Téléphonie mobile : le groupe Maroc Telecom rachète TIGO Tchad

Maroc Telecom a annoncé ce jeudi, avoir signé avec le groupe Millicom un accord en vue d’acquérir la totalité du capital de sa filiale Tigo Tchad, premier opérateur mobile au Tchad.

Cette acquisition, qui s’inscrit dans le cadre de sa stratégie de développement à l’international, vise à élargir et consolider la présence du Groupe Maroc Telecom dans la région, a précisé l’opérateur télécoms marocain dans un communiqué.

La réalisation de l’opération et par conséquent son accord définitif, sont soumis à certaines conditions, en particulier l’approbation des Autorités Tchadiennes.

Tchad : le ministre de la Santé publique rend visite aux victimes de l’accident d’Héli-Bongo

Le ministre de la Santé publique, Aziz Mahamat Saleh, accompagné du député et président du groupe parlementaire MPS, Ali Kolotou Tchaïmi, s’est rendu mercredi 13 mars à l’hôpital de la Renaissance de N’Djaména où ont été évacuées huit victimes de l’accident survenu le 27 février dernier sur le pont Heli-Bongo, dans la province du Moyen Chari.

Le ministre a apporté son soutien moral aux victimes et a tenu à s’assurer de l’évolution de leur état de santé.  D’après Aziz Mahamat Saleh, « le président ayant eu l’information, a dépêché un avion spécial pour rapatrier les huit blessés graves qui sont arrivés hier. Ils sont pris en charge à l’hôpital et un certain nombre d’interventions sont programmées ». 

 « C’est un évènement qui touche toute la population tchadienne et nous sommes venus pour essayer de consoler et présenter notre accompagnement et notre appui à ces situations dramatiques », a-t-il relevé. Le président du groupe parlementaire MPS, Ali Kolotou Tchaïmi a adressé au nom des parlementaires sa gratitude aux autorités pour la prise en charge des blessés graves. « Le président est à l’écoute de sa population. Nous, en tant qu’élus de la République, nous ne pouvons que lui dire merci », a-t-il déclaré.  L’état de santé des huit blessés est stable et leur vie n’est pas en danger. Ils sont pris en charge gratuitement jusqu’à leur rétablissement complet, aux frais de l’Etat.

 

Tchad : un hélicoptère de l’armée introuvable

Des recherches étaient en cours ce jeudi pour retrouver un hélicoptère de l’armée tchadienne parti mercredi de la capitale, N’Djamena, vers Faya-Largeau, dans le nord du pays. Mais il n’est pas arrivé à destination, d’après les sources sécutitaires.

Aucune précision sur le nombre de personnes à bord n’a été donnée. L’appareil porté disparu est un Mi-17, un hélicoptère de transport russe, mis en service au début des années 1980.

L’armée tchadienne compte “une dizaine” d’hélicoptères, selon la source sécuritaire. En décembre 2005, un hélicoptère de l’armée s‘était écrasé à Adré, dans l’est du pays.

Depuis plusieurs mois, l’armée est déployée dans l’extrême-nord du Tchad, dans le Tibesti, théâtre d’affrontements récurrents entre des orpailleurs et l’armée.

Des hélicoptères Mi-17 de l’armée ont été utilisés lors de ces affrontements, à Miski notamment.
Le nord du Tchad, frontalier du Soudan, de la Libye et du Niger, est une région volatile.

Cette région du Sahel est désertique et peu habitée. Plusieurs groupes rebelles tchadiens ont établi leur base dans le sud libyen.

Fin janvier, des rebelles tchadiens sont entrés depuis la Libye dans le nord-est du Tchad. Des frappes françaises ont stoppé l’avancée de la colonne, suscitant des critiques.

“Les recherches continuent et on n’a pas de nouvelles”, a déclaré à l’AFP une source sécuritaire à N’Djamena, indiquant ne pas savoir si l’appareil “a connu une panne et atterri quelque part” ou s’il s’est écrasé. La disparition de l’aéronef a été confirmée à l’AFP par une source proche de l’opération militaire française Barkhane, dont le siège est à N’Djamena.

 

Tchad : le Président Idriss Deby recommande le recours à l’arbitrage institutionnel à l’amiable à son gouvernement

Lors du conseil ordinaires des ministres de ce jeudi, le président de la République, Idriss Deby Itno, a instruit son équipe de faire recours prioritairement à l’arbitrage institutionnel de la Cour commune de Justice d’Arbitrage pour le règlement de différends de nature contractuelle.

Dans sa communication faite lors du conseil ordinaire des ministres de ce 14 mars, le chef du gouvernement, Idriss Deby Itno, a soulevé la question de mode de règlement de différends entre l’Etat et ses cocontractants dans l’exécution des conventions. Pour Idriss Deby, les autres recours alternatifs que prévoient les conventions signées entre l’Etat et ses cocontractants investisseurs étrangers pour le règlement de différends autre que l’arbitrage institutionnel ne contribuent pas à promouvoir ce mode de règlement de conflit contractuel suggéré par le droit OHADA. Alors que le souhait partagé par les Etats parties au traité de l’OHADA est de contribuer à la promotion de l’arbitrage institutionnel.

Dans cette logique, Idriss Deby Itno  a enjoint  son équipe de solliciter la Cour commune de Justice d’Arbitrage en cas de différends dans le cadre des relations contractuelles de l’Etat. « Prévoir prioritairement le recours à l’arbitrage institutionnel de la Cour commune de Justice d’Arbitrage comme mode de règlement alternatif à la résolution amiable des éventuels conflits avec l’autorisation expresse de la hiérarchie », note le compte-rendu du conseil des ministres.

 

Safagri : le Ouaddaï et ses diversités agro-artisanales au rendez-vous

Le premier Salon africain de l’agriculture, ouvert mardi à N’Djamena, est aussi l’occasion de (re)découvrir les produits ruraux des provinces du pays.

A l’aile nord-est de l’esplanade du Palais du 15 janvier, en plein cœur de la capitale tchadienne, un stand attire l’attention des visiteurs du premier Salon africain de l’agriculture (Safagri). La raison ? Ce stand n’est pas pas comme les autres. Il est occupé par des producteurs et artisans du Ouaddaï qui se sont associés pour exposer leur province dans toute sa diversité.

Des produits artisanaux aux produits agroalimentaire, tout est rangé soigneusement dans ce stand estampillé « province du Ouaddaï ». Des produits alimentaires emballés dans des plastiques transparents suscitent la curiosité des passants : de la viande séchée du Ouaddaï, prisée par les Tchadiens, appelée « charmout », au petit mil transformé, appelé « damirgué », en passant par les oignons et l’ail ainsi que d’autres produits agroalimentaires.

En clair, les exposants de cette province se démarquent des autres par l’originalité de leurs produits. On y trouve également des sacs à main, des chaussures, des porte-monnaies, des valises, tous fabriqués par des artisans talentueux d’Abéché sur la base des peaux.

Résultat : des visiteurs, surtout des expatriés, se massent devant le stand. « Nous avons toujours marqué la différence. Il faut que des initiatives comme ce salon puisse se perpétuer pour permettre aux acteurs de toute la chaine de mettre en valeur leu savoir-faire », préconise Attéïb Abdel-Nébi, le chef d’orchestre des exposants du Ouaddaï.

Attéïb Abdel-Nébi invite ainsi le public N’djamenois à venir découvrir toute la chaine agricole. Il estime aussi que l’artisanat fait partie de la chaine agricole, parce que la matière première provient de l’animal. Ce n’est pas pour rien qu’il est lui-même est un artisan-agriculteur.

Pénurie de gaz au Tchad : un retour à la normale prévu en avril (dixit Mahamat Hamid Koua)

Le ministre tchadien du Pétrole et de l’Energie, M. Mahamat Hamid Koua, réagissant à l’appel de manifester lancé aux tchadiens par le collectif contre la vie chère, a annoncé que le gaz butane, en rupture depuis quelques semaines dans le pays, sera « disponible début avril ».

Koua qui effectuait, mercredi, une visite à la raffinerie de Djarmaya à une trentaine de kilomètres de N’Djaména, a indiqué que des camions citernes chargés de gaz ont déjà quitté le Nigeria et le Cameroun pour satisfaire la demande nationale.

« Les travaux de maintenance de la raffinerie qui ont débuté le 23 février dernier sont autour de 48% » ont expliqué, au ministre, les techniciens de la raffinerie précisant que la maintenance est prévue pour 52 jours.

Dans un communiqué reçu lundi dernier à APA, la Direction générale de la Société de raffinage de N’Djamena (SRN) avait fait savoir que l’arrêt de la raffinerie de Djarmaya pour des raisons de maintenance, n’aurait aucun impact sur l’approvisionnement en produits pétroliers (essence, gasoil, jet A-1).

L’objectif de cette maintenance est d’« assurer la sécurité et l’efficacité des activités, gage du bon fonctionnement de toutes ses installations », indiquait la SNR dans sa note.

 

Tchad : à défaut du gaz domestique, on fait avec le charbon

Suite à l’interdiction de l’utilisation du bois de chauffe au tchad, le gouvernement avait subventionné les bouteilles de gaz faisant passer le prix d’une recharge de bombonne de 6kg de 3.000 Fcfa.

Mais la demande croissante de gaz fait que la seule raffinerie ne permet plus d’y répondre . Les distributeurs de gaz spéculent autour du prix de vente qui atteint le double et voir plus.En plus, la vente se fait parfois par affinité selon certains usager .

Si cette pénurie perdure, on assistera à (…) une reprise incontrôlable de la consommation du bois et des charbons ” au Tchad, s’inquiète de son côté l’Alliance des défenseurs des droits humains et de l’environnement, dans un communiqué .

Ce sera une remise en cause des mesures de protection de l’environnement quasiment entrées dans les comportements des populations ”, déplore l’association.

Pénurie de gaz au Tchad : les autorités indexées

Vendredi le 09 mars 2019, les associations ont interpellé le président Idriss Déby à ce sujet sur la place de la Nation, où une cérémonie a été organisée à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.

Les autorités n’ont rien fait pour prévenir cette situation”, déplore M. Bongo. “Les autorités auraient dû faire venir des citernes du Nigeria depuis janvier”, estime-t-il .

Cette révision technique n’est pas une surprise, elle avait été programmée “depuis un an” selon un responsable de la China Petroleum Corporation (CNPC), la société chinoise qui détient 60% des parts de la raffinerie.

“L’Etat n’a pas pris les dispositions pour éviter ce désagrément à la population”, accuse le responsable.

“Les femmes demandent au gouvernement de mettre du gaz à leur disposition”.Pouvait-on lire sur les banderoles déployées par les Tchadiennes, en plus d’autres revendications liées aux droits des femmes .

“Ce n’est pas le gaz butane qui doit vous énerver. Ça reviendra et vous aurez cela moins cher” a rassuré le président Idriss Déby dans son discours .

En 2018, l’emploi du bois de chauffe avait été interdit par le gouvernement tchadien, pour des raisons d’environnement, dans ce pays d’Afrique centrale où près de 40% de la population vivote sous le seuil de la pauvreté.

Tchad : les habitants de N’Djamena souffrent d’une sévère pénurie de gaz

La révision des machines de la raffinerie de Djarmaya, seule source d’approvisionnement en gaz au Tchad, qui compte près de 15 millions d’habitants, a causé la rareté de butane dans la capitale N’Djamena. Conséquence, les files d’attente s’allongent devant les points de vente de distribution de bombonnes de gaz.

Trouver du gaz à N’Djamena, capitale du Tchad, n’est pas une partie de plaisir depuis plusieurs semaines.Joseph en sait quelque chose pour avoir parcouru la ville sur sa bicyclette durant deux jours, à la recherche d’une bonbonne de gaz. “Trouver du gaz relève du parcours du combattant” se désespère-t-il .

La révision des machines de la raffinerie qui fournit habituellement six citernes par jour, serait la cause de cette pénurie . Actuellement, une seule citerne est livrée par jour, selon le président du syndicat des grossistes et vendeur de gaz au Tchad, Randa Bongo.

“Pour faire la cuisson, les femmes sont réduites à utiliser les bouses de vache ou les fruits de rôniers (sorte de palmier)”, explique à l’AFP Jeannette Nadji, agent de la fonction publique.

Au Juha restaurant, un petit maquis, “on est en train de cuisiner en grande quantité, on prépare en avance”, explique le gérant, préoccupé par une baisse de son chiffre d’affaires .

Tchad : un avion médicalisé dépêché à Sarh pour transporter les blessés de l’accident mortel sur le pont d’Hélibongo

Sur instructions du Président de la République, huit blessés graves de l’accident survenu sur le pont HeliBongo, au Moyen Chari, ont été transférés à bord d’un avion médicalisé à N’Djamena.

Ils sont désormais pris en charge aux frais de l’Etat à l’hôpital de la Renaissance. Le président de l’Assemblée nationale, Haroun Kabadi s’est rendu ce lundi 11 mars à la tête d’une délégation, dans la province du Moyen-Chari pour s’enquérir de la situation et présenter ses condoléances aux familles des victimes, plusieurs jours après l’accident de circulation du point d’Hélibongo qui a coûté la vie à au moins 26 personnes et fait 22 blessés.

La mission parlementaire s’est rendue sur les lieux de l’accident à Hélibongo. Le pont est construit à 17 km de Sarh, sur la route de Kiabé. Sur place, les enquêteurs de la police nationale et les techniciens du ministère des Infrastructures lui ont expliqué les circonstances de l’accident.

Haroun Kabadi a déploré l’accident qui résulte d’une erreur humaine. Il a donné des instructions pour que des dispositifs routiers soient davantage mis en place à chaque entrée du pont pour limiter la vitesse. Il a demandé à ce que les barrières de sécurité du pont qui ont été rompues lors de l’accident, soient réparées au plus vite compte tenu du risque.

Le président de l’Assemblée nationale a réuni les autorités civiles et militaires de la province du Moyen-Chari. Ils ont évoqué ensemble la possibilité de réparer les préjudices sociaux et financiers causés par cet accident. « En arrivant ici, nous n’étions pas très sûrs des résultats auxquels nous allions parvenir. Nous voulons demander aux services, que ça soit de la police, médicaux ou de la justice, de continuer à faire leur travail dans les détails pour que le rapport qui sera fait soit vraiment explicite. Il faut s’assurer qu’il y ait un rapport qui identifie clairement ceux qui ont été blessés et ceux qui sont indemnes de manière à ce que la justice puisse les prendre en compte », a expliqué Haroun Kabadi. La prise en charge des victimes et le respect des règles du Code de la route ont été évoqués lors de la réunion de restitution.

Un avion médicalisé dépêché à Sarh

La mission parlementaire a saisi le chef de l’Etat qui a dépêché un avion médicalisé à Sarh pour évacuer huit blessés graves ce mardi 12 mars. Ils ont été admis à l’hôpital de la Renaissance et leur prise en charge est désormais assurée aux frais de l’Etat. Ils avaient été évacués à l’hôpital provincial de Sarh à la suite de l’accident.  D’après Haroun Kabadi, « s’il n’y avait pas eu une action rapide pour les évacuer à N’Djamena pour leur prise en charge  dans un hôpital avec des plateaux techniques avancés, on allait peut être les oublier. La réponse du président est à la hauteur de la confiance que le peuple lui a faite. Il a répondu immédiatement en demandant à ce qu’un avion médicalisé soit mis à la disposition des autorités sanitaire afin que les malades soient évacués à N’Djamena, à l’hôpital de la Renaissance ». Le président du groupe parlementaire MPS, Ali Kouloutou Tchami, a déclaré que « cette mission parlementaire a permis de consoler les familles endeuillées et d’évacuer les blessés graves dans une structure adéquate ».