Tchad : cinq groupes de présumés malfrats présentés publiquement

Le 11 mai 2025 au central N°2 de Ndjari, dans le 8ᵉ arrondissement de la capitale, la police a présenté 19 présumés malfrats devant la presse.

Ils sont : « soupçonnés de porter atteinte à la tranquillité publique, à la santé des citoyens, à l’ordre économique et à la sécurité des personnes », a déclaré avec gravité le porte-parole de la Police, le contrôleur général, Paul Manga, avant de dévoiler le mode opératoire de chacun des groupes interpellés.

Le premier groupe mis en cause se spécialise dans la falsification de produits cosmétiques. Derrière des emballages attrayants se cachent des substances toxiques, fabriquées artisanalement, et écoulées en toute illégalité sur les marchés locaux. Un danger silencieux que la police a su débusquer à temps.

Le deuxième groupe, quant à lui, a été pris en flagrant délit de trafic de stupéfiants.À bord d’un véhicule de marque Toundoura aménagé pour dissimuler les produits illicites. Ces individus s’apprêtaient à inonder l’intérieur du pays avant d’être interceptés grâce à la vigilance des forces de sécurité intérieure.

Le troisième groupe est accusé de falsification de documents administratifs. Matricules, cartes grise, papier de véhicules. « Rien n’échappait à leur réseau bien huilé, désormais démantelé ».

Le quatrième groupe est une bande de jeunes délinquants qui opérait aux abords du site de la Basilique au quartier dans le septième arrondissement leur cible : des élèves venus réviser paisiblement au bord du fleuve. Agressions, intimidations, vols… Une série d’actes qui a été démantelé grâce à la précieuse collaboration de la population, déterminée à en finir avec l’insécurité.

Enfin, le cinquième groupe regroupe des agresseurs notoires, qualifiés de « bandits des grands chemins » par la police. Leur interpellation constitue un soulagement pour de nombreuses personnes terrorisées par leurs agissements.

Tchad : 96 présumés malfrats tombent dans les filets de la police

96 présumés malfrats ont été présentés ce mercredi 23 avril, à la presse pour diverses infractions.

Face aux médias, le porte-parole de la police nationale, a révélé l’arrestation de près d’une centaine de présumés délinquants interpellés dans le cadre de multiples opérations menées par les services spécialisés de la police. Ces individus, désormais entre les mains de la police, sont impliqués dans une panoplie de crimes allant du faux en écriture publique aux coups de force armés, en passant par l’escroquerie et la contrefaçon monétaire.

Un premier groupe, composé d’une trentaine de personnes étrangères sont majoritairement de nationalité camerounaise. Ceux-ci se sont spécialisés dans l’établissement de faux documents administratifs, causant d’importants préjudices à de nombreux citoyens tchadiens. Ces individus ont été pris en possession de documents falsifiés.  « Des victimes ont été arnaquées, des complices sont en fuite, mais des mandats ont été émis par Interpol », a précisé le porte-parole de la police nationale.

Un second groupe, constitué de sept coupeurs de route, a été appréhendé en flagrant délit, avec en leur possession quatre fusils d’assaut AKM. Leur arrestation met temporairement fin à une série d’attaques nocturnes qui semaient la panique parmi les populations.

Enfin, un troisième groupe de trois individus, aux méthodes plus insidieuses, a été démasqué : l’un détenait tous les cachets de la direction générale des domaines, l’autre se faisait passer pour un agent du ministère de l’Action sociale pour détourner des vivres destinés aux démunis au niveau de l’ONASA, et le dernier opérait avec une machine de fabrication de faux billets de banque.

Le reste des mis en cause est poursuivi pour des faits graves : vol aggravé, braquage, agressions physiques et autres infractions pénales.

Source : Police

 

Tchad : treize malfrats présentés à la presse

Le 14 avril 2025, treize présumés malfrats ont été présentés à la presse par les autorités sécuritaires. Vols à main armée, effractions dans les véhicules, falsification de documents administratifs sont les faits qui leur ont été reprochés.

Le premier groupe, composé de deux ressortissants étrangers, s’est spécialisé dans les vols à l’intérieur des véhicules. Leur mode d’opération consiste à utiliser des produits chimiques pour briser discrètement les vitres des voitures avant d’en dérober les contenus.

Un deuxième cas concerne un certain Souleyman Ahmat Souleyman, épinglé pour délivrance de faux documents administratifs, notamment des visas, au nom de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANATS). Il aurait mis en place un réseau de falsification bien structuré, exploitant la naïveté de plusieurs citoyens à la recherche de papiers officiels.

Autre dossier préoccupant, c’est l’arrestation de trois militaires, cette fois-ci accusés de braquages répétés. Bénéficiant de leur connaissance du terrain et de l’usage des armes, ces éléments se seraient rendus coupables de plusieurs actes criminels dans la capitale. Enfin, un groupe de malfaiteurs, opérant exclusivement de nuit dans certains quartiers, a également été appréhendé grâce à la vigilance des habitants et à la réactivité des unités d’intervention.

Tchad : la police met en garde contre les violences liées au phénomène d’« enlèvement de sexe»

Depuis quelques jours, un phénomène inquiétant, qualifié d’« enlèvement de sexe », se répand dans la cité capitale N’Djamena et certaines provinces du pays, semant une vive psychose dans les esprits et troublant la quiétude des populations.

Face à cette situation à l’origine de violence, la police apporte quelques précisions et rappelle les principes fondamentaux du vivre-ensemble et de l’État de droit. D’après le Porte-parole de la Police nationale, Paul Manga plusieurs cas où des individus, accusés d’être auteurs de ce phénomène, sont pris à partie par des foules en colère, parfois violemment agressés et dans certains cas, lynchés. « De tels actes, relevant de la justice populaire, sont non seulement contraires aux lois de la République mais compromettent sérieusement la paix sociale et la sécurité publique », souligne-t-il. Il condamne avec la plus grande fermeté toute forme de vindicte populaire et appelle la population à faire preuve de retenue, de vigilance et de responsabilité.

En conséquence, la direction générale de la police invite les citoyens, en cas de soupçons ou d’incidents liés à ce phénomène, à saisir immédiatement les services de sécurité les plus proches ou à alerter les autorités administratives par les voies officielles afin que les enquêtes nécessaires soient menées dans le strict respect des procédures légales.

Elle assure que des instructions claires ont été données à toutes les unités territoriales pour prendre en charge avec sérieux et diligence tout cas signalé afin que lumière soit faite sur ces faits et que les auteurs d’éventuelles infractions soient traduits devant les juridictions compétentes.

Tchad : 22 malfrats présentés à la presse 

C’est un nouveau coup de filet réussi par les forces de sécurité. Ce jeudi,03 avril 2025, la Police Nationale a procédé à la présentation de 22 présumés malfrats impliqués dans diverses activités criminelles.

 

L’escroquerie, l’arnaque et l’abus de confiance n’ont décidément pas de limites. Depuis leur cellule à la maison d’arrêt, des détenus ont réussi à piéger un éleveur en usurpant l’identité du 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗝𝘂𝘀𝘁𝗶𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗗𝗿𝗼𝗶𝘁𝘀 𝗛𝘂𝗺𝗮𝗶𝗻𝘀. Prétextant une mission officielle, ils lui ont extorqué deux bœufs, qu’ils ont ensuite vendus avec la complicité de leurs acolytes en liberté. L’argent issu de cette vente a été partagé entre eux, illustrant la persistance des réseaux criminels même derrière les barreaux.

Un autre groupe, se faisant passer pour des 𝗶𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗼𝗹𝗶𝗰𝗲, a également été appréhendé. Lors de leur arrestation, des munitions et une somme de 750 000 francs CFA ont été retrouvées en leur possession. Plus troublant encore, un policier figure parmi les malfrats. Il est accusé d’avoir agressé plusieurs personnes, confirmant que la criminalité n’épargne aucun corps social, y compris les forces de l’ordre.

 

Face à ces dérives, 𝗹𝗲 𝗖𝗼𝗻𝘁𝗿𝗼̂𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗚é𝗻é𝗿𝗮𝗹 𝗣𝗮𝘂𝗹 𝗠𝗮𝗻𝗴𝗮, 𝗣𝗼𝗿𝘁𝗲-𝗣𝗮𝗿𝗼𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗣𝗼𝗹𝗶𝗰𝗲 𝗡𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲, a insisté sur la nécessité d’un contrôle strict au sein des maisons d’arrêt : »Nous interpellons les gardiens de prison sur l’usage des téléphones par les détenus. Cette affaire démontre à quel point ces outils restent un moyen de communication privilégié pour les criminels. Il est impératif de renforcer les mesures de surveillance pour éviter de tels actes. »

 

Évoquant l’implication d’un agent de police parmi les malfrats, il a rappelé que personne n’est au-dessus des lois : « Même au sein des forces de sécurité intérieure, il existe des éléments déviants. Nous ne tolérerons aucun comportement criminel, quel que soit le statut de l’individu concerné. La police nationale poursuivra sans relâche sa mission de protection des citoyens. »

 

Ce vaste coup de filet met en lumière l’efficacité de la collaboration entre la police et la population. C’est grâce aux dénonciations et aux renseignements fournis que ces criminels ont pu être identifiés et arrêtés. Désormais entre les mains de la justice, ils devront répondre de leurs actes. Un message clair à tous ceux qui s’adonnent à des activités illicites : la loi finira toujours par les rattraper.

 

Source : Police

Tchad : la police dévoile un lot de stupéfiants saisi

Ce jeudi 27 mars 2025, à la direction de la lutte contre les stupéfiants, située à Moursal dans le sixième arrondissement, une quantité impressionnante de drogues, d’alcool frelaté et d’autres substances illicites a été présentée aux autorités.

 

Cette cérémonie, qui s’est tenue en présence du directeur général de la police, 2ème adjoint, Bourma Hemchi Tchougoubou et du 9ème substitut du procureur de la République, Zadadine Adoum. L’officier met en lumière le travail acharné des forces de l’ordre pour éradiquer ce fléau qui gangrène la société.

Sur place, l’on aperçoit, des dizaines de sacs remplis de cannabis, des cartons de médicaments détournés de leur usage légal, des bouteilles d’alcool frelaté, ainsi que des sachets contenant diverses substances prohibées, soigneusement exposés pour illustrer l’ampleur de cette saisie.

Cette saisie massive est une preuve supplémentaire de la détermination des forces de sécurité intérieure à protéger la population contre les méfaits du trafic de drogue.

Les autorités en appellent aussi à la collaboration des citoyens pour dénoncer toute activité suspecte. Car c’est ensemble, par une vigilance et une coopération accrues, que ce combat contre la drogue pourra être gagné.

Tchad : 13 présumés braqueurs présentés à la presse avec leurs butins

La police a présenté à la presse, le 18 mars, treize individus impliqués dans des braquages et divers actes criminels. L’opération s’est déroulée au commissariat n°2 de Ndjari, dans le huitième arrondissement de la capitale.

Parmi eux, cinq personnes sont accusées d’avoir participé à l’assassinat du commerçant Mahamat Tahir Adoum Abdoulaye, tué le 13 janvier 2025 lors d’un braquage au cours duquel plus de 100 millions de FCFA ont été dérobés. Lors de leur interpellation, seulement 17 millions de FCFA ont été retrouvés. D’après le contrôleur général Paul Manga, l’un des cerveaux du groupe est Adam Mahamat Adam, connu sous le nom d’Abba Député. Ce dernier repérait les victimes en suivant les clients des banques effectuant des retraits avant de les signaler à ses complices. Plusieurs de ses acolytes sont toujours en fuite et font l’objet de recherches.

Un autre groupe de sept individus, dirigé par Brahim Mahamat, est accusé de braquages visant des établissements bancaires. Leur dernier coup remonte au 25 février, lorsqu’ils ont attaqué une agence Ecobank au quartier Pari Congo. Auparavant, ils avaient déjà ciblé une succursale de l’UBA. Trois d’entre eux sont de nationalité étrangère et sont en réalité des mercenaires servant de guides pour faciliter les opérations criminelles, explique Paul Manga.

Enfin, un individu a été interpellé pour vol de véhicule. Issa Moussa Abderaman est accusé d’avoir dérobé une Toyota. Son arrestation n’est pas directement liée aux autres affaires.

Paul Manga a assuré que les recherches se poursuivent pour interpeller les fugitifs et d’éventuels complices. Il a également insisté sur l’importance de la collaboration entre les forces de sécurité et la population pour lutter contre le grand banditisme à N’Djamena.

Tchad : la police présente174 présumés malfrats arrêtés

Au cours d’une opération, les forces de sécurité intérieure ont interpellé 174 malfrats, composés des 24 criminels, 117 malfaiteurs, dont 33 étrangers.

 

Ils sont tous impliqués dans divers actes criminels. Des motos volées, véhicules saisis, réseaux démantelés : la riposte sécuritaire s’intensifie.

Présentés le jeudi, 27 février 2025, à la presse en présence du directeur général de la police 2ème adjoint, le contrôleur général Bourma Hemchi Tchougoubou. Ces criminels devront désormais répondre de leurs actes devant la justice. « Ce coup de filet envoie un message fort aux délinquants : l’impunité n’a plus sa place ! »

Tchad : un décret nomme des fonctionnaires de police dans les délégations provinciales

Par décret N°0072/PR/PM/MSPI/2024 du 12 juillet 2024, les fonctionnaires de Police sont nommés à des postes de responsabilité dans les provinces.

 

 

  • Délégation Provinciale de la Police auprès de la Délégation Générale du Gouvernement auprès de la Commune de la Ville de N’DJAMENA

Déléguée : GUESLAR DJERANG ESTHER Contrôleur Général de Police de 1er grade, en remplacement du Contrôleur Général de Police de 1er grade SOULEYMANE YOUSSOUF MERY, appelé à d’autres fonctions.

  • Délégation Provinciale de la Police du BATHA

Délégué : BICHARA FADOUL BAKHIT, Contrôleur Général de Police de 1er grade, en remplacement du Commissaire Divisionnaire de Police ALI HAGGAR KIRDI, appelé à d’autres fonctions.

  • Délégation Provinciale de la Police du BOURKOU

Délégué : ISMAIL YOUSSOUF TAGABO, Commissaire Divisionnaire de Police, poste vacant.

  • Délégation Provinciale de la Police de l’ENNEDI-OUEST

Délégué : ISSA BOLOKI KEBIR Commissaire Principal de Police, en remplacement du Commissaire Principal de police WARDOUGOU AHAMAT GUIRSIDÉ, Décédé.

  • Délégation Provinciale de la Police du GUERA

Délégué : ABOU AFAN SABOUN ALI Contrôleur Général de Police de 1er grade, en remplacement du Contrôleur Général de Police de 1er grade MAHAMAT MAHADJIR, appelé à d’autres fonctions.

  • Délégation Provinciale de la Police de HADJER-LAMIS

Délégué : SOULEYMAN YOUSSOUF MERY Contrôleur Général de Police de 1er grade, en remplacement du Contrôleur Général de Police de 1er grade MAHAMAT ADMA MAHAMADENE, appelé à d’autres fonctions.

  • Délégation Provinciale de la Police du KANEM

Délégué : ABDELKERIM ABDRAMAN ARIM Contrôleur Général de Police de 1er grade, poste vacant.

  • Délégation Provinciale de la Police du LAC

Délégué : MAMADOU BOULEINA Contrôleur Général de Police de 1er grade, en remplacement du Contrôleur Général de Police de 1er grade MAHAMAT HISSEINE FACHA, appelé à d’autres fonctions.

  • Délégation Provinciale de la Police du LOGONE OCCIDENTAL

Délégué : SALEH BAKOUMI Commissaire Divisionnaire de Police, en remplacement du Commissaire Divisionnaire de Police ISMAIL YOUSSOUF TAGABO, appelé à d’autres fonctions.

  • Délégation Provinciale de la Police du LOGONE ORIENTAL

Délégué : DJIBRINE MOUSTAPHA KADJALAYE, Commissaire Divisionnaire de Police, en remplacement du Contrôleur Général de Police de 1er grade DINGAMADJI NGARLEM, décédé.

  • Délégation Provinciale de la Police du MANDOUL

Délégué : DJIBRINE MAHAMAT CHAHA, Commissaire Principal de police, en remplacement du Commissaire Divisionnaire de Police BELAWOITIA MBAILEBE appelé à d’autres fonctions.

  • Délégation Provinciale de la Police du MAYO-KEBBI-EST

Délégué : WANDI HAROUN, Commissaire Divisionnaire de Police, en remplacement du Commissaire Divisionnaire de Police CHOGGAR DINGA TABIR appelé à d’autres fonctions.

  • Délégation Provinciale de la Police du MAYO-KEBBI-OUEST

Délégué : OUNAG-REBELE TAOUKAMLA Contrôleur Général de Police de 1er grade, en remplacement du Contrôleur Général de Police de 1er grade HAMADA ADMA TINDI appelé à d’autres fonctions.

  • Délégation Provinciale de la Police du MOYEN-CHARI

Délégué : MAHAMAT MAHADJIR Contrôleur Général de Police de 1er grade, en remplacement du Contrôleur Général de Police de 1er grade KORE HAGGARA, admis à la retraite.

  • Délégation Provinciale de la Police du OUADDAÏ

Délégué : MAHAMAT NOUR MOUSSA Commissaire Divisionnaire de Police, en remplacement du Contrôleur Général de Police de 1er grade AHMAT NGOLOTY BAHAR, appelé à d’autres fonctions.

  • Délégation Provinciale de la Police du SALAMAT

Délégué : CHOGGAR DINGA TABIR Commissaire Divisionnaire de Police, en remplacement du Commissaire de Police DJIMET ALLAMINE BORNO, appelé à d’autres fonctions.

  • Délégation Provinciale de la Police de SILA

Délégué : ALI HAGGAR KIRDI Commissaire Divisionnaire de Police, en remplacement du Contrôleur Général de Police de 1er grade OUANG-REBELE TAOUKAMLA, appelé à d’autres fonctions.

  • Délégation Provinciale de la Police de la TANDJILÉ

Délégué : GUERDI AHMAT MOUSTAPHA, Commissaire Principal de police, en remplacement du Commissaire Divisionnaire de Police ALLATCHI BARKA, admis à la retraite.

  • Délégation Provinciale de la Police du TIBESTI

Délégué : MAHAMAT SENOUSSI IDRISS, Commissaire Divisionnaire de Police, poste vacant.

Tchad : la police annonce le contrôle des documents des véhicules

Un délai de deux semaines est accordé aux automobilistes pour mettre à jour les documents administratifs de leurs véhicules.

 

Le directeur général de la Police, Brahim Ahmat Gorou a produit un communiqué ce mercredi 12 juin, pour annoncer le contrôle des pièces des véhicules sur l’ensemble du territoire. L’opération qui sera menée par une commission mixte démarre le 25 juin 2024. Les propriétaires d’engins à quatre roues ont de e fait, deux semaines pour se conformer.

Il s’agira en effet du contrôle, dédouanement, la carte grise, la fiche technique, l’assurance et le permis de conduire.

« Les véhicules non conformes seront saisis et mis en fourrière pour régularisation », signale patron de la police.

Tchad : le Président réagit à la polémique autour du recrutement à la police

Il réagit ainsi suite aux mécontentements qui se font de plus en plus ressentir.

Le chef de l’État a demandé à son gouvernement « de rectifier le tir, face au mécontentement légitime de ses compatriotes », a-t-il déclaré dans un message lancé dimanche depuis Iriba, dans la province de Wadi-Fira, où il est en déplacement, a annoncé le site de la présidence tchadienne lundi 2 janvier.

En effet, en pleine séance, les conseillers tchadiens ont contesté la liste de 1 550 nouveaux policiers. Les parlementaires jugent que ces nominations sont entachées de favoritisme car les nouvelles recrues viennent de la même région tchadienne et qu’elle met en péril les acquis du dialogue national.

Au vu de la liste des nouvelles recrues dans la police, Takilal Ndolassem, conseiller national issu des groupes politico-militaires, a exprimé sa colère dans l’enceinte du CNT, y compris devant le ministre de l’Intérieur. « Ce n’est pas normal que pour une police nationale du Tchad, il n’y ait que des ressortissants d’une seule région. Ma réaction a été une réaction de colère. Nous avons demandé que cette liste soit purement et simplement rejetée », explique-t-il.

 

Tchad : 16 présumés malfrats et des motos volés présentés par la police

Des présumés malfrats interpellés pour diverses infractions ont été présentés ce 13 décembre par la police. Ils sont interpellés pour diverses infractions.

Ils sont au total seize personnes interpelées par la police et présentées ce jour à la presse. Le porte-parole de la police, Paul Manga fait savoir qu’ils ont été arrêtés pour diverses infractions. Produits interdits, détention de 9 armes d’armes à feu, détention de l’alcool frelaté. « C’est une traque qui a commencé depuis la prise de fonction de la nouvelle équipe qui a voulu de mettre hors d’état de nuire les brigands qui ôtent le sommeil aux paisibles citoyens. », indique le commissaire Paul Manga.

Les présumés brigands ont respectivement été arrêtés pour, crime, vol des motos et véhicules consommation et détention de substances illicites, notamment du cannabis, tramadol, des diazépams et d’autres produits aphrodisiaque. Le porte-parole de la police présente les 12 motos récupérées. Le commissaire divisionnaire, Paul Manga assure que les substances dangereuses seront brulées. Il remercie par ailleurs la population pour sa franche collaboration.

Tchad : cinq policiers révoqués pour faute grave avec suspension des droits à pension

Un décret rendu public ce lundi 22 août 2022, révoque du corps de la Police nationale, deux commissaires principaux et trois gardiens de la paix pour faute grave.

Le président du Conseil militaire, dans son décret, évoque les dispositions de l’article 151, point I et de l’article 152 de Loi N 019/PCMT/2022 du 04 juillet 2022, portant Statut Général des Personnels du Corps de la Police Nationale, pour destituer cinq policiers pour : « faute grave contre l’honneur de nature à déconsidérer publiquement la fonction. »

Il s’agit des commissaires principaux, Abakar Mahamat Seid, et Noubarangue Daniel en service dans la province du Logone occidental. Des gardiens de la paix, Kilondjai Ndalinan et Nodjitone Macky, tous deux en service dans la province du Logone occidental. Le 5ème policier démis est le gardien de la paix, Mekila Elysee en service à la Direction général des renseignements et de l’Investigation (DGRI).

Tchad : Deux brigands arrêtés à N’Djamena (Police)

La direction de la police nationale, annonce que deux brigands ont été arrêtés le 31 juillet 2022, dans le 5ème arrondissement de la ville de N’Djamena.

« Deux brigands opérant dans le 5ème arrondissement ont fait face aux éléments de la Police Nationale après avoir réussi à arracher quelques objets de valeurs aux mains des paisibles citoyens », fait savoir la police. La note indique c’est après une courte poursuite que les éléments de la Police ont réussi à encercler « les brigands » au quartier Ridina (Mandjakolé).

« Les deux brigands armés ont refusé de se rendre et ont attaqué les forces de Police. Se sentant en danger, celles-ci ont répondu en légitime défense en blessant l’un au niveau de la jambe gauche et l’autre au niveau des bras avant de les maîtriser. »

Les deux hommes sont admis à l’hôpital où ils reçoivent des soins. « Ils répondront de leurs actes devant la Justice après leur sortie de l’hôpital. », poursuit le communiqué.

Par ailleurs, la DGPN met en garde les : « malfaiteurs qui continuent de perturber la quiétude des paisibles citoyens de cesser immédiatement avec cette pratique. » Et invite la population à une étroite collaboration afin de mieux lutter contre ces hors-la-loi.

Tchad : torture à mort d’un jeune par des policiers, la CTDDH demande justice

Dans un communiqué de presse du 5 mai 2022, la Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), demande au parquet de procéder à l’arrestation immédiate de tous les responsables de la torture mortelle d’un jeune.

La CTDDH, alerte sur l’arrestation arbitraire et la torture du jeune citoyen, Khalid Youssouf Ali. La victime a été soumise à : «des tortures, traitements inhumains, dégradants et humiliants par les éléments de Police du COP3 sur instructions du commissaire premier adjoint M. Saleh Egrey

En effet, monsieur Khalid Youssouf Ali malade, mentalement a été arrêté le 24 avril et détenu pendant une semaine dans l’enceinte du commissariat de police COP3 sur instruction du commissaire premier adjoint M. Saleh Egrey pour motif de : « vol d’un pistolet appartenant à un agent de la DGSSIE dont le nom n’a jamais été révélé. » Pendant toute la durée de la détention, la victime a été privée de visite de ses parents et de son conseil jusqu’au 30 avril courant où elle a été remise à sa famille dans un état de santé totalement dégradé. Admis à la clinique privée Alchifa le 30 avril, puis transféré un jour plus tard à l’Hôpital La Renaissance, le jeune Khalid Youssouf Ali succombe suite à ses blessures le 03 mai aux environs de 11h30m.

La CTDDH s’indigne contre cette pratique sauvage et barbare dont se permettent régulièrement les éléments de la police à infliger sur des citoyens.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme, s’insurge contre la détention au-delà du délai de garde à vue des prévenus dans des prisons des commissariats de police et postes de Gendarmerie.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), rappelle que cet acte lâche porte atteinte aux dispositions de textes nationaux relatifs au droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’à la durée de garde à vue dans des centres de détention auxiliaires à la Justice.

« La CTDDH, demande au parquet de procéder à l’arrestation immédiate de tous les responsables de ce crime odieux et leur traduction devant les Juridictions compétentes. »

Tchad : plainte en perspective contre les manifestants de Wakit Tama du 02 octobre

La police portera plainte contre les leaders de la plateforme de revendication Wakit Tamma. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le ministre de la communication. Il est passé à la télévision nationale, le 03 octobre 2021.  

Invité au journal de la télévision nationale, le ministre de la communication, Abdramane Koulamallah annonce une plainte contre Wakit Tamma. « La police portera plainte pour tous les dégâts occasionnés suite aux violences lors de la manifestation de Wakit Tamma. », déclare-t-il.

La plainte fait suite à la marche Wakit Tamma du samedi 02 octobre 2021. Lequel a occasionné des incidents, côté force de l’ordre. Du fait du non-respect de l’itinéraire officiel.

« 12 policiers ont été blessés et 12 véhicules des forces de l’ordre ont été endommagés », indique le ministre. Du côté des manifestants : « il n’ya eu aucune blessure réel en dehors des gaz lacrymogènes. », assure-t-il.

Tchad : manifestation conte le pouvoir du CMT prévue le 29 juillet 2021

 Il trouve : « très désolant qu’on en arrive à de telles extrémités». Le porte-parole du gouvernement ajoute que : «Ces organisateurs avaient une volonté d’entrer en conflit avec les autorités, de chercher l’affrontement avec les forces de l’ordre ».

« Nous ne laisserons pas passer cette bande de jeunes gens irresponsables qui croient que la politique c’est la violence, Ils seront poursuivis en justice.» déclare Abdramane Koulamallah. Pour lui, le mpouvement d’actions citoyennes, Wakit Tamma veut entrer dans le carcan de la rébellion. Il juge dès lors que cette situation est inacceptable dans un État de droit.

Le ministre dit tenir de sources sécuritaires que les : « organisateurs avaient une volonté d’entrer en conflit avec les autorités, de chercher l’affrontement avec les forces de l’ordre.» d’où le non-respect de l’itinéraire officiel de la marche. La Loi va s’appliquer dans toute sa rigueur, clame-t-il.

Tchad : Wakit Tamma appelle à une troisième marche de contestation le 21 août

Wakit Tamma en quête de repositionnement

Cette plateforme qui s’appelle Wakit Tamma se trouve complètement dénudée de ses principaux leaders, et dans un geste de désespoir, ces jeunes gens complètement irresponsable veulent semer le trouble et veulent essayer d’exister en distillant la violence, en corrompant des jeunes gens.

Tchad : la police accusée d’avoir empêchée le bon déroulement de la marche du 29 juillet

La Coordination d’actions citoyennes, Wakit Tamma a fait une communication le 02 août 2021, pour critiquer les manœuvres de la police pour empêcher une participation massive à la marche du 29 juillet dernier.

 

Le bilan de la marche organisée par la Coordination d’Actions Citoyennes, Wakit Tamma, en date du 29 juillet 2021, a été fait. Les organisateurs dénoncent les entraves policières au déroulement de la manifestation. Ils regrettent que, malgré leur bonne foi et les gages de responsabilité offerts au Ministère de la Sécurité Publique en acceptant son tracé, la police a perturbé cette marche de bout en bout

« Tout d’abord, le dispositif des forces de défense et de sécurité mis en place, dès les premières heures de la matinée, était destiné à dissuader les marcheurs », dénoncent les responsables de Wakit Tamma. Le coordonnateur de la plateforme de revendication, Max Loalngar, coordonnateur s’offusque : « dans certains endroits où nous avions disposé des bus pour le transport des manifestants, ces derniers ont été empêchés d’embarquer pour le point de rassemblement ». Il a laissé entendre que la police a empêché certaines personnes : « qui ont voulu rejoindre la marche en cours de déroulement, en y accédant par les voies transversales å la Rue de 40 mètres». Les mêmes difficultés policières ont été signalées dans nos provinces. A Koumra, les manifestants ont été dispersés très tôt dans la matinée. Ils ont simplement été empêchés de se rassembler, de sorte que n’eût été la détermination des jeunes militants des transformateurs, 1l n’y aurait simplement pas eu marche, fait-il savoir.

Wakit Tamma annonce une prochaine marche le 07 août 2021, mais cette fois, la plateforme ne compte remplir les conditions qu’exige le gouvernement.  « Tant que le gouvernement n’accèdera pas aux légitimes réclamations du peuple tchadien, les marches continueront. Il  est inutile de passer par des procédures obscures pour chercher à casser la dynamique de Wakit Tamma qui est solide et inébranlable », a laissé entendre Max Loalngar, coordonnateur de la plateforme de revendication Wakit Tamma.

Tchad : quelques personnalités autorisées à rouler avec des véhicules à vitres fumées

Le porte-parole de la police, Paul Manga, a présenté la liste des personnalités autorisées à rouler avec les véhicules à vitres fumées sur le territoire tchadien. La liste a été dressée le 26 mai 2021

Cette décision fait suite à l’arrêté du ministère en charge de la sécurité publique interdisant la circulation des véhicules à vitres fumés, teintés et sans plaques d’immatriculation dans l’optique de lutter contre la criminalité.

Les personnalités suivantes sont autorisées à rouler avec les voitures à vitres fumées d’après la police :

  • les membres du gouvernement ;
  • les présidents des grandes institutions ;
  • les chefs des missions diplomatiques et représentants des organisations internationales ;
  • les commandants des grandes formations
  • les généraux de l’Armée nationale et de la Police nationale ;
  • les gouverneurs ;
  • les services spéciaux.

Néanmoins, une demande d’autorisation doit être déposée auprès du directeur général de la Police nationale avec les informations suivantes : nom et prénoms de l’intéressé ; fonction ;  numéro de téléphone ; marque et couleur du véhicule et le numéro de la plaque d’immatriculation.

Pour Paul Manga, ces véhicules ne peuvent être utilisés que par les personnalités habilitées.

Tchad : 79 manifestants ont été arrêtés le jour de l’élection présidentielle

Elles ont été présentées ce 12 avril 2021 par les responsables de ma police nationale. Ces manifestants sont sortis le jour de la présidentielle pour riposter contre un 6ème mandat du président Idriss Deby

La police accusent les manifestants du 11 avril 2021, jour de la présidentielle de plusieurs infractions. Tous ont été arrêtés à N’Djamena, capitale du Tchad.

D’après le commissaire Paul Manga, porte-parole de la police, ces 79 personnes sont interpellées pour les faits de : « incendie volontaire et destruction des urnes, détention de cocktail Molotov, distribution de tracts et tee-shirts portant des inscriptions incitant à la haine et au soulèvement populaire, et menaces avec armes blanches ». Ces manifestants étaient vêtus des t-shirts sur lesquels il était écrit, « Deby dégage »

Le porte-parole de la police a laissé entendre que, les auteurs, co-auteurs et complices sont des personnes fichées par les services de la police nationale. Il fait savoir que ces derniers seront remis à la justice.

Tchad : la police a pris d’assaut le siège de la radio FM Liberté

Les éléments de la police nationale ont brutalisé les journalistes de la Radio FM Liberté ce vendredi 27 novembre a appris journaldutchad.com de sources concordantes. Plusieurs personnes ont été arrêtées et des gaz lacrymogènes jetés

Le  siège de la radio FM Liberté à Chagoua, dans le 7ème arrondissement de N’Djamena a fait l’objet d’une incursion policière ce jour. Sur sa page Facebook, le journaliste Blaise Dariuston écrit : « Nos collègues Djikoloum Manassé, Mbaihilamin Zephyrin, Djebe Roland et Idja Mahamat ainsi que les jeunes stagiaires Toumla Roger, Dorkemnodji Béatrice sont toujours à la police ». Il ajoute qu’une : « vingtaine de jeunes journalistes qui étaient en formation depuis hier dans les locaux de la Radio sont également arrêtés ».

Une journaliste stagiaire dans ce média serait également tombé en syncope suite à la bastonnade et au jet des gaz lacrymogènes par le groupement mobile d’intervention de la police. Cette dernière a été admise en réanimation dans un établissement hospitalier de la capitale, signale la même source.

Indigné par cette situation, le président de l’Union Sacré pour la République, François Djékombé a réagi : « En permettant que la police assiège et tire des grenades lacrymogènes sur la Radio FM Liberté, le régime pourri d’Idriss Déby, aux abois joue les prolongations. La mangue est mûre, donc secouée ou pas, elle va bientôt tomber ».

Des hommes politiques, acteurs de la société civile, promoteurs de médias ont condamné cette incursion de la police.

Tchad : La police a pris d’assaut le marché Champ de fil de N’Djamena

Depuis ce matin de jeudi 16 juillet, les éléments du groupement d’intervention de la police (GMIP) ont encerclé toutes les entrées et sorties du marché Champ de fil, plusieurs armes blanches ont été saisies

Les sources sécuritaires rapportent que c’est une opération qui visent à sécuriser le marché d’une part, et éviter les représailles d’une autre part. En effet, il y’a 72 h de cela, un militaire a été roué de coups par les mécaniciens dudit marché. Le militaire aurait tiré sur le mécanicien, ce dernier aurait succombé à ses blessures. L’homme en tenue aurait dégainé après un malentendu sur la voie publique. Les proches du militaire auraient promis venir venger leur frère.

C’est pour éviter le bain de sang qui pourrait découler des représailles que les forces de l’ordre ont décidé de sécuriser et désarmer toute personne repérée dans les environs du marché. Tous les usagers du marché ont été soumis à la fouille.

Rappelons que le marché Champ de fil fait l’objet d’un regain d’insécurité depuis quelques années. C’est la énième fois qu’un incident de cet ordre est observé sur cette place.

Tchad : 7 présumés malfrats ont été présentés au commissariat central

Sept présumés malfaiteurs appréhendés par la police national attendent d’être auditionnés. Ils ont été présentés au commissariat central de N’Djamena le 7 juillet 2020 par Paul Manga, porte-parole de la police

Les sept ont été présentés pour diverses infractions. Ils sont accusés d’avoir posé des actes proscrits par la loi. Parmi eux on compte 3 personnes ayant poignardé mortellement dans les quartiers de N’Djamena. Le commissaire Paul Manga, porte-parole de la police a présenté les différentes personnes en indiquant les faits pour lesquelles elles ont été interpellées.

Les 3 présumés malfrats interpellés pour meurtre sont un jeune de 18 ans, il aurait poignardé mortellement un homme au quartier champ de fil dans le 5e arrondissement. L’autre a poignardé mortellement au quartier atrone, 7e arrondissement pour une affaire de MP3 le 4 juillet. Le 3ème a commis son forfait le 6 juillet indique le porte-parole de la police. A côté, un jeune qui a été interpellé pour avoir porté des coups et blessures volontaire sur un habitant du quartier atrone.

Paul Manga a également présenté un jeune de 35 ans interpellé le 5 juillet suite au vol d’une carte maïeutique devant un restaurant. Egalement un homme qui avait en sa possession de faux billets de 40 000 dollars. Il aurait eu par l’intermédiaire d’un complice résidant à Kousseri.

Enfin un homme de 65 ans accusé pour viol sur une fillette de 7 ans au quartier djougoulier dans le 1er arrondissement.

Tchad-traversées clandestines : la police démantèle

Un groupe d’individus composé d’agents des forces de défense et de sécurité faisait passer frauduleusement des personnes depuis le Cameroun vers le Tchad malgré l’interdiction.

Cinq personnes ont été arrêtées et présentées par la légion n°10 de la gendarmerie à N’Djamena. Elles opéraient grâce à des pirogues.

Le procureur de la République Youssouf Tom a fait part de son indignation, soulignant que les mesures restrictives ont été prises pour protéger les citoyens du risque sanitaire liée à la pandémie de Covid-19.

« Le nombre de cas de Covid-19 au Cameroun est beaucoup plus supérieur à celui du Tchad. Le gouvernement a pris cette décision de fermeture pour l’intérêt de tous les citoyens », a-t-il souligné.

« Des agents chargés de veiller à la sécurité des frontières, qui semble-t-il, pour des espèces sonnantes et trébuchantes, acceptent de faire traverser des gens des frontières voisines vers notre pays. Qu’ils aient à l’esprit que l’article 192 du Code pénal qui réprime la corruption des agents de l’Etat leur sera applicable », a précisé le procureur.

« Ils seront punis d’une peine qui va d’un an à 10 ans de prison. Que chacun se mette sur ses gardes. Il ne faut pas qu’on prenne les choses à la légère pour permettre la propagation de cette maladie », a dit Youssouf Tom.

Le porte-parole de la Gendarmerie nationale, Abakar Abderamane Haggar, a estimé que ce sont des gens qui défient l’autorité de l’Etat.

Tchad : 10 bandits dans les filets de la police

Ce mercredi 08 avril 2020, N’Djamena, la police nationale a présenté 10 individus interpellés pour des délits et un crime.

Parmi ces 10 individus interpellés figure le présumé voleur d’un véhicule ; un élève qui s’était déguisé en policier pour arnaquer les citoyens ; un groupe de voleurs de motos ; l’auteur d’un meurtre ; et un groupe de voleurs à l’arrachée.

« Vous avez le premier qui s’appelle Ali Touka Galma. Celui-ci a volé un véhicule Toyota Hardtop, le 5 avril 2020 à Abéché. Il l’a ramené à N’Djamena, au quartier Farcha. Il a été rattrapé par nos soins », a déclaré Paul Manga, le porte-parole de la Police nationale.

Le deuxième individu en tenue n’est en réalité pas un militaire. C’est un élève qui s’est déguisé en policier pour commettre des forfaits pendant cette période de couvre-feu. « Il a son complice qui est également arrêté par un autre service. Les deux, ensemble, commettaient des forfaits dans les quartiers, dans les concessions des particuliers, pour leur subtiliser des biens », a révélé le commissaire Paul Manga.

Le troisième groupe est composé de trois individus. Ce groupe est spécialisé dans le vol des motos. Deux d’entre eux ont eu à administrer des substances toxiques à un conducteur de moto. Ils ont réussi à emporter son bien, a expliqué le porte-parole de la Police nationale.

Le quatrième individu s’appelle Youssouf Abakar Kalla. Il est l’auteur du meurtre de M. Yamtémadji Yégopan, assassiné lâchement le 6 avril 2020 au quartier Boutalbaggar. « Il a été arrêté le même jour par nos éléments », a précisé le commissaire Paul Manga.

Le dernier groupe est composé de quatre individus. Ce groupe est spécialisé dans le vol à la tire. Ils arrachent les biens des conducteurs ou piétons (téléphones, sacs, boucles d’oreilles, etc).

Tchad : mouvement d’humeur entre commerçants et police au marché des poissons

Des commerçantes du marché de poisson de Kamda et les forces de l’ordre se sont affrontées mercredi 25mars 2020.

Des échauffourées ont eu lieu au marché de poisson de Kamda dans le 7e arrondissement entre les éléments de la police et les vendeuses. Une altercation qui née du fait que la police ait voulu faire partir  une commerçante de poisson de son espace de commerce.

Dans l’optique de faire appliquer les mesures prises pour limiter la propagation du covid 19, les forces de l’ordre et de défense effectuent des opérations de vérification dans les différents marchés de l’effectivité de ces mesures. Pendant une de leur opération au marché de kamda, ils ont été confrontés aux commerçantes qui refusaient de coopérer.

Les faits se sont déroulés dans l’après-midi de mercredi 25 mars 2020. Les femmes refusent que les policiers et gendarmes portent leurs comptoirs et leurs marchandises, à savoir les cartons de poissons stockés et ceux exposés sur les étals. Le refus des commerçantes a entrainé un afflux massif de la population vers le marché. La circulation a été obstruée, les pierres en provenance de la foule étaient dirigées vers les hommes en tenue.

Les policiers auraient fait savoir aux dames qu’ils font les descentes sur ordre du gouverneur. C’est alors que les femmes rétorquent en disant  qu’elles ont appris à travers les médias que la commercialisation des produits de premières nécessités n’est pas interdite. Elles indiquent que c’est de cette activité qu’elles vivent. C’est cette « insubordination » qui aurait poussé les forces de l’ordre à user de la force pour disperser les dames afin de porter les marchandises et les comptoirs

Les policiers ont été encerclés et hués par les usagers. Il a fallu des coups de feu pour disperser la foule pour s’en aller avec les marchandises. Deux commerçantes enceintes se sont évanouis pendant les altercations.

Tchad : un marabout fusillé à Apkouta

Cet homme a trouvé la mort après qu’il ait reçu trois balles par des personnes encore non identifiées.

Le drame s’est déroulé vers les premières heures de samedi 01er février, au village Apkouta dans le département d’Abougoudam. Des hommes inconnus à bord d’une moto ont tiré trois balles sur ce marabout qui est mort juste après sur place.

Le village Apkouta est situé à une soixantaine de kilomètres d’Abéché, une zone qui a été le théâtre des conflits intercommunautaires il y a peu.

Ces inconnus ont pris la poudre d’escampette après leur forfait. Une enquête est ouverte par la police afin de retrouver les traces des assassins.

Tchad : la police démantèle un repère de malfaiteurs et de vendeurs de drogue à N’Djamena

Les forces de l’ordre ont procédé au démantèlement d’un repère « forestier » fréquenté par des présumés vendeurs de drogue et des malfaiteurs, derrière le Palais du 15 janvier dans le 8ème arrondissement de N’Djamena.

Des policiers se sont déployés et ont brulé tous les hangars illégalement installés. Ils ont également ordonné le départ des personnes qui occupent les lieux.

« Dans la journée, ils sont avec nous. La nuit, ce sont des agresseurs à quelques mètres de là où nous sommes. Ils sont biens organisés pour braquer les gens. Parfois, ils vont même faire des dégâts la nuit dans le quartier. Nous leurs avons donné plusieurs conseils mais ils n’ont pas écouté parce que nous sommes tous des amis. Voilà les conséquences aujourd’hui », a témoigné la femme.

D’après certains témoignages, des malfaiteurs se regroupent dans ce lieu pour planifier des vols ou des agressions. D’autres vendent de la drogue au vu et su de tous. Ils ont été arrêtés ce dimanche par la police suite à une enquête.

Les policiers qui procédaient au démantèlement se sont refusés de tout commentaire.

Tchad : 75 présumés malfrats aux arrêts

La direction générale de la Police nationale a présenté ce 19 août, dans les locaux du commissariat central de N’Djamena 75 présumés malfrats.

Parmi ces présumés malfrats on retrouve des présumés fauteurs de trouble, des fabricants de faux billet de banque, des braqueurs et autres… Ils avaient à leur possession une quantité importante d’armes à feu de tout calibre.

Ces présumés malfrats ont été mis à la disposition de la justice pour entendus. Pendant la présentation de ces présumés malfrats, le directeur général de la Police nationale a profité de l’occasion pour mettre en garde les autres malfaiteurs. Aux populations, Ousman Bassi Lougouma a invité à une collaboration avec les agents de police.

Tchad : le directeur de la police appelle les tchadiens à la vigilance sécuritaire

Il s’est exprimé au cours d’un point de presse, après la présentation à N’Djamena par la police nationale d’une quarantaine d’individus impliqués dans des trafics d’armes.

Le directeur général de la police nationale, Ousmane Bassi Lougouma, a appelé mercredi 24 juillet 2019, la population à « une vigilance accrue, à collaborer étroitement avec la police nationale et à ne pas perdre de vue les menaces terroristes, notamment celles de la nébuleuse Boko Haram »

Il s’est exprimé au cours d’un point de presse, peu après la présentation à N’Djamena par la police nationale d’une quarantaine d’individus impliqués dans des trafics d’armes, de véhicules volés, de drogues et d’êtres humains.

Ousmane Bassi Lougouma a demandé aux civils de « dénoncer tout comportement ou colis suspect aux forces de défense et de sécurité ».

Ce mercredi, 68 armes de guerre de différents calibres, saisies au cours de diverses opérations, ont été exposées à la presse par les forces de police, a constaté Alwihda Info.

Mardi dernier, pas moins de 297 armes à feu saisies entre les mains de civils ont été également présentées au ministre délégué à la Présidence, chargé de la défense nationale et de la sécurité, Mahamat Abali Salah.

Le numéro vert 2020 est opérationnel 24h/24 et les appels sont gratuits à partir de n’importe quel appareil téléphonique.

Tchad : un groupe de clandestins tombé dans les mailles du filet de la patrouille mixte à Mao

En effet, une quinzaine de véhicules marque Toyota ayant à leurs bords 200 clandestins a été interceptée par les forces de défense. Ils ont été stoppés à 300 kilomètres de Mao.

C’est la patrouille des éléments mixtes composés des gendarmes, des gardes nomades et des policiers qui a permis de mettre le grappin sur ces clandestins. En fait, ils étaient dans la localité de Zagara, a indiqué le chef de mission de commandement de la légion N°6, le colonel Andjami Soubo Abderaman.

Certains clandestins sont armés et ont tenté de résister aux forces de l’ordre. Un des véhicules du convoi a pu réussir à disparaître. Tandis qu’un autre est tombé en panne. Les autres ont été acheminés à Mao, chef-lieu de la province. Certains véhicules ne sont même pas immatriculés et d’autres avec de fausses plaques.

Ainsi, trois armes de guerre de marque AK-M ont été récupérés avec ces derniers. Pour les porteurs de ces armes, c’est pour se servir au cas où ils feraient face aux coupeurs de route.

Le gouverneur de la province du Kanem, Hassan Terap, a souligné que malgré les mesures prises, les gens s’hasardent à braver l’autorité de l’Etat. Mais la vigilance est accrue. Selon lui, ces clandestins seront mis à la disposition de la justice.