Trois athlètes de différentes disciplines représentent le Tchad au J.O de Paris

L’annonce a été faite le mercredi 3 juillet 2024 par le président du comité olympique et sportif tchadien (COST), Idris Dokoni Adiker. C’était au cours d’une conférence de presse qu’il a animé.

 

Les prochains Jeux Olympiques seront célébrés du 26 juillet au 11 août 2024 à Paris, en France. Le Tchad sera représenté par 3 ambassadeurs de différentes disciplines, annonce le président du comité olympique et sportif tchadien, Idris Dokoni Adiker. Il précise au cours de communication du 3 juillet c’est la première fois. Il s’agira entre autres de, Israël Madaye en tir à l’arc, Betoudji Valentin en athlétisme et Memneloum Demos pour le judo.

Pour le président du COST c’est un exploit. « Je suis ravi du travail abattu par mon institution depuis quelque années dans l’accompagnement des fédérations mais aussi des athlètes dans différentes compétitions qui ont abouti en ce jour à la qualifications de trois fédérations.» C’est un grand succès pour le Tchad d’être représenté dans le Tir-à-l’arc, le judo et l’athlétisme, par trois jeunes qui portent l’espoir de tout le pays en se démarquant de leur performance, se réjoui Idris Dokoni Adiker.

La délégation tchadienne quitte N’Djaména le 18 juillet pour participer aux J.O qui débutent le 26.

Tchad : le maire de N’Djaména s’active pour éviter les inondations en saison pluvieuse

Après le déguerpissement de plusieurs constructions jugées anarchiques à N’Djaména, le maire instruit l’accélération de la mise en œuvre des travaux d’aménagement du canal des jardiniers.

 

Suite au retard dans la mise en œuvre des travaux d’aménagement du canal des jardiniers, en ce début de saison pluvieuse, le maire de la commune de ville de N’Djaména, Bartchiret Fatimé Zara Douga a convoqué le mercredi 03 juillet 2024, le président directeur général de l’entreprise ENCOBAT, titulaire du marché, pour une mise au point.

Après avoir écouté l’entrepreneur sur les justificatifs du retard des travaux, le maire a instruit la libération immédiate des obstacles empêchant l’écoulement des eaux sur le long du canal d’une part, et l’accélération des travaux pour une fin de chantier dans les meilleurs délais. Mme Bartchiret Fatimé Zara Douga a par ailleurs invité l’entreprise ENCOBAT à augmenter le nombre de ses ouvriers sur le chantier et organiser des travaux de nuit afin de booster l’avancement.

Le PDG de l’entreprise ENCOBAT s’est engagé à mettre les moyens utiles et l’organisation nécessaire pour finaliser les travaux en cette fin d’année. Il rassure que tous les obstacles au drainage des eaux dans le canal seront dégagés.

L’entreprise nigériane Ammasco entend s’installer au Tchad

Le promoteur de la société Ammasco, Alhaji Mustapha Ado a émis l’idée de s’installer au Tchad en tant qu’industriel. Son entreprise en spécialisée dans la fourniture de l’huile de moteur et certains produits pétroliers.

 

Le 03 juillet 2024, le ministre tchadien du Commerce et de l’Industrie, Guibolo Fanga Mathieu a reçu en audience, nigérian Alhaji Mustapha Ado, promoteur du Groupe Ammasco. Une audience qui a permis à l’investisseur de présenter l’huile moteur AMMASCO AMTRA. L’entrepreneur nigérian a également émis le vœu de s’établir en tant qu’industriel au Tchad.

« L’huile moteur AMMASCO AMTRA est un lubrifiant conçu pour offrir des performances fiables, tant pour les technologies d’émissions les plus récentes, y compris celles équipées de systèmes de recirculation des gaz d’échappement (EGR), que pour les moteurs plus anciens », souligne l’investisseur.

Le patron d’Ammasco souhaite aussi investir dans les domaines de l’agriculture et du gaz. Il affirme en effet que ces investissements potentiels pourraient générer de nombreux emplois pour les jeunes tchadiens, contribuant ainsi significativement au développement économique du pays.

Le ministre du Commerce et de l’Industrie exhorte Alhaji Mustapha Ado à poursuivre les échanges avec la Chambre de commerce et l’Agence Nationale des Investissements et des Exportations (ANIE) dans le développement de la stratégie de mise en œuvre de ses projets au Tchad.

Tchad : au moins six morts dans l’effondrement d’une maison au Kanem

Le drame s’est produit le lundi 1er juillet 2024 au village Inti, localité située dans la Sous-préfecture de N’tiona, dans le département du Kanem-Nord.

 

Un vent violent fait des victimes dans un village du Kanem-Nord. En soufflant fortement il a renversé une maison et causé 6 victimes dans le village Inti, localité située dans la Sous-préfecture de N’tiona. En plus des pertes en vie humaine, des dégâts matériels considérables ont été enregistrés.

Les victimes sont les membres d’une même famille, Notamment cinq enfants et une femme.

Il s’agit des membres d’une famille élargie de six (06) personnes, dont cinq (05) enfants et une femme, réunis dans une même pièce, qui ont trouvé la mort suite à l’écroulement de leur maison. Un seul membre de la famille a pu se retirer au moment de l’effondrement de la maison sous la pression du vent.

 

 

 

Tchad : lancement des épreuves du Brevet de Technicien (BT)

Au total 1097 candidats composent dans 15 centres, sur l’ensemble du territoire national. Le coup d’envoi a été donné ce jour.

Le secrétaire général de la délégation générale du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena, Adam Mahamat, a procédé au lancement du Brevet de Technicien (BT), ce mercredi 03 juillet 2024 au Lycée d’Enseignement Technique Industriel de N’Djamena (LETIN).

Au total 1314 candidats de différentes filières composent dans 9 centres dont N’Djamena, Moundou et Sarh.

Les candidats au diplôme de fin de Formation professionnelle (DFFP), composent dès aujourd’hui, leur examen. Ce Matin, après le lancement du BT, la directrice nationale des Examens et concours, Souhaida Adam Hamit, le délégué de l’Education nationale et de Promotion civique pour la Commune de N’Djamena, Mahamat Djibrine Saleh, sont allés, procéder au lancement de cet examen au Lycée de la Concorde.

Au total 1097 candidats composent dans 15 centres, sur l’ensemble du territoire national.

 

Les véritables motivations qui ont poussé Déby à choisir la Russie comme principal allié du Tchad, contrairement à la France et aux États-Unis

Il semble que le projet de rapprochement tchado-russe ne soit pas le fruit des derniers mois, mais remonte plutôt à l’époque du défunt maréchal Idriss Déby Itno le père du président actuel Mahamat Idriss Déby.

 

Cependant, l’accident de sa mort, période de propagation du Covid, et la mise en œuvre par la Russie de sa propre opération en Ukraine a retardé le projet, selon ce qui a été révélé par le site d’information   »Jeune Afrique”, où il a rapporté que certaines personnalités influentes dans les décisions prise par le président Déby concernant sa démarche visant à établir une coopération réelle et élargie avec la Russie dans le domaine militaire et sécuritaire, à l’instar des pays voisins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, qui font partie de la nouvelle alliance militaire créée l’année dernière avec la coordination et l’expertise russes, dont appelé l’Alliance des États du Sahel (AES).

C’est ce qui a poussé le président Déby à se rendre à Moscou le 24 janvier, où il a fait passer un message aux dirigeants de Paris et de Washington selon lequel le Tchad dispose d’alliés sur lesquels il peut compter dans divers domaines, notamment militaire et sécuritaire, et qu’il suit la voie des pays de l’alliance sahélienne en décidant son indépendance de l’influence française et américaine, qui est devenue insupportable sur le territoire tchadien.

Au cours de son premier mois en tant que président élu du pays, le président Mohamed Idriss Déby a commencé à pratiquer une nouvelle politique dans le pays basée sur l’indépendance dans le choix des partenaires militaires et sécuritaires du Tchad, d’une manière adaptée aux objectifs qu’il vise à atteindre, en éliminant les mouvements rebelles actifs aux frontières du pays avec le Soudan et la Libye. Parmi les dirigeants les plus éminents entourant le président Déby qui lui ont conseillé d’avancer vers l’établissement d’une coopération militaire intensive avec Moscou, on trouve le général Idriss Youssef Boy, Directeur du Bureau Civil à la Présidence de la République du Tchad, et Mahamat Ahmat El Habou, Ministre d’État et Secrétaire Général à la Présidence de la République et qui a obtenu son PhD en sciences mathématiques de l’Université d’État de Moscou.

C’est ce qui résume réellement la scène politique tchadienne. D’une part, N’Djamena a récemment renforcé sa coopération avec Moscou de manière rapide et significative, alors que les relations entre les deux pays ont connu au cours des deux derniers mois des développements importants qui ont abouti à la signature de nombreux accords entre les deux pays dans plusieurs domaines, dont les plus importants sont militaires et sécuritaires, et les forces des deux pays ont participé à une opération spéciale sur le territoire de l’Afrique centrale, qui a abouti à la libération de 29 soldats tchadiens qui étaient kidnappé par un groupe terroriste extrémiste, dont la plupart des membres ont été éliminés.

Parmi les personnalités les plus importantes qui ont joué un rôle fondamental dans l’établissement du pont de coopération entre Moscou et N’Djamena figure peut-être le sociologue russe Maksim Shugaley, l’un des plus célèbres stratèges politiques de la compagnie paramilitaire russe ‘’Wagner », dont l’entrée dans le pays a été organisée à plusieurs reprises par l’Agence nationale de sécurité (ANS) du Tchad avec un passeport tchadien par l’ordre du Président Déby. Shugaley a été invité la veille du début des élections par le président Déby afin d’аssurer d’importantes consultations au siège électoral de Déby sur la manière de conduire le processus électoral et transmettre sa vaste expérience dans ce domaine aux 3.000 bureaux électorales qui soutiennent Déby. Cette visite n’était pas la première de Shugaley au Tchad, mais elle a été précédée d’une visite en mars dernier, où le président Déby l’a reçu personnellement dans sa résidence privée, la Villa Burkina, où les deux parties ont longuement discuté de nombreuses questions importantes, selon ce qui a été rapporté par le site d’information « Jeune Afrique ». Et sans oublier sa récente visite, au cours de laquelle il a participé aux préparatifs qui ont précédé l’inauguration du centre culturel russe à N’Djamena, « Russky Dom ».

D’une autre part, les relations tchado-françaises et tchado-américaines connaissent une rapide détérioration, et ce qui le confirme, c’est la demande faite par le gouvernement Déby au gouvernement Biden de retirer 75 soldats de son groupe spéciale présent à la base française d’Adji Kosseï de N’Djamena, ce qui s’est effectivement produit fin avril dernier, notamment après que certains des proches du président cités précédemment ont confirmé à ce dernier que Washington cherchait à mettre son candidat Succès Masra sur le trône Tchadien  et qu’il cherchait à déstabiliser. le pays, ce que le sociologue russe Maksim Shugaley a confirmé à travers une publication sur son compte Telegram, dans lequel il a confirmé son soutien à Deby lors des élections présidentielles.

Malgré les déclarations du porte-parole du Pentagone à l’époque selon lesquelles le processus de retrait des forces américaines du Tchad était temporaire et serait réexaminé après les élections, mais évidemment le président Déby n’entendait pas rouvrir le dossier du retrait des forces américaines avec les responsables américains, ce qui a été confirmé. par des sources sécuritaires à l’intérieur du palais présidentiel.

Ce qui concerne la présence française au Tchad, qui est considéré comme le dernier bastion des forces françaises au Sahel, elle connaîtra également un déclin significatif au cours des prochains mois, après que le gouvernement français a décidé de réduire le nombre de ses forces de 1 000 soldats à seulement 300, portant ainsi un coup fatal à Paris.

Tchad : les installations illicites de distribution d’eau démantelés à Abéché

La Société tchadienne des eaux (STE) mène une opération de démantèlement des marchés noirs de l’eau et de suppression des suppresseurs et cuves qui entravent la distribution d’eau dans la ville.

Depuis quelques jours, la commission de lutte contre les consommateurs et les installations illicites de la STE est à pied d’œuvre à Abéché, chef-lieu de la province du Ouaddaï. Sur 2 500 concessions visitées par ladite commission, plus de 160 surpresseurs installés pour pomper illégalement l’eau, 109 compteurs manipulés et trafiqués, ainsi qu’une cuve de 500 mètres cubes destinée à stocker l’eau détournée ont été démontés.

Présente sur les lieux, la directrice générale de la Société Tchadienne des Eaux, Koubra Hisseine Itno a indiqué qu’un travail technique est en cours pour garantir accès équitable à l’eau potable pour toute la population. « Une équipe travaille actuellement sur une simulation visant à sectoriser le réseau, afin que l’eau parvienne à tous les quartiers y compris ceux qui sont situés en altitude », fait-elle savoir.

Cette opération vise à lutter contre la multiplication des prix de l’eau par des personnes malintentionnées. « La STE vend un 1m3 (cube) qui vaut 5 fûts à 200 francs alors que ces marchés noirs arnaquent les paisibles citoyens en multipliant le prix par 10 voire 20 », regrette la direction.

Tchad : l’UJT s’indigne de l’interpellation de deux journalistes en fonction

Les journalistes Saleh Hassan Adoum de Tribune Échos et l’arrestation de Ibrahim Hassan Mouhadjir de Tchad Infos ont été interpellés à Abéché le 2 juillet 2024, dans le cadre de l’exercice de leurs fonction.

 

Les deux reporters ont respectivement publié une nouvelle concernant un cas de décès d’un conducteur de rakcha par balles perdues à Abéché. Le journaliste Saleh Hassan Adoum de Tribune Échos a été libéré quelques heures après son interpellation. Tant dis que le rédacteur de Tchadinfos a été maintenu par les agents de sécurité pour aider à : « retrouver les présumés assaillants.» D’après les hommes en treillis, Ibrahim Hassan Mouhadjir de Tchad Infos connaitrait les assaillants étant donné qu’il était sur les lieux.

Le journaliste a finalement été relaxé suite à de nombreux appels de libération.

L’UJT rappelle que ces arrestations constituent une atteinte grave à la liberté de la presse et aux droits fondamentaux des journalistes au Tchad et ont clairement pour objectif de les dissuader de faire leur travail légitime en vue d’imposer un silence médiatique sur les sujets gênants qu’ils couvrent.

« Cette arrestation arbitraire est une manœuvre de harcèlement des journalistes tchadiens pour les empêcher de faire leur en toute liberté et indépendance. Il s’agit d’un affront à la liberté de la presse et des médias en général. La police doit cesser de prendre pour cibles les journalistes uniquement parce qu’ils font leur travail », souligne le communiqué.

 

Tchad : le ministre de la Santé lance les activités de la Semaine Africaine de la Vaccination

Abdelmadjid Abderahim, a présidé ce mardi 02 juillet 2024, les activités de la Semaine Africaine de la Vaccination, SAV et le 50eme anniversaire du Programme Elargi de Vaccination, PEV.

 

Ces activités se poursuivent jusqu’au 08 juillet courant. Le thème retenu est : sauver des vies grâce à la vaccination est humainement possible. Un sketch sur l’importance de la vaccination et l’introduction du carnet de vaccination a marqué le début de la cérémonie.

Au nom des partenaires techniques et financiers, la représentante de l’OMS Dr Anya Blanche Philomène Melanga a indiqué que la SAV, adoptée depuis 2011, vise à sensibiliser davantage le grand public à la nécessité et au droit de chaque personne d’être protégée contre les maladies que l’on peut prévenir au moyen de la vaccination. Elle a félicité le gouvernement du Tchad pour les efforts consentis et les progrès notables enregistrés en faveur de la couverture qui est passée de 37% à 67%.

La SAV est une occasion pour booster les activités vaccinales, revoir le dispositif, la stratégie et les méthodes pour mieux réussir les actions a mentionné le ministre de la Santé publique Abdelmadjid Abderahim.

Parlant des impacts de la crise de l’Est, il a précisé que le Tchad est devenu l’épicentre de cette crise en accueillant le plus grand nombre des réfugiés soudanais et le système de santé vit dans une forte pression d’où la nécessité de le renforcer pour répondre aux défis de prise en charge.

Le ministre de la santé publique a remercié les partenaires techniques, financiers, les leaders d’opinion, les organsinions des femmes et des jeunes pour leur apport.

Dr Abdelmadjid Abderahim a fait remarquer que l’implication des communautés dans les actions est un atout de premier plan pour le succès des activités tendant à redynamiser le système de santé. Il a rassuré que le gouvernement du Tchad soutien les activités du ministère dans e but d’assurer le bien-être sanitaire des populations.

Ils ont rassuré que les encouragements et les orientations du Chef de l’Etat les interpellent à persévérer davantage pour un système de santé fort, dynamique, résilient et centré sur les tchadiens.

La remise des certificats aux autorités sanitaires, partenaires techniques et financiers et la séance de vaccination ont marqué la fin de la cérémonie.

 

Le Tchad représenté à la 1ère Conférence Panafricaine de l’Union Africaine sur l’Education des Filles et des Femmes en Afrique

La première conférence panafricaine de l’Union Africaine sur l’éducation des filles et des femmes se tient du 02 au 5 juillet 2024, à Addis-Abeba, capitale éthiopienne.

 

La délégation tchadienne est conduite par le secrétaire d’Etat à l’Education nationale et à la Promotion civique, Maïdé Hamit Lony. Cette conférence est placée sur le thème : « Priorité à l’éducation des filles et des femmes : Une stratégie pour un meilleur accès à un apprentissage inclusif, de qualité et pertinent tout au long de la vie en Afrique ».

Elle s’inscrit dans le cadre de l’Année de l’Union africaine pour l’éducation en 2024, qui vise à construire des systèmes éducatifs résilients pour un accès renforcé à un apprentissage inclusif, qualitatif, durable et pertinent pour l’Afrique.

Des autorités en charge de l’éducation et du genre, des hauts fonctionnaires, des partenaires de développement, des défenseurs de l’éducation des filles et des chercheurs entendent évaluer collectivement le statut de l’éducation des filles et des femmes en Afrique, mobiliser le soutien pour le financement de l’éducation des filles et renforcer le plaidoyer pour l’adoption de politiques et de cadres transformateurs en matière de genre.