abdelmamout a rencontré le mardi 10 juillet 2018, à son cabinet les dix maires d’arrondissement et la maire de la ville de N’Djaména. L’objectif de cette rencontre est d’informer les élus communaux sur le nouveau projet du gouvernement portant sur le « Numéro d’Identification Fichier Unique (NIFU).

Ce projet vise à maitriser les recettes fiscales sur toutes les transactions financières. Les maires d’arrondissements sont ainsi invités à sensibiliser à leur tour leurs concitoyens. Le ministre des Finances et du Budget renseigne que tout Tchadien qui a 18 ans aura un numéro d’identification, qui sera mis dans les bases de données. Celles-ci seront synchronisées et gérées par une structure rattachée à la direction générale des Impôts.

D’après lui, NIFU permettra de connaitre toutes les transactions qui échappaient aux Communes et aux Fiscalités. Les sources de données, selon le ministre Issa Mahamat Abdelmamout, sont notamment, les immatriculations d’entreprises par l’ANIE, notariales, les répertoires des services financiers, les fichiers des importations et exportations douanières, le Guichet unique du foncier, le répertoire national des cartes d’identité nationale, passeports et cartes de séjour, les répertoires téléphoniques, les institutions de sécurité sociale, le répertoire judiciaire et les services publics.

Le ministre des Finances et du Budget précise que : « toutes ces sources seront interconnectées à la seule structure rattachée à la direction générale des Impôts, la direction générale du Trésor, la direction générale des Douanes et Droits Indirects, l’ANIF, la direction générale des Domaines, l’Inspection Générale des Fiances etc. ». Par ailleurs, M. Issa Mahamat Abdelmamout rassure les maires d’arrondissement que le gouvernement en symbiose avec eux pour la réussite du projet.