Tchad : dix-neuf présumés malfrats présentés à la presse

La police a procédé, le 27 novembre 2025, au commissariat n°1 de Gardolet, à la présentation de dix-neuf (19) individus interpellés dans le cadre d’une série d’opérations menées sur l’ensemble du territoire entre le 17 et le 27 novembre 2025 à la presse.

D’après les responsables des forces de maintien de l’ordre, ces personnes sont impliquées dans plusieurs infractions. La police cite entre autres l’homicide volontaire, le trafic de drogues, l’association de malfaiteurs, les vols aggravés à mains armées, usurpation de titre. Selon le porte-parole par intérim de la police, le commissaire Alio Hachim Alio, les suspects ont été auditionnés sur procès-verbaux réguliers et reconnaissent, pour la plupart, les faits qui leur sont reprochés. « Les interpellés ont été classifiés en quatre groupes en fonction de la nature des infractions ».

Le premier groupe est composé de trois individus mis en cause dans des affaires d’homicide volontaire commis avec préméditation. Ces suspects auraient attiré leurs victimes dans un guet-apens soigneusement préparé avant de passer à l’acte. Le deuxième regroupe six individus spécialisés dans le vol de téléphones portables et d’ordinateurs, souvent au moyen d’astuces frauduleuses ou d’agressions ciblées. Certains d’entre eux se faisaient également passer pour des agents de structures étatiques ou paraétatiques, commettant ainsi des actes d’usurpation de titre pour tromper et dépouiller leurs victimes. « Ces présumés malfaiteurs opéraient principalement dans des zones à forte affluence, profitant de l’inattention des citoyens » Le troisième groupe est constitué de neuf suspects spécialisés dans le vol aggravé, parfois commis à mains armées. Les faits qui leur sont reprochés incluent le vol aggravé avec arme blanche ou arme à feu, les tentatives de vol ayant dégénéré, les vols répétés commis par des récidivistes notoires. Ces individus seraient liés à plusieurs agressions violentes enregistrées récemment dans différents quartiers de la capitale. Leur neutralisation constitue, selon la police, un soulagement pour de nombreux habitants victimes d’insécurité. Le dernier groupe présenté concerne un individu impliqué dans le trafic de drogues. Il est accusé d’avoir introduit, distribué ou commercialisé diverses substances prohibées, alimentant ainsi un réseau de consommation et de dépendance au sein de la jeunesse. D’après le porte-parole « cette catégorie d’infractions demeure l’une des plus préoccupantes en raison de ses répercussions sociales ».

Tchad : la police signale la saisine de 75 tonnes de produits prohibés

Les substances ont été détruites ce mardi 25 novembre 2025 à la carrière de Gassi.

Au cours de la mise à feu de ces produits jugés dangereux, les autorités policières expliquent qu’ils ont été déchargés, triés, pesés et rendus inutilisables, conformément au protocole légal. Au total : « 160 sacs de boissons alcoolisées frelatées 308 plaquettes de diazépam, 827 plaquettes de tramadol 225 mg, 47 plaquettes de prégabaline 300 mg, 32 kg de cannabis (herbe), 34 boulettes de cannabis, 5 sachets de Marijuana, 5 000 comprimés d’Exal (Embazol), Plusieurs produits aphrodisiaques. Soit un total de 200 kg de psychotropes, estimés à 47 650 000 FCFA ».

Présent sur les lieux, le troisième substitut du procureur de la République, Izzadine Kamal Ahmat insiste sur la nécessité de consolider la chaîne judiciaire et sécuritaire pour lutter efficacement contre la circulation des substances illicites qui menacent la jeunesse.

« En réduisant en cendres ces produits dangereux, la Police nationale, la Justice et la Commune du 7ᵉ arrondissement réaffirment leur détermination à freiner les réseaux criminels et à protéger les citoyens ».

Tchad : la police interpelle une vingtaine de présumés malfrats

Interpellés par les différentes unités d’intervention de la police, ces présumés malfrats ont été présentés ce 19 novembre 2025 au commissariat n°1 de Gardolet.

D’après la police, ces individus utilisaient des modes opératoires différents. Allant du vol organisé au trafic de stupéfiants, en passant par l’usurpation de qualité d’agent de sécurité. Les seize premiers, ont été identifiés comme des spécialistes du vol d’objets de grande valeur. Notamment les câbles électriques, équipements divers et matériels ciblés lors d’opérations nocturnes minutieusement coordonnées. Ces malfaiteurs, selon la Police, opéraient en réseau, ciblant aussi bien les installations publiques que les habitations privées.

Le deuxième, explique le commissaire Hamchim Alio, est constitué de Dingamnangoto Benjamin et Bébé Fachir, s’illustrant : « dans une forme particulièrement pernicieuse d’escroquerie ». Déguisés en agents de sécurité en fonction, arborant tenues, insignes et armes à feu factices ou véritables. Au cours de leur présentation, la police a révélé que ces derniers extorquaient de l’argent aux citoyens en les intimidant. Leur méthode consistait également à proposer aux jeunes aspirants à intégrer la Police nationale des enrôlements fictifs moyennant d’importantes sommes. Une supercherie bâtie sur la manipulation, la tromperie et l’abus de confiance.

Le troisième groupe représenté par Ousmane Adam Teraf Idriss, présenté comme un acteur majeur du trafic de stupéfiants. « Son véhicule, un C10 spécialement aménagé, a été intercepté alors qu’il servait au transport et à la distribution de substances prohibées. »

Enfin, le quatrième suspect, Haroun Hassan Issa, est décrit comme un expert en effraction et en vol à l’intérieur des véhicules : briser, fouiller, et emporter objets et biens de valeur.

Tchad : démantèlement de plusieurs réseaux criminels à N’Djaména

A travers une vaste opération anticriminel, la police dit avoir mis fin aux agissements de 42 présumés criminels, présentés à la presse le 22 octobre 2025 au Commissariat central n°1 de Gardolet.

Les personnes interpellées appartenant à plusieurs réseaux criminels, fait savoir le contrôleur de Police Mahamat Idriss. Il explique qu’ils s’adonnaient à des activités illicites allant de la falsification de documents officiels à la fabrication de faux billets, en passant par le vol à main armée et le détournement de fonds.

D’après la police, les activités de 29 de ces individus couvraient un large spectre d’infractions. Entre autres, faux et usage de faux, vols à main armée, détournement de fonds publics et fabrication de fausse monnaie. Les perquisitions menées ont permis la saisie d’un important lot de matériel utilisé dans leurs opérations frauduleuses : « ordinateurs portables, imprimantes, scanners et accessoires divers », servant à la confection de faux documents administratifs tels que cartes d’identité, permis de conduire et badges d’institutions publiques, cinq motos et autres stupéfiants qui les servent faire les opérations sans crainte, ni frayeur.

L’un des cas jugé emblématique est celui d’un individu appréhendé avec un pistolet automatique chargé de sept balles et une fausse carte de membre d’une organisation de défense des droits de l’homme. Selon le Contrôleur Mahamat Idriss, ce dernier aurait tenté d’intervenir dans un litige opposant ses complices à des ressortissants turcs, dans une manœuvre visant à étouffer une affaire judiciaire en cours.

Parmi les interpellés figure également Mahamat Adoum Saleh, ‘’tristement connu’’ des services de sécurité. Déjà arrêté le 4 septembre et détenu à Koro Toro, il a de nouveau été surpris en flagrant délit le 16 octobre à N’Djamena, opérant avec son complice Malamat Ali Annour selon le même mode opératoire : « endormir les conducteurs de mototaxis avant de les dépouiller. »

Les investigations ont aussi conduit à la découverte de deux millions de francs CFA en faux billets, tous portant le même numéro de série, « une preuve irréfutable de l’existence d’un réseau de contrefacteurs bien organisé dans la capitale », souligne la police.

 

Tchad : 23 présumés malfrats interpellés

Ils ont été présentés le 30 septembre 2025 au commissariat n°1 de Gardolet situé dans l’enceinte de la direction générale de la police. Ils sont accusés d’être auteurs de divers délits

 

En plus des individus, la police présente un impressionnant arsenal d’objets volés ou utilisés à des fins criminelles. Les pièces sont constituées entre autres, des armes à feu, des armes blanches, des stupéfiants, des documents administratifs falsifiés, des faux billets, des téléphones portables, des ordinateurs, des pièces détachées de téléphonie, ainsi que du matériel bureautique et logistique allant d’un groupe électrogène à un panneau solaire, en passant par une imprimante, sept motos et deux véhicules.

Selon les autorités, ces présumés malfrats s’adonnaient à un éventail d’activités criminelles : falsification de documents officiels tels que permis de conduire, cartes grises et numéros d’identification nationale, trafic de stupéfiants et recel de biens volés.

« Ce travail de titan témoigne de l’abnégation et du professionnalisme de nos forces », déclare le contrôleur général de la police, Mahamat Idriss, saluant particulièrement l’action du Groupement mobile d’intervention de la police (GMIP).

 

Police du Tchad : le recrutement des gardiens de la paix de nouveau lancé

Le concours pour le recrutement des gardiens de la paix dans la police nationale, de nouveau lancé après les préoccupations signalées après le dépôt des candidatures en 2022.

 

Le ministre de la Sécurité publique et de 1’immigration annonce que, dans le cadre du concours pour le recrutement des gardiens de la Paix dans le corps de la Police nationale, session 2022, les éventuels autres candidats peuvent déposer leurs dossiers à la direction des ressources Humaines et du Matériel (DRHM) pour les candidats de N’Djamena et aux délégations provinciales de la police pour ceux des provinces.

Les candidats ayant déposé leurs dossiers en 2022, sont priés de se présenter à la DRHM de la Police Nationale munis de leur reçu et du NNI, pour confirmer leur candidature. La période dépôt de candidatures est fixée du 19 septembre au 18 octobre 2025.

Les Conditions de participation à ce concours sont les suivantes :

  1. Etre de nationalité tchadienne ;
  2. Jouir de ses droits civiques ;
  3. Etre de bonne moralité ;
  4. Etre reconnu apte par un médecin agréé de l’administration à un service actif de jour et de nuit et reconnu indemne de toute affection ou infirmité incompatible à l’exercice des fonctions publiques ;
  5. Avoir une taille d’au moins 1,70 mètre ;
  6. Etre âgé de dix-huit (18) ans au moins et trente-trois (33) ans au plus au 10 janvier 2025.

Pièces à fournir :

  1. Une demande manuscrite de l’intéressé adressé au directeur général de la Police nationale ;
  2. Un extrait d’acte de naissance ou un jugement supplétif en tenant lieu ;
  3. Un certificat de nationalité tchadienne ;
  4. Un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois ;
  5. Un certificat médical datant de moins de trois (03) mois et précisant en outre que l’acuité visuelle du candidat est supérieure à 1/10 par oeil avant correction ; 6. Une copié authentifiée du Brevet d’Etude Fondamentale (BEF) ou son équivalent et ayant le niveau de la Classe de Terminale ;
  6. Deux (02) cartes photos d’identité 4X4 ;
  7. Une somme d’argent non remboursable de cinq mille (5.000) francs CFA contre reçu.

Par ailleurs, les candidats ayant déposé leurs dossiers en 2022, sont priés de se présenter à la DRHM de la Police Nationale munis de leur reçu et du NNI, pour confirmer leur candidature.

 

Tchad : cinq groupes de présumés malfrats présentés publiquement

Le 11 mai 2025 au central N°2 de Ndjari, dans le 8ᵉ arrondissement de la capitale, la police a présenté 19 présumés malfrats devant la presse.

Ils sont : « soupçonnés de porter atteinte à la tranquillité publique, à la santé des citoyens, à l’ordre économique et à la sécurité des personnes », a déclaré avec gravité le porte-parole de la Police, le contrôleur général, Paul Manga, avant de dévoiler le mode opératoire de chacun des groupes interpellés.

Le premier groupe mis en cause se spécialise dans la falsification de produits cosmétiques. Derrière des emballages attrayants se cachent des substances toxiques, fabriquées artisanalement, et écoulées en toute illégalité sur les marchés locaux. Un danger silencieux que la police a su débusquer à temps.

Le deuxième groupe, quant à lui, a été pris en flagrant délit de trafic de stupéfiants.À bord d’un véhicule de marque Toundoura aménagé pour dissimuler les produits illicites. Ces individus s’apprêtaient à inonder l’intérieur du pays avant d’être interceptés grâce à la vigilance des forces de sécurité intérieure.

Le troisième groupe est accusé de falsification de documents administratifs. Matricules, cartes grise, papier de véhicules. « Rien n’échappait à leur réseau bien huilé, désormais démantelé ».

Le quatrième groupe est une bande de jeunes délinquants qui opérait aux abords du site de la Basilique au quartier dans le septième arrondissement leur cible : des élèves venus réviser paisiblement au bord du fleuve. Agressions, intimidations, vols… Une série d’actes qui a été démantelé grâce à la précieuse collaboration de la population, déterminée à en finir avec l’insécurité.

Enfin, le cinquième groupe regroupe des agresseurs notoires, qualifiés de « bandits des grands chemins » par la police. Leur interpellation constitue un soulagement pour de nombreuses personnes terrorisées par leurs agissements.

Tchad : 96 présumés malfrats tombent dans les filets de la police

96 présumés malfrats ont été présentés ce mercredi 23 avril, à la presse pour diverses infractions.

Face aux médias, le porte-parole de la police nationale, a révélé l’arrestation de près d’une centaine de présumés délinquants interpellés dans le cadre de multiples opérations menées par les services spécialisés de la police. Ces individus, désormais entre les mains de la police, sont impliqués dans une panoplie de crimes allant du faux en écriture publique aux coups de force armés, en passant par l’escroquerie et la contrefaçon monétaire.

Un premier groupe, composé d’une trentaine de personnes étrangères sont majoritairement de nationalité camerounaise. Ceux-ci se sont spécialisés dans l’établissement de faux documents administratifs, causant d’importants préjudices à de nombreux citoyens tchadiens. Ces individus ont été pris en possession de documents falsifiés.  « Des victimes ont été arnaquées, des complices sont en fuite, mais des mandats ont été émis par Interpol », a précisé le porte-parole de la police nationale.

Un second groupe, constitué de sept coupeurs de route, a été appréhendé en flagrant délit, avec en leur possession quatre fusils d’assaut AKM. Leur arrestation met temporairement fin à une série d’attaques nocturnes qui semaient la panique parmi les populations.

Enfin, un troisième groupe de trois individus, aux méthodes plus insidieuses, a été démasqué : l’un détenait tous les cachets de la direction générale des domaines, l’autre se faisait passer pour un agent du ministère de l’Action sociale pour détourner des vivres destinés aux démunis au niveau de l’ONASA, et le dernier opérait avec une machine de fabrication de faux billets de banque.

Le reste des mis en cause est poursuivi pour des faits graves : vol aggravé, braquage, agressions physiques et autres infractions pénales.

Source : Police

 

Tchad : treize malfrats présentés à la presse

Le 14 avril 2025, treize présumés malfrats ont été présentés à la presse par les autorités sécuritaires. Vols à main armée, effractions dans les véhicules, falsification de documents administratifs sont les faits qui leur ont été reprochés.

Le premier groupe, composé de deux ressortissants étrangers, s’est spécialisé dans les vols à l’intérieur des véhicules. Leur mode d’opération consiste à utiliser des produits chimiques pour briser discrètement les vitres des voitures avant d’en dérober les contenus.

Un deuxième cas concerne un certain Souleyman Ahmat Souleyman, épinglé pour délivrance de faux documents administratifs, notamment des visas, au nom de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANATS). Il aurait mis en place un réseau de falsification bien structuré, exploitant la naïveté de plusieurs citoyens à la recherche de papiers officiels.

Autre dossier préoccupant, c’est l’arrestation de trois militaires, cette fois-ci accusés de braquages répétés. Bénéficiant de leur connaissance du terrain et de l’usage des armes, ces éléments se seraient rendus coupables de plusieurs actes criminels dans la capitale. Enfin, un groupe de malfaiteurs, opérant exclusivement de nuit dans certains quartiers, a également été appréhendé grâce à la vigilance des habitants et à la réactivité des unités d’intervention.

Tchad : la police met en garde contre les violences liées au phénomène d’« enlèvement de sexe»

Depuis quelques jours, un phénomène inquiétant, qualifié d’« enlèvement de sexe », se répand dans la cité capitale N’Djamena et certaines provinces du pays, semant une vive psychose dans les esprits et troublant la quiétude des populations.

Face à cette situation à l’origine de violence, la police apporte quelques précisions et rappelle les principes fondamentaux du vivre-ensemble et de l’État de droit. D’après le Porte-parole de la Police nationale, Paul Manga plusieurs cas où des individus, accusés d’être auteurs de ce phénomène, sont pris à partie par des foules en colère, parfois violemment agressés et dans certains cas, lynchés. « De tels actes, relevant de la justice populaire, sont non seulement contraires aux lois de la République mais compromettent sérieusement la paix sociale et la sécurité publique », souligne-t-il. Il condamne avec la plus grande fermeté toute forme de vindicte populaire et appelle la population à faire preuve de retenue, de vigilance et de responsabilité.

En conséquence, la direction générale de la police invite les citoyens, en cas de soupçons ou d’incidents liés à ce phénomène, à saisir immédiatement les services de sécurité les plus proches ou à alerter les autorités administratives par les voies officielles afin que les enquêtes nécessaires soient menées dans le strict respect des procédures légales.

Elle assure que des instructions claires ont été données à toutes les unités territoriales pour prendre en charge avec sérieux et diligence tout cas signalé afin que lumière soit faite sur ces faits et que les auteurs d’éventuelles infractions soient traduits devant les juridictions compétentes.

Tchad : 22 malfrats présentés à la presse 

C’est un nouveau coup de filet réussi par les forces de sécurité. Ce jeudi,03 avril 2025, la Police Nationale a procédé à la présentation de 22 présumés malfrats impliqués dans diverses activités criminelles.

 

L’escroquerie, l’arnaque et l’abus de confiance n’ont décidément pas de limites. Depuis leur cellule à la maison d’arrêt, des détenus ont réussi à piéger un éleveur en usurpant l’identité du ???????? ?? ?? ??????? ?? ??? ?????? ???????. Prétextant une mission officielle, ils lui ont extorqué deux bœufs, qu’ils ont ensuite vendus avec la complicité de leurs acolytes en liberté. L’argent issu de cette vente a été partagé entre eux, illustrant la persistance des réseaux criminels même derrière les barreaux.

Un autre groupe, se faisant passer pour des ???????????? ?? ?? ??????, a également été appréhendé. Lors de leur arrestation, des munitions et une somme de 750 000 francs CFA ont été retrouvées en leur possession. Plus troublant encore, un policier figure parmi les malfrats. Il est accusé d’avoir agressé plusieurs personnes, confirmant que la criminalité n’épargne aucun corps social, y compris les forces de l’ordre.

 

Face à ces dérives, ?? ??????̂???? ?é?é??? ???? ?????, ?????-?????? ?? ?? ?????? ?????????, a insisté sur la nécessité d’un contrôle strict au sein des maisons d’arrêt : »Nous interpellons les gardiens de prison sur l’usage des téléphones par les détenus. Cette affaire démontre à quel point ces outils restent un moyen de communication privilégié pour les criminels. Il est impératif de renforcer les mesures de surveillance pour éviter de tels actes. »

 

Évoquant l’implication d’un agent de police parmi les malfrats, il a rappelé que personne n’est au-dessus des lois : « Même au sein des forces de sécurité intérieure, il existe des éléments déviants. Nous ne tolérerons aucun comportement criminel, quel que soit le statut de l’individu concerné. La police nationale poursuivra sans relâche sa mission de protection des citoyens. »

 

Ce vaste coup de filet met en lumière l’efficacité de la collaboration entre la police et la population. C’est grâce aux dénonciations et aux renseignements fournis que ces criminels ont pu être identifiés et arrêtés. Désormais entre les mains de la justice, ils devront répondre de leurs actes. Un message clair à tous ceux qui s’adonnent à des activités illicites : la loi finira toujours par les rattraper.

 

Source : Police

Tchad : la police dévoile un lot de stupéfiants saisi

Ce jeudi 27 mars 2025, à la direction de la lutte contre les stupéfiants, située à Moursal dans le sixième arrondissement, une quantité impressionnante de drogues, d’alcool frelaté et d’autres substances illicites a été présentée aux autorités.

 

Cette cérémonie, qui s’est tenue en présence du directeur général de la police, 2ème adjoint, Bourma Hemchi Tchougoubou et du 9ème substitut du procureur de la République, Zadadine Adoum. L’officier met en lumière le travail acharné des forces de l’ordre pour éradiquer ce fléau qui gangrène la société.

Sur place, l’on aperçoit, des dizaines de sacs remplis de cannabis, des cartons de médicaments détournés de leur usage légal, des bouteilles d’alcool frelaté, ainsi que des sachets contenant diverses substances prohibées, soigneusement exposés pour illustrer l’ampleur de cette saisie.

Cette saisie massive est une preuve supplémentaire de la détermination des forces de sécurité intérieure à protéger la population contre les méfaits du trafic de drogue.

Les autorités en appellent aussi à la collaboration des citoyens pour dénoncer toute activité suspecte. Car c’est ensemble, par une vigilance et une coopération accrues, que ce combat contre la drogue pourra être gagné.

Tchad : 13 présumés braqueurs présentés à la presse avec leurs butins

La police a présenté à la presse, le 18 mars, treize individus impliqués dans des braquages et divers actes criminels. L’opération s’est déroulée au commissariat n°2 de Ndjari, dans le huitième arrondissement de la capitale.

Parmi eux, cinq personnes sont accusées d’avoir participé à l’assassinat du commerçant Mahamat Tahir Adoum Abdoulaye, tué le 13 janvier 2025 lors d’un braquage au cours duquel plus de 100 millions de FCFA ont été dérobés. Lors de leur interpellation, seulement 17 millions de FCFA ont été retrouvés. D’après le contrôleur général Paul Manga, l’un des cerveaux du groupe est Adam Mahamat Adam, connu sous le nom d’Abba Député. Ce dernier repérait les victimes en suivant les clients des banques effectuant des retraits avant de les signaler à ses complices. Plusieurs de ses acolytes sont toujours en fuite et font l’objet de recherches.

Un autre groupe de sept individus, dirigé par Brahim Mahamat, est accusé de braquages visant des établissements bancaires. Leur dernier coup remonte au 25 février, lorsqu’ils ont attaqué une agence Ecobank au quartier Pari Congo. Auparavant, ils avaient déjà ciblé une succursale de l’UBA. Trois d’entre eux sont de nationalité étrangère et sont en réalité des mercenaires servant de guides pour faciliter les opérations criminelles, explique Paul Manga.

Enfin, un individu a été interpellé pour vol de véhicule. Issa Moussa Abderaman est accusé d’avoir dérobé une Toyota. Son arrestation n’est pas directement liée aux autres affaires.

Paul Manga a assuré que les recherches se poursuivent pour interpeller les fugitifs et d’éventuels complices. Il a également insisté sur l’importance de la collaboration entre les forces de sécurité et la population pour lutter contre le grand banditisme à N’Djamena.

Tchad : la police présente174 présumés malfrats arrêtés

Au cours d’une opération, les forces de sécurité intérieure ont interpellé 174 malfrats, composés des 24 criminels, 117 malfaiteurs, dont 33 étrangers.

 

Ils sont tous impliqués dans divers actes criminels. Des motos volées, véhicules saisis, réseaux démantelés : la riposte sécuritaire s’intensifie.

Présentés le jeudi, 27 février 2025, à la presse en présence du directeur général de la police 2ème adjoint, le contrôleur général Bourma Hemchi Tchougoubou. Ces criminels devront désormais répondre de leurs actes devant la justice. « Ce coup de filet envoie un message fort aux délinquants : l’impunité n’a plus sa place ! »

Tchad : un décret nomme des fonctionnaires de police dans les délégations provinciales

Par décret N°0072/PR/PM/MSPI/2024 du 12 juillet 2024, les fonctionnaires de Police sont nommés à des postes de responsabilité dans les provinces.

 

 

  • Délégation Provinciale de la Police auprès de la Délégation Générale du Gouvernement auprès de la Commune de la Ville de N’DJAMENA

Déléguée : GUESLAR DJERANG ESTHER Contrôleur Général de Police de 1er grade, en remplacement du Contrôleur Général de Police de 1er grade SOULEYMANE YOUSSOUF MERY, appelé à d’autres fonctions.

  • Délégation Provinciale de la Police du BATHA

Délégué : BICHARA FADOUL BAKHIT, Contrôleur Général de Police de 1er grade, en remplacement du Commissaire Divisionnaire de Police ALI HAGGAR KIRDI, appelé à d’autres fonctions.

  • Délégation Provinciale de la Police du BOURKOU

Délégué : ISMAIL YOUSSOUF TAGABO, Commissaire Divisionnaire de Police, poste vacant.

  • Délégation Provinciale de la Police de l’ENNEDI-OUEST

Délégué : ISSA BOLOKI KEBIR Commissaire Principal de Police, en remplacement du Commissaire Principal de police WARDOUGOU AHAMAT GUIRSIDÉ, Décédé.

  • Délégation Provinciale de la Police du GUERA

Délégué : ABOU AFAN SABOUN ALI Contrôleur Général de Police de 1er grade, en remplacement du Contrôleur Général de Police de 1er grade MAHAMAT MAHADJIR, appelé à d’autres fonctions.

  • Délégation Provinciale de la Police de HADJER-LAMIS

Délégué : SOULEYMAN YOUSSOUF MERY Contrôleur Général de Police de 1er grade, en remplacement du Contrôleur Général de Police de 1er grade MAHAMAT ADMA MAHAMADENE, appelé à d’autres fonctions.

  • Délégation Provinciale de la Police du KANEM

Délégué : ABDELKERIM ABDRAMAN ARIM Contrôleur Général de Police de 1er grade, poste vacant.

  • Délégation Provinciale de la Police du LAC

Délégué : MAMADOU BOULEINA Contrôleur Général de Police de 1er grade, en remplacement du Contrôleur Général de Police de 1er grade MAHAMAT HISSEINE FACHA, appelé à d’autres fonctions.

  • Délégation Provinciale de la Police du LOGONE OCCIDENTAL

Délégué : SALEH BAKOUMI Commissaire Divisionnaire de Police, en remplacement du Commissaire Divisionnaire de Police ISMAIL YOUSSOUF TAGABO, appelé à d’autres fonctions.

  • Délégation Provinciale de la Police du LOGONE ORIENTAL

Délégué : DJIBRINE MOUSTAPHA KADJALAYE, Commissaire Divisionnaire de Police, en remplacement du Contrôleur Général de Police de 1er grade DINGAMADJI NGARLEM, décédé.

  • Délégation Provinciale de la Police du MANDOUL

Délégué : DJIBRINE MAHAMAT CHAHA, Commissaire Principal de police, en remplacement du Commissaire Divisionnaire de Police BELAWOITIA MBAILEBE appelé à d’autres fonctions.

  • Délégation Provinciale de la Police du MAYO-KEBBI-EST

Délégué : WANDI HAROUN, Commissaire Divisionnaire de Police, en remplacement du Commissaire Divisionnaire de Police CHOGGAR DINGA TABIR appelé à d’autres fonctions.

  • Délégation Provinciale de la Police du MAYO-KEBBI-OUEST

Délégué : OUNAG-REBELE TAOUKAMLA Contrôleur Général de Police de 1er grade, en remplacement du Contrôleur Général de Police de 1er grade HAMADA ADMA TINDI appelé à d’autres fonctions.

  • Délégation Provinciale de la Police du MOYEN-CHARI

Délégué : MAHAMAT MAHADJIR Contrôleur Général de Police de 1er grade, en remplacement du Contrôleur Général de Police de 1er grade KORE HAGGARA, admis à la retraite.

  • Délégation Provinciale de la Police du OUADDAÏ

Délégué : MAHAMAT NOUR MOUSSA Commissaire Divisionnaire de Police, en remplacement du Contrôleur Général de Police de 1er grade AHMAT NGOLOTY BAHAR, appelé à d’autres fonctions.

  • Délégation Provinciale de la Police du SALAMAT

Délégué : CHOGGAR DINGA TABIR Commissaire Divisionnaire de Police, en remplacement du Commissaire de Police DJIMET ALLAMINE BORNO, appelé à d’autres fonctions.

  • Délégation Provinciale de la Police de SILA

Délégué : ALI HAGGAR KIRDI Commissaire Divisionnaire de Police, en remplacement du Contrôleur Général de Police de 1er grade OUANG-REBELE TAOUKAMLA, appelé à d’autres fonctions.

  • Délégation Provinciale de la Police de la TANDJILÉ

Délégué : GUERDI AHMAT MOUSTAPHA, Commissaire Principal de police, en remplacement du Commissaire Divisionnaire de Police ALLATCHI BARKA, admis à la retraite.

  • Délégation Provinciale de la Police du TIBESTI

Délégué : MAHAMAT SENOUSSI IDRISS, Commissaire Divisionnaire de Police, poste vacant.

Tchad : la police annonce le contrôle des documents des véhicules

Un délai de deux semaines est accordé aux automobilistes pour mettre à jour les documents administratifs de leurs véhicules.

 

Le directeur général de la Police, Brahim Ahmat Gorou a produit un communiqué ce mercredi 12 juin, pour annoncer le contrôle des pièces des véhicules sur l’ensemble du territoire. L’opération qui sera menée par une commission mixte démarre le 25 juin 2024. Les propriétaires d’engins à quatre roues ont de e fait, deux semaines pour se conformer.

Il s’agira en effet du contrôle, dédouanement, la carte grise, la fiche technique, l’assurance et le permis de conduire.

« Les véhicules non conformes seront saisis et mis en fourrière pour régularisation », signale patron de la police.

Tchad : le Président réagit à la polémique autour du recrutement à la police

Il réagit ainsi suite aux mécontentements qui se font de plus en plus ressentir.

Le chef de l’État a demandé à son gouvernement « de rectifier le tir, face au mécontentement légitime de ses compatriotes », a-t-il déclaré dans un message lancé dimanche depuis Iriba, dans la province de Wadi-Fira, où il est en déplacement, a annoncé le site de la présidence tchadienne lundi 2 janvier.

En effet, en pleine séance, les conseillers tchadiens ont contesté la liste de 1 550 nouveaux policiers. Les parlementaires jugent que ces nominations sont entachées de favoritisme car les nouvelles recrues viennent de la même région tchadienne et qu’elle met en péril les acquis du dialogue national.

Au vu de la liste des nouvelles recrues dans la police, Takilal Ndolassem, conseiller national issu des groupes politico-militaires, a exprimé sa colère dans l’enceinte du CNT, y compris devant le ministre de l’Intérieur. « Ce n’est pas normal que pour une police nationale du Tchad, il n’y ait que des ressortissants d’une seule région. Ma réaction a été une réaction de colère. Nous avons demandé que cette liste soit purement et simplement rejetée », explique-t-il.

 

Tchad : 16 présumés malfrats et des motos volés présentés par la police

Des présumés malfrats interpellés pour diverses infractions ont été présentés ce 13 décembre par la police. Ils sont interpellés pour diverses infractions.

Ils sont au total seize personnes interpelées par la police et présentées ce jour à la presse. Le porte-parole de la police, Paul Manga fait savoir qu’ils ont été arrêtés pour diverses infractions. Produits interdits, détention de 9 armes d’armes à feu, détention de l’alcool frelaté. « C’est une traque qui a commencé depuis la prise de fonction de la nouvelle équipe qui a voulu de mettre hors d’état de nuire les brigands qui ôtent le sommeil aux paisibles citoyens. », indique le commissaire Paul Manga.

Les présumés brigands ont respectivement été arrêtés pour, crime, vol des motos et véhicules consommation et détention de substances illicites, notamment du cannabis, tramadol, des diazépams et d’autres produits aphrodisiaque. Le porte-parole de la police présente les 12 motos récupérées. Le commissaire divisionnaire, Paul Manga assure que les substances dangereuses seront brulées. Il remercie par ailleurs la population pour sa franche collaboration.

Tchad : cinq policiers révoqués pour faute grave avec suspension des droits à pension

Un décret rendu public ce lundi 22 août 2022, révoque du corps de la Police nationale, deux commissaires principaux et trois gardiens de la paix pour faute grave.

Le président du Conseil militaire, dans son décret, évoque les dispositions de l’article 151, point I et de l’article 152 de Loi N 019/PCMT/2022 du 04 juillet 2022, portant Statut Général des Personnels du Corps de la Police Nationale, pour destituer cinq policiers pour : « faute grave contre l’honneur de nature à déconsidérer publiquement la fonction. »

Il s’agit des commissaires principaux, Abakar Mahamat Seid, et Noubarangue Daniel en service dans la province du Logone occidental. Des gardiens de la paix, Kilondjai Ndalinan et Nodjitone Macky, tous deux en service dans la province du Logone occidental. Le 5ème policier démis est le gardien de la paix, Mekila Elysee en service à la Direction général des renseignements et de l’Investigation (DGRI).

Tchad : Deux brigands arrêtés à N’Djamena (Police)

La direction de la police nationale, annonce que deux brigands ont été arrêtés le 31 juillet 2022, dans le 5ème arrondissement de la ville de N’Djamena.

« Deux brigands opérant dans le 5ème arrondissement ont fait face aux éléments de la Police Nationale après avoir réussi à arracher quelques objets de valeurs aux mains des paisibles citoyens », fait savoir la police. La note indique c’est après une courte poursuite que les éléments de la Police ont réussi à encercler « les brigands » au quartier Ridina (Mandjakolé).

« Les deux brigands armés ont refusé de se rendre et ont attaqué les forces de Police. Se sentant en danger, celles-ci ont répondu en légitime défense en blessant l’un au niveau de la jambe gauche et l’autre au niveau des bras avant de les maîtriser. »

Les deux hommes sont admis à l’hôpital où ils reçoivent des soins. « Ils répondront de leurs actes devant la Justice après leur sortie de l’hôpital. », poursuit le communiqué.

Par ailleurs, la DGPN met en garde les : « malfaiteurs qui continuent de perturber la quiétude des paisibles citoyens de cesser immédiatement avec cette pratique. » Et invite la population à une étroite collaboration afin de mieux lutter contre ces hors-la-loi.

Tchad : torture à mort d’un jeune par des policiers, la CTDDH demande justice

Dans un communiqué de presse du 5 mai 2022, la Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), demande au parquet de procéder à l’arrestation immédiate de tous les responsables de la torture mortelle d’un jeune.

La CTDDH, alerte sur l’arrestation arbitraire et la torture du jeune citoyen, Khalid Youssouf Ali. La victime a été soumise à : «des tortures, traitements inhumains, dégradants et humiliants par les éléments de Police du COP3 sur instructions du commissaire premier adjoint M. Saleh Egrey

En effet, monsieur Khalid Youssouf Ali malade, mentalement a été arrêté le 24 avril et détenu pendant une semaine dans l’enceinte du commissariat de police COP3 sur instruction du commissaire premier adjoint M. Saleh Egrey pour motif de : « vol d’un pistolet appartenant à un agent de la DGSSIE dont le nom n’a jamais été révélé. » Pendant toute la durée de la détention, la victime a été privée de visite de ses parents et de son conseil jusqu’au 30 avril courant où elle a été remise à sa famille dans un état de santé totalement dégradé. Admis à la clinique privée Alchifa le 30 avril, puis transféré un jour plus tard à l’Hôpital La Renaissance, le jeune Khalid Youssouf Ali succombe suite à ses blessures le 03 mai aux environs de 11h30m.

La CTDDH s’indigne contre cette pratique sauvage et barbare dont se permettent régulièrement les éléments de la police à infliger sur des citoyens.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme, s’insurge contre la détention au-delà du délai de garde à vue des prévenus dans des prisons des commissariats de police et postes de Gendarmerie.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), rappelle que cet acte lâche porte atteinte aux dispositions de textes nationaux relatifs au droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’à la durée de garde à vue dans des centres de détention auxiliaires à la Justice.

« La CTDDH, demande au parquet de procéder à l’arrestation immédiate de tous les responsables de ce crime odieux et leur traduction devant les Juridictions compétentes. »

Tchad : plainte en perspective contre les manifestants de Wakit Tama du 02 octobre

La police portera plainte contre les leaders de la plateforme de revendication Wakit Tamma. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le ministre de la communication. Il est passé à la télévision nationale, le 03 octobre 2021.  

Invité au journal de la télévision nationale, le ministre de la communication, Abdramane Koulamallah annonce une plainte contre Wakit Tamma. « La police portera plainte pour tous les dégâts occasionnés suite aux violences lors de la manifestation de Wakit Tamma. », déclare-t-il.

La plainte fait suite à la marche Wakit Tamma du samedi 02 octobre 2021. Lequel a occasionné des incidents, côté force de l’ordre. Du fait du non-respect de l’itinéraire officiel.

« 12 policiers ont été blessés et 12 véhicules des forces de l’ordre ont été endommagés », indique le ministre. Du côté des manifestants : « il n’ya eu aucune blessure réel en dehors des gaz lacrymogènes. », assure-t-il.

Tchad : manifestation conte le pouvoir du CMT prévue le 29 juillet 2021

 Il trouve : « très désolant qu’on en arrive à de telles extrémités». Le porte-parole du gouvernement ajoute que : «Ces organisateurs avaient une volonté d’entrer en conflit avec les autorités, de chercher l’affrontement avec les forces de l’ordre ».

« Nous ne laisserons pas passer cette bande de jeunes gens irresponsables qui croient que la politique c’est la violence, Ils seront poursuivis en justice.» déclare Abdramane Koulamallah. Pour lui, le mpouvement d’actions citoyennes, Wakit Tamma veut entrer dans le carcan de la rébellion. Il juge dès lors que cette situation est inacceptable dans un État de droit.

Le ministre dit tenir de sources sécuritaires que les : « organisateurs avaient une volonté d’entrer en conflit avec les autorités, de chercher l’affrontement avec les forces de l’ordre.» d’où le non-respect de l’itinéraire officiel de la marche. La Loi va s’appliquer dans toute sa rigueur, clame-t-il.

Tchad : Wakit Tamma appelle à une troisième marche de contestation le 21 août

Wakit Tamma en quête de repositionnement

Cette plateforme qui s’appelle Wakit Tamma se trouve complètement dénudée de ses principaux leaders, et dans un geste de désespoir, ces jeunes gens complètement irresponsable veulent semer le trouble et veulent essayer d’exister en distillant la violence, en corrompant des jeunes gens.

Tchad : la police accusée d’avoir empêchée le bon déroulement de la marche du 29 juillet

La Coordination d’actions citoyennes, Wakit Tamma a fait une communication le 02 août 2021, pour critiquer les manœuvres de la police pour empêcher une participation massive à la marche du 29 juillet dernier.

 

Le bilan de la marche organisée par la Coordination d’Actions Citoyennes, Wakit Tamma, en date du 29 juillet 2021, a été fait. Les organisateurs dénoncent les entraves policières au déroulement de la manifestation. Ils regrettent que, malgré leur bonne foi et les gages de responsabilité offerts au Ministère de la Sécurité Publique en acceptant son tracé, la police a perturbé cette marche de bout en bout

« Tout d’abord, le dispositif des forces de défense et de sécurité mis en place, dès les premières heures de la matinée, était destiné à dissuader les marcheurs », dénoncent les responsables de Wakit Tamma. Le coordonnateur de la plateforme de revendication, Max Loalngar, coordonnateur s’offusque : « dans certains endroits où nous avions disposé des bus pour le transport des manifestants, ces derniers ont été empêchés d’embarquer pour le point de rassemblement ». Il a laissé entendre que la police a empêché certaines personnes : « qui ont voulu rejoindre la marche en cours de déroulement, en y accédant par les voies transversales å la Rue de 40 mètres». Les mêmes difficultés policières ont été signalées dans nos provinces. A Koumra, les manifestants ont été dispersés très tôt dans la matinée. Ils ont simplement été empêchés de se rassembler, de sorte que n’eût été la détermination des jeunes militants des transformateurs, 1l n’y aurait simplement pas eu marche, fait-il savoir.

Wakit Tamma annonce une prochaine marche le 07 août 2021, mais cette fois, la plateforme ne compte remplir les conditions qu’exige le gouvernement.  « Tant que le gouvernement n’accèdera pas aux légitimes réclamations du peuple tchadien, les marches continueront. Il  est inutile de passer par des procédures obscures pour chercher à casser la dynamique de Wakit Tamma qui est solide et inébranlable », a laissé entendre Max Loalngar, coordonnateur de la plateforme de revendication Wakit Tamma.

Tchad : quelques personnalités autorisées à rouler avec des véhicules à vitres fumées

Le porte-parole de la police, Paul Manga, a présenté la liste des personnalités autorisées à rouler avec les véhicules à vitres fumées sur le territoire tchadien. La liste a été dressée le 26 mai 2021

Cette décision fait suite à l’arrêté du ministère en charge de la sécurité publique interdisant la circulation des véhicules à vitres fumés, teintés et sans plaques d’immatriculation dans l’optique de lutter contre la criminalité.

Les personnalités suivantes sont autorisées à rouler avec les voitures à vitres fumées d’après la police :

  • les membres du gouvernement ;
  • les présidents des grandes institutions ;
  • les chefs des missions diplomatiques et représentants des organisations internationales ;
  • les commandants des grandes formations
  • les généraux de l’Armée nationale et de la Police nationale ;
  • les gouverneurs ;
  • les services spéciaux.

Néanmoins, une demande d’autorisation doit être déposée auprès du directeur général de la Police nationale avec les informations suivantes : nom et prénoms de l’intéressé ; fonction ;  numéro de téléphone ; marque et couleur du véhicule et le numéro de la plaque d’immatriculation.

Pour Paul Manga, ces véhicules ne peuvent être utilisés que par les personnalités habilitées.

Tchad : 79 manifestants ont été arrêtés le jour de l’élection présidentielle

Elles ont été présentées ce 12 avril 2021 par les responsables de ma police nationale. Ces manifestants sont sortis le jour de la présidentielle pour riposter contre un 6ème mandat du président Idriss Deby

La police accusent les manifestants du 11 avril 2021, jour de la présidentielle de plusieurs infractions. Tous ont été arrêtés à N’Djamena, capitale du Tchad.

D’après le commissaire Paul Manga, porte-parole de la police, ces 79 personnes sont interpellées pour les faits de : « incendie volontaire et destruction des urnes, détention de cocktail Molotov, distribution de tracts et tee-shirts portant des inscriptions incitant à la haine et au soulèvement populaire, et menaces avec armes blanches ». Ces manifestants étaient vêtus des t-shirts sur lesquels il était écrit, « Deby dégage »

Le porte-parole de la police a laissé entendre que, les auteurs, co-auteurs et complices sont des personnes fichées par les services de la police nationale. Il fait savoir que ces derniers seront remis à la justice.

Tchad : la police a pris d’assaut le siège de la radio FM Liberté

Les éléments de la police nationale ont brutalisé les journalistes de la Radio FM Liberté ce vendredi 27 novembre a appris journaldutchad.com de sources concordantes. Plusieurs personnes ont été arrêtées et des gaz lacrymogènes jetés

Le  siège de la radio FM Liberté à Chagoua, dans le 7ème arrondissement de N’Djamena a fait l’objet d’une incursion policière ce jour. Sur sa page Facebook, le journaliste Blaise Dariuston écrit : « Nos collègues Djikoloum Manassé, Mbaihilamin Zephyrin, Djebe Roland et Idja Mahamat ainsi que les jeunes stagiaires Toumla Roger, Dorkemnodji Béatrice sont toujours à la police ». Il ajoute qu’une : « vingtaine de jeunes journalistes qui étaient en formation depuis hier dans les locaux de la Radio sont également arrêtés ».

Une journaliste stagiaire dans ce média serait également tombé en syncope suite à la bastonnade et au jet des gaz lacrymogènes par le groupement mobile d’intervention de la police. Cette dernière a été admise en réanimation dans un établissement hospitalier de la capitale, signale la même source.

Indigné par cette situation, le président de l’Union Sacré pour la République, François Djékombé a réagi : « En permettant que la police assiège et tire des grenades lacrymogènes sur la Radio FM Liberté, le régime pourri d’Idriss Déby, aux abois joue les prolongations. La mangue est mûre, donc secouée ou pas, elle va bientôt tomber ».

Des hommes politiques, acteurs de la société civile, promoteurs de médias ont condamné cette incursion de la police.

Tchad : La police a pris d’assaut le marché Champ de fil de N’Djamena

Depuis ce matin de jeudi 16 juillet, les éléments du groupement d’intervention de la police (GMIP) ont encerclé toutes les entrées et sorties du marché Champ de fil, plusieurs armes blanches ont été saisies

Les sources sécuritaires rapportent que c’est une opération qui visent à sécuriser le marché d’une part, et éviter les représailles d’une autre part. En effet, il y’a 72 h de cela, un militaire a été roué de coups par les mécaniciens dudit marché. Le militaire aurait tiré sur le mécanicien, ce dernier aurait succombé à ses blessures. L’homme en tenue aurait dégainé après un malentendu sur la voie publique. Les proches du militaire auraient promis venir venger leur frère.

C’est pour éviter le bain de sang qui pourrait découler des représailles que les forces de l’ordre ont décidé de sécuriser et désarmer toute personne repérée dans les environs du marché. Tous les usagers du marché ont été soumis à la fouille.

Rappelons que le marché Champ de fil fait l’objet d’un regain d’insécurité depuis quelques années. C’est la énième fois qu’un incident de cet ordre est observé sur cette place.

Tchad : 7 présumés malfrats ont été présentés au commissariat central

Sept présumés malfaiteurs appréhendés par la police national attendent d’être auditionnés. Ils ont été présentés au commissariat central de N’Djamena le 7 juillet 2020 par Paul Manga, porte-parole de la police

Les sept ont été présentés pour diverses infractions. Ils sont accusés d’avoir posé des actes proscrits par la loi. Parmi eux on compte 3 personnes ayant poignardé mortellement dans les quartiers de N’Djamena. Le commissaire Paul Manga, porte-parole de la police a présenté les différentes personnes en indiquant les faits pour lesquelles elles ont été interpellées.

Les 3 présumés malfrats interpellés pour meurtre sont un jeune de 18 ans, il aurait poignardé mortellement un homme au quartier champ de fil dans le 5e arrondissement. L’autre a poignardé mortellement au quartier atrone, 7e arrondissement pour une affaire de MP3 le 4 juillet. Le 3ème a commis son forfait le 6 juillet indique le porte-parole de la police. A côté, un jeune qui a été interpellé pour avoir porté des coups et blessures volontaire sur un habitant du quartier atrone.

Paul Manga a également présenté un jeune de 35 ans interpellé le 5 juillet suite au vol d’une carte maïeutique devant un restaurant. Egalement un homme qui avait en sa possession de faux billets de 40 000 dollars. Il aurait eu par l’intermédiaire d’un complice résidant à Kousseri.

Enfin un homme de 65 ans accusé pour viol sur une fillette de 7 ans au quartier djougoulier dans le 1er arrondissement.

Tchad-traversées clandestines : la police démantèle

Un groupe d’individus composé d’agents des forces de défense et de sécurité faisait passer frauduleusement des personnes depuis le Cameroun vers le Tchad malgré l’interdiction.

Cinq personnes ont été arrêtées et présentées par la légion n°10 de la gendarmerie à N’Djamena. Elles opéraient grâce à des pirogues.

Le procureur de la République Youssouf Tom a fait part de son indignation, soulignant que les mesures restrictives ont été prises pour protéger les citoyens du risque sanitaire liée à la pandémie de Covid-19.

« Le nombre de cas de Covid-19 au Cameroun est beaucoup plus supérieur à celui du Tchad. Le gouvernement a pris cette décision de fermeture pour l’intérêt de tous les citoyens », a-t-il souligné.

« Des agents chargés de veiller à la sécurité des frontières, qui semble-t-il, pour des espèces sonnantes et trébuchantes, acceptent de faire traverser des gens des frontières voisines vers notre pays. Qu’ils aient à l’esprit que l’article 192 du Code pénal qui réprime la corruption des agents de l’Etat leur sera applicable », a précisé le procureur.

« Ils seront punis d’une peine qui va d’un an à 10 ans de prison. Que chacun se mette sur ses gardes. Il ne faut pas qu’on prenne les choses à la légère pour permettre la propagation de cette maladie », a dit Youssouf Tom.

Le porte-parole de la Gendarmerie nationale, Abakar Abderamane Haggar, a estimé que ce sont des gens qui défient l’autorité de l’Etat.

Tchad : 10 bandits dans les filets de la police

Ce mercredi 08 avril 2020, N’Djamena, la police nationale a présenté 10 individus interpellés pour des délits et un crime.

Parmi ces 10 individus interpellés figure le présumé voleur d’un véhicule ; un élève qui s’était déguisé en policier pour arnaquer les citoyens ; un groupe de voleurs de motos ; l’auteur d’un meurtre ; et un groupe de voleurs à l’arrachée.

« Vous avez le premier qui s’appelle Ali Touka Galma. Celui-ci a volé un véhicule Toyota Hardtop, le 5 avril 2020 à Abéché. Il l’a ramené à N’Djamena, au quartier Farcha. Il a été rattrapé par nos soins », a déclaré Paul Manga, le porte-parole de la Police nationale.

Le deuxième individu en tenue n’est en réalité pas un militaire. C’est un élève qui s’est déguisé en policier pour commettre des forfaits pendant cette période de couvre-feu. « Il a son complice qui est également arrêté par un autre service. Les deux, ensemble, commettaient des forfaits dans les quartiers, dans les concessions des particuliers, pour leur subtiliser des biens », a révélé le commissaire Paul Manga.

Le troisième groupe est composé de trois individus. Ce groupe est spécialisé dans le vol des motos. Deux d’entre eux ont eu à administrer des substances toxiques à un conducteur de moto. Ils ont réussi à emporter son bien, a expliqué le porte-parole de la Police nationale.

Le quatrième individu s’appelle Youssouf Abakar Kalla. Il est l’auteur du meurtre de M. Yamtémadji Yégopan, assassiné lâchement le 6 avril 2020 au quartier Boutalbaggar. « Il a été arrêté le même jour par nos éléments », a précisé le commissaire Paul Manga.

Le dernier groupe est composé de quatre individus. Ce groupe est spécialisé dans le vol à la tire. Ils arrachent les biens des conducteurs ou piétons (téléphones, sacs, boucles d’oreilles, etc).