Tchad : une campagne contre les violences basées sur le genre débute à N’Djaména

C’est une initiative de la Maison Nationale de la Femme s’inscrivant dans le cadre des efforts continus pour lutter contre ce fléau qui demeure préoccupant au Tchad. La campagne a démarré le 6 mai 2025.

 

La caravane de sensibilisation contre les violences basées sur le genre (VBG) s’étend dans les dix arrondissements de la capitale. Elle bénéficie du soutien de l’Ambassade du Royaume-Uni. Précidant la cérémonie de lancement, la secrétaire générale du ministère de la Femme, Appoline Moudalbaye a souligné l’importance d’un engagement collectif pour prévenir et dénoncer les VBG. Il souligne également que la ligne verte 1390, destinée à signaler les cas de violences, a été mise en place pour faciliter l’accès des victimes à l’assistance et à la protection.

Pour la Directrice générale de la Maison Nationale de la Femme, Maimouna Abdelkarim Adam Koulbou, il est impératif de créer un environnement propice à l’épanouissement des femmes, où leurs droits sont respectés et protégés. Elle a rappelé le rôle central de son institution dans la lutte contre les violences basées sur le genre.

Tchad : formation des avocats sur les approches en cas de violences basées sur le genre

Il s’est ouvert le 22 novembre 2021, un atelier des avocats du barreau sur les violences basées sur le genre. Ces travaux sont financés par Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

Dans les détails, cette formation a pour objectif d’outiller et d’équiper les acteurs de la justice. Notamment sur les : « techniques d’écoute des victimes de violences basées sur le genre et de techniques de reconstitution de preuve en la matière. »

Dans son allocution de lancement, le bâtonnier Me Djerandi Laguerre Dionro fait savoir que, ces avocats sont issus de différents pools d’assistance juridique et judiciaire gratuite du barreau. « Le rôle des avocats n’est pas de jouer un jeu de leur propre intérêt comme le pensent certains citoyens, mais de défendre la population en cas d’abus. »

C’est l’ampleur que prennent les violences basées sur le genre au Tchad qui a motivé les organisateurs de cet atelier.