Tchad : le PPJS/ FORT appelle au boycott des élections référendaires

Alors que les autres parties sont en campagne dans l’ensemble du pays, le PPJS/ FORT invitent ses militantes et militants à rester à la maison le 17 décembre 2023, date des élections référendaires.

A travers un communiqué de presse, le PPJS/ FORT, membre du FOC (Forces de l’Opposition Crédible) appelle toutes ses militantes et militants à boycotter les élections référendaires du 17 décembre 2023, organisées : « par une junte illégale dont la légitimité reste à constater à travers un organe non consensuel dit CONOREC. »

Le mouvement estime que les résultats  de cette élection sont connus d’avance. Et donc les activités en cours  ne sont que des poudres dans les yeux de l’opinion nationale et internationale. « Le PPJS/ FORT ne se reconnaît dans ce processus et demande à toutes ses militantes et militants à demeurer vigilants pour la suite des évènements car des actions de grandes envergures se dessinent. » Le chargé de communication du PPJ/FORT, Vrivaithede Fulbert exhorte tous les autres partis Politiques indécis à clarifier leurs positions.

Tchad : le gouvernement donne de l’argent aux partis politiques

Un communiqué du ministère des Finances, produit le 05 décembre 2023, annonce le soutien financier du gouvernement aux partis politiques légalement créés.

Les « partis politiques légalement créés, reconnus et en activité pendant la transition en cours au Tchad, bénéficieront,  à titre exceptionnel et dans l’esprit du financement public des activités des partis politiques et conformément aux résolutions et recommandations du Dialogue National Inclusif et Souverain – un soutien d’un montant forfaitaire, unique et égal à chaque parti politique en activité. » Le document dans lequel est contenue cette information porte la signature du directeur de la communication du ministère des Finances et du Budget, Adam Abakar Kayaye. Il est dès lors, demandé aux responsables des partis concernés, ayant mandat et/ou pouvoirs, de se présenter au Trésor Public de N’Djaména, munis des documents d’usage à l’effet de retirer les chèques relatifs à ce soutien ou de fournir les références bancaires de leur parti nécessaires à l’exécution de la présente.

Un acte qui intervient à une période ou la majorité des leaders de partis politiques sont en campagne pour le référendum constitutionnel.

Tchad : Tom Erdimi rencontre les responsables des écoles doctorales

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Tom Erdimi a rencontré le 04 décembre 2023, les Responsables des Écoles doctorales sises à l’Université de N’Djamena.

A travers cette rencontre, le ministre d’État a sollicité des réponses précises sur le fonctionnement de ces Écoles doctorales ainsi que les perspectives d’avenir.

Le président de l’université de N’Djamena et les directeurs de ces écoles ont éclairé le ministre d’État par rapport au fonctionnement de ces écoles depuis leurs créations jusqu’aujourd’hui.

Pour le ministre d’État, les écoles doctorales du Tchad ne doivent pas se soustraire des normes internationales, c’est pourquoi il instruit pour leur bonne marche afin qu’il y ait l’accès facile, l’encadrement efficace, les soutenances dans le délai normal des jeunes tchadiens désirant faire carrière longue dans les études.

Pour plus d’efficacités, un plaidoyer sera fait au gouvernement de voir à la hausse le budget alloué aux écoles doctorales; de même une réflexion profonde sera menée au niveau du ministère et des universités pour étudier les cas pratiques liés à la formation doctorale.

Créées en 2015 et fonctionnelles en 2020, les thésards de la toute première promotion de ces deux écoles doctorales soutiendront leurs thèses du 15 au 20 janvier 2024 ici à N’Djamena. Ce qui placera le Tchad parmi les nations ayant un cycle complet de formation académique.

Les deux écoles doctorales sont:

* École doctorale Lettres, Sciences Humaines et Sociales dirigée par Prof Djarangar Djita Issa;

* École Doctorale Sciences, Techniques et Environnement dirigée par Prof Abdelhakim Boukar.

Il faut rappeler que le recrutement de la 4e promotion vient d’être lancé et prendra fin le 31 décembre 2023.

Source : ministère de l’Enseignement supérieur

Tchad : le président de la Coalition pour le ‘’Oui’’ à Moundou

La ville de Moundou, chef-lieu de la province du Logone occidental marque la quatrième étape de la campagne du président de la Coalition pour le ‘’Oui’’, Saleh Kebzabo.

Après les villes de Sarh, Koumra et Doba, le premier ministre, Saleh Kebzabo, par ailleurs, président de la Coalition pour le ‘’Oui’’, est arrivé à Moundou, capitale économique ce mardi 05 décembre, pour la campagne référendaire. Comme dans les provinces précédentes, Saleh Kebzabo est dans le Logone occidental pour : « présenter le projet de la nouvelle constitution dans toutes ses innovations. »

A cet effet, il enchaine les réunions de travail avec les autorités administratives civiles, militaires, leaders religieux et traditionnels, ainsi que les acteurs des différents partis politiques. Dans les villes qu’il a déjà sillonné, le président de la Coalition pour le ‘’Oui’’, a laissé entendre que « le projet que porte le Gouvernement est une réponse aux attentes exprimées par les participants au Dialogue National Inclusif et Souverain. »

A sa descente d’avion, le premier ministre, président de la Coalition pour le ‘’Oui’’ a été accueilli par le par le gouverneur de la province du Logone occidental, Ibrahim Ibni Oumar Mahamat Saleh et le chef de mission, Laoukein Kourayo Médard.

Tchad : le président de transition de retour à N’Djaména

Après son séjour à Dubaï dans le cadre travaux de la 28ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, Mahamat Idriss Deby a regagné N’Djaména.

L’avion qui transportait le président de transition a atterri à l’aéroport international Hassan Djamous le 3 décembre 2023. Il a été accueilli à son arrivée par quelques membres du gouvernement et des autorités sécuritaires.

A Dubai, Mahamat Idriss Deby a également pris part aux festivités marquant l’an 52 de l’Union des Émirats Arabes Unis. « L’événement qui se célèbre le 02 décembre de chaque année, est placé en cette édition, sous le signe de la durabilité ».

« En marge de cette commémoration, j’ai eu des échanges fructueux avec mon homologue émirati, Mohammed Ben Zayed Al Nahyane et plusieurs autres éminentes personnalités. Ces échanges ont porté sur le renforcement des liens de coopération entre le Tchad et les pays amis. », Fait savoir le président tchadien.

Tchad : le changement climatique touche 70% des femmes rurales

Le ministre de l’environnement, de la Pèche et du Développement Durable du Tchad plaide pour les réductions ambitieuses des émissions de gaz à effet de serre, la réforme de la finance climatique internationale.

« Quelle est votre vision pour intégrer la conservation de la nature et améliorer la résilience climatique des communautés locales au niveau national et régional? », c’est la question qui a fait l’objet de débat lors des échanges autour d’un panel de haut niveau de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC), ce 3 décembre 2023 regroupant les ministres en charge de l’environnement du Tchad, des deux Congo, du Cameroun et le secrétariat exécutif de la COMIFAC.

«Le changement climatique a des conséquences dramatiques sur les populations, les écosystèmes et les économies au Tchad. Au Tchad, les sécheresses récurrentes, les inondations exceptionnelles de 2022 ayant touché 18 des 23 provinces et submergé 25% de la capitale N’Djamena, la dégradation rapide des ressources forestières de 50% ces 20 dernières années montrent l’extrême vulnérabilité de notre pays face au dérèglement climatique », affirme le chef du département de l’environnement du Tchad, Mahamat Abdelkerim Hanno dans son intervention.

Pour lui, les communautés locales qui contribuent le moins aux émissions de gaz à effet de serre sont en première ligne. Ce qui fait que 70% des femmes qui travaillent dans le secteur agricole sont les plus touchées. Face à cette urgence, la vision de son département pour intégrer la conservation de la nature et améliorer la résilience climatique des communautés locales est double.

« L’ambition du Tchad en matière de restauration des terres est clairement déclinée dans ses documents programmatiques notamment le document sur la neutralité de terre, Plan National d’Adaptation (PNA) et la Contribution Déterminée au Niveau National (CDN) pour la réalisation des plus de 800 000 km2 d’ici 2030 et la mise à échelle des bonnes pratiques résilientes adaptatives locale pour atteindre la cible de la neutralité de la dégradation des terres », indique le ministre de l’environnement du Tchad..

Le ministre Mahamat Abdelkerim Hanno fait comprendre qu’imposer des mesures ambitieuses d’adaptation pour renforcer la résilience des communautés face à la variabilité accrue du climat, devient une priorité des priorités pour les différents pays qui font face aux changements climatique.

Le ministre en charge de l’environnement du Tchad propose que cette initiative se développera à travers la promotion de bonnes pratiques agro écologiques et pastorales ; la sécurisation de l’accès à l’eau; la diversification des moyens de subsistance ; le développement de systèmes d’alerte précoce aux catastrophes et la mise en place de filets de sécurité sociale.

Au niveau régional souligne le chef du département de l’environnement, le Tchad préconise 3 actions prioritaires. Il s’agit premièrement de promouvoir des politiques agricoles et commerciales régionales permettant d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations face à la multiplication des chocs climatiques ; de préserver les corridors écologiques et la connectivité transfrontalière des Aires protégées pour la survie de exceptionnelle de la biodiversité régionale et le maintien des services écosystémiques dont dépendent les communautés et enfin, développer de mécanismes régionaux de prévention et de gestion des risques climatiques pour améliorer de manière significative la résilience des communautés locales et/ ou vulnérables.

« La lutte contre le changement climatique ne pourra être gagnée que si une solidarité internationale s’organise autour de 3 enjeux qui sont entre autres, les réductions ambitieuses des émissions de gaz à effet de serre, la réforme de la finance climatique internationale et une augmentation substantielle des moyens financiers octroyés pour l’adaptation dans les différents pays. Le temps presse. Des décisions courageuses doivent être prises d’urgence lors de cette COP28 pour sauver des vies », plaide le ministre de l’environnement, de la Pèche et du Développement Durable du Tchad, Mahamat Abdelkerim Hanno.

Source ministère de l’Environnement

Tchad : le Syndicat des Enseignants du Tchad poursuit sa grève sèche et illimitée

Le président du comité de crise du Syndicat des Enseignants du Tchad (SET), Djimoudouel Faustin, annonce dans un communiqué la poursuite de la cessation de travail dans les établissements scolaires.

Cette décision, explique-t-il intervient en réponse à l’appel à la reprise lancée par le SG du ministère de l’Education Nationale et de la promotion civique et le bureau du SET déchu pour le 04/12/2023, le comité de crise du SET Tient à préciser que le mot d’ordre de la grève sèche et illimitée est maintenu jusqu’à satisfaction de nos revendications.

Par ailleurs, le président du comité de crise invite les membres du SET  à rester sereins et vigilants aux « manœuvres divisionnistes orchestrées par le SG Mahamat Seid Farah et acolytes ». « Le ministère de l’éducation nationale et de la promotion civique doit regarder la réalité en face et dire la vérité aux décideurs aux fins de trouver des solutions idoines aux revendications des enseignants et non continuer à sombrer dans le mensonge. », conclu le communiqué.

Tchad : le ministère des Infrastructures s’imprègne des travaux de Mardjandaffack

Le directeur de voirie urbaine du ministère des Infrastructures et du désenclavement a conduit une équipe sur le chantier du projet de bitumage des rues du quartier Mardjandaffack.

Cette descente du 30 novembre 2023, a pour objectif, apprend-on de : « s’imprégner de l’état d’avancement des travaux », entrepris en août 2021. Il s’agit du bitumage de 12,5 Km repartis sur 16 rues à travers ledit quartier. A côté de cela, des collecteurs d’eaux pluviales sont prévus afin de drainer les eaux vers le canal Saint Martin pour leur déversement dans le fleuve Chari.

« En compagnie des acteurs du projet, le Directeur de la voirie urbaine, a sillonné quelques rues déjà bitumées et les rues en cours de réalisation. Les 3 rues en cours d’exécution sont la rue Canal, Massenya et la rue Sultan Ourada. », Peut-on lire sur la page du ministère. 

Sur les rues déjà asphaltées, le déversement des eaux usées par les riverains prend une ampleur inquiétante. « Si certains riverains possèdent ou d’autres construisent des ouvrages de contient d’eaux usées (puisard) dans leurs concessions, ceci n’est pas le cas pour certains qui étendent des tuyaux atteignant ainsi les bordures de la chaussée et laissant ruisseler les eaux sur cette infrastructure routière. »

Un déversement des eaux qui a une répercussion négative sur la chaussée causant ainsi une dégradation précoce de la voie. La stagnation et l’infiltration des eaux engendrent une détérioration sur les différentes couches de la chaussée.

Afin de remédier et pérenniser ce patrimoine routier urbain, la population est appelée à se munir des puisards pour la collecte des eaux de ménage.

Le Directeur de voirie urbaine du ministère en charge des infrastructures, Hassan Hayar Adam, invite le représentant de la Mairie, présent durant la visite, de procéder à un projet de sensibilisation à l’endroit des riverains pour une appropriation des rues.

128 migrants tchadiens expulsés de la Libye

Dans le processus de lutte contre l’immigration clandestine, les autorités de la Libye ont rapatrié le 28 novembre 2023, près de 250 clandestins dans leurs pays d’origine, dont 128 tchadien.

Parmi les migrants expulsés de la Libye on dénombre 120 ressortissants du Niger et 128 tchadiens. Les premiers ont été évacués dans leur pays par voie aérienne, tant dis que les tchadiens sont ramenés par route. Ils seront « acheminés jusqu’à la frontière entre la Libye et le Tchad par la route en coordination avec les autorités de l’est du pays, selon l’Organe de lutte rattaché au ministère de l’Intérieur et chargé de piloter ces opérations coordonnées entre l’ouest, l’est et le sud. »

Le vice-président du Conseil présidentiel, Musa al-Kuni, présent au cours du processus d’expulsion des migrants illégaux avec les ambassadeurs du Tchad et du Niger en Libye, indique que l’expulsion avait été « humaine et appropriée »

« J’exprime ma gratitude à tous ceux qui travaillent au sein du Département de contrôle des migrations illégales pour leurs efforts visant à offrir des conditions de vie appropriées et humaines aux migrants, malgré le manque de capacités », déclare-t-il.

Tchad : les deux professeurs agrégés du CAMES reçus par Tom Erdimi

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Tom Erdimi, a accordé une audience le 30 novembre aux professeurs Maoundonodji Gilbert de l’Université de N’Djamena et Kouladoum Jean-Claude de l’Université de Moundou.

Les deux enseignants chercheurs, respectivement en Sciences politiques et Sciences économiques ont été promus à l’issue du 21ème concours d’agrégation des Sciences juridiques, politiques, Economiques et de gestion. Les épreuves se sont déroulées du 10 au 17 novembre 2023 à Yaoundé. Estimant qu’ils ont valablement représenté le Tchad à ce concours, le patron de l’enseignement supérieur, Tom Erdimi a tenu à les rencontrer personnellement.

Le ministre d’État les a : « vivement félicités de cette distinction et a souhaité plein succès à chacun d’eux et les a aussi exhortés à persévérer jusqu’à la titularisation dans le rang magistral. » Tom Erdimi invite les autres Enseignants-chercheurs à emboîter leurs pas afin de faire du Tchad un pays respectable au niveau de l’enseignement à travers les recherches, publications et distinctions académiques.

Les récipiendaires ont promis de continuer à exercer sans relâche les tâches qui leur sont assignées dans le domaine de l’Enseignement Supérieur tchadien.

« Le ministre d’État et les Responsables de l’administration centrale ont saisi l’occasion et ont invité les institutions d’enseignement supérieur de planifier dans leur budget respectif les études et recherches des enseignants-chercheurs de leur institution. »

Il est important de rappeler que le chercheur, Kouladoum Jean-Claude est le premier professeur agrégé en Sciences économiques au Tchad.