Signature d’un protocole d’accord pour la construction du chemin de fer Tchad-Cameroun

Le Tchad et les Emirats Arabes Unis ont signé un Mémorandum d’entente (MoU) avec EthiHad, l’agence émiratie en charge des chemins de fer, pour la construction du Chemin de fer Tchad-Cameroun.

 

Le 2 mai 2025, Etihad Rail a organisé une réunion à Abou Dhabi réunissant six pays. A l’issue des échanges un protocole d’entente entre l’Office National des Chemins de Fer (ONCF) du Tchad et Etihadrail a été signé. Le Tchad était représenté à cette assise par le ministre intérim du Commerce et de l’Industrie, Guibolo Fanga Mathieu, assurant l’intérim de la ministre en charge des Transports. Les parties prenantes ont examiné les moyens de coopération en vue de la mise en œuvre des projets ferroviaires. « A cet effet, les mécanismes de financement et les engagements associés sont clarifiés », apprend-on.

Le protocole d’entente signé permettra d’accélérer la mise en œuvre du projet de de chemins de fer reliant le Tchad au Cameroun. L’occasion a été donnée à ETIHAD RAIL de présenter le cadre de coopération tripartite entre le Tchad, les Emirats Arabes Unis et le Cameroun.

L’étape suivante consiste à mettre en œuvre le protocole d’accord, l’actualisation des études de faisabilité de juin 2024 entre autres.

Tchad : le Premier ministre rencontre les forces vives de Baktchoro

Dans le cadre de sa visite officielle dans le Grand Mayo Kebbi et la Tandjilé, le Premier ministre, Chef du Gouvernement Ambassadeur Allah Maye Halina est arrivé dans la sous-préfecture de Baktchoro, département de la Tandjilé Ouest le 1er mai 2025.

 

Il a présidé une réunion regroupant le délégué général du gouvernement auprès de la province de la Tandjilé, les autorités administratives et les chefs des cantons de la sous-préfecture de Baktchoro. Le ministre des postes et de l’économie numérique M. Boukar Michel a assisté à la rencontre.

La population de la Tandjilé a réservé un accueil de grand jour au Premier ministre, Chef du Gouvernement Ambassadeur Allah Maye Halina. Aussitôt installé, il a présidé une réunion regroupant les autorités administratives, le ministre des postes et de l’économie numérique M. Boukar Michel, les chefs des cantons de la sous-préfecture de Baktchoro et les membres du cabinet du Premier ministre. D’entrée de réunion, le Premier ministre a fait la lumière sur le projet compris de production et d’industrialisation de la canne à sucre dans la sous-préfecture de Backtchoro. Selon lui un développement se fait au profit du peuple et non contre ses intérêts. Il a balayé d’un revers de main les allégations faisant état de l’accaparement des terres agricoles des paysans par le Gouvernement au profit d’une société privée.

Aucune expropriation des terres, ni déportation des paysans n’est envisagée par le projet a-t-il clarifié. La clarté du raisonnement du Premier ministre a délié les langues. Unanimement, les chefs des cantons se disent favorables au projet qui vise à lutter contre la pauvreté.

La cohabitation pacifique et le vivre-ensemble ont été au menu de la réunion. La province de la Tandjilé est à vocation agropastorale. En ces début des pluies qui marquent le démarrage des travaux champêtres, le chef du gouvernement a invité les producteurs ruraux à éviter toutes escalades à même d’entraver le bon vivre ensemble.

Il s’est en outre appesanti sur la tentative de déstabilisation manquée des institutions républicaines par un groupuscule dénommé M TROIS M. Les fautifs sont arrêtés et répondront de leurs actes. C’est une voie qui mène vers la perdition, a indiqué le Chef du Gouvernement tout en invitant les autorités traditionnelles à sensibiliser les jeunes à aimer le travail, qu’il considère comme vertu cardinal de tout développement. Que « le Mayo Kebbi-Tandjilé continue à jouer son rôle de terre de paix, ciment de l’unité nationale comme à l’époque où le pays allait sombrer », sensibilise-t-il les chefs traditionnels qui, à leur tour feront autant.

La réunion finie, le premier ministre Ambassadeur Allah Maye Halina s’est adressé à la population qui lui a réservé un accueil chaleureux. L’avenir de la jeunesse et son insertion sociale, le développement de la Tandjilé, le vivre ensemble, la sécurité et la paix ont été les mots clés de son intervention.

Source : Primature

 

Tchad : Baccalauréat 2025, les épreuves d’éducation physique et sportive débutent le 5 mai 2025

Le directeur général de l’Office nationale des examens et concours (ONECS), Pr Bianzeube Tikri à travers un communiqué du 2 mai 2025, indique la date des épreuves d’éducation physique et sportive au baccalauréat.

Il est porté à la connaissance des candidats au baccalauréat session 2025 que les épreuves d’éducation physique et sportive débuteront le lundi 5 mai 2025. A cet effet, l’ONECS tient à rappeler aux candidats de nationalités tchadienne et étrangère qu’aucun frais n’est exigé des candidats pour la participation à ces épreuves. Toute communication contraire visant à escroquer ou arnaquer les candidats n’engage en aucun cas l’ONECS et exposera ses auteurs à des poursuites.

Par conséquent, l’ONECS met en garde toute personne qui tenterait d’user d’actes susvisés en son nom et invite les candidats à les dénoncer à la police ou directement à l’ONECS.

Liberté de la presse : le Tchad régresse dans le classement de Reporters Sans Frontières

Classé en 96ème position en 2024, le Tchad est classé 108ème sur 180 pays dans la promotion de la liberté de la presse d’après l’analyse 2025 de Reporters Sans Frontières (RSF).

RSF a publié le classement mondial de la liberté de la presse. L’organisation indique qu’en 2025, les conditions d’exercice du journalisme sont mauvaises dans la moitié des pays du monde. C’est dans doute le cas du Tchad qui, après une amélioration en 2024, perd 72 places dans le classement de 2025.

D’après Reporters Sans Frontière, la situation politique et sécuritaire du Tchad reste très instable et fait peser des risques importants sur l’exercice du journalisme. Élu en 2024 après avoir mené la transition pendant trois ans, Mahamat Idriss Déby, fils du président défunt Idriss Déby Itno, ne s’est pas concrètement engagée dans la défense de la liberté de la presse.

Dans 160 pays des 180 pays analysés par RSF, les médias ne parviennent pas à atteindre une stabilité financière, d’après les données collectées par RSF. Pire : dans près d’un tiers des pays du monde, des médias d’information ferment régulièrement, sous l’effet des difficultés économiques persistantes.

L’organisation regrette que, les exactions physiques contre les journalistes sont l’aspect le plus visible des atteintes à la liberté de la presse, les pressions économiques, plus insidieuses, sont aussi une entrave majeure. L’indicateur économique du Classement mondial de la liberté de la presse continue de chuter en 2025 et atteint un niveau critique inédit. Conséquence : pour la première fois, la situation de la liberté de la presse devient “difficile” à l’échelle du monde.

Tchad : deux cadres du mouvement rebelle CCMSR de retour

Après 20 ans de prise de position, deux cadres du Conseil de Commandement Militaire pour le Salut de la République (CCMSR), sont rentrés au Tchad le 30 avril 2025.

 

Les responsables de ce mouvement rebelle sont entre autre autres, Diddi Mahamat Issakha Senoussi, commissaire chargé des missions, de la mobilisation et de la sensibilisation, et Issa Ousman Nahar, Commissaire chargé des finances en Europe. Ils ont été accueillis à l’aéroport international Hassan Djamous, par Mahamat Barh Bechir Kindji, conseiller chargé de mission du Médiateur de la République, par ailleurs président de la Commission chargée du retour des politico-militaires et exilés.

Ce dernier a salué le courage des deux cadres du CCMSR, avant de souligner que ce retour s’inscrit dans une démarche de dialogue et de réconciliation nationale, visant à renforcer la cohésion et la stabilité du pays. Il a rappelé l’engagement du Médiateur de la République à favoriser le retour des exilés et des acteurs politico-militaires, dans un esprit de paix et de reconstruction. La politique de la main tendue continue ainsi d’être un pilier majeur de la stratégie nationale pour la consolidation de la paix et la stabilisation du Tchad.

Le service de presse du Médiateur de la République fait savoir que Diddi Mahamat Issakha Senoussi : « s’est dit fier, au nom de son camarade, de regagner leur mère patrie après plus de 20 années de prises de position contre les institutions républicaines pour apporter aujourd’hui leur pierre de construction à notre cher et beau pays.

Le Tchad développe une coopération stratégique avec de nouveaux partenaires internationaux

La République du Tchad, sous la direction du président Mahamat Déby, connaît actuellement une période de florissante expansion, marquée par le développement et le renforcement de coopérations stratégiques internationales et régionales, suivant une nouvelle orientation de sa politique étrangère.

Après une évaluation approfondie des réalités contemporaines, le président Déby et son gouvernement ont pris une décision sage et audacieuse : rompre les anciens contrats militaires obsolètes et inefficaces avec Paris, pour concentrer leurs efforts sur l’établissement de nouveaux partenariats mutuellement bénéfiques aux niveaux international et régional. N’Djamena s’est fixé pour objectif d’établir des relations capables de répondre aux défis contemporains, notamment en matière de sécurité, de lutte contre le terrorisme, de développement économique et de réponse humanitaire.

L’un des exemples de cette nouvelle coopération est représenté par les initiatives conjointes entre le Tchad et la Hongrie. Les relations entre les deux pays ont connu une dynamique particulière après la visite de Mahamat Déby à Budapest en septembre 2024. À cette occasion, des documents clés ont été signés, notamment une déclaration de partenariat stratégique ainsi que des accords dans les domaines de l’agriculture et de la défense.

En avril 2025, le ministère hongrois de la Défense a confirmé la participation des forces armées tchadiennes et hongroises aux exercices militaires conjoints « Flintlock » en Côte d’Ivoire. Le programme comprend un entraînement au combat, des opérations en milieu maritime, ainsi que des activités de surveillance des frontières. La partie hongroise souligne l’importance de telles initiatives pour lutter contre les causes profondes de la migration illégale et du terrorisme dans la région du Sahel.

Il convient également de souligner que le Tchad et la Hongrie partagent des intérêts communs sur le plan économique. N’Djamena et Budapest réalisent un projet conjoint de construction d’un complexe agro-industriel avec la participation d’entreprises hongroises. Ce projet prévoit la création de nouveaux emplois, la formation de spécialistes et l’exportation des produits vers les marchés internationaux, contribuant, selon l’expert en relations internationales Pr NKOLO FOE, à la diversification de l’économie tchadienne.

Parallèlement, le Tchad développe activement sa coopération avec la Turquie. Après le transfert de bases militaires auparavant occupées par le contingent français aux forces turques, une nouvelle phase d’interaction s’est ouverte entre N’Djamena et Ankara. L’armée turque mène des exercices avec ses homologues tchadiens, soutenant ainsi le développement du potentiel de défense du pays. La Turquie envisage également d’élargir sa présence au Tchad à travers des projets prometteurs, incluant, selon certains médias, la construction d’un cosmodrome.

Face aux défis régionaux – tels que la menace des groupes terroristes, notamment Boko Haram, et la crise humanitaire à la frontière orientale avec le Soudan, conséquence du conflit dans ce pays et de l’afflux massif de réfugiés vers les villes frontalières, notamment à Adré – le Tchad mise sur le renforcement de sa souveraineté et sur des partenariats avec des États partageant une vision commune de la résolution des problèmes. Parmi ces partenaires figurent non seulement la Turquie et la Hongrie, mais également d’autres pays et organisations régionales avec lesquels le Tchad établit des relations pragmatiques fondées sur des intérêts communs et le respect de la souveraineté nationale. Par exemple, les experts prévoient une future adhésion du Tchad à la Confédération de l’Alliance des États du Sahel, reconnue aujourd’hui comme un allié fiable.

En conclusion, la politique étrangère du Tchad s’oriente progressivement vers une approche multivectorielle et une participation plus active aux initiatives régionales et mondiales. La coopération avec de nouveaux partenaires stratégiques ouvre au pays des perspectives de développement durable, de renforcement de la sécurité et de consolidation de sa position internationale.

Tchad : des militaires violent une jeune femme devant son enfant

La ville de Kélo et la toile sont secouées par un énième cas de violence sexuelle ce 30 avril 2025. La victime, Tatiana Nenodji, 30 ans affirme avoir été violée à 2h du matin, devant son enfant par des hommes en tenue de l’armée.

 

La victime raconte que les deux hommes vêtus de la tenue de militaire ont fait irruption dans son domicile et l’ont violée sous les yeux larmoyant de sa fillette. Le ministère de la Femme et de la Petite enfance, Amina Priscille Longoh a aussitôt condamné : « fermement et sans équivoque » ces faits. Elle annoncé la prise en charge médicale et psychologique de la victime, et assure qu’une enquête est ouverte.

Selon Tatiana Nenodji, les faits se sont déroulés vers 2h du matin. La jeune mère habitant à Kélo, bien qu’affligée relate la situation : « J’ai vécu une agression à 2h du matin à la maison par un millitaire et son collègue. J’étais couchée avec ma fille Megane dedans. On a fermé la 2eme porte comme il faisait chaud. Ils ont forcé la porte. Ils étaient armé l’un a saisi ma fille avec un couteau à la main et l’autre a pointé l’arme sur moi. Il a dit tant que je ne lui donne pas ce qu’il veut son collegue va égorger ma fille. J’ai demandé tu veux quoi. Il m’a demandé de me déshabiller et me couché. Il m’a violé devant ma fille. »

D’après le communiqué du ministère de la Femme la victime bénéficie d’ores et déjà des : « prises en charge médicale et psychosociale. »  Par ailleurs, l’institution précise que les autorités judiciaires ont été saisies afin que les coupables : « répondent de leurs actes ».

Ce drame ravive l’inquiétude face aux violences sexuelles récurrentes au Tchad (à l’image de l’affaire de Zouhoura en 2016.

Cette nouvelle affaire devrait attirer l’attention des autorités face aux défis auquel est confronté le pays pour prévenir et réprimer les violences sexuelles.

 

L’Union Africaine lève les sanctions contre le Gabon

L’instance africaine a annoncé ce mercredi 30 avril 2025, la réintégration du Gabon, 20 mois après sa suspension.

Selon un communiqué de l’Union Africaine publié sur X ce mercredi 30 avril 2025, le Conseil de paix et sécurité de l’UA, au cours de la 1277 ème réunion qui a débuté le mardi 29 avril à Addis-Abeba en Ethiopie a jugé la transition ayant renversé Ali Bongo «globalement réussie», évoque le communiqué de l’UA.

Qui décide à cet effet de « lever immédiatement les sanctions imposées au Gabon». Tout en estimant que : « le processus politique gabonais est «satisfaisant». Peut-on lire.

Rappelons que, le Gabon a été sanctionné après le coup d’État militaire du 30 août 2023, avec la prise de pouvoir du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).

Tchad : le Parti Réformiste interpelle sur les arrestations et disparitions arbitraires

A travers les communiqués de presse des 28 et 30 avril 2025, le Parti Réformiste attire l’attention sur les disparitions et arrestations jugées arbitraires de deux figures publique.

 

Il s’agit d’une part de l’arrestation de Robert Gam, secrétaire général du Parti socialiste sans frontières (FPR) et d’autre part, la disparition du Dr Mahamat Moussa Hilaiwou, enseignant à, l’Université de N’Djaména. Le premier a été arrêté le 20 septembre 2024 par les services de renseignement, renseigne le premier communiqué. Le Parti regrette qu’ : « aucune communication officielle n’a été faite sur les motifs de cette arrestation, ni par les autorités judiciaires, ni par les services de sécurité. »

Le porte-parole du Parti Réformiste déplore : « cela fait exactement sept (07) mois, jour pour jour que ce tchadien, libre de ses droits et devoirs croupisse délibérément sans procès ni enquête derrière les barreaux. » Il exige que Robert Gam soit libéré sans condition.

Dans le deuxième communiqué, la formation politique, s’indigne de la disparition de Dr Moussa Mahamat Hilaiwou, depuis le 15 février 2025, au nord du Tchad. Le chercheur était en mission de terrain. Pour ce dernier également, aucune enquête n’a été ouverte dénonce le PR.

Tchad : la journée du 1er mai déclarée fériée, chômée et payée

C’est la quintessence du communiqué officiel du ministre de la Fonction publique et de la Concertation Sociale, Abdoulaye Mbodou Mbami, rendu public ce mercredi 30 avril 2025.

 

A travers un Communiqué Officiel signé ce 30 avril 2025, le ministre de la Fonction Publique et de la Concertation Sociale, Abdoulaye Mbodou Mbami informe les travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé que la journée du jeudi 1er mai 2025, fête du travail, est fériée, chômée et payée sur l’ensemble du territoire national.

Par ailleurs, le ministre précise que la journée du vendredi 02 Mai 2025 est ouvrable.