Tchad-conflits intercommunautaires du Ouaddaï : la CASAC prêche la tolérance et le pardon

Le président du CASAC a condamné les conflits intercommunautaires de Tiyo, à quelques kilomètres d’Abéché. Mahmoud Ali Seid, estime que c’est une ignominie abjecte à condamner.

« La vie humaine est très sacrée qu’aucune raison ne justifierait les massacres odieux survenus dans les localités situées non loin de la ville d’Abéché. », déclare le président de la CASAC à son point de presse du 24 septembre 2021. « Ouaddaiens et arabes sont les pièces d’un même puzzle.

Et partant, tout le Tchad. La cohabitation pacifique doit être le leitmotiv sur lequel les Tchadiens doivent s’arc-bouter. Ceci pour préserver les valeurs cardinales, caractéristiques de populations fières. Car, rien au monde ne pourrait disloquer les liens fraternels qui existent entre les filles et les fils du pays de Toumaï. », S’exclame Mahmoud Ali Seid.

Pour lui : « La cohabitation pacifique et la symbiose légendaire des Tchadiens sont la résultante, en somme, d’un héritage noble laissé par les sages ancêtres. » Elles doivent de ce fait servir de boussole.

La CASAC pense que : « nos affiliations culturelles, spirituelles et sanguines sont des leviers important sur lesquelles les espérances du peuple tchadien doivent se reposer. »

Le président de la CASAC exhorte les Tchadiens à mettre les actions suivantes :

  • Organiser un Forum régional regroupant toutes les filles et les fils des zones impactées par les conflits intercommunautaires ;
  • Impliquer les leaders religieux, les chefferies traditionnelles, les leaders d’opinions et les personnes ressources dans la sensibilisation contre les récidives des conflits intercommunautaires ;
  • Mettre l’accent sur l’application stricte des lois du pays pour la résolution des conflits intercommunautaires ;
  • Organiser des rencontres d’échanges cycliques régionales entre les notables eux-mêmes d’une part, et d’autre part, avec les autorités administratives locales ;
  • Impliquer les Associations et ONG exerçants dans d’autres régions victimes des conflits intercommunautaires ;
  • Identifier des solutions à long et court terme pouvant répondre aux besoins des agriculteurs, des éleveurs et de la population d’une manière générale en matière de disponibilité et d’accessibilité aux ressources et aux services ;
  • Associer les partenaires bilatéraux du Tchad dans la lutte contre la sécheresse et les facteurs économiques et structurels déclencheurs des conflits ;
  • S’attaquer aux causes profondes de la haine par l’accentuation des brassages culturels et socioculturels ;
  • Lutter efficacement contre toutes les formes d’extrémismes violents à travers des campagnes d’informations. Et de partage des connaissances, initiées concomitamment par l’Etat et les leaders religieux ;
  • Accompagner les victimes des traumatismes issus des violences intercommunautaires.
  • Procéder au désarmement des civils, car l’usage des armes doit être réservé exclusivement aux forces de défense et de sécurité.

Tchad : première réaction du Comité provisoire de gestion de football après sa dissolution

Le Comité provisoire de gestion de football communique pour la première depuis sa dissolution le 21 septembre. Il rejette en bloc l’information selon laquelle, le comité aurait reçu 400 millions de FCFA

Depuis quelques jours des documents attribuant la somme de 400 millions de FCFA au Comité provisoire de gestion de football, fait le tour de la toile. D’après les documents, ce fonds doit servir à la relance des activités liées au football. Le Comité de gestion de football va au contre-pied du gouvernement.

Au cours d’un point de presse le 23 septembre 2021, le 2ème Vice-président fait savoir que le comité n’a pas reçu les 400 millions qui font grand bruit. « Je confirme que le comité n’a même pas reçu 1 franc », déclare Moussa Abakar.

L’équipe que préside Japhet N’Doram reconnait avoir perçu le chèque de 67 millions, également objet de polémique. Ce fonds par contre a été perçu par l’équipe que préside Japhet N’Doram. Moussa Abakar explique : « ce fonds qui devrait servir à payer les factures de la préparation des Sao pour les matchs contre la Namibie et Guinée a été encaissé par le comité ». Il ajoute que l’argent a servi à régler les dépenses qui ont été engagées avant la mise place du comité.

Les 400 millions non perçus sont censés servir à :

  • Elaboration d’un projet de statuts;
  • Organisation d’un congrès extraordinaire pour adopter le projet de Statuts;
  • Organisation d’un congrès extraordinaire pour l’élection du futur Bureau
  • Exécutif de la Fédération Tchadienne de Football Association

Sport : dissolution du Comité de gestion provisoire du football au Tchad

Tchad : déclaration de Mahamat Idriss Deby à la 76ème session des Nations Unies

Le président du Conseil militaire de transition est favorable à un processus de désarmement. Mahamat Idriss Deby a tenu ce discours à l’issue de la 76ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Découvrons l’intégralité de la déclaration.

Monsieur le Président de l’Assemblée Générale ;

Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Délégation ;

Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies ;

Distingués participants ;

Mesdames, Messieurs.

Je voudrais, à l’entame de mon propos, adresser mes chaleureuses félicitations à Son Excellence ABDALLA SHAHID, pour sa brillante élection à la présidence de la 76ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies et, lui souhaite plein succès dans sa mission. Le Tchad l’assure de son soutien durant son mandat.

Je voudrais également adresser nos sincères remerciements et rendre un hommage mérité, à Son Excellence Volkan Bozkir, Président sortant de l’Assemblée Générale pour avoir accompli son mandat avec succès malgré le contexte difficile marqué par la pandémie de COVID-19.

De même, je tiens à féliciter vivement Son Excellence Monsieur Antonio Gutteres, Secrétaire Général des Nations Unies, pour sa brillante réélection, le 18 juin dernier, ainsi que pour son leadership.

Le Tchad lui réitère son soutien et sa haute appréciation, pour l’excellent travail abattu au cours de son précédent mandat et pour son dynamisme face à la pandémie de COVID-19. Le Tchad salue la qualité et la pertinence des réformes importantes qu’il a opérées dans les piliers : paix et sécurité, système de développement et gestion, ainsi que stratégie de la parité des sexes au sein du système des Nations Unies.

Excellences ;

Mesdames, Messieurs,

Le thème de la présente session, à savoir : « Miser sur l’espoir pour renforcer la résilience afin de se relever de la COVID-19, reconstruire durablement, répondre aux besoins de la planète, respecter les droits des personnes et revitaliser l’Organisation des Nations Unies », reflète avec éloquence les multiples défis auxquels le monde continue d’être confronté, pour la deuxième année consécutive, à cause de la pandémie de COVID-19.

Cette pandémiea traumatisé l’humanité par l’ampleur de ses conséquences multiformes et multidimensionnelles à travers la planète. Elle continue de faire des ravages, mettant à rude épreuve nos systèmes de santé, nos économies, nos finances publiques, nos services sociaux de base, voire le fonctionnement et la sécurité mêmes de nos États, pour ne citer que ceux-là.

Avec plus de 4 millions et demi de morts, de 220 millions de personnes infectées et des économies totalement ruinées à travers le monde, les pays en développement en général et ceux d’Afrique en particulier, sont profondement impactés, en raison de leurs vulnérabilités structurelles.

Nous saluons l’élan de solidarité dont nos partenaires bilatéraux et multilatéraux ont fait montre pour atténuer le choc. Cependant, devant la persistance de la pandémie et de ses conséquences dévastatrices, la mobilisation et la vigilance doivent être de mise pour amplifier la riposte à l’échelle planétaire et soutenir durablement les efforts de relèvement post-COVID.

Les mutations du virus avec ses nouveaux variants doivent nous inciter à plus de solidarité, de mutualisation d’efforts et des moyens pour adapter la riposte, accélérer la recherche et partager équitablement les vaccins déjà mis au point et à venir.

A cet égard, je note avec regrets que l’inégalité dans l’accès aux vaccins demeure extrêmement profonde. Les pays riches ont atteint une couverture vaccinale à plus de 50%, tandis que la plupart des pays africains sont à moins de 2%.

D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, sur plus de cinq milliards de doses administrées dans le monde, seuls 2 % sont allés en Afrique. Rien ne justifie ce déséquilibre au regard de l’interdépendance de notre monde et de la nécessité d’éradiquer le virus de la planète toute entière. Dans ce contexte, il est incompréhensible, voire inadmissible que certains pays stockent des surplus des vaccins et que d’autres en manquent cruellement.

Le virus ne connaît pas de continent, ni de frontières, moins encore de nationalité ou de statut social. Les pays où régions non vaccinés seront une source de propagation et de développement de nouveaux variants du virus. A cet égard, nous saluons les appels maintes fois répétés du Secrétaire général des Nations Unies et du Directeur général de l’OMS en faveur de l’accessibilité du vaccin pour tous. Le salut de l’humanité tout entière en dépend.

Excellences ;

Mesdames, Messieurs,

L’amélioration de perspectives de la reprise économique post- COVID-19, est étroitement liée à l’amélioration de la situation sanitaire ou à l’éradication de la pandémie. Cette reprise économique attendue est aussi tributaire delaréduction de la fracture dans tous les domaines entre le Nord et le Sud.

Les pays en développement, gravement impactés par la COVID-19, font déjà face à des obstacles récurrents et variés, tels que le poids de la dette, le difficile accès aux ressources pour financer leur développement, les termes injustes de leurs échanges commerciaux avec le monde développé, la raréfaction des investissements directs étrangers, la réduction des transferts des fonds venant de la diaspora, l’effondrement du secteur de tourisme, etc.

En outre, les pays les moins avancés et les pays en développement sans littoral, dont le Tchad, sont tout aussi affectés par le non-respect des engagements pris dans le cadre de l’Agenda 2030 et du Programme d’Action d’Addis-Abeba, en matière d’aide publique au développement.

Le Tchad lance, une fois de plus, un appel pressant à tous nos partenaires du Nord pour honorer leurs engagements vis-à-vis des pays vulnérables en vue de contribuer de façon durable à une meilleure reprise économique post-COVID-19, et à une accélération dans l’atteinte des ODD conformément à la noble ambition des Nations Unies de « ne laisser personne derrière » à l’échéance de 2030.

Dans cette perspective, le Tchad réitère l’appel maintes fois lancé par les pays membres du G-5 Sahel, relatif à l’annulation de la dette de ces pays durement frappés par le terrorisme et le changement climatique, en sus de COVID-19 et de la pauvreté ambiante.

Il convient de rappeler que l’absence des perspectives pour la jeunesse au Sahel pousse celle-ci à tomber dans le piège des idéologies extrémistes et à emprunter le chemin de l’immigration clandestine vers l’Europe avec tous les risques que cela comporte.

Excellences ;

Mesdames, Messieurs,

Je profite de l’occasion que m’offre les présentes assises, pour vous entretenir de la situation politique et sécuritaire de mon pays le Tchad.

Comme vous le savez, suite à la disparation tragique de son Président, feu Maréchal IDRISS DEBY ITNO, tombé sur le champ d’honneur, le 20 avril dernier, lors des combats contre des mercenaires en provenance de Libye, le Tchad a entamé une période de transition politique.

Un Conseil Militaire de Transition a été mis en place pour assurer la continuité de l’Etat et garantir la sécurité du pays, gravement mises en péril par des assaillants lourdement armés qui écument le sud de la Libye.

Un Gouvernement de large ouverture, dirigé par un Premier Ministre Civil, a été mis en place le 2 mai 2021 et, travaille d’arrache-pied pour tenir les échéances devant boucler le processus de transition.

Une Feuille de Route pour la Transition, a été élaborée et adoptée en juillet dernier. Elle s’articule autour de trois (03) principaux axes suivants :

-le Renforcement de la Sécurité et de la Défense ;

– l’Organisation du Dialogue inclusif et la Consolidation de la Paix et de l’Unité Nationale ;

– le Renforcement de la Bonne Gouvernance et de l’État de Droit.

La mise en œuvre de cette Feuille de Route, dont le coût est estimé à près de 1,3 milliard de dollars, hors de la portée du Tchad tout seul, nécessite un accompagnement conséquent de nos partenaires, à travers une mobilisation urgente des ressources financières attendues.

Au regard d’énormes difficultés d’ordre sécuritaire, économique, financier et sanitaire auxquelles le Gouvernement de Transition fait face, le Tchad en appelle à un soutien fort de la communauté internationale.

Dans le même élan, toutes les dispositions nécessaires sont prises pour la tenue d’un dialogue national inclusif, dont les modalités d’organisation et de déroulement sont en train d’être examinées par un Comité mis en place à cet effet.

En outre, dans un souci de rassemblement de tous les fils du Tchad, y compris les groupes armés, un Comité Technique Spécial a été créé et installé pour préparer et faciliter la participation des politico-militaires au Dialogue National Inclusif.

Par ailleurs, à l’issue de larges et intenses consultations en cours, le Conseil National de Transition qui assumera le rôle de Parlement provisoire, sera installé dans les tout-prochaines semaines.

En tout état de cause, le processus de réconciliation nationale est fortement engagé et, évolue à un rythme apprécié tant par les acteurs nationaux concernés que par la plupart de nos partenaires.

A cet égard, il me plaît de me féliciter du retour au bercail de plusieurs de nos compatriotes en exil et des membres de certains groupes armés, répondant favorablement à la politique de la main tendue du Gouvernement.

J’exhorte tous ceux de nos frères qui sont encore hors de leur pays à y revenir sans crainte, ni hésitation. Ils y occuperont la place qui leur revient de droit. Leur précieuse contribution à l’effort de la réconciliation nationale et de l’édification de notre pays, est vivement souhaitée et attendue. Nous les accueillerons tous, les bras ouverts.

Dans cette optique, conscient de notre tâche à assumer devant l’histoire et devant le peuple tchadien, je voudrais rassurer cette auguste Assemblée que rien n’entamera notre engagement et notre détermination à conduire à son terme le processus de transition en cours.

Excellences ;

Mesdames, Messieurs,

Le Tchad qui partage avec la Libye plus de 1000 KM de frontières communes et lié à ce pays frère et voisin par l’histoire, la géographie et la culture, voire par des liens de sang, subit de plein fouet les conséquences de la crise libyenne, en termes d’attaques armées récurrentes lancées depuis le sud de ce pays.

La dernière agression dont le Tchad a été la cible, entre les 11 et 29 avril dernier, qui a causé la mort de l’ancien Président, feu IDRISS DÉBY ITNO, en est une malheureuse illustration, sans compter l’insécurité et l’instabilité chroniques installées bien au-delà dans le Sahel depuis 2012.

Il convient de rappeler à cet égard, que le Conseil de Sécurité de l’ONU, au cours de sa réunion tenue, le 29 avril dernier, à la demande de ses membres africains, a établi un lien direct entre le retrait des mercenaires et combattants étrangers de Libye avec les douloureux évènements sus-évoqués survenus au Tchad.

Fort de ce constat, le Tchad exprime sa vive préoccupation devant la forte pression de la communauté internationale exigeant un départ immédiat de Libye, des mercenaires, combattants étrangers et autres bandes armées irrégulières. Un tel départ des ressortissants tchadiens recrutés, formés, encadrés, armés et financés pour le besoin de la guerre en Libye, n’est pas sans conséquence sur la sécurité du Tchad.

C’est pourquoi, le Tchad demande avec insistance, une fois de plus, à la communauté internationale, notamment au Conseil de Sécurité de l’ONU, de faire prendre toutes les mesures nécessaires pour la mise en place d’un mécanisme d’encadrement d’un départ planifié et coordonné de ces éléments.

Le Tchad est favorable à un processus dedésarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) de ses ressortissants à la solde des factions libyennes, renonçant à la violence et au mercenariat pour regagner leur pays. Nous comptons sur le leadership et le rôle crucial des Nations Unies dans la conduite de ce processus et la mobilisation des ressources nécessaires à son financement.

Excellences ;

Mesdames, Messieurs,

Nous ne pouvons pas parler de la crise libyenne, sans aborder la gravité de la situation sécuritaire dans le Sahel et son voisinage. Celle-ci demeure marquée par l’expansion du terrorisme, le crime organisé et les trafics illicites des armes, de drogues et d’êtres humains.

La multiplication des attaques terroristes contre les Armées des pays du G-5 et du bassin du Lac-Tchad, ainsi que les populations civiles au Burkina, Mali et Niger, illustrent la résilience et la capacité de nuisance des groupes terroristes, qui menacent gravement l’existence de nos États et hypothèquent leur développement.

Les sacrifices consentis par la Force du G-5 Sahel et la Force multinationale mixte contre Boko Haram, dans le bassin du Lac-Tchad, sont énormes, mais le péril persiste et continue de faire des ravages, plongeant les populations civiles innocentes dans la désolation et le désespoir.

Face à cette menace qui transcende les frontières, et met à rude épreuve nos capacités individuelles de réaction, nous devons revoir nos approches de riposte et mutualiser nos efforts pour des réponses plus adaptées à l’évolution du contexte et des défis sur le terrain. Les pays du G-5 Sahel s’y attèlent en mobilisant leurs maigres moyens militaires, matériels et financiers.

De même, la riposte à la menace terroriste devrait intégrer les dimensions liées au développement économique, au changement climatique, à l’éducation de la jeunesse, et à l’accès aux services sociaux de base par nos populations.

Dans cette optique, nos pays affecté par ce fléau de terrorisme, considéré comme une menace à la paix et à la sécurité, sont en droit de compter sur la solidarité de la communauté internationale, dans un élan de complémentarité. Nous sommes condamnés à agir ensemble face aux défis globaux.

Dans ce même élan, tout en saluant les efforts fournis par les différentes forces intervenant au Sahel, le Tchad souligne l’impérieuse nécessité d’un soutien multiforme plus important tant aux forces conjointes précitées qu’à leurs États membres individuellement pris.

A cet effet, le Tchad réitère, une fois de plus, l’appel maintes fois lancé par la Conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel à la communauté internationale, notamment au Conseil de Sécurité de l’ONU, relatif à l’octroi à la Force conjointe du G5 Sahel un mandat sous le chapitre VII de la Charte des Nations Unies afin de lui assurer un financement pérenne et prévisible.

Excellences ;

Mesdames, Messieurs,

Le Tchad réaffirme sa position de principe concernant la réforme de l’ONU, en particulier du Conseil de sécurité. Cette réforme revendiquée par l’Afrique depuis plusieurs années ne fait que traduire une aspiration légitime de plus d’un milliard deux cents millions d’Africains. Comment peut-on ignorer cet appel persistant de tout un continent injustement exclu d’un organe qui se veut représentatif de toute l’humanité et, qui prétend agir en son nom ?

Le Conseil de Sécurité a la responsabilité première en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationale. A ce titre, près de 70% des points inscrits à son ordre du jour concernent l’Afrique.

Il est grand temps de sortir des négociations interminables pour passer résolument aux actes en concrétisant cette réforme tant attendue par une grande partie de l’humanité, bien au-delà de l’Afrique.

Tout en appelant au sens de justice et d’équité de toutes les nations, valeurs chères et fondatrices de l’ONU, le Tchad réitère son soutien et son attachement à la position commune africaine telle qu’exprimée dans le consensus d’EZULWINI et la Déclaration de Syrte.

Excellences ;

Mesdames, Messieurs,

Pour conclure, je voudrais exprimer à Son Excellence Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’ONU, à son institution et à tous les États membres, ainsi qu’aux organisations régionales, présents dans cette salle, nos sincères remerciements et notre profonde reconnaissance pour la marque de solidarité et de soutien moral qu’ils ont témoigné à l’endroit du Tchad suite à la disparition tragique et soudaine de l’ancien Président, feu IDRISS DÉBY ITNO.

Et enfin, au nom des principes fondateurs de l’ONU, et en celui de l’amitié entre les peuples, le Tchad réitère son appel en faveur de la levée de l’embargo imposé injustement à Cuba, qui porte gravement préjudice à ce pays. Sur ce, tout en souhaitant plein succès à nos travaux, je vous remercie de votre bien aimable attention.

Source: Présidence de la République

 

Tchad : un diagnostic sur le secteur des transports se tient à N’Djamena

Il se tient du 23 au 24 septembre 2021 à N’Djamena, l’atelier de diagnostic du secteur de transports. La cérémonie d’ouverture est présidée par la ministre de tutelle, Fatima Goukouni Weddeye

Les travaux de diagnostic sur le secteur des transports qui se tiennent à Douala regroupent les acteurs du domaine. C’est une initiative du des Transports et de la Sécurité Routière. Cet atelier est organisé à l’effet de redynamiser le secteur du transport. Egalement de permettre au secteur des transports de retrouver sa place dans l’économie. Les participant s’attèleront à ressortir : « les forces et faiblesses de ce secteur transversal qui a un effet structurant sur les autres secteurs d’activités. »

Atelier de diagnostic sur le secteur des transports

Le ministre des Transports a rappelé les problèmes majeurs du secteur avant d’appeler à une synergie d’actions des acteurs. Fatima Goukouni Weddeye souhaite qu’à travers ces travaux, les réels problèmes qui minent le transport soient évoqués. Elle énumère entre autres :

  • Les pratiques illégales ;
  • La non application des textes ;
  • La faible sensibilisation des parties prenantes ;
  • Le mauvais état des routes par manque d’entretien.

A l’issue des travaux, plan d’action opérationnel, pratique et réaliste des actions à mener sur le court et moyen termes sera établi. Ce grâce aux propositions et suggestions qui en découleront.

Pour le ministère, c’est une démarche participative qui permet de poser les bases solides, efficaces et efficientes dans une dynamique d’innovation du secteur des transports. « En travaillant ensemble, nous pouvons réaliser le rêve de désenclaver le Tchad ». Déclare la ministre des Transports.

Tchad : un homme tue son épouse enceinte à cause d’un message téléphonique

Les faits se déroulent dans la sous-préfecture de Tréné, à 15 km de Léré province du Mayo-Kebbi Ouest. La nommée Gabvourne, enceinte, a été tué par son mari

« Tout s’était passé dans la nuit du mardi 21 au mercredi 22 septembre 2021, entre un couple. », rapporte Le Sahel. D’après le site, le mari a confisqué le téléphone de sa femme après qu’elle ait reçu un message. La détention du téléphone de la victime par son époux serait le point de départ du meurtre.

« Après les disputes, il aurait tabassé sa femme. », d’après la même source, qui explique que la femme serait tombée à bas ventre. « Étant enceinte entre 4 à 5 mois de grossesse, elle aurait commencé à saigner ».Ensuite elle conduite dans un centre de santé à plus d’un km. « Elle rend l’âme de suite d’une métrorragie ».

« Dans la même nuit, le mari est infiltré par la Gendarmerie et ramené chez le chef de canton ». Puis transféré à la maison d’arrêt de Léré, ajoute Le Sahel.  « Rappelons qu’il y a longtemps que la femme ne cède pas à son mari dans les besoins conjugaux. », explique Kouboubé Matallé, le chef de canton de Tréné d’après des informations recueillies auprès de la famille, d’où le mécontentement de son mari.

Tchad : au moyen Chari, le DG de la gendarmerie bataille contre les phénomènes criminels

Le général de division, Djontan Marcel Hoinaty a rencontré les responsables de la gendarmerie nationale du Moyen-Chari. Un ensemble de questions liées à la sécurité intérieure a été évoqué.

Le président du Conseil militaire de transition avait instruit les forces de sécurité de respecter certaines mesures. Le DG de la gendarmerie a rencontré ses collaborateurs à la Légion de la gendarmerie de Sarh. Il s’agit précisément des agents de la légion n°8. Les  mesures prises par Mahamat Idriss Deby étaient entre autres. « la levée des barrières de contrôle à l’intérieur du pays, l’interdiction de détention des armes de guerre par les civils et militaires non autorisés, ainsi que le renforcement de l’autorité de l’Etat.

Avec les gendarmes, Djontan Marcel Hoinaty a également discuté des phénomènes qui sapent les efforts de la paix et de la cohabitation pacifique.  Notamment, conflits éleveurs/agriculteurs, du trafic d’armes légères et de petits calibres, le vol à mains armées, de braquage, voire des cas d’assassinats.

Le patron de la gendarmerie a mis en garde les agents réfractaires. Il regrette que les phénomènes criminels souffrent de la situation conflictuelle au nord de la RCA qui s’est dégradée. Le DG encourage, l’esprit de collaboration entre les gendarmes. Et aussi avec et les autorités administratives provinciales.

Sport : dissolution du Comité de gestion provisoire du football au Tchad

Le président du Conseil militaire de transition a dissout Comité de gestion provisoire du football. La décision est contenue dans le décret No 455 du mardi 21 septembre 2021

Un autre rebondissement dans l’affaire du football tchadien. Après les tracasseries qui ont débouché sur le retrait de délégation de pouvoir la fédération de football, une autre nouvelle. Le Comité de gestion provisoire du football est dissout. Il a été mis sur pied par l’ancien président Idriss Deby. Ce comité dont le président est l’ancienne gloire du football tchadien, Japhet N’Doram.

Le comité de gestion provisoire du football avait pour mission de, conduire le football tchadien pour une période de 12 mois. C’est du moins ce qu’a décidé le Maréchal du Tchad, Idriss Deby. Egalement gérer les affaires courantes du football sur toute l’étendue du territoire national.  Faire la relecture ; de valider les statuts soumis ou présentés par les ligues et clubs de première division et les associations officiellement reconnues.  Elaborer et faire valider un plan stratégique et une feuille de route sur huit (8) ans. Organiser des compétitions dynamiques sur le plan national. Des actions de détection de talents et les accompagner. Et une assemblée générale extraordinaire élective et assurer la gestion du Centre de formation de Milezi.

A travers le No 455 du 21 septembre 2021, le nouvel homme fort abroge le décret No 0490/PR du 12 mars 2021 portant mis en place du comité de gestion provisoire du football tchadien dans toutes ses dispositions.

Mahamat Idriss Deby n’évoque pas réhabilitation de la Fédération Tchadienne de Football Association.

 

Tchad : le processus de recrutement international de médecins spécialistes se poursuit

Les autorités sanitaires se sont réunies le 21 septembre à l’effet de discuter du processus de recrutement de médecins spécialistes. Ce sont au total 49 spécialistes internationaux qui doivent être recrutés. 

 

Le ministre de la santé publique Abdoulaye Sabre Fadoul rencontre le comité du projet de recrutement des spécialistes. Cette rencontre consiste à faire l’état de lieu du processus de recrutement des spécialistes. Dans le cadre du renforcement des capacités techniques des structures hospitalières et l’amélioration de l’offre et de la qualité de soins.

Le compte rendu des réunions du comité est fait par, Dr Hamid Djabar. Par ailleurs directeur général l’hôpital de l’amitié Tchad- Chine. Il fait savoir que le comité a d’ores et déjà enregistré les dossiers des candidats.

Le ministre de la santé publique exhorte les membres du comité technique du projet de recrutement à poursuivre le travail. De suivre les dossiers en leur possession de d’initier des entretiens avec les candidats. Le travail doit être fait en fonction des besoins exprimés par les formations sanitaires a souligné.

Il demande au comité de prendre attache avec le centre de support en santé internationale pour voir dans quelle mesure appuyer le comité à identifier les spécialistes.

Tchad : trois policiers en inconformité avec la loi arrêtés et placés en garde à vue

Un policier corrompu et deux autres circulant sur un viaduc sur une moto ont été arrêtés. Ils sont placés en garde à vue et seront sévèrement punis informe, le porte-parole de la police nationale

Une image de deux policiers circulant sur un viaduc est devenue virale sur les réseaux sociaux. Le cliché a suscité l’indignation des milliers d’internaute qui accusent la police de prêcher par le mauvais exemple. Précisons qu’il est interdit aux piétons, aux cyclistes et aux motocyclistes de traverser les viaducs. Le flux de partage a permis d’identifier les deux hommes en tenue. Ces derniers ont été interpellés et placés en garde à vue. C’est du moins ce que laisse entendre le porte-parole de la police nationale, Paul Manga.

Un autre policier a été filmé en position de flagrant délit de corruption. L’agent a essayé d’extorquer de l’argent à un automobiliste qui n’avait pas de permis de conduire. Au lieu de verbaliser le conducteur, il a jugé utile de lui demander de l’argent. La vidéo enregistrée a également fait le tour de la toile.

Le porte-parole de la Police nationale, Paul Manga, informe que ces trois agents ont été identifiés et arrêtés. Il promet qu’ils seront sanctionnés conformément aux textes régissant le corps de la Police nationale.

Tchad : les enseignants du supérieur ont prorogé leur grève

La grève du Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur est prorogé d’une semaine. C’est la substance du communiqué rendu public le 21 septembre 2021

Le Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS) a renouvelé son mot d’ordre de grève. Il proroge la cessation de travail lancée le 15 septembre dernier. Les enseignants du supérieur revendiquent entre autres, le payement de la totalité des arriérés de salaires, primes et indemnités. La prorogation débute dès ce 22 septembre 2021.

Cette grève d’avertissement concerne enseignants-chercheurs des universités, écoles normales supérieures, instituts supérieurs et le CNRD. Ces derniers regrettent que les autorités persistent dans la logique du mépris à l’égard du SYNECS.

Après cette grève d’avertissement, le syndicat entend se mobiliser pour des : « grandes actions ».

Le SYNECS recommande à ses militants de toutes les sections des universités, instituts universitaires, Écoles normales supérieurs et le CNRD sur l’ensemble du territoire national d’observer le mot de grève.

Tchad : pas de rentrée académique ce mercredi 15 septembre 2021

Le Tchad veut donner un visage nouveau au secteur minier via la sensibilisation et l’information

Un atelier sur l’information et la sensibilisation sur le secteur minier se tient du 21 au 22 septembre à N’Djamena. Le coup d’envoi est donné par le ministre des Mines et de la Géologie.

A l’ouverture des travaux, plusieurs entités y étaient représentées. Entre autres, des membres du gouvernement, des opérateurs économiques et des partenaires dudit secteur. D’après le ministre, Abdelkerim Mahamat Abdelkerim ce sera une occasion de présenter le secteur minier du Tchad.

Les objectifs visés par les organisateurs de cet atelier sont, faire connaître. Décrire les conditions d’orpaillage au Tchad. Ensuite, faire connaître les textes législatifs et réglementaires du secteur minier.  Présenter les opportunités qu’offrent le Comptoir national de l’or et de métaux précieux (CNOMP). Egalement présenter les opportunités d’affaires autour du secteur minier ; faire comprendre l’importance des recettes minières au développement socio-économique du Tchad. Il s’agit également de faire connaître le rôle et la place de la brigade minière. Enfin, faire connaître le rôle du cadastre minier.

Pour Abdelkerim Mahamat Abdelkerim, le Tchad n’a rien à envier. Il entend mettre en valeur les ressources du sous-sol tchadien.

« Le Tchad est potentiellement riche en termes de ressources minières et particulièrement l’or et les métaux tels que le cuivre, le plomb, le zinc, le chrome, le nickel, l’étain, le wolfram, le tantale, l’argent, l’uranium », éclaire le ministre.

 

Tchad : la CTDDH dénonce le laxisme des autorités sécuritaires face aux litiges fonciers

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme, condamne le conflit intercommunautaire de Tiyo. Elle regrette qu’une fois de plus, des citoyens perdent la vie à cause d’un différend foncier.

D’après le dernier bilan, au moins 27 personnes sont mortes dans les affrontements du 19 septembre à Tiyo. Précisément dans les villages de Kidji-Mira, dans la province du Ouaddaï. La CTDDH, une fois de plus est indigné et condamne les instigateurs de ce conflit qui a causé près d’une trentaine de morts. « La CTDDH est d’autant plus indignée que cette tragédie aurait pu être évitée. »

Elle accuse : « Le laxisme et l’irresponsabilité des responsables administratifs et sécuritaires à une fois de plus causé des pertes en vies humaines ».  Et affirme à juste titre que la responsabilité des autorités au niveau tant central que local est largement engagée. La convention estime que : « les nominations complaisantes des agents médiocres et sans formation aucune dans l’administration locale est à l’origine de ces gestions scabreuses aux conséquences dramatiques des affaires provinciales. »

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme (CTDDH), exige par ailleurs que les instigateurs de ces massacres soient arrêtés et punis conformément à la loi.

Tchad : le président du CMT ordonne la punition des criminels à l’origine du conflit de Tiyo

 

Tchad : le président du CMT ordonne la punition des criminels à l’origine du conflit de Tiyo

Mahamat Idriss Deby a présenté ses condoléances aux familles des victimes du de Tiyo. Le PCMT souligne que tous les instigateurs de ce conflit sanglant seront  punis

Le 19 septembre 2021, un conflit intercommunautaire a causé plus de sept morts et des blessés. La confrontation a eu lieu à Tiyo, localité située à une  trentaine de kilomètres au sud d’Abéché. Une délégation ministérielle a été dépêchée sur les lieux. Celle-ci constater les dégâts et connaitre l’origine des affrontements.

Par un post sur sa page Facebook, Mahamat Idriss Deby compatit. : « Suite à l’accrochage intercommunautaire macabre survenu à Tyo dans les environs d’Abéche. Nous tenons à présenter nos condoléances les plus sincères aux familles de toutes les victimes et à souhaiter prompt rétablissement aux personnes blessées ».

« Face à cette barbarie d’un autre temps, le Gouvernement a dépêché sur place les ministres en charge de la justice, de la défense, de la sécurité et de l’administration territoriale pour prendre toutes les mesures qui s’imposent », indique le PCMT. La mission des membres du gouvernement consistent à identifier : « les criminels à l’origine de ce bain de sang », afin qu’ils soient « sévèrement punis conformément à la loi. ».

Tchad : distribution gratuite des moustiquaires imprégnés à N’Djamena

Des moustiquaires imprégnées gratuitement distribués à N’Djamena ce lundi 20 septembre 2021. C’est une initiative du ministère de la santé publique à travers le programme national de lutte contre le paludisme.

Le paludisme constitue le premier motif de consultation dans les formations sanitaires du pays. La majorité des victimes sont les enfants de moins de cinq ans. Pour lutter contre ce fléau, le ministère de la santé publique et de la solidarité nationale et ses partenaires à travers le programme national de lutte contre le paludisme organisent pour la quatrième fois la campagne nationale de distribution de moustiquaires imprégnés d’insecticide de longue durée d’action.

Les bénéficiaires du jour sont les populations des le 1er et 9ème arrondissement.

Moustiquaires imprégnés

La SGA du ministère de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Mbaidedji Dekandji Francine met en garde. D’après elle, ces kits sont prévus pour la protection contre le paludisme. L’utilisation des moustiquaires à d’autres fins est de fait interdite. Elle a lancé un appel aux leaders politiques, administratifs, religieux et traditionnels, aux décideurs, dirigeants d’organisations et aux populations de s’engager résolument à leurs côtés dans cette bataille contre le paludisme.

Les superviseurs et les agents formés pour cette circonstance vont passer dans tous les ménages de la ville de N’Djamena pour procéder à la distribution gratuite de ces moustiquaires.

Tchad : le premier ministre en colère contre l’absence des enseignants dans les salles de classe

Dans une circulaire du le 16 septembre 2021, Pahimi Padacké Albert, s’insurge contre l’absence des enseignants. Il a constaté que  les salles de classe manque d’enseignants. Le 1er demande de réduire les effectifs dans les administrations centrales déconcentrés

« Plus de la moitié des fonctionnaires de l’administration publique relèvent du ministère de l’Éducation nationale », constate le premier ministre. Il regrette par ailleurs que les salles de classe manquent cruellement d’enseignants. Pour cause, les administrations centrales et déconcentrées absorbent anormalement un nombre important du personnel.

Sur les 23 délégations, 110 Inspections départementales de l’éducation nationale (IDEN), 435 inspections de l’enseignement primaire et les 950 sections d’animation pédagogique totalisent chacune : « 15 à 20 agents au détriment des salles de classe. »

Pour y remédier, le patron du gouvernement de transition, ordonne de limiter le nombre d’agents exerçant dans les administrations déconcentrées de l’éducation nationale. La reconfiguration se fera ainsi qu’il suit. Pour la :

  • délégation : outre le délégué et le personnel de main-d’œuvre, constitué d’un planton et d’un chauffeur, le nombre doit être limité à 10 agents, dont un pool de 6 inspecteurs et ou conseillers pédagogiques, spécialisés chacun dans une filière ;
  • Inspection départementale de l’éducation nationale : 5 à 6 agents ;
  • Inspection d’enseignement primaire : 5 agents ;
  • Secteur d’animation pédagogique (SAP) : 3 agents ;

Pour Pahimi Padacké Albert, la priorité doit être accordée aux agents dont l’état de santé ne permet pas d’enseigner.

Tchad : Abéché se dote de son tout premier rond-point

Le tout premier rond-point d’Abéché, dans la province du Ouaddaï est baptisé « Rond-point du lycée national Franco-arabe ». Il a été inauguré le vendredi 17 septembre 2021.

De passage dans la province du Ouaddaï, le ministre de l’Hydraulique a inauguré le « Rond-point du lycée national Franco-arabe ». C’est le tout premier dans la ville d’Abéché. Ce rond-point est situé dans le deuxième arrondissement. C’est une initiative des autorités communales de la ville. Cette place est symbolisée par une ardoise de l’école coranique.

Le président du comité d’organisation Mahamat Adam note que : « ce rond-point permettra de réduire les accidents de circulation car les usagers roulent à tombeau ouvert ».

La construction du premier rond-point d’Abéché a coûté 7.503.000 Fcfa, fonds propre de la mairie. L’aménagement de la chaussée a coûté 10.158.500 Fcfa. Et 1.3 million de Fcfa pour prestation de l’architecte. Le maire fait savoir que « la matérialisation de cet ouvrage a suscité beaucoup de polémiques et spéculations non utiles ».  Pour Mahamat Saleh Ahmad Adam, ce ‘’monument’’ contribue à l’embellissement de la ville, à son histoire, à sa singularité et à sa sécurité routière.

Tchad : le ministre de l’Hydraulique se rend sur le site du projet Bithea 2 à Abéché

 

Le ministre de de l’Hydraulique Urbaine et Rurale a effectué une mission d’inspection à Abéché. Alio Abdoulaye Ibrahim s’est rendu sur le site du projet Bithea 2, lancé en 2019.

Le projet Bithea 2 vise à construire des infrastructures d’approvisionnement en eau. Il prévoit la construction de deux châteaux d’eau pour une capacité de 2000m3 chacun. Deuxièmement une bâche de reprise et la réalisation de 6 forages à haut débit.  Et 31,5 km de conduites d’adduction et de 56 km de conduites de distribution. Le chantier est situé à 12 km de la ville.

Le ministre de l’Hydraulique a également assisté à la réception des tuyauteries dans le cadre dudit projet.

Projet Bithea 2

Le coordonnateur du Projet Bithea 2, a  assuré que : « la réalisation effective permettra de satisfaire les besoins en eau potable de la population à 100% à l’horizon 2035 ». « Les travaux évoluent sans fausse note en vue de respecter les délais prévus », poursuit-il.

Le ministre de l’Hydraulique a également intéressé à d’autres projets. Notamment :

_ Parler de la mise en œuvre du programme Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle 11e FED;

_ Présenter la carte définitive ABECHE au 200 000eme;

_ Parler du projet de construction des Mirco barrages pour l’agriculture et l’élevage.

Tchad : l’ONASA lance les opérations subventionnées des ventes de sacs de riz

Depuis le 07 septembre 2021, l’Office national de sécurité alimentaire vend de sacs de riz subventionnés. Ce sont les sacs de 50 Kg vendus au prix de 6500Fcfa sur l’ensemble du territoire.

L’objectif est de soulager les personnes vulnérables en cette période de soudure. Cette campagne de ventes subventionnées a été déclenchée  sur instruction des hautes autorités du pays. Le produit de cette vente permettra à l’Office de renouveler ses stocks pendant la  période de récolte de céréales.

La vente subventionnée des produits alimentaires est effectuée dans tous les magasins de stockage de l’ONASA. Elle s’adresse principalement aux ménages nécessiteux.  La vente subventionnée s’inscrit dans le cadre de la politique sociale du gouvernement qui vise à soutenir les populations vulnérables. Par conséquent, toute commercialisation de ces produits aux grossistes de céréale est interdite, et ce  conformément aux textes qui régissent l’organisation et le fonctionnement de l’Office.

Pour plus de transparence et d’équité dans les opérations de vente subventionnée, la Direction Générale de l’ONASA et ses partenaires ont mis sur pied des comités   au niveau de tous les dépôts sur toute l‘étendue du territoire national. Ceux-ci sont chargés de vendre les denrées alimentaires aux ménages nécessiteux ainsi qu’aux familles  aux revenus modestes. En ce qui concerne, la ville de N’djamena, les opérations de ventes se déroulent dans les dépôts du chagoua.  A cet effet, plusieurs guichets sont ouverts afin de réduire le temps de la procédure d’acquisition des produits alimentaires. Apres, les formalités d’identification, chaque ménage a droit à deux sacs au plus.

Le Tchad prend des dispositions pour contrecarrer le choléra

Une réunion d’urgence relative à l’épidémie de choléra s’est tenue ce jeudi 16 septembre 2021. Sous la supervision du ministre de la Santé publique

Au regard de l’épidémie du choléra qui menace les pays voisins, le Tchad prend des mesures. D’où la nécessité de la réunion convoqué ce jour. Les pays voisins affectés sont notamment, le Niger, le Nigeria et le Cameroun. Cette assise vise à prendre des dispositions nécessaires pour contrecarrer toute éventuelle menace

Selon le représentant de l’organisation mondiale de la santé au Tchad Dr Jean Bosco, le Niger et le Nigeria ont enregistré plus de cas de choléra entrainant des décès. Il a exprimé la ferme volonté de son institution d’appuyer le ministère à faire face à cette épidémie.

Les provinces frontalières du Lac et du Kanem ont reçu des kits de prise en charge des cas de choléra. Plusieurs mécanismes sont mis en place. Entre autres, des rencontres de sensibilisation. Ainsi que des dispositions de lavage des mains sont installés dans les points d’entrée. Des plans de contingence sont élaborés et transmis au niveau central pour une réponse efficace en cas d’une éventuelle menace.

Le ministre de la Santé Publique et de la Solidarité Nationale Dr Abdoulaye Sabre Fadoul a recommandé d’urgence le renforcement de la surveillance épidémiologique dans toutes les provinces frontalières. D’organiser de séances de sensibilisation à l’intention de la population, de renforcer le dispositif de kits. Et d’alerter tous les responsables des centres de santé et délégués sanitaires des zones frontalières à la vigilance.

Au cours de la réunion, le plan de riposte a été présenté par la direction de la surveillance et de la lutte contre la maladie du ministère de la santé publique et de la solidarité nationale.

L’Etat islamique au Grand Sahara perd son chef

Le président Emmanuel Macron a confirmé jeudi la mort d’Adnan Abou Walid Al-Sahraoui considéré comme responsable de la plupart des attaques jihadistes dans la zone des trois frontières à cheval entre le Mali, le Niger et le Burkina.L’élimination de l’émir de l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) constitue, pour le chef de l’Etat français, « un nouveau succès majeur dans le combat contre les groupes terroristes au Sahel ».

S’exprimant sur Twitter, dans la nuit de mercredi à jeudi, Emmanuel Macron n’a pas indiqué la date de la mort d’Adnan Abou Walid Al-Sahraoui mais a tout de même précisé que celui que l’on surnomme Awas « a été neutralisé par les forces françaises » présentes au Sahel depuis août 2014 dans le cadre de l’opération Serval devenue Barkhane.

Pour sa part, Florence Parly, la ministre française des Armées, a expliqué sur Radio France Internationale (RFI) que le chef de l’Etat islamique au Grand Sahara a perdu la vie dans « une attaque qui a eu lieu il y a quelques semaines
et nous sommes aujourd’hui certains qu’il s’agit bien du numéro un de l’EIGS ».

Plus tôt sur Twitter, elle a salué ce « coup décisif contre ce groupe terroriste » qui est l’une des principales organisations jihadistes contre lesquelles la France et ses partenaires luttent au Sahel.

L’EIGS, créé en 2015 par Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, avait en fait été désigné comme « ennemi prioritaire » au Sahel depuis 2020. Adnane Abou Walid al-Sahraoui, nom de guerre de Lehbib Ould Ali, est né dans les années 1970 au Sahara occidental.

Membre de la grande tribu nomade des Reguibat, il a adhéré dans plusieurs mouvements armés dont Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Après la mouvance armée islamiste lors de la guerre civile algérienne, il rejoint le Front Polisario avant d’apparaître dans le nord Mali en 2010. Il participe ainsi à la fondation du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), un groupe islamiste proche d’Al-Qaida.

Plusieurs observateurs estiment que sa mort s’inscrit dans un contexte où l’organisation terroriste est fortement affaiblie par la neutralisation, ces derniers mois, de plusieurs de ses hauts cadres.

En juin dernier, la France affirmait encore avoir tué l’émir général d’Aqmi, Abdelmalek Droukdel. Une mort qui était qualifiée de « coup psychologique pour le jihadisme » par le professeur de Relations internationales marocain à l’Université Al Akhawayn d’Ifrane, Djallil Lounna, dans un entretien avec APA.

Tchad : Mahamat Idriss Deby se rend en Angola pour le mini-sommet sur la Centrafrique

Le président du Conseil militaire de transition a quitté N’Djamena pour Luanda ce 16 septembre. Il prendre part à un mini-sommet consacré à la république Centrafricaine

Aujourd’hui s’ouvre officiellement les travaux de la Conférence internationale sur la région des grands lacs. Les travaux se consacrent à la situation sécuritaire en RCA. Le président du Conseil militaire de transition s’est rendu à Luanda pour y prendre part. Il a quitté le Tchad ce jour.

Plusieurs personnalités ont accompagné Mahamat Idriss Deby à l’aéroport.  Au rang desquels, le premier ministre de transition. Des membres du Conseil militaire de transition et du gouvernement. Quelques membres du personnel du Cabinet de la présidence étaient également à Hassan Djamouss.

Le mini-sommet est consacré à la situation sécuritaire et politique en République centrafricaine.

Tchad : cette année Amdjarass va abriter la Journée mondiale de la femme rurale

Le Comité d’organisation de l’édition 2021 de la journée mondiale de la femme rurale est mis en place. Après le Sila en novembre 2020, cette année c’est Amdjarass qui accueille l’évènement

Par arrêté N°048/PR/CMT/PMT/MFFPE/DGM/DGTFEG/DPSEF/2021 du 15 septembre 2021, la ministre de la Femme, Amina Priscille Longoh, a mis en le comité chargé d’organiser ladite Journée. Le comité est chargé de coordonner et d’organiser les activités de la JMFR .

La présidente désignée est Mme. Mbaindingatoloum Raweï Elise. L’on note également le 1er vice-président Moundonan Ernest.  Mme. Nemadjilem Djerade Ernestine est la deuxième vice-présidente. Le comité comprend également des trésoriers. Sans oublier les rapporteurs, des chargés de suivi évaluation.

Ce comité a pour mission de :

  • Préparer et organiser la JMFR sur le site national ;
  • Suivre la mobilisation des ressources ;
  • Appuyer le comité local dans l’organisation ;
  • Identifier les intervenants, formateurs, conformément aux thèmes retenus ;
  • Produire le rapport d’activité ;
  • Suivre et évaluer les activités.

 

Tchad : Mahamat Idriss Deby cherche à savoir pourquoi les 2 projets industriels financés par la BDEAC stagnent

Ce 15 septembre 2021, le président de la BDEAC a été reçu en audience par Mahamat Idriss Deby. Le président du CMT et son hôte ont ouvert les dossiers relatifs au 2 grands projets industriels aux arrêts.

Il s’agit entre autres du Complexe industriel d’exploitation des ruminants à Djermaya et le complexe industriel laitier de Mandalia. Les deux projets n’avancent nullement, souligne la présidence du Tchad. Le Tchad n’a bénéficié d’aucun décaissement de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC).

D’où la rencontre entre le président du CMT et Fortunato-OFA Mbo Nchama, président de l’institution bancaire. Mahamat Idriss Deby veut être édifié sur la position de la banque. Cette institution appelée à financer les projets au Tchad.

Il convient de préciser que le mandat Fortunato-OFA Mbo Nchama, tire à sa fin. Il ne lui reste que six mois à la tête de la BEDEAC. Le président de la junte essayerait de bousculer les lignes avant son départ ? Seul le temps nous dira. Du moins, les deux hommes semblent confiants quant à l’avenir.

 

Tchad : le ministre de l’Education national dresse le bilan de l’année 2020-2021

Kosmadji Merci, ministre en charge de l’Education nationale a dressé le bilan de l’année scolaire écroulée. Il estime qu’elle est satisfaisant dans la mesure où les examens et concours de fin d’année se sont déroulés sans heurts.

Le patron de l’éducation nationale a fait une déclaration en prélude à la rentrée scolaire 2021-2021. Kosmadji Merci a annoncé la rentrée administrative qui débute ce jour. Et la rentrée scolaire de cette année  fixée au 1er octobre 2021. Enfin, il fait le bilan de l’année scolaire qui s’achève. Le ministre la trouve satisfaisante au regard des résultats obtenus. Pour lui ceci dénote de : « l’esprit de dialogue constructif qui a animé tous les acteurs ».

« En termes de statistiques, 98754 candidats dont 36 889 filles ont été présentés au Brevet de l’Enseignement Fondamental (BEF) et aux autres examens du secondaire. Sur cet effectif, 77742 sont déclarés admis, soit un taux de réussite de 78,72%.

Au titre de baccalauréat de second degré, un effectif de 97022 candidats ont été inscrits. Dont 44967 déclarés définitivement admis, soit un taux de réussite de 46,35%. contre 38, 53% l’année dernière.

Dans les secteurs de l’Alphabétisation et de l’Education de Base Non Formelle, des progrès remarquables sont observés dans les zones couvertes par le Projet de Renforcement de l’Education et de l’Alphabétisation au Tchad (PREAT).

Sur les 36 780 personnes qui ont inscrites, 34 089 ont été évaluées dont 21 019 sont déclarées admises, soit un taux d’admission de 94,11%. »

Tchad : pas de rentrée académique ce mercredi 15 septembre 2021

Les enseignants et chercheurs du supérieur entame une grève d’avertissement d’une semaine. Le SYNECS annonce d’autres actions pour permettre à ces derniers de rentrer dans leur droit

Le Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS) fait une trêve. C’est une grève d’avertissement d’une semaine renouvelable. Celle-ci est programmée le même jour que la rentrée prévue ce jour. Malheureusement il n’ y aura  pas de reprise académique sur l’ensemble du territoire.

Le bureau exécutif du syndicat regrette que malgré sa bonne volonté. « ll n’y a aucune avancée permettant la reprise des activités dans les institutions du supérieur ». Les promesses restent et demeurent sans suite

Le SYNECS recommande à ses militants de toutes les sections des universités, instituts universitaires, Écoles normales supérieurs et le CNRD sur l’ensemble du territoire national d’observer le mot de grève.

Le président du bureau national, Dr Guirayo Jérémie, met en garde les enseignants-chercheurs « ignorent leurs droits et se mettent à la solde des autorités administratives pour le besoin de la cause ». Il exhorte les grévistes à dénoncer avec vigueur les menaces des autorités administratives.

Le FACT accuse le CMT d’avoir attaqué sa position avec l’appui des mercenaires

Des affrontements violents ont eu lieu  à la frontière entre le Tchad et la Lybie le 14 septembre 2021. Le raid opposait les éléments du FACT aux soldats tchadiens appuyés par les mercenaires de la Lybie, la France et le Soudan.

C’est du moins l’information que fait passer le FACT, dans son communiqué. Le Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad indique que : « la brigade dite de Tarekh Ben Ziade appuyée par des supplétifs soudanais et encadrée par des forces spéciales de l’armée française, basée en Libye, ont attaqué une de nos positions situées à la frontière libyenne. ».

 

Laquelle confrontation a engendré des dégâts collatéraux ont été enregistrés et des vies humaines perdues. Le bilan présenté par le groupe rebelle fait état de : « 11 morts, une dizaine de blessés abandonnés sur le champ de bataille. Plusieurs véhicules et de matériels de guerre détruits. un véhicule tout terrain de combat blindé récupéré. Côté ami : nous déplorons quatre (4) martyrs tombés glorieusement sur le champ de bataille et la perte d’une voiture blindée détruite par l’ennemi. ». Le communiqué porte la signature du Coordinateur politique chargé de la communication du FACT.

Il regrette que la France viole et méprise la souveraineté du Tchad en imposant et soutenant le CMT.  Kingabé Ogouzeïmi de Tapol indique : « 5 officiers français affectés aux tirs de Mortiers », ont été repérés pendant le combat.

Les autorités tchadiennes n’ont pas encore communiqué sur cet affrontement. Toutefois, plusieurs sources proches du pouvoir confirment l’information.

Tchad : la gendarmerie récupère une vingtaine de motos volées et des stupéfiants

Des objets volés et des présumés malfrats ont été présentés le 14 septembre 2021 par la gendarmerie. Ce sont entre autres des engins, stupéfiants, des armes blanches et à feu

 

 

La gendarmerie a fait le bilan mensuel sur l’insécurité. Des objets, stupéfiants et présumés malfrats ont été saisis. Parmi les pièces à conviction, on cite un véhicule appartenant au HCR. Le porte-parole de la gendarmerie nationale, le colonel Abakar Abdraman Haggar explique que la voiture a été volée dans la nuit, devant un hôtel. La Toyota 4X4 a été retrouvée dans le Kanem. Le voleur est encore en cabale.

Au total 27 motos sans plaques d’immatriculation, des armes blanches, à feu de la drogue et des stupéfiants, un véhicule du HCR ont été présentés Klessoum. Le général de division, Hoinaty Djontan Marcel était également présent à la cérémonie. La vingtaine de personnes arrêtée est accusée de trafic de drogue vol et trafic, tentative de corruption. Un faux électricien surpris en train de démolir les câbles électriques de l’hôpital de l’Amitié Tchad-Chine a également été présenté. Un présumé voleur de moutons a également été capturé.

Les responsables de la gendarmerie se réjouissent que cette fois des mineurs ne fasses pas partis du lot. Et aussi la  réduction des armes à feu.

Mahamat Idriss Deby et Jean Yves le Drian se rencontrent au Qatar

Les deux hommes se sont entretenus sur divers sujets le lundi 13 septembre 2021. Ils ont parlé entre autre de la coopération entre les deux pays et le processus de transition au Tchad. Egalement de sécurité dans le Sahel

En marge de son séjour à Doha, le Président du Conseil militaire de transition a eu un entretien avec le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian. D’après la présidence du Tchad, la coopération entre le Tchad la France et d’autres sujets d’intérêt commun étaient au menu.

Mahamat Idriss Deby Itno et Jean Yves Le Drian ont fait le panorama, des forts liens de coopération entre N’Djaména et Paris. Aussi le processus de transition au Tchad et la sécurité dans le Sahel. Pendant plus de deux quarts d’heure, ils ont épilogué sur ces préoccupations partagées, renseigne la présidence

Les relations de coopération entre les deux pays sont au beau fixe. Le Deby fils s’est félicité du soutien de la France au processus de transition en cours au Tchad. Il a expliqué dans le moindre détail, les avancées du processus politique qui voit la participation de toutes les sensibilités tchadiennes.

Jean Yves Le Drian est sorti de cette audience rassuré des efforts fournis par les autorités tchadiennes. Dans le cadre du processus de transition amorcé par le pays depuis le décès brutal du Maréchal du Tchad, en avril dernier.

Tchad : la vérité sur la note de 20,50 en mathématiques au baccalauréat 2021

La note de 20,50/20 attribué à un lauréat au baccalauréat est un brouillon. L’erreur est due à un bug informatique, intervenu suite à la coupure d’électricité. Le président du jury a apporté des clarifications le lundi 13 septembre 2021.

Le relevé de notes d’un lauréat au baccalauréat 2021 présente la note de 21,50/20. Le document est devenu viral sur les réseaux et médias sociaux depuis quelques jours. Le président du jury de  l’Office national des examens et concours du supérieur (ONECS) a remis les pendules à l’heure.

Andjaffa Djaldi Simon explique pendant l’impression des relevés de notes, une coupure d’électricité est survenue. Celle-ci a entraîné un bug informatique. Au total, trois relevés de notes sont été affectés par ce problème. Parmi lesquels celui à l’origine de la polémique. Le président du jury indique qu’il s’agit d’un brouillon. « le relevé posté sur les réseaux sociaux est un brouillon et est, à ce titre, nul et de nul effet ». Il précise que la note réelle du candidat est 19,5/20 au lieu de 20,50/20. « Il s’agit bien d’une erreur qui a perturbé le système », martèle Andjaffa Djaldi Simon.

Tchad : le fervent défenseur des droits humains Mahamat Nour Ibédou sera au dialogue

Le défenseur des droits de l’Homme entend participer au dialogue national inclusif. Mahamat Nour Ibédou veut être acteur dans la gestion du pays. Prendre part aux assises y afférentes serait un grand pas, après plus de 10 ans de contestation du système

« La CTDDH compte participer au Dialogue national inclusif. Et à ce titre, entend désormais s’impliquer dans tout le processus de transition. Ainsi que dans les institutions et instances de notre pays. » Ainsi s’est exprimé,  Mahamat Nour Ibédou, secrétaire général de la Convention tchadienne de défense des droits de l’Homme (CTDDH).  L’organisation  ne veut plus subir, mais être actrice de la gestion du Tchad. « Car ce pays est notre patrimoine commun et tous les tchadiens doivent participer à sa gestion », note Nour Ibédou.

Le SG de la CTDDH se refuse d’être un éternel contestataire. Mahamat Nour Ibédou, met fin à la lutte en dehors du système. «Nous refusons désormais de subir et nous avons décidé, cette fois-ci, de lutter de l’intérieur, c’est-à-dire, aller au dialogue » laisse-t-il entendre. Cette décision d’intégrer les instances de décisions du pays est irréversible. Des membres de la CTDDH peuvent dès lors être représentés au Conseil national de transition.

Mahamat Nour Ibédou est un fervent dénonciateur des tares du gouvernement depuis une dizaine d’années. Il a plusieurs fois été arrêté avant d’être remis en liberté. Ce défenseur des droits de l’Homme est une figure active de la plateforme de revendication Wakit Tamma. Il a participé à plusieurs manifestations aux côté s des autres membres de la plateforme.

La CTDDH a manifesté contre la succession dynastique, contre la gestion du pays contre les militaires, l’ingérence de la France dans les affaires internes, la mal gouvernance…Elle décide d’intégrer le processus de reconstruction sans quitter le mouvement des actions citoyennes, Wakit Tamma.